29 mars 2024 | (Vidéo) Adaïkalam l’aventure humaine tissée entre Avignon et Pondichéry et un déjeuner dans le jardin du Musée Vouland

Ecrit par Mireille Hurlin le 4 août 2022

(Vidéo) Adaïkalam l’aventure humaine tissée entre Avignon et Pondichéry et un déjeuner dans le jardin du Musée Vouland

Quel est le lien entre Le Musée Vouland, Adaïkalam et La Maison Agathe à Pondichéry ? La trajectoire d’un homme, Ranganathan Ariapouttry Ranganadane, professeur de Yoga à la tête du centre Atma d’Avignon, président de l’association Adaïkalam –qui signifie Refuge en Tamoul-, lui-même né à Pondichéry et vivant en famille à Avignon avec son épouse, médecin.

Le rapport avec le Musée Vouland et son magnifique jardin ? C’est là qu’on festoiera samedi 24 septembre d’un repas indien végétarien concocté par Ranga lui-même. Ce sera au profit de la Maison d’Agathe, l’orphelinat de Pondichéry. Pour y participer ? On réserve tout de suite ici. La bonne nouvelle ? C’est qu’après le déjeuner la visite du musée est gratuite. Quant à la belle histoire, elle se lit juste là.

Leçon de danse

2e édition du déjeuner indien
Pour la deuxième année, Frédéric Vouland, le Président de la Fondation Louis Vouland met le jardin du Musée à la disposition de l’association Adaikalam pour y organiser son déjeuner indien végétarien.

Les fonds récoltés
Les fonds récoltés grâce à la participation des convives au déjeuner sont destinés au financement de «La Maison d’Agathe» de Pondichéry en Inde –Agath Illam Orphanage- où vivent actuellement 19 fillettes et jeunes filles orphelines ou esseulées. Elles sont logées, nourries et accompagnées dans leurs études. Elles apprennent le français, participent à des cours de danse, de yoga, de musique indienne dispensé par Raja Mamcam de l’école ‘Agathe Vidhyalaya music & Dance school’.

Leçon de chant

Tendre la main
«Nous leur offrons une chance de réussir dans la vie, relate Ranga Ariapouttry. Il existe en France des ‘Maisons pour tous’, qui permettent aux gens du quartier et à toute personne le souhaitant de pratiquer des activités artistiques et sportives, offrant ainsi à tout le monde, une éducation et l’accès à la discipline, à la rigueur et une meilleure concentration. Je crois qu’avant d’attendre quelque chose de son pays, il faut se demander ce que nous pouvons lui apporter, c’est ce que je m’efforce de faire en aidant, à la hauteur de mes moyens, ma ville natale depuis 40 ans. La Maison d’Agathe aura vocation à nous survivre. C’est un lieu protégé et béni. Merci à tous ceux qui nous soutiennent.»

En détail
Le foyer pour petites filles et jeunes-filles a été créé pour recueillir les enfants et adolescentes abandonnés. Les encadrantes ont également vécu dans la précarité avant d’y trouver un emploi. Cette très belle initiative est l’œuvre du professeur de Yoga installé à Avignon et marié avec une médecin avignonnaise. La Maison d’Agathe fait référence à leur fille ainée, étudiante en psychologie, qui a tragiquement disparu dans sa vingtième année. En plus du foyer pouvant accueillir jusqu’à 30 pupilles, Ranga Ariapouttry a créé une école de danse et de musique, un peu à l’image de ‘La maison pour tous’ d’Avignon.

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