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Vianney d’Alençon, du château de la Barben recherche des entreprises et des artisans pour travailler à ses côtés.

Vianney d’Alençon, le nouveau propriétaire du château de la Barben

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Vianney d’Alençon a créé avec pôle emploi Salon-de-Provence une plateforme pour recruter des entreprises, des artisans et des personnes en recherche d’emploi afin de réaliser son projet : restaurer le château de la Barben –édifice de 5 500m2- dont il est propriétaire depuis décembre 2019. Le concept ? Sauver le château qui requiert de lourds travaux, créer des spectacles historiques et développer de l’agriculture sur les 400 hectares qui entourent l’édifice classé.

Le jeune dirigeant qui a fait fortune en vendant des bijoux de baptême et des anneaux de mariage sur Internet, également propriétaire de la forteresse de Saint-Vidal en Auvergne- assure injecter 20 à 30M€ dans l’économie locale et créer 400 emplois dont 200 directs. Il s’adresse également aux élus locaux de Paca (Provence-Alpes-Côte d’Azur) ainsi qu’à la Région pour soutenir son projet «plus que jamais nécessaire à la survie des entreprises locales, au service de la sauvegarde du patrimoine et de la culture provençale.»

Entreprendre ? Plus que jamais une nécessité !

«La situation actuelle impacte considérablement notre économie et en particulier le tourisme, commence en préambule Vianney d’Alençon le nouveau propriétaire du château de la Barben et président de la Barben SAS (dénomination sociale du projet). Le projet a pris du retard du fait du confinement en termes d’autorisations et d’avancées très concrètes parce que nous ne pouvons plus nous déplacer sur le site. Pour autant, notre volonté d’engagement et notre désir d’être un acteur de la relance de la région ne sont pas entamés. Le fait que ce message provienne du château de la Barben peut paraître surprenant puisque nous sommes en pleine crise économique et sanitaire sans précédent et parce que l’après déconfinement sera extrêmement difficile, rugueux et violent pour les entreprises, en particulier pour le tourisme puisque les gens ne sortent plus et ne pourrons pas tout de suite se retrouver, ensemble, autour de la culture.»

Une démarche économique régionale qui a besoin de soutien

«Je promeus une activité économique forte avec une force de frappe de 20 à 30M€ entièrement dédiés aux entreprises provençales et à l’emploi. Nous travaillons sur 4 axes : le rachat du château de la Barben pour la sauvegarde du patrimoine et de l’identité provençale ; la protection de l’environnement et l’agriculture qui est vitale car les circuits courts sont une urgence ;  la nécessité du spectacle vivant partenaire de l’enseignement et de l’éducation car notre histoire a besoin d’être vécue et actée avec l’urgence de donner à la culture une place nécessaire dans les mois à venir et, enfin, mettre en valeur les artisans et les métiers qui sont l’ADN, les pans du savoir-faire et de la culture provençale. Ces 4 axes interviendront au cœur d’un projet ambitieux et dynamique qui donnera une nouvelle visibilité à la Provence.»

Une crise sanitaire forte et les prémices d’une crise économique à venir très violente

«Au moment où nous vivons une crise sanitaire forte et sommes aux prémices d’une crise économique à venir très violente, nous avons souhaité mettre en place une plateforme ‘RejoignezLaBarben.fr’ avec 3 guichets pour soutenir les entreprises, les artisans et les demandeurs d’emploi et favoriser leur investissement dans l’économie.»

“Près de 400 emplois -200 emplois directs sur le site du château de la Barben et autant en indirects- seront créés.“

400 emplois

«Plus de 20M€ seront investis dans l’année et devront aller dans la poche des entreprises et des artisans locaux qui en ont besoin pour vivre. Près de 400 emplois -200 emplois directs sur le site du château de la Barben et autant en indirects- seront créés à destination des entreprises des personnes en recherche d’emploi les plus en difficulté. Le recrutement des personnes a commencé mi-mars jusqu’à mai 2021 et celui des entreprises sur toute l’année en cours. Pôle emploi intervient en interface pour les entreprises et les personnes. Ce qui m’intéresse ? Créer de l’emploi en zone rurale. Près de 150 personnes pourraient travailler à l’année en temps plein auxquelles s’ajouteraient100 autres personnes travaillant en saison d’ouverture. Les bénévoles auront une place dans ce projets comme les  300 personnes qui assurent un spectacle dédié à la forteresse de Saint-Vidal, en dehors d’autres spectacles créés et joués par des professionnels.»

www.RejoingnezLaBarben.fr

Pôle emploi Salon-de-Provence

«Juste qu’avant la crise sanitaire le territoire Salonnais bénéficiait d’une dynamique emploi réjouissante puisque l’emploi avait progressé durant les 5 dernières années et particulièrement en 2019, relate Régine Vaubourg, directrice de Pôle emploi Salon-de-Provence. Nous avons à la fois des recherches d’emploi dans l’agriculture, dans l’hôtellerie et la restauration et aussi dans la logistique et le BTP. Les ressources sont actuellement présentes sur le territoire. Nous risquons de connaître une hausse importante du taux de chômage.»

Financement des formations

«Pôle emploi est le référent emploi pour les entreprises comme les personnes en recherche d’emploi pour le château de la Barben et Vianney d’Alençon précise les profils pouvant être utilisés par les entreprises nécessaires au projet que ce soit pour la réhabilitation du château comme la construction de spectacles vivants, notamment avec le Pôle emploi de la Belle-de-mai (Marseille) qui gère, pour l’ensemble de la région Sud les emplois des intermittents, précise Régine Vaubourg. Surtout, nous avons la capacité financière d’accompagner les entreprises dans le financement de la formation, notamment pour accompagner les personnes les plus en difficulté, sans que cela ait un coût pour l’entreprise, avec ‘le Plan régional d’investissement dans les compétences’ qui se monte à ½ milliard d’euros investi depuis 2019 et jusqu’en 2022. Pôle emploi est le plus important acheteur de formation du territoire national pour les recrutements présents et à venir que ce soit les métiers en presque disparition comme l’agriculture ou d’avenir comme les métiers du numérique.» 

“Les entreprises vauclusiennes peuvent-elles espérer travailler sur Salon ? Oui parce que nous sommes dans une logique Provence.“

Le Vaucluse aussi

«Les entreprises vauclusiennes peuvent-elles espérer travailler sur Salon ? Oui parce que nous sommes dans une logique Provence, précise Vianney d’Alançon. La semaine dernière nous avons signé un contrat concernant un projet d’ingénierie très pointu avec une entreprise située près d’Orange. Mon objectif ? Mon projet est structuré et les 20M€ de financement sont certains.» 

La forteresse de Saint-Vidal et le Château de la Barben quelles similitudes ?

«Les deux projets sont différents. Ce n’est pas le même environnement géographique. Le département de la Haute-Loire accueille 230 000 habitants et le département des Bouches-du- Rhône plus de 2 millions. Ils ne s’inscrivent pas dans le même impact. La forteresse dispose de peu d’espace extérieur avec 7 000m2 tandis que le château de la Barben dispose de 400 hectares. Les montants d’investissement ne sont pas les mêmes. Pour la forteresse de Saint-Vidal nous avons fait travailler les artisans locaux, suscité 10 emplois salariés et créé de l’économie locale avec la réhabilitation d’un site du patrimoine. Aujourd’hui on ne sait pas si on pourra ouvrir cet été mais cela ne remet pas en question la pérennité du site car nous avons été prévoyants. Le lieu, ouvert il y a 2 ans pour 3 mois d’activité a séduit 40 000 visiteurs par an. L’idée pour la Barben est d’ouvrir plus de 200 jours par an. L’offre ne sera pas la même.»

Aujourd’hui ?

«Aujourd’hui nous espérons que les collectivités et l’Etat seront à l’écoute des projets privés qui insufflent du dynamisme à l’économie locale et qui nécessitent l’exigence de la réactivité. Avec la crise sanitaire du Covid-19 nous sommes rattrapés par l’économie du réel. Si l’on ne va pas vite, l’on se met en danger. Nous avons besoin que l’économie soit relancée et c’est la raison pour laquelle je m’interdis de différer l’ouverture qui aura lieu en mai prochain. Le modèle économique ? Nous serons sur un billet d’entrée payant sur une partie du site et gratuit sur une autre partie concernant l’agriculture et l’environnement.»

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