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« Alors on danse », le dernier film tonique de Michèle Laroque sort le 16 mars

Sofial Chalal et Michèle Laroque au Pontet. Crédit photo: Andrée Brunetti

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Elle est venue jeudi soir au cinéma « Capitole » du Pontet avec le chorégraphe, Sofial Chalal, vice-champion du monde de hip-hop pour rencontrer le public. « La séance s’est merveilleusement passée, c’est la 32ème avant-première, pas une fois nous avons été déçus. Mon film suscite de la joie, permet de lâcher prise en ces temps troublés et à la fin, tout le monde se met à danser » explique Michèle Laroque, réalisatrice et comédienne aux côtés d’Isabelle Nanty, Patrick Timsit, Antoine Duléry, Thierry Lhermitte, Jean-Hugues Anglade et Jeanne Balibar.

Pour la star du hip-hop reconverti en chorégraphe d’une troupe de pieds nickelés, « Ca n’a pas été facile de les faire danser, surtout Thierry Lhermitte, et puis il s’y est mis. Ca leur a permis de s’exprimer avec leur corps, à être de plus en plus à l’aise, en confiance. A la fin, ils transpiraient de joie! » raconte Sofiane Chalal.

En fait, Michèle Laroque a toujours fait de la danse, comme Isabelle Nanty, sa soeur dans le film. « J’ai commencé à 3 ans, je m’entraînais 8h par semaine, elle fait partie de ma construction, de mon hygiène de vie. Comme le sport, elle rassemble des gens de tous âges, de toutes origines, de tous statuts sociaux. Elle n’est pas réservée à une élite ». Là, elle est mise en valeur par des tubes des années 70 chantées par Higelin, Ray Charles voire Maxime Leforestier qui fait une apparition karaoké avec sa guitare en bandoulière dans le film.

Dans le scénario, Sandra (Michèle Laroque) s’aperçoit que son mari (Antoine Duléry) la trompe avec sa meilleure amie. Du coup, elle quitte le domicile conjugal et sa vie de château pour débarquer chez sa soeur (Danie Isabelle Nanty) dans un modeste pavillon de Bougival où le nain de jardin est roi. Elle retrouve un monde qu’elle a tout fait pour quitter, pour s’élever dans l’échelle sociale et patatras… Elle se retrouve avec Lucien, Roberto et autres supposés loosers. Mais eux, ils n’ont pas des postures de façade, ils sont naturellement humains, solidaires, généreux, complices, pleins d’empathie envers elle et ils la sortent de sa galère. Après les épisodes des gilets jaunes et du Covid et maintenant la guerre en Ukraine, cette comédie fait du bien, redonne le sourire et un peu d’espoir. Sortie au cinéma le 16 mars.

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