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Naturalys apporte un peu de nature à vos intérieurs

©Vanessa Arnal

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La Confédération des petites et moyennes entreprises de Vaucluse (CPME 84) vient d’organiser la première visite d’entreprise de l’année à Naturalys à l’Isle-sur-la-Sorgue. Cette entreprise spécialisée dans les terrariums et les compositions de fleurs séchées et stabilisées, qui à la base était un projet d’étude, réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de plus de 12 millions d’euros.

« Les visites d’entreprise ont de plus en plus de succès et cela nous fait plaisir », annonce Olivier Pieri, secrétaire général de la CPME 84. Et pour cause, la visite de l’entreprise Brun de Vian Tiran, qui aura lieu le 9 février prochain, affiche déjà complet. Pour la première visite de l’année, 60 chefs d’entreprise vauclusiens ont fait le déplacement jusqu’à l’Isle-sur-la-Sorgue pour en apprendre plus sur la société Naturalys. « A la CPME 84, nous aimons découvrir et vous faire découvrir des pépites, poursuit Olivier Pieri. Nous pouvons être très fiers de la réussite de cette structure. »

Si cette entreprise est partie de pas grand chose si ce n’est de l’ambition de deux amis il y a presque 20 ans, aujourd’hui elle comptabilise près d’une centaine de collaborateurs, ses productions se vendent dans de nombreuses grandes enseignes telles que Maison du Monde, Jardiland, ou encore Nature & Découvertes, et elle a réalisé 12,2 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022.

©Vanessa Arnal

D’un projet d’étude à une entreprise

Avant de devenir l’entreprise à succès qu’elle est aujourd’hui, Naturalys était un projet d’étude. Mené par David Kuster et Loïc Derrien, deux amis aujourd’hui respectivement directeur général et directeur opérationnel de l’entreprise, ce projet de ‘création d’entreprise’ devait leur permettre de valider leur licence en management. Mais à la fin de celle-ci, le projet prend une toute autre dimension.

C’est donc en 2005 que les deux amis, devenus associé, commencent leur affaire en faisant du démarchage auprès des hôtels marseillais afin de leur louer des compositions dotées de fleurs stabilisées (ndlr : des fleurs fraîches dont le processus de vieillissement a été arrêté). « Au début, nous n’avions même pas de local de stockage, nous faisions tout en fonction de la demande, sans savoir qu’elle allait drastiquement augmenter », explique Loïc Derrien.

Une gamme et une équipe qui s’agrandissent

« Le parcours de Naturalys s’est basé sur des rencontres et sur les demandes des clients », développe le directeur opérationnel. Un jour, un de leurs clients leur demande s’ils font des cadres végétaux. L’entreprise se rapproche donc de la société Flowerbox, qui elle est spécialisé dans ces produits, et commencent à vendre des cadres végétaux destinés aux chambres d’hôtels. En voyant l’engouement et la demande des hôtels et des fleuristes, Naturalys se tourne également vers les jardineries.

Ainsi, l’entreprise se met à collaborer avec Jardiland, ou encore Truffaut, et commence à proposer des terrariums. Au vu de la popularité de ces derniers, Naturalys monte en gamme en termes de processus de production, et produit +40% de terrariums tous les ans entre 2015 et 2020. Aujourd’hui, les terrariums représentent un peu plus de 50% du chiffre d’affaires. Avec une production plus importante vient l’embauche de plus de salariés. L’entreprise emploie aujourd’hui près d’une centaine de collaborateurs avec beaucoup de contrats d’intérim et de contrats courts.

Un savoir-faire minutieux

Au vu de la quantité de production de l’entreprise, on pourrait s’attendre à une automatisation d’une certaine envergure, mais pourtant, il en est tout autre. Dans l’entrepôt, plusieurs dizaines de petites mains s’affairent à préparer les différents produits. Chaque élément est vérifié et entretenu, de son arrivé à l’Isle-sur-la-Sorgue, jusqu’à son départ en camion.

Terrariums, compositions de fleurs séchées, ou encore cadres végétaux, chaque type de produit à son coin et le rythme y est soutenu. Dépot de la terre, puis des plantes stabilisées ainsi que des petites décorations telles que la mousse et des petits cailloux, ces compositions nécessitent un véritable savoir-faire, mais aussi de la minutie et de la rigueur. La composition d’un cadre végétal, par exemple, peut prendre entre 40 minutes et 1 heure et 30 minutes selon sa taille.

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Vers du 100% français ?

Pour le moment, Naturalys se procure ses plantes et ses bocaux chez un fournisseur hollandais. Aujourd’hui, de plus en plus de consommateurs, et par conséquent d’entreprises, se tournent vers le 100% français. Un projet vers lequel souhaite aller l’entreprise isloise dans les prochains mois.

La société a pour projet de racheter d’ici quelques mois une exploitation agricole près de Montpellier, sur laquelle des plantes sont produites en géothermie. Cette ambition représenterait un pas en avant pour la politique RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) de l’entreprise et ses engagements au niveau de l’environnement. Naturalys, à travers ses projets et sa réussite, s’impose donc au sein du paysage économique vauclusien.

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