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(Vidéo) Covid : « Le vison à l’origine de la 2e vague ? »

© Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée-infection

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Dans sa dernière vidéo, le professeur Didier Raoult aborde l’apparition de cette ‘2e vague’ qui serait lié à la transmission du virus au vison avant que celui-ci, après une rapide mutation liée à la densité de l’élevage intensif, n’infecte à nouveau l’homme avec une forme qui n’a plus rien à voir avec celle de mars dernier.

« Ces virus ont des capacités de mutations extraordinaires leur permettant aussi d’infecter d’autres animaux », rappelle le patron de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée-infection. Un danger d’autant plus grand que dans le cas d’un regroupement très dense de mammifères, comme un élevage, le risque est que le virus s’y développe très rapidement.

« Les mutations s’y accumulent et l’on risque de voir arriver un nouveau mutant qui viendra nous infecter et créer une nouvelle épidémie et pas une deuxième vague d’une même épidémie », poursuit Didier Raoult dont les équipes ont identifié un ‘variant 4’ du Covid-19 dont les premiers cas sont apparus dans le Sud de la France et surtout au Danemark.

« Les gens qui s’occupent de ces animaux ont été infectés, répandant ainsi la maladie. »

« Cela pose une question car c’est un pays qui compte un grand nombre d’élevages de visons. Des animaux proches du furet, espèce qui sert de modèle expérimental dans cette maladie, qui ont été victime d’épidémies épouvantables qui ont engendré un très grand nombre de virus variant au Danemark et en Hollande. Et les gens qui s’occupent de ces animaux ont été infectés, répandant ainsi la maladie.

« Le virus est passé de l’homme au vison et du vison à l’homme. Pour l’instant, les cas qui ont été décrit au Danemark sont sporadiques. Cependant, dans l’état de ce que nous voyons, nous redoutons que notre ‘variant 4’ qui a commencé par la France et le Danemark avant d’envahir toute l’Europe soit venus des élevages de visons. On verra s’il a des séquences qui ressemblent à cela mais les racines profondes de ce que nous constatons nous confortent dans cette idée. »

« Ces mutations permanentes risquent de poser des problèmes d’efficacité des vaccins. »

En France, il existe 4 élevages de visons : 1 où les animaux ont été abattus puisqu’ils ont été atteints par le virus et 3 qui sont sous haute surveillance. Au Danemark, entre 15 millions et 17 millions de visons ont été tués. Des mammifères qui vivent dans des conditions de densité d’élevage très (trop) importante favorisant l’apparition d’épidémie et une vitesse de mutation des virus.

« Cela ne veut pas dire que ces mutations sont associées à plus de gravité, Cela abouti même souvent à moins de gravité. Par contre ces mutations permanentes risquent de poser des problèmes d’efficacité des vaccins. »

Abordant enfin les difficultés que rencontre toujours l’IHU pour soigner les gens, Didier Raoult a précisé qu’en Italie, le Conseil d’Etat, a autorisé de pouvoir soigner les patients avec l’hydroxychloroquine. « Il va être difficile désormais de nous poursuivre pour avoir soigné les gens avec l’hydroxychloroquine en nous accusant de charlatanisme. »

« Une situation de fascisme. »

Poursuivant, il assure que « l’Etat ne veut pas que nous traitions les personnes âgées alors qu’il y a 2 études spectaculaires qui démontrent que l’on divise par 2 la mortalité grâce à l’association hydroxychloroquine et azithromycine. On nous dit, ‘nous n’acceptons pas vos études car elles ne sont pas randomisées’. J’ai appelé le ministère pour savoir et on m’a dit de redéposer une étude. Alors on redépose une étude pour recevoir une réponse du CPP (Comité de protection des personnes) qui est carrément une lettre d’insultes dans laquelle ils disent que les 3 investigateurs principaux n’ont pas fait de recherches cliniques. Et si vous regardait ce CPP, ils ont fait 3 publications à eux tous et ils parlent de gens qui ont 250 publications de recherches médicales. »

« Il y a maintenant une sorte d’argument d’autorité que je n’avais vu que dans les situations de fascisme. Vous vous rendez compte le type vous dit ‘vous n’êtes pas capable de faire ça’ alors qu’ils n’ont rien fait de scientifique de leur vie ! Il faudra bien à un moment donné faire mesurer la capacité à analyser la science par nos pairs, c’est-à-dire les gens qui sont de notre niveau », conclu le scientifique phocéen.

« On nous empêche de faire de la recherche médicale sur toutes les molécules qui ne sont plus rentables. »

« On ne peut pas demander à des gens qui n’ont jamais fait de recherche d’évaluer la qualité et la pertinence de la recherche des gens qui passent leur vie à en faire. On est là dans une décision d’autorité, qui n’a pas lieu d’être en science. C’est un problème gravissime si ces gens ont le droit de nous empêcher de faire de la recherche médicale. Et cela s’applique en particulier sur toutes les molécules qui ne sont plus rentables.

Aujourd’hui, toutes les propositions sur des molécules anciennes dans ce pays sont rejetées par des gens dont la formation scientifique n’est pas comparable à celle des demandeurs.

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