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Jodyline Gallavardin, une étoile est née dans la galaxie des pianistes du XXIème siècle!

Jodyline Gaillardin sur la scène de la Scala Provence. © Andrée Brunetti

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« On n’a pas connu Martha Argerich (icône du clavier née en 1941) à ses débuts, mais là on vient d’assister en direct à l’envol d’une grande concertiste! » confie, ravie, une avignonnaise qui était présente, ce dimanche après-midi, lors du 1er récital de piano donné dans la Salle de la Scala Provence.

Une révélation, avec une musicienne née dans l’Ain en 1992 et récompensée au Conservatoire Régional de Lyon. A moins de 20 ans, elle part déjà en tournée en France et à l’étranger. En 2019, elle est invitée en Suède alors que débutent la pandémie et le confinement. Elle en profite pendant deux ans pour explorer le Grand Nord, la nature, le froid, les massifs enneigés. Et lors de ses randonnées, elle s’oxygène mentalement, recherche un autre univers musical et compose dans sa tête le programme d’un CD qui serait un florilège de « Paradis perdus » entre deux mondes. Elle défriche d’autres territoires, de nouvelles écritures pianistiques au-delà de Chopin, Mozart, Beethoven ou Rachmaninov, qui permettent de mettre en valeur l’amplitude du piano, jusqu’au fortissimo en passant par le sotto voce et révéler ainsi la nature dans tous ses états.

Jodyline Gaillardin sur la scène de la Scala Provence.

Pour ce 1er concert donné sur la scène de la Scala Provence, Jodyline a concocté un itinéraire inclassable et poétique. D’abord une partition de Henry Cowell sur la création du monde, puis « 5 trees – Opus 75 » de Jean Sibelius sur 5 essences de bois, une oeuvre de la compositrice américaine Amy Beach, un lied de Schubert revisité par Liszt, une « Goyesca » de Granados, complainte entre une jeune fille et un rossignol et enfin « La valse » de Ravel. Un voyage initiatique entre vent et vagues, un univers unique où, tour à tour, la jeune pianiste cogne avec son coude gauche sur le clavier puis effleure les touches d’ivoire et d’ébène du quart de queue Yamaha de sa main droite, alterne puissance et flamboyance, accords acrobatiques et fluidité, virtuosité et finesse, crescendo et diminuendo, touchers punchy et caresses.

Jodyline Gaillardin en pleine dédicace. ©André Brunetti

« Le Monde » l’a sélectionnée parmi les albums à écouter absolument, la revue « Classica » lui a décerné son « Choc du mois » pour son 1er CD « Lost Paradises » édité par le Label Scala Music grâce à son directeur de la musique, Rodolphe Bruneau-Boulmier. Jodyline Gaillardin a signé quelques autographes à l’issue du concert. « C’est une chance d’avoir un label qui a accepté que j’enregistre ce programme, qui m’a laissée libre de mes choix musicaux » explique-t-elle, « Merci pour votre émotion et votre puisssance » répondra une spectatrice sous le charme, « Ca fait du bien de changer un peu », répondra la concertiste à peine trentenaire, « La musique c’est un puits sans fond, il suffit d’être curieux pour découvrir grâce à internet de nouveaux compositeurs, des territoires musicaux différents, des partitions innovantes. C’est comme la cuisine, moi j’adore les crêpes, toutes les crêpes, sucrées ou salées! Mais je viens de donner des concerts au Brésil et là-bas, j’ai découvert d’autres mets, d’autres recettes, des goûts différents, des épices, des saveurs qui s’ajoutent à ce que j’aime ».

Retenez bien son nom, Jodyline Gallavardin! Cette étoile du piano va briller longtemps au firmament de la musique!

Contact : www.scalamusic.fr

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