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Une équipe médico-psychologique du Vaucluse aux Antilles

6 agents de la cellule d'urgence médico-psychologique du Vaucluse aux Antilles. Photo DR

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À la suite de l’appel lancé par Olivier Veran, 231 soignants et 70 pompiers sont partis cet après-midi pour prêter main forte aux équipes médicales en Guadeloupe et en Martinique. Parmi eux, 6 agents de la cellule d’urgence médico-psychologique du Vaucluse, une unité rattachée à l’hôpital de Montfavet.

Deux médecins, trois infirmiers et une secrétaire médicale sont arrivés mardi en Guadeloupe. Leur mission ? Ecouter et soulager les soignants confrontés à un désastre sanitaire depuis quelques jours. Le dispositif d’urgence médico-psychologique (CUMP) a été constitué dans les suites de l’attentat du 25 juillet 1995 de la station RER Saint-Michel, afin d’assurer la prise en charge des victimes confrontées à un événement psycho-traumatisant. En effet, les catastrophes occasionnent non seulement des blessures physiques, mais aussi des blessures psychiques individuelles ou collectives, immédiates ou différées, aiguës ou chroniques. Ces victimes nécessitent des soins d’urgence au même titre que les blessés physiques.

Des taux d’incidence inédits et 3 à 5 fois supérieurs à la moyenne nationale frappent la Martinique et la Guadeloupe. L’exécutif alerte sur la situation « dramatique » de ces départements d’Outre-mer, où la couverture vaccinale est trois fois plus faible que sur le territoire national. La situation est particulièrement critique à Saint-Martin, mais aussi en Guadeloupe et en Martinique. Alors que le taux d’incidence de cette dernière dépasse les 1.000 cas pour 100.000 habitants, les autorités y ont annoncé ce mardi un renforcement des mesures sanitaires . Même cas de figure en Guadeloupe, où l’exécutif vient d’officialiser l’instauration d’un confinement renforcé entraînant la fermeture des restaurants, bars et plages.

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