18 mai 2025 |

Ecrit par le 18 mai 2025

Objectif zéro déchet pour la culture en 2026

À Avignon, le forum départemental ‘Zéro déchet culturel’ a réuni 80 participants pour réfléchir aux moyens de réduire les déchets dans le secteur culturel. Ce rassemblement, dédié aux professionnels et se déroulant dans chaque département, est organisé par l’Arsud sur demande de la Drac et de la Région.

C’est une action commune entre l’État, la Région et les professionnels de la culture qui vise à créer une feuille de route en 2026. L’initiative remonte à 2023, lors d’une concertation collective pour établir un pacte de transition écologique.
« Le déchet était particulièrement problématique, car les acteurs culturels ne pouvaient pas avancer tout seuls, si les pouvoirs publics n’aidaient pas au changement d’échelle et à la structuration » explique Jérémie Choukroun, en charge de la transition écologique au sein de la Drac Paca. L’enjeu est effectivement de taille. « Il nous fallait plus de matière, savoir dans le détail ce qui se faisait à petite échelle ».

Pour élaborer cette feuille de route dont les bases sont déjà établies par la Drac, l’agence régionale culturelle Arsud organise plusieurs forums. C’est aussi là une occasion de faire se rencontrer les participants tous domaines culturels confondus, dont la diversité et l’expérience individuelle encouragent les nouvelles idées et les prises d’initiative post-forum. « Il y a une bonne mobilisation des acteurs, or, ce n’est pas un sujet qui est évident au départ » souligne Jérémie Choukroun.

« Nous avons notre objectif : c’est zéro déchet dans la culture. Et maintenant la question est : que met-on en place pour y parvenir ? »

Jérémy Choukroun,chargé de la transition écologique au sein de la Drac Paca

Entre l’analyse cartographique du territoire et la restitution des projets en plénière, des participants, pour beaucoup inconnus entre eux, se sont investis dans des ateliers thématiques. « Lorsqu’on est un grand groupe comme ça, les choses se disent assez vite » remarque le chargé de la transition écologique.
Du brainstorming à la synthèse finale, en passant par tous les échanges, ces temps de réflexion ont abouti sur l’identification de besoins et les actions qui pourraient y répondre. « Nous avons notre objectif : c’est zéro déchet dans la culture. Et maintenant la question est : que met-on en place pour y parvenir ?” demande Jérémie Choukroun à l’assemblée.

3 ateliers thématiques pour réfléchir à demain
Pour cela, l’Arsud a conçu trois groupes de travail. L’un portait sur “la mutualisation et le réemploi » où les participants ont identifié trois besoins prioritaires : l’inventaire (des acteurs, des structures, du matériel, des prestataires…), le stockage et la mutualisation du matériel, et enfin le contrat de confiance (convention entre partenaires pour le prêt/location au-delà d’un réseau restreint et connu).
De là, plusieurs enjeux entraient en compte : les moyens humains, le financement, la mise à disposition d’espaces, mais aussi la temporalité. « Cela prend du temps de chercher des biens d’occasion, des possibilités de mutualisation, d’organiser et gérer la logistique » argumente le groupe concerné.
Du côté de l’atelier ‘éco-conception des projets culturels’, là aussi il y a des demandes spécifiques : « partager les informations et les connaissances » et « changer les mentalités ». De ce fait, les participants se sont penchés sur une méthodologie de travail favorisée par une politique publique incitative, la coopération professionnelle et le développement juridique.

Crédit : Amy Rouméjon Cros

« La formation des acteurs de la chaîne de production et de tous les projets sur les enjeux d’éco-conception » ouvrirait une voie de sortie pour le soutien des structures et la prise de conscience individuelle.
Aussi, les participants envisageaient la pertinence d’un label éco-projet pour inciter et reconnaître les actions des structures engagées dans la transition écologique. Car avec ce label, « elles pourraient demander un agent d’expertise pour les accompagner dans le processus avec les finances ».

Le groupe de travail, dans le cadre de cette thématique préconise « un état des lieux réel de la gestion des déchets dans la structure pour sensibiliser et améliorer les pratiques » et envisage de « repenser les temps, les étapes et les contenus du cadre d’un projet, avec la diffusion d’une méthode de travail sur une éco-conception ».
Enfin, l’atelier ’accompagnement’ avait vocation à aider les professionnels du secteur culturel, dans une démarche d’économie circulaire et zéro déchet à l’échelle des structures. Ont ainsi émergé prioritairement les besoins suivants : la mise en réseau pour échanger des bonnes pratiques et avoir un modèle de gestion des déchets, la feuille de route phasée pour anticiper un certain nombre de questions et avoir une ligne budgétaire dédiée à la mise en œuvre des différentes pratiques, et nommer une personne ressource pouvant répondre à des questions précises.

Ainsi, cela se traduirait par 3 actions définies. D’abord créer un outil numérique pour échanger les expériences et animé par le référent Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) de chaque structure. Ensuite diagnostiquer chaque structure, de façon différenciée selon les thématiques afin d’identifier les points faibles à améliorer, dont un objectif annuel serait à atteindre. Et pour terminer, la création d’un poste pour un agent aux connaissances techniques pouvant conseiller sur le choix et l’usage des matériaux responsables.

« Dès 2026, nous rentrerons dans du concret, avec les moyens trouvés et dégagés. Ce sont des actions complexes, mais l’avantage c’est qu’il y en a peu. »

Crédit : Amy Rouméjon Cros

Un pari concluant
“En tant qu’acteurs culturels, vous êtes co-constructeurs de l’action publique culturelle du territoire. Nous mettons en œuvre les décisions politiques qui ont été mûries par nos élus, à l’aune des exemples que vous leur donnez” déclare aux participants Ronan Allaire, directeur de l’action culturelle du Grand Avignon. Un appel à agir ensemble au-delà des frontières sectorielles ainsi que des réseaux, pour une vision plus large et engagée de la gestion des déchets.
En somme, ce forum était « un pari concluant », selon les dires de Jérémie Choukroun. D’abord pour avoir mobilisé des acteurs culturels autour d’un enjeu qui n’est pas artistique. Puis, pour avoir associé des travailleurs du livre, du théâtre, du cinéma, du patrimoine aux acteurs des déchets, de l’économie sociale et circulaire, car “tous ne se rencontrent pas habituellement”. Une ‘matière’ qui sera modelée par le bureau d’études qui complétera ainsi sa feuille de route, prévue pour la fin de l’année.
« Dès 2026, nous rentrerons dans du concret, avec les moyens trouvés et dégagés. Ce sont des actions complexes, mais l’avantage c’est qu’il y en a peu. Avec l’éco-conception, la mutualisation, le réemploi et l’accompagnement, nous pouvons facilement trouver les bons leviers et apporter des réponses » conclut le chargé de la transition écologique de la Drac Paca.

Amy Rouméjon Cros

Les chiffres clés 2024 de l’enquête réalisée par Arsud en partenariat avec le groupe de travail régional Zéro déchet culturel initié par la Drac et la Région
13% des structures sont fortement engagées dans la circularisation des ressources en ayant mis en place des pratiques éco-responsables : acquisition responsable des ressources (produits et fournisseurs), mesure et réduction des déchets, appartenance à un réseau et recours à la mutualisation.
69% des structures ont recours à la mutualisation d’équipements : mobilier, éléments de structure, matériel scénique et d’exposition, outillage et espaces de travail. Entre structures similaires, entre structures d’un même territoire ou d’un lieu commun.
81% des structures ont des pratiques d’acquisition de ressources éco-responsables : location de matériel, achat de seconde main (ressourcerie/recyclerie), don/prêt/mutualisation avec d’autres structures, réemploi du matériel existant, achat de produits éco-conçus/locaux et bio, investissement en lumière LED et panneaux solaires 47% des structures estiment qu’une partie des déchets générés est encore potentiellement utilisable, et 38 % ont pu fournir une estimation de volume ou de poids de ces déchets.
83% des structures ont mis en place des actions pour réduire la quantité de déchets : éco-conception, recyclage, réemploi, don, mise en location ou prêt, revente.
51% des structures ont un espace de stockage, 19 % en dehors de leurs locaux : conteneur, box, lieu prêté, espace partagé, avec mise en place d’une logistique, du personnel, et recours à des services.
36% des structures sont partie prenante d’un réseau ou d’une structure œuvrant pour la circularisation des ressources, 83 % sont intéressées pour participer à l’amélioration de la circularisation.
75% des structures ont partagé des idées de leviers concrets : espaces physiques, plateformes numériques, réglementation…


Objectif zéro déchet pour la culture en 2026

Elon Musk a annoncé, mardi 22 avril 2025, qu’il allait réduire son implication politique au sein du département de l’Efficacité gouvernementale (DOGE), afin de se concentrer sur son entreprise Tesla. Une décision précipitée en partie par les mauvaises performances de la marque de voitures électriques, qui traverse sa plus grave crise depuis des années. Comme le préfiguraient les données des livraisons publiées début avril, les résultats financiers trimestriels du constructeur automobile américain, rendus public hier soir, sont en chute libre. Sur le premier trimestre de l’année 2025, Tesla a livré 336 681 voitures électriques, soit une baisse de 13 % par rapport à la même période en 2024 (386 810) et de 20 % comparé à 2023 (422 875). Qui dit baisse des ventes, dit moins de rentrées d’argent : de janvier à mars, le groupe a ainsi vu son chiffre d’affaires et son bénéfice net mondial chuter de respectivement 9% et 71% sur un an.

La situation est particulièrement alarmante en Europe, où les ventes de Tesla ont dégringolé de 40 % à 60 % en glissement annuel au premier trimestre sur plusieurs marchés importants des voitures électriques, dont l’Allemagne et la France. Les raisons sont multiples : concurrence accrue entre constructeurs, transition de modèles, mais aussi crise d’image liée aux positions politiques du milliardaire et à son engagement aux côtés de l’administration Trump, qui a déclenché des appels au boycott et des actes de vandalisme contre la marque. En France, la part de marché de Tesla est par exemple tombée à 1,6 % lors du dernier trimestre terminé en mars, contre 2,6 % il y a un an, confirmant la perte d’attractivité de la marque auprès des acheteurs potentiels et l’intensification de la concurrence dans ce secteur.

Comme le détaille notre infographie, basée sur les chiffres du Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), les marques américaines ont globalement perdu du terrain sur le marché automobile français par rapport à l’année dernière, au profit notamment des constructeurs chinois. Ford, le constructeur américain le plus populaire en France devant Tesla, accuse également un recul, avec une part de marché passée de 2,7 % à 2,3 % sur un an. En parallèle, les marques chinoises connaissent une nette progression. Entre le premier trimestre 2024 et 2025, la part de marché combinée de MG (propriété du groupe SAIC depuis 2006), BYD, Leapmotor et Xpeng a grimpé de 1,3 % à 2,2 %. À l’heure actuelle, MG représente la moitié de la part cumulée des quatre marques chinoises citées. Arrivées sur le marché français entre 2022 et 2024, BYD, Leapmotor et Xpeng affichent de leur côté des volumes de ventes encore plutôt modestes en comparaison mais néanmoins en forte croissance.

Bourse : jusqu’où ira le plongeon de l’action Tesla
Dans les semaines qui avaient suivi la victoire électorale de Donald Trump, le 5 novembre 2024, le cours de l’action Tesla a grimpé à des niveaux jamais atteints auparavant, atteignant un record le 17 décembre 2024, à près de 480 dollars américains en clôture. Mais quatre mois plus tard, la situation est bien différente pour le constructeur automobile américain, comme le retrace notre infographie. Le 22 avril 2025, une action Tesla ne valait en effet plus qu’environ 238 dollars, soit une chute de 50 % par rapport au pic mesuré en décembre dernier.

Les raisons de la dégringolade en bourse du leader du marché automobile électrique en 2024 sont multiples. D’une part, les ventes de véhicules Tesla ont connu un net recul au premier trimestre 2025, d’autre part, le constructeur a récemment perdu l’avance technologique qu’il entretenait sur la concurrence. À cela s’ajoute le fait que les positions politiques et l’influence d’Elon Musk à la Maison Blanche ces derniers mois ont eu des conséquences néfastes pour l’image de l’entreprise qu’il dirige.

Entre autres répercussions, le patrimoine de Musk, principal actionnaire de Tesla, a perdu plus de 100 milliards de dollars depuis le début de l’année 2025. Selon le magazine économique américain Forbes, il reste malgré tout la personne la plus riche de la planète, et ce avec une marge considérable. Avec une fortune nette estimée à environ 370 milliards de dollars le 14 avril, il devançait toujours de plus de 150 milliards de dollars le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, et le PDG de Meta, Mark Zuckerberg (respectivement 202 et 188 milliards de dollars à la même date).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Objectif zéro déchet pour la culture en 2026

Me Solène Arguillat revient sur l’affaire à multiples rebondissements de l’exploitation des carrières de Bringasses et les Grands Fonds sur la Commune des Baux de Provence, plus connues sous le nom de Carrières des Lumières, le volet pénal s’enrichit d’une nouvelle décision, particulièrement motivée.

Ainsi, à la suite du jugement rendu par le Tribunal Correctionnel de Paris le 15 février 2023, la Cour d’Appel de Paris s’est prononcée en mars dernier sur les appels interjetés par Michel Fénard l’ancien Maire (2009 à 2020) des Baux de Provence, Bruno Monnier en sa qualité de PDG de la SA Culturespaces et ladite société, aux termes d’une décision circonstanciée de 37 pages.

Pour mémoire, en première instance, l’ex-édile avait écopé de 4 mois de prison avec sursis, à ses côtés, la société qui exploite actuellement les Carrières de lumières Culturespaces et son PDG avaient également été condamnés pour “recel de favoritisme” avec une peine de 6 mois de prison avec sursis, la société devant verser 100 000 euros d’amende et son PDG 60 000 euros.

Sans surprise, la Cour d’Appel a confirmé les peines de première instance et a même alourdi celle de Michel Fénard en y ajoutant une amende de 10 000 euros.

L’arrêt déclare, en effet, que « si les faits sont anciens, il n’en demeure pas moins qu’ils sont d’une gravité certaine, dans la mesure où il s’agit d’une atteinte à la liberté d’accès et à l’égalité des candidats dans les marchés publics, qui se sont répétés sur une période de plusieurs années, alors même qu’en qualité d’élu de la République, une probité sans faille était attendue de Michel Fenard dans l’exercice de son mandat. Au regard de l’ensemble de ces éléments, est-il ajouté, il convient de confirmer la peine de 4 mois d’emprisonnement assorti du sursis (…), mais, eu égard à la gravité des faits, à la personnalité de Michel Fenard, (…) il y a lieu d’y ajouter une amende de 10 000€ ».

Concernant le PDG de l’exploitant actuel, la cour relève « il convient de souligner que Bruno Monnier qui détenait, à l’époque, 15% des actions de la société Culturespaces, avait un intérêt financier personnel à obtenir la délégation de service public sur les carrières pour cette société, tout comme sa prolongation. »

Il est également relevé par la Cour qu’il « ne conteste pas être intervenu pour dissuader les sociétés concurrentes de déposer une offre, après avoir obtenu leurs noms, mais, au contraire, le justifie ou le banalise, expliquant que c’est ‘la vie des affaires’. De la même manière… il se montre peu préoccupé des règles régissant la commande publique et de l’égalité des candidats. »

La Cour fait preuve d’une extrême pédagogie pour lister les comportements qui conduisent de manière quasi automatique à une condamnation mais atteint les limites de son office quant à l’impact sur le contrat en cours, en effet, même reconnue coupable, la société Culturespaces reste exploitante du site.

Reste à connaître le point de vue de la Cour de Cassation qui ne devrait pas manquer d’être saisie par les protagonistes…et celui de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) concernant le volet judiciaire administratif qui a d’ores et déjà été saisie.

Bref historique judiciaire de cette affaire :

En août 2008, la Commune des Baux-de-Provence  décide de résilier le bail commercial conclu avec la société Cathédrale d’Images pour l’exploitation du site et de le remplacer par une délégation de service public confiée en avril 2010 à la société Culturespaces.

Les gérants de la société Cathédrale d’Images dénoncent en justice « un captage de fonds de commerce ».

L’affaire est examinée le  21 septembre 2010 par le juge des référés du tribunal administratif de Marseille chargé de dire si, conformément aux vœux du maire des Baux-de-Provence, Michel Fenard, Cathédrale d’Images doit être immédiatement expulsée. La justice administrative donne provisoirement raison à la Commune et ordonne l’évacuation des lieux sous astreinte de mille euros par jour de retard.

Mais après que Culturespaces eut été condamnée le 1er décembre 2015, par la Cour d’Appel de Paris, pour « parasitisme » au préjudice de Cathédrale d’Images, le 25 janvier 2016, le Conseil d’État examine la question de la légalité de l’expulsion de Cathédrale d’Images et tranche cette question de « domanialité » en faveur de la société, considérant son expulsion illégale.

Parallèlement, la Commune des Baux-de-Provence est condamnée en 2018 par le tribunal de grande instance de Tarascon à verser près de 5,8 millions d’euros de dommages et intérêts à la société Cathédrale d’images, une décision partiellement amendée par la Cour de Cassation (avec un alourdissement de la facture porté à 6,4 millions d’euros par le cour d’appel de Lyon).

Le 20 septembre 2018, un article de Renaud Lecadre, dans le journal Libération, révèle les mises en examen au pôle financier de Paris du maire des Baux-de-Provence, Michel Fenard, pour « favoritisme » lors de l’appel d’offres de la délégation de service public remportée par Culturespaces, filiale d’Engie, société qui est également mise en examen, de même que son PDG, Bruno Monnier, tous deux pour « recel de favoritisme« , ayant conduite à leur condamnation en 2023 rappelée en préambule de cet article.

En 2023, la résiliation anticipée de la délégation de service public est prononcée par la cour administrative de Marseille, au regard des nombreuses irrégularités entachant la procédure de passation.

Cette décision sera annulée par le Conseil d’Etat en 2024, ce dernier estimant que Cathédrale d’Images n’a pas apporté la justification qu’elle était « lésée dans ses intérêts de façon suffisamment directe et certaine par la poursuite de l’exécution de la convention de service public conclue le 23 avril 2010 ». c’est celle décision qui est aujourd’hui contestée devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH)

Enfin, la Cour de cassation sera elle aussi appelée à se prononcer sur requête de la société Cathédrale d’Images visant les actes présumés de « parasitisme, dénigrement, pratiques commerciales trompeuses et déloyales de la société Culturespaces ».


Objectif zéro déchet pour la culture en 2026

Des perturbations sont à prévoir à l’occasion de l’Urban trail d’Avignon La Nocturne des papes qui aura lieu demain, le samedi 3 mai 2025, de 21h30 à 23h30, dans le centre-ville.
Cette manifestation sportive entraînera des limitations de circulation et des fermerture d’accès, à partir de 20h30 et lors du passage des compétiteurs, sur les rues impactées par le parcours de la course (voir plan ci-dessous).

Dans la mesure du possible et pour la sécurité de tous, le club d’athlétisme CAS AVIGNON qui organise l’événement en partenariat avec la Ville d’Avignon recommande d’éviter de circuler dans les secteurs concernés et durant les créneaux horaires de la manifestation dont vous pouvez une vidéo de l’édition 2024 ci-dessous.

L.G.


Objectif zéro déchet pour la culture en 2026

Il a fait d’une pierre trois coups, le président de la Région Sud mardi 29 avril après-midi. D’abord visité le site de fabrication de chaussures centenaire Gaston Mille, puis posé la 1ère pierre de la future Maison de Santé et enfin lancé la campagne des Municipales 2026 avec son parti ‘Cap sur l’Avenir‘.

« Un mouvement 100% Sud, 100% Région, 100% territoire, organisé par bassins de vie qui additionne les savoir-faire, les compétences, les points de vue, les priorités et les identités, voilà ma méthode », explique Renaud Muselier accompagné de Bénédicte Martin, 1ère vice-présidente de la Région Sud et référente Vaucluse de ‘Cap sur l’Avenir’ qui parrainera certains candidats vauclusiens aux municipales.

« Prenons notre destin en main, préconise-t-il depuis qu’il a créé ce mouvement en 2022. Nous devons promouvoir notre magnifique région, nous battre pour nos grands dossiers, rassembler toutes les bonnes volontés, des écologistes raisonnables jusqu’aux gaulistes au sein d’un arc républicain et démocrate. Notre parti a besoin de vous. Redonnons un sens à la vie politique, à la proximité, au militantisme. »

« L’échelon local est celui de l’action. Nous devons nous engager, ici, loin des cercles parisiens, tous ensemble, les chefs d’entreprises, les ouvriers, les agriculteurs, les artistes, les artisans, la société civile, l’union fait la force », a-t-il conclu devant une centaine d’invités, sympathisants, élus, décideurs de Courthézon rassemblés au Domaine Cristia.


Objectif zéro déchet pour la culture en 2026

Le Président de l’Association des Maires de Vaucluse (AMV) exprime sa vive préoccupation face à la baisse significative des recettes issues de la taxe d’aménagement constatée dans de nombreuses communes du département.

« Cette diminution s’explique d’une part par le ralentissement de la construction neuve, mais également par les effets de la réforme du dispositif intervenue en 2022, déclare Pierre Gonzalvez, président de l’AMV également maire de l’Isle-sur-la-Sorgue. Depuis cette réforme, la taxe d’aménagement est exigible dans les 90 jours suivant l’achèvement des travaux, et non plus à la délivrance de l’autorisation d’urbanisme. Cette évolution a transféré la responsabilité de déclaration aux redevables, qui doivent désormais effectuer cette démarche via leur espace sécurisé sur le site des impôts. Or, il est constaté que de nombreux propriétaires omettent de déclarer l’achèvement de leurs travaux, ce qui empêche la liquidation de la taxe et prive les communes des recettes correspondantes. »

« Cette situation fragilise les finances locales. »

Pierre Gonzalvez, président de l’AMV

Le président de l’Association des Maires de Vaucluse souligne « que cette situation fragilise les finances locales, alors que les communes doivent faire face à des besoins croissants en matière d’équipements et de services publics ». Il appelle donc à « une sensibilisation accrue des particuliers sur leurs obligations déclaratives, ainsi qu’à une simplification des procédures pour faciliter le recouvrement de cette taxe ».

L.G.


Objectif zéro déchet pour la culture en 2026

Ce dimanche 4 mai, les films L’Hermine, Le Secret de Khéops, et Les Femmes du 6e étage seront projetés au cinéma Ciné sur la Sorgue, dans le centre-ville de L’Isle-sur-la-Sorgue. Pour l’occasion, l’acteur Fabrice Luchini sera présent.

Ce dimanche, Ciné sur la Sorgue organise un après-midi spécial autour de films cultes dans lesquels apparaît le comédien Fabrice Luchini. Les spectateurs pourront redécouvrir Les Femmes du 6e étage (2010) ,L’Hermine (2015), et Le Secret de Khéops (2025).

Fabrice Luchini sera présent lors de la séance de L’Hermine, film pour lequel il a obtenu le prix d’interprétation à la Mostra de Venise en 2015. Il clôturera cette projection et prolongera la rencontre avec une brève présentation de son dernier film Le Secret de Khéops.

Il est possible de réserver une seule séance en ligne ou directement au cinéma. Le pass 3 films (nombre de pass limité) à 18€ n’est disponible qu’à l’accueil du cinéma.
Dimanche 4 mai. 13h45 – L’Hermine. 16h30 – Le Secret de Khéops. 18h30 – Les Femmes du 6e étage. Ciné sur la Sorgue. Place de la Liberté. Isle-sur-la-Sorgue.


Objectif zéro déchet pour la culture en 2026

« L’accès aux soins pour tous est une priorité, 127 établissements de santé ont vu le jour en Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis 2021 que nous sommes aux commandes » affirme Renaud Muselier, président de la Région Sud, et médecin de formation.

Sur 640 m2, au coeur du bassin de vie Courthézon-Châteauneuf-du-Pape, dès 2026, cette nouvelle Maison de Santé accueillera 38 professionnels de santé : sages-femmes, dentiste, infirmiers, orthophoniste, médecins généralistes, biologiste, pharmacien, diététicien, masseur-kinésithérapeute, ostéopathe, psychiatre.

« Les Bac+20 parisiens nous ont fait perdre plus de 2 000Mds€, le pays est en grande difficulté, mais moi je regarde les initiatives concrètes sur le terrain et je vais de l’avant. Depuis 2021, nous avons soutenu l’installation de jeunes médecins et accompagné des internes pour un stage sur le terrain, auprès des Provençaux, Alpins et Azuréens pour réduire les inégalités et les distances. Ici, nous avons un territoire régional où chacun peut se faire soigner près de chez lui, rapidement et dignement. »

Il a rappelé que, malgré les restrictions budgétaires imposées aux collectivités locales pour combler partiellement le déficit abyssal de l’État, la Région Sud a voté un budget conséquent pour la santé : 2,5M€ pour la restructuration des urgences de Carpentras, 2M€ pour l’extension-rénovation de la réanimation et des urgences d’Avignon. De plus, une ‘Mammobile’ va bientôt sillonner l’ensemble du territoire pour prévenir le cancer dont 30 000 cas sont dépistés chaque année. « Nous voulons absolument sauver des vies », a martelé le président Muselier.

Lors de cette manifestation, il était entouré du préfet de Vaucluse Thierry Suquet, de la présidente du Conseil Départemental Dominique Santoni, d’Olivier Brahic, directeur général-adjoint de l’ARS (Agence Régionale de Santé) et de Nicolas Paget, maire de Courthézon. Le dispositif ‘Anti déserts-médicaux’ en Vaucluse, ce sont 4M€ pour 25 maisons de santé, 208 000€ l’installation de 6 médecins généralistes et un cofinancement de l’ARS et du Fonds Social Européen pour 46 bourses de santé d’un montant de 123 000€.


Objectif zéro déchet pour la culture en 2026

Basée à Loriol-du-Comtat, Cérès Flore est une entreprise à mission qui a été reprise par ses salariés en 2024. Après un exercice, cette opération est positive avec un chiffre d’affaires en forte croissance et de belles perspectives.

« La société Ecosud a été placé en redressement judiciaire suite à des problèmes de gestion d’entreprise en septembre 2023, avec une création d’entreprise qui a eu lieu en 2017. Nous étions convaincus, en tant que salariés, de la pertinence des solutions de cette entreprise. Des clients nous ont d’ailleurs soutenus. Avec un nouveau PDG, nous avons repris l’entreprise en juin 2024 à 5 dont trois salariés de l’entreprise », explique Arnaud Million, directeur technique et commercial. L’entreprise a alors déplacé son siège social de l’Hérault vers le Vaucluse, à Loriol-du-Comtat où se situe la production.

« Notre spécialité de travail est le végétale d’origine sauvage. »

Arnaud Million, directeur technique et commercial de Cérès Flore

Une entreprise à mission
A l’occasion de la reprise, les statuts de l’entreprise se sont portés pour l’entreprise à mission. « Cela signifie que l’on se donne un cadre de travail qui correspond à nos valeurs. On ne dérive pas de l’objectif initial. Notre spécialité de travail est le végétale d’origine sauvage. On ne le fera jamais dans l’avenir d’autres catégories comme l’ornement. »

3 pôles de travail
Cérès flore est organisé en trois pôles. Le premier concerne l’accompagnement de projets, en tant que concepteur de végétalisation. Le second pôle concerne notre rôle en tant que fournisseur pour le génie écologique et végétal.
« Nous sommes des collecteurs de graines dans des espaces naturels autorisés. Nous sommes ainsi en convention avec le Conseil départemental de Vaucluse pour accéder aux trois forêts départementales (Sivergues, Venasque et Groseau). Nous sommes également conventionnés avec le Syndicat mixte du Bassin des Sorgues. Nous accédons ainsi à ces lieux pour y collecter des graines. »

Cérès Flore en chiffres :
– Chiffre d’affaires : 600 000 € prévu en 2025 contre 350 000 réalisées en 2024
– 5 salariés
 – 100 000 unités végétales réalisées en 2024 avec 300 000 projetées par an dans les trois ans à venir
– Les trois salariés qui ont repris avec deux personnes extérieures : Arnaud Million (directeur technique et commercial), Didier Legaré (chef de production), Thierry Peteytas (directeur des systèmes d’information)
–  Cérès flore est adhérente à trois organismes : French Tech Grande Provence, Innov’Alliance et Provence Ecotransition

« Ceci a lieu tout au long de l’année selon les espèces, comme les chênes en décembre. Les semences sont récoltées à la main. Elles sont ramenées chez nous en pépinière et on les fait lever par diverses techniques, en reproduisant le processus naturel » poursuit Arnaud Million. Les végétaux sont tracés depuis leur récolte. Ils sont ensuite vendus sous un format donné, avec un âge d’un à deux ans.
« Notre métier est de produire des plans de petite taille, résiliant, rustique et peu gourmand en entretien d’eau, avec une reprise facile. » L’entreprise assure ainsi le rôle de collecteurs/naisseur/producteur. Tout cet ensemble est vendu à des collectivités territoriales (mairies, syndicats de rivières), agriculteurs pour des haies agricoles et entreprises de travaux comme celles qui travaillent dans le génie écologique, plus précisément le domaine des berges de rivières.

« Cette année, nous avons planté 10kms de haies dans le département de Vaucluse. »

La conduite de travaux
Le troisième métier de l’entreprise concerne la conduite de travaux. « Nous accompagnons les travaux dans leur exécution, dans le domaine plus particulier des haies agricoles. Cette année, nous avons planté 10kms de haies dans le département de Vaucluse, dont 95% ont été réalisés pour des domaines viticoles. Nous pouvons les aider à la plantation avec leur personnel ou assurer nous-mêmes le travail avec des prestataires. Nous mettons également à disposition de nos clients du matériel de protection des végétaux comme les tuteurs ou les manchons de protection. L’entreprise travaille en partenariat étroit avec différents organismes comme le lycée agricole la Ricarde à l’Isle-sur-la-Sorgue ou encore des chantiers d’insertion.

Olivier Muselet

Histoire du rachat de l’entreprise par ses salariés
Les salariés ont repris leur ancienne entreprise à Loriol-du-Comtat, suite aux difficultés rencontrées par leur société. En 2023, après de lourds investissements en recherche et développement qui ne se sont pas révélés payants, la société Ecosud est placée en redressement judiciaire. Pour les salariés, se profilent alors la liquidation et la fermeture. Convaincus de la pertinence des solutions qu’ils proposent face aux enjeux climatiques, les salariés décident alors de faire une proposition de rachat, avec pour priorité, la sauvegarde de tous les emplois et la poursuite de l’activité. Ils démarchent financiers, clients et partenaires, élaborent une nouvelle stratégie commerciale, un business plan. Accompagnés d’un nouveau PDG, ils déposent enfin  une offre de reprise du fonds de commerce.
En avril 2024, le Tribunal de commerce entérine la liquidation judiciaire et valide la reprise de l’entreprise par les salariés. La nouvelle entité, Cérès Flore, est une société à mission qui s’engage pour l’environnement. Elle contribue à la création de territoires plus durables et plus résilients en y aménageant l’espace avec des plantes sauvages d’origine locale, adaptés au sol et au climat.

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