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Nach, un concert à ne surtout pas rater à l’auditorium du Thor ce samedi

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Une histoire de famille, une saga d’artistes oui et alors ?

Vous ne connaissez pas Nach ? Vous la reconnaîtrez ! Car elle est proche de vous. Par son patronyme que vous connaissez forcément : Chédid. Eh oui ! Anna Chédid dit Nach est la benjamine de Louis Chédid, sœur de Mathieu Chédid dit M, petite fille de la grande écrivaine Andrée Chedid. Louis Chedid ? Vous êtes venus nombreux l’applaudir dans ce même lieu, en 2021, à l’auditorium du Thor qui était plein à craquer. 

Alors n’hésitez pas, venez aussi voir Nach, seule sur scène avec son piano à queue et son synthétiseur, avec des arrangements incroyables, une voix profonde et lyrique à la fois, dans une mise à nu expliquant sa renaissance.

En filigrane, on comprend vu les titres que cet album Peau neuve était un bien nécessaire et que le voyage qu’elle a entrepris entre la Drôme, les Cévennes et le Maroc pendant six mois pour le créer était la condition d’une reconstruction, d’une renaissance. Cette mue elle nous la fait partager et peu d’artistes le font avec autant de simplicité et de talent. Amoureux de chansons françaises et de voyage, ce concert est pour vous.

Peau neuve, son dernier album, sa renaissance

L’heure n’est pas aux lamentations. Le Cadeau d’adieu, premier titre de l’album est une chanson d’amour en cadeau de rupture. Des paroles tristes mais apaisées, une générosité, une sincérité, un optimisme qui vont effleurer tout au long de cet album. Un soleil dans le ventre accompagne enfin cette mue espérée, quand le « soleil transforme les plaies en or » et que Le temps de vivre prend la place du malheur. L’amour des mots s’accompagne nécessairement de l’amour de la vie. L »urgence de vivre et de faire table rase ou de rire bientôt du passé prend le pas sur le désarroi. Et c’est très beau !

Un podcast de 6 épisodes retrace la création de Peau Neuve

Il raconte la renaissance intime vécue pendant l’élaboration du disque Peau neuve. Six épisodes écrits, contés et mis en musique par l’artiste. Ni un retour, ni un détour : une avancée. Vers la sérénité. Vers la sincérité. Vers ce qui demeure lorsque l’on ne redoute plus de se mettre à nu.

Lien d’écoute vers le podcast : https://mixup.audio/playlist/2v9w2SqCwR

Entretien téléphonique avec Anna Chedid dit Nach avant son concert de samedi au Thor

Vous avez commencé à chanter en tournée avec votre père, votre frère, puis vous avez continué sous le nom de Nach. Prétexte à l’anonymat ? Le nom de Chedid est trop lourd à porter ? 

« Pas du tout ! Mon nom de scène Nach s’est très vite imposé car en fait tout le monde m’appelle Nach depuis que je suis petite. Je ne renie surtout pas le nom de Chedid. C’est ma famille, une famille humainement extraordinaire, avec de grands artistes, je me sens chanceuse, honorée, ce n’est pas compliqué de s’appeler Anna Chedid. Mais Nach me permet d’expérimenter des choses, de créer mon propre univers. »

Peau neuve, des chansons écrites, composées, arrangées, réalisées et produites pendant le confinement 

« C’est un projet très particulier où je me suis fait confiance de A à Z. J’ai tout fait dans cet album qui parle de renaissance, en quelque sorte je me suis donnée naissance en tant qu’artiste. C’est pourquoi il est très important pour moi. Pendant le confinement j’ai vécu un bouleversement dans ma vie personnelle — déménagement, séparation, arrêt de ma tournée — et du coup je suis partie six mois voyager dans les Cévennes, la Drôme et le Maroc. C’est dans cette période-là que j’ai conçu cet album et décidé ensuite de le produire. »

Avec Peau neuve, vous avez fait en quelque sorte la peau au malheur ?

« J’ai voulu transformer le malheur en or, montrer que quelque chose qui a été douloureux peut devenir quelque chose de lumineux. C’est un album très personnel et en même temps universel. Ce sont aussi des chansons que je porte depuis longtemps. »

Le jour de vos huit ans, votre grand-mère Andrée Chedid vous offre un beau cahier rouge et un stylo plume…

« Les mots, les textes, les histoires sont très importants pour moi. Depuis mes 8 ans, je garde tous mes cahiers. Mes chansons sont des extraits de mes cahiers, mes chansons ce sont des cahiers que je mets en musique. Et le piano ? C’est mon compagnon de toujours. »

Un spectacle musical, un voyage initiatique plus qu’un concert

« Dans mon spectacle, je parle beaucoup de mon voyage initiatique où j’étais seule dans les montagnes de France ou du Maroc. Il y a même des sons que j’ai récoltés de mes voyages qui sont retransmis. Je ne suis pas seule sur scène. J’ai mon piano bien sûr mais aussi des synthétiseurs, des boîtes à rythme. J’enregistre beaucoup de choses en live. Je suis un orchestre ! »

Une expérience intime qui devient universelle

« Cette expérience, cette mue, je veux la partager sur scène avec le public. C’est aussi une invitation au voyage qui aboutit à une renaissance. »

La pochette du disque, seule dans un désert

« La photo a été prise dans le désert du Sahara. Résume bien mon état d’esprit à ce moment-là : il n’y a rien, tout est-il à construire ou tout a été détruit ? »

Samedi 24 février. 20h30. 13 à 35€. Offre Saint Valentin : 1 place achetée, la deuxième à moitié prix. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80. www.vaucluse.fr

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