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Une nouvelle gouvernance et des projets pour l’association du technopôle

Le nouveau bureau de l’association Agroparc avec, de gauche à droite : Anne Morin, trésorière, Armand Cointin, président, et Laure Castang, secrétaire. ©Lorette FABRE

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Elu en décembre dernier à la tête de l’association, Armand Cointin et son bureau souhaitent impulser une nouvelle dynamique en réunissant les différents acteurs économiques de la zone d’activité autour d’un certain nombre de projets. Le trentenaire, co-fondateur d’Ambition-Web, dévoile sa feuille de route pour 2020.

 

■ Quelles sont les grandes lignes de la mission de votre association ?

« L’association a plusieurs objectifs : animer la zone d’activité qui est la plus grande zone économique du Vaucluse, faire se rencontrer les entreprises entre elles, promouvoir les projets, les réussites mais également les entreprises à l’extérieur de la zone en relation avec les démarches de marketing territorial, participer à la stratégie de développement économique du territoire avec les principaux acteurs locaux, et, enfin, être moteur en portant et en proposant des projets ambitieux ainsi qu’une offre de services innovante aux adhérents et partenaires de l’association. »

 

« Une mini-ville dans la ville d’Avignon. »

 

■ En tant que nouveau président, quelles sont vos ambitions et vos priorités ?

« L’ambition est de répondre au mieux à chacun des objectifs que je viens de citer pour qu’Agroparc soit pleinement au service des acteurs qui y vivent et y travaillent. Agro- parc doit mettre en place les conditions permettant de renforcer son attractivité pour l’implantation de jeunes entreprises – via la pépinière Creativa notamment – ainsi que de PME et de grands sièges sociaux. Pour cela, il faut recréer une dynamique de grands événements, d’animations quasi quotidiennes et de projets porteurs en bonne intelligence avec les forces vives du territoire. Une dynamique qui, je l’espère, donnera l’envie à toutes les entreprises de la zone de nous rejoindre et de s’impliquer. »

 

■ Comment se porte la zone d’activité du technopôle ?

« La zone d’activité a beaucoup évolué depuis sa création en 1989. Au départ à vocation entièrement économique, elle est aujourd’hui une mini-ville dans la ville d’Avignon avec 500 raisons sociales, 10 000 salariés, 6 000 étudiants, 3 000 habitants, un centre de vie avec des commerces, un parc des expositions, une salle polyvalente… Elle dispose donc de tous les atouts d’attractivité, également de par son emplacement à quelques pas de l’autoroute, de l’aéroport et desservie aussi par les bus haute fréquence allant en centre-ville. La zone est verte, avec de grands espaces et une harmonie architecturale. Elle est donc une vraie vitrine pour notre territoire. »

 

■ En quoi la zone d’activité d’Agroparc est-elle attractive pour les entreprises ?

« Elle est attractive car elle est bien placée géographiquement et il y fait bon vivre. Les entreprises sont très nombreuses et variées permet- tant ainsi d’avoir des opportunités de business et de partenariats. Les écoles, centres de formation et de recherche créent une proximité avec de futurs collaborateurs, pour des stages et alternances. La dynamique de projets et d’animations que l’association va mettre en place en 2020 visera à faciliter les rencontres et mieux promouvoir les entreprises au-delà de la zone. »

 

■ Quels sont justement les projets prévus par l’associationcette année ?

« L’association va se mobiliser sur 4 axes. Tout d’abord en mettant en place de grands événements dans l’année autour de l’emploi en mai, de la fête de la musique en juin, du sport et de l’entreprise à la rentrée de septembre en présence de plusieurs champions, via l’événement national « j’aime ma boîte » et les trophées d’Agroparc en octobre ainsi qu’un événement solidaire en décembre. Ensuite nous allons organiser des petits-déjeuners et ateliers hebdomadaires animés par nos adhérents mais à destination de tous. Nous allons aussi nous positionner dans une démarche environne- mentale avancée pour être moteur auprès des entre- prises de la zone : mutualisation, bonnes pratiques… Enfin, nous allons moderniser nos outils de communication pour mieux répondre aux nouvelles attentes. »

 

■ Quels sont vos liens avec les deux autres zones d’activité présentes à Avignon (Fontcouverte, Courtine) ? Comptez-vous les solliciter pour des événements en commun par exemple ?

« Notre volonté est d’agir en bonne intelligence avec les réseaux et les acteurs économiques locaux. Les zones d’activité sont donc des partenaires potentiels avec lesquels nous serions heureux d’imaginer une action commune. Mais aussi des organisations comme la Jeune Chambre Economique, le CJD (Centre des jeunes dirigeants d’entreprise), le Réseau entreprendre, etc. qui agissent au service du territoire avec des projets concrets et utiles. C’est aussi notre vocation. »

 
 
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