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Didier Raoult : « Si la méthodologie remplace la médecine, on peut arriver à faire des catastrophes. »

crédit photo / IHU Méditerranée Infection

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La nouvelle vidéo de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille entend comparer les principes de base des traitements des maladies infectieuses à aux méthodes d’analyses nécessaires lors des essais thérapeutiques.

Mettant en avant la différence fondamentale d’approche entre ceux « qui traitent les maladies infectieuses en se basant sur un savoir accumulé durant des décennies » et les gens qui donnent la priorité « aux méthodes d’analyses des essais thérapeutiques », le professeur Didier Raoult a tenu à rappeler que « si la méthodologie remplace la médecine, on peut arriver à faire des catastrophes qui vont à l’encontre de ce que l’on enseigne à la base. »

Un constat que complète le professeur Jean-Christophe Lagier, chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l’IHU : « le diagnostic est le premier élément à réaliser lors d’une maladie infectieuse. Ainsi, il est fondamental de prouver la présence du virus avant d’inclure le patient dans une étude. C’est ce que nous apprenons dès le départ à nos étudiants. »

Abordant ensuite le traitement des maladies infectieuses, les deux scientifiques sont aussi rentrés dans le détail de ce qui enseigné à leurs étudiants : « chaque traitement nécessite une dose particulière et une durée spécifique » qui s’adapte ensuite à l’état du patient qui peut avoir besoin d’un anti-viral au début de la maladie et qui ensuite aura besoin d’autres médicaments s’il fait une réaction inflammatoire.

« La gestion du malade dépend de la prescription médicale, pas celui des essais thérapeutiques », conclu le professeur Raoult.

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