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« Mosco Pop » la glace artisanale 100% nature, fabriquée à Avignon

Gregory Mosconi, fondateur de Mosco Pop

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Forcément, « Mosco pop » ça claque, c’est donc une marque qu’on retient ! Elle est née dans la tête de Gregory Mosconi. Un nom qui vous dit sans doute quelques chose : son papa, Alain Mosconi, a été un champion de natation qui a marqué le sport français dans les années 70. Après des études au Lycée Nord à Marseille, il a décroché une cinquantaine de titres de champion de France, d’Europe voire une médaille de bronze aux Jeux Olympiques en 1968, dans le 400m nage libre et battu une centaine de records dans l’hexagone et à l’international.

Après cette carrière couronnée de succès, il a pris un autre virage, celui du monde automobile. Il s’est retrouvé à la tête de nombre de constructeurs à Paris : directeur général de Ford France, PDG de General Motors, de Fiat France avec des marques comme Alfa Romeo et Lancia avec plus de 1 500 salariés sous ses ordres et ensuite il est redescendu en Provence, à Avignon où il a tenu une concession BMW jusqu’en 2007.

Quant à son fiston Gregory, qui est né à Versailles, il est arrivé lui aussi dans la Cité des Papes, il a suivi les cours de Michel Receveur à l’Ecole Hôtelière des Fenaisons et il travaillé dans plusieurs établissements, « La mer » à Marseille, sur la Corniche, « Le Spagnetti 1 », Rue Félix-Gras à Avignon, le 4 étoiles « Les Ateliers de l’Image » à Saint-Rémy, un ancien cinéma créé par le réalisateur-phare de la nouvelle vague, Jean-Luc Godard, dans les années 70. « Ca m’a trotté dans la tête pendant un an et demi, deux ans, cette bifurcation vers les glaces et les sorbets. Avec la crise sanitaire, on était confiné, les restaurants étaient fermés, les licenciements économiques se sont multipliés. Je suis allé voir Pôle-Emploi, j’ai opté pour une formation diplômante et je suis allé faire mes classes chez un grand glacier de Fréjus. Grâce à Initiative Terre de Vaucluse, j’ai obtenu un prêt d’honneur et je me suis lancé ».

© Sylvain Villani


Il poursuit : « J’ai trouvé un local de 85m2 au sein du MIN d’Avignon (Marché d’intérêt national), près de Metro, dans le bâtiment G, c’est là que j’ai installé mon labo, mes banques froides et j’ai entamé la production illico, en juin après avoir investi 50 000€. » Pourquoi ce nom « Mosco pop »?  « C’est fun, c’est frais, c’est dynamique! J’aurais aussi bien pu appeler ma société ‘Mosco Polo’, mais ça aurait fait cheap face à Marco Polo, cet infatigable voyageur, diplomate, explorateur! » Il ajoute : « Il y avait urgence à produire avec la canicule, les températures supérieures à 30°, c’était le bon moment. Je me suis concentré sur les parfums les plus vendus, vanille, café, chocolat, fraise, framboise, mangue, fruits de la passion, pistache, sans aucun colorant ni conservateur, ni arôme artificiel. Les emballages sont recyclables, tout est produit en France et je peux livrer partout en 48h sans rompre la chaîne du froid ».

Entre son carnet d’adresses et son relationnel depuis qu’il travaille dans les métiers de bouche, Gregory Mosconi s’est, en plus, connecté aux réseaux sociaux « C’est incroyable ! Dès que je mets une photo de bâtonnet glacé sur mon site, je suis instantanément suivi par des professionnels, des épiceries fines, des restaurateurs renommés, ça fait plaisir, c’est encourageant. L’année prochaine je vais élargir ma gamme avec des glaces aux épices, aux légumes. Et comme ma femme est basque, nous irons faire le tour de nos potes d’Arcachon à Hendaye pour développer ma société dans le sud-ouest ».

Gregory Mosconi a les pieds sur terre, il est déterminé, il a déjà vendu 10 000 glaces depuis juin, nul doute qu’il va amplifier sa production dans les mois qui viennent et que « Mosco pop » va vite se développer. Avec le réchauffement climatique, les desserts glacés seront de plus en plus recherchés !

www.moscopop.fr contact@moscopop.fr

©Sylvain Villani
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