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Arles : Les Suds, un festival au-delà de la Méditerranée

©Les Suds

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Du lundi 10 au dimanche 16 juillet prochains, la ville d’Arles va accueillir la 28ᵉ édition du festival Les Suds. Concerts, rencontres et master classes… Partez à la découverte des musiques du monde.

Le festival Les Suds a été créé en 1996 par Marie José Justamond, présidente de l’événement, à l’impulsion de l’ancien maire d’Arles Michel Vauzelle. À l’initiative de sa création, une interrogation : comment considérer la Méditerranée comme un ensemble culturel ?

Si l’ADN du festival repose sur la culture méditerranéenne, rapidement après sa naissance, l’événement est allé chercher plus loin, en termes de géographie. Aujourd’hui, c’est un festival des musiques du monde. « C’est un réel voyage que l’on propose du lundi matin au dimanche soir », affirme Stéphane Krasniewski, directeur du festival Les Suds.

La fusion des patrimoines culturel et architectural

À l’origine, l’idée a été de mettre le patrimoine architectural arlésien mais aussi le patrimoine culturel en valeur. Ainsi, tout au long de la semaine, les festivaliers se regrouperont dans divers lieux emblématiques de la ville pour découvrir différentes parties du monde à travers la musique.

Le jardin Hortus, l’espace Van Gogh, le musée départemental Arles antique, la place Voltaire, le Théâtre Antique, la cour de l’Archevêché, et bien d’autres endroits seront mis en lumières lors du festival. « La possibilité que nous offrent tous ces lieux est de mettre les artistes sur une scène adaptée à leur expression, mais aussi à un moment propice, explique le directeur. On ne programme pas de la même manière un concert du matin et un concert du soir. »

Des artistes déjà connus et des talents émergents

La programmation de Les Suds est dense. En tout, ce sont 80 concerts et rencontres musicales qui vont avoir lieu. Qui dit programme dense dit bon nombre d’artistes. Comme chaque année, le festival propose des artistes déjà connus aux côtés de talents émergents, en passe de devenir les têtes d’affiche de demain.

« Les artistes déjà en place vont permettre d’apporter de la lumière à l’événement. Le festival doit être un accélérateur de carrière pour les artistes moins connus. »

Stéphane Krasniewski

Ainsi, de gros noms seront présents comme Barbara Pravi, interprète du tube ‘Voilà‘, Silvia Pérez Cruz, dont la notoriété n’est plus à prouver, notamment dans son pays l’Espagne, ou encore le producteur et musicien Raül Refree, qui a, entre autres, fait découvrir la star de la pop Rosalía au grand public. Venezuela, Colombie, Mongolie, France, Mali, Tunisie… Tous les continents seront représentés. Le département de Vaucluse, quant à lui, sera également de la partie à travers le groupe Tant que li siam qui chante en provençal.

Plus qu’une succession de concerts

Au cours de la semaine, les festivaliers ne vont pas seulement assister à des représentations musicales. Les temps de médiation auront eux aussi une grande place lors de l’événement. Il y aura notamment les petits-déjeuners orientaux du lundi 10 au samedi 15 juillet à 9h30, servis par l’Association de solidarité avec les travailleurs immigrés (ASTI) à l’école du Cloître. L’occasion de se retrouver entre festivaliers, mais aussi de croiser l’équipe de l’événement et parfois les artistes de la programmation.

Il y aura également les apéros découverte du lundi 10 au vendredi 14 juillet à l’espace Van Gogh qui permettront d’en apprendre plus sur les artistes avec des anecdotes, des coups de cœur, et bien sûr, de la musique en acoustique. « Ces moments sont importants pour présenter les artistes, mais aussi pour faire comprendre l’histoire ou le contexte politique de chaque type de musique », explique Stéphane Krasniewski. Certains chantent pour la liberté dans leur pays, d’autres pour la liberté d’expression et de création, c’est aussi ça que veut mettre en avant le festival Les Suds. Des films et documentaires seront également projetés tous les jours à 14h30 pour en apprendre plus sur les différentes cultures représentées lors de l’événement.

Le programme du festival

Des stages et master classes

Tout au long de la semaine, le festival proposera également 12 stages ‘danse’, 9 stages ‘instrument’, 10 stages ‘voix’, 6 stages ‘art de vivre’ et 3 stages ‘jeunesse’, animés par des artistes reconnus dans leur domaine. L’objectif est de partager une passion, de découvrir une ou plusieurs cultures, mais aussi de faire vivre le festival de l’intérieur.

Lors de ces moments, les stagiaires pourront apprendre les danses indiennes, le flamenco, le hip-hop contemporain, les percussions soufies & zar, l’accordéon, les maracas vénézuéliennes, l’histoire de la polyphonie, les chants et danses du Sahara, la cuisine provençale, le yoga, ou l’éveil corporel et musical. Le prix des stages se situe entre 50€ et 350€. Pour découvrir tous les stages et vous y inscrire, cliquez ici.

Une programmation pour tous

Chaque année, entre 40 000 et 45 000 personnes sont au rendez-vous et vivent le festival à fond, de 10h à 3h tous les jours pendant une semaine. Près de deux tiers d’entre eux viennent du Grand Régional (Montpellier-Marseille / Nîmes-Avignon), entre 25% et 30% des métropoles françaises, et entre 5% et 10% de l’international (Italie, Espagne, Suisse, Allemagne), notamment pour faire les stages.

Chaque journée du festival est ponctuée d’événements gratuits jusqu’à 19h, puis on bascule dans la cour de l’Archevêché et dans le Théâtre antique qui, eux, proposent des concerts payants avec des artistes plus reconnus. Ainsi, il y en a pour tous les goûts, et tous les budgets !

Pour découvrir l’intégralité de la programmation du festival et réserver vos billets pour les concerts payants, ou réserver vos pass, cliquez ici.

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