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(vidéo) Didier Raoult : « Je ne sais pas si l’hydroxychloroquine tue ailleurs dans le monde, mais ici elle sauve beaucoup de gens. »

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Si directeur de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille confirme que l’épidémie est en train de se terminer et qu’il y a de moins en moins de patient, il rappelle également que ses équipes viennent de clore une « première très grande étude avec plus de 3 600 patients. Cela nous permet d’avoir une vision assez claire de ce qui se passe. Chez nous, la plupart des gens ont été traités dans le cadre de l’association hydroxychloroquine et azithromycine. Dans ce groupe, la mortalité est de 0,5 %. C’est-à-dire la plus basse au monde. Alors, je ne sais pas si l’hydroxychloroquine tue ailleurs dans le monde, mais ici elle sauve beaucoup de gens. »

 « Nous savons maintenant pourquoi les enfants ne sont pas atteints. »

Contestant les résultats de cette étude « foireuse » se contentant de compiler des bases de données (big data) plus ou moins fiable d’hôpitaux à travers le monde, Didier Raoult reste sûr de son fait. « Ce qui est rapporté est déformé de telle manière que cela n’a plus rien à voir avec la réalité observable. Je ne vais pas changer d’avis parce qu’il y a des gens qui disent ‘Ecoutez, nous qui n’avons pas vu de malades, on vous dit ce qui s’est passé alors que vous, qui avez vu des malades, vous ne savez pas ce qui s’est passé’. Je n’arrive pas à le croire ! » « Le temps fera le tri de toute les polémiques, mais nous ne sommes pas très inquiets de tout cela, » conclu-t-il

Au-delà de ces querelles de chiffres, le scientifique insiste surtout sur le fait que « nous avons fait plus de 130 000 tests, diagnostiqués près de 5 000 cas, dont beaucoup ont été soigné ici. Au final, nous avons fait ce qui nous semblait être notre devoir, c’est-à-dire sauver les gens. »

Il affirme également savoir maintenant pourquoi les enfants ne sont pas atteints. Des résultats qu’il présentera la semaine prochaine.

« Nous savons aussi que certaines choses qui avaient été sous-estimé, comme le zinc, jouent un rôle dans la sévérité de la maladie. Des personnes qui ont une pathologie sévère ont des taux de zinc beaucoup plus bas que les autres. On sait aussi que des gens peuvent être très malades avec des lésions qui sont visible au scanner alors qu’ils ne sont même pas essoufflés. Cela pose des questions sur la stratégie à avoir avec une maladie nouvelle ayant sa propre histoire. »

Revenant sur le débat concernant l’hydroxychloroquine, il insiste : « le problème de fond, c’est de savoir s’il faut détruire tous les vieux médicaments qui marchent depuis des décennies sans problèmes majeurs pour les remplacer par des nouveaux médicament qui ne sont plus utiles mais qui coûtent un prix fou. »

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