A partir du 8 octobre prochain, la plateforme de Streaming Netflix va diffuser la mini-série ‘Néro’. Imaginée par l’avignonnais Jean-Patrick Benes cette création en 8 épisodes de 52 minutes raconte l’histoire de Néro, interprété par l’acteur français Pio Marmaï, un assassin méthodique trahi par son maître et qui voit réapparaître dans sa vie sa fille (jouée par Alice Isaaz) qu’il n’a jamais élevé. Au casting également : Olivier Gourmet, Yann Gael, Lili-Rose Carlier Taboury, Camille Razat, Louis-Do de Lencquesaing, Tom Leeb, Sandra Parfait, Quentin d’hainaut…
Tournage dans le Sud de la France
L’action se passe en 1504 dans le Sud de la France. Cette aventure historique pose un dilemme simple et brutal : sauver sa peau ou sauver sa fille, le tout sur fond de sécheresse historique et de soulèvement paysan.
« Néro coche une case rare dans la production française : l’aventure historique jouée au premier degré, avec un humour noir à froid et des scènes d’action taillées pour le feuilleton, explique Simon Janvier sur Netflix News. La vidéo annonce un mélange net : cape-et-épée sec, sarcasme de bas étage, grands espaces cramés par la chaleur, et un tandem père-fille qui apprend à fonctionner dans l’urgence. »
Mise en ligne simultanément à l’international sous le nom de ‘Néro the Assassin’, la série a été tourné en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Occitanie mais aussi en Italie et en Espagne.
Une filmographie déjà bien fournie
Originaire d’Avignon, c’est donc Jean-Patrick Benes qui a créé cette nouvelle série phare de Netflix aux côtés de Martin Douaire, Nicolas Digard et Allan Mauduit. Outre le scénario, ce dernier est aussi à la réalisation des 4 premiers épisodes avant que Ludovic Colbeau-Justin ne prenne le relais pour la seconde partie de cette première saison.
Crédit : Facebook/DR
De son côté Jean-Patrick Benes n’est pas un inconnu puisqu’on lui doit notamment la très réussie série de Canal+ Kaboul Kitchen (2012 à 2017) ainsi que plusieurs longs métrages comme Le sens de la famille en 2020, Vilaine en 2007, Quatre garçons pleins d’avenir en 1997 ou bien encore le très ambitieux film d’anticipation Arès (2015), une des trop rares œuvres cinématographiques de science-fiction française de ses dernières années.