Fermée plus longtemps que prévu pendant les fêtes, l’avenue Albert-Gleizes bénéficie néanmoins d’une avancée de chantier significative. Grâce à un rythme de travaux soutenu, la livraison de cette artère structurante pourrait intervenir dès début mars 2026, avec plusieurs semaines d’avance sur le calendrier initial.
C’est une annonce qui a surpris riverains et automobilistes : contrairement aux informations communiquées il y a encore quelques semaines, l’avenue Albert-Gleizes ne rouvrira pas pendant la période des fêtes. Une décision qui, loin de traduire un retard, révèle au contraire une progression plus rapide que prévu du chantier engagé depuis le début du mois d’octobre.
Une voie stratégique
Les travaux d’aménagement de cette voie stratégique avancent à un rythme soutenu, porté par une organisation efficace des entreprises intervenantes. La configuration du site, jugée moins complexe que celle de l’avenue Fauconnet rénovée l’an dernier, a permis une coactivité fluide entre les différents corps de métier. Un facteur déterminant dans l’accélération du calendrier.
Aménagement des trottoirs
Cette avance a conduit les équipes à engager plus tôt que prévu la phase délicate de l’aménagement des trottoirs. Or, cette étape nécessite une réduction importante de la largeur circulable, incompatible avec une réouverture temporaire à la circulation. À cela s’ajoute la poursuite, sans interruption, des travaux paysagers assurés par l’entreprise PEC, y compris durant les fêtes de fin d’année. Par mesure de sécurité, le maintien de la fermeture s’est donc imposé.
Une fin de chantier avancée
Si la contrainte est réelle pour les usagers, la perspective est encourageante. Selon les projections actuelles, et sous réserve de conditions météorologiques favorables, la fin du chantier pourrait être avancée à début mars 2026, soit près de deux mois avant l’échéance initialement fixée à fin avril. Une anticipation rare dans ce type d’opération urbaine, souvent soumise aux aléas techniques et climatiques.
À terme, l’avenue Albert-Gleizes devrait offrir un cadre de circulation apaisé, des cheminements piétons repensés et des espaces végétalisés renforcés, dans la continuité des politiques d’aménagement urbain visant à concilier mobilité, sécurité et qualité de vie. En attendant, la collectivité mise sur la compréhension des usagers, en pariant que quelques semaines supplémentaires de patience permettront de livrer un projet abouti, sans compromis.
Mireille Hurlin