5 juillet 2025 |

Ecrit par le 5 juillet 2025

Le Département fait le point sur son budget et ses dépenses

Pour la dernière plénière avant l’été, les élus de l’exécutif de Vaucluse ont eu droit à un long examen de l’état des finances de Vaucluse par le sénateur LR Jean-Baptiste Blanc. Plus de 600 pages de chiffres, camemberts, pourcentages entre recettes, dépenses, reports et maintien de l’investissement. Avec au menu : compte financier unique, budget supplémentaire, et ajustement des aides sociales comme plat de résistance.

« Les recettes restent stables avec 695M€, malgré la baisse de la DMTO (Droits de mutation à titre onéreux), la taxe versée lors des transactions immobilières et la ponction de l’Etat sur une partie de la TVA » a précisé l’élu des finances. Les frais de personnel (2 354 agents au Conseil départemental) augmentent mécaniquement de +1,4% (à 145,8M€) en raison du GVT (Glissement vieillesse technicité), de l’impact de la revalorisation du point d’indice et du SMIC. L’aide sociale fait un bond de +9,4% (à 240M€) pour prendre en charge la protection de l’enfance, de l’aide à l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées.

Un hélicoptère pour pompiers de Vaucluse
Avec la canicule qui se profile, le département reste le plus gros contributeur du financement des pompiers du SDIS (Service d’incendie et de secours) +3,3% (à 37,7M€) avec notamment la location d’un hélicoptère-bombardier d’eau pendant l’été. La sécurisation de la voirie est également une priorité du département (44,3M€) pour la déviation d’Orange, le carrefour de Bonpas, l’aménagement d’un giratoire à Vedène, la déviation Pertuis-Cadenet, mais aussi l’accès à la future maison d’arrêt d’Entraigues-sur-la-Sorgue.
Les opérations concernant les collèges mobilisent 12,7M€, dont la restructuration du collège de Bédarrides (3,1M€), la réhabilitation totale de celui de Vedène (5,2M€), sans oublier 5M€ pour la mise à disposition de tablettes numériques pour les élèves.

« Les investissements ne faiblissent pas. »

Jean-Baptiste Blanc, rapporteur du budget

Autres subventions pour la construction du Pôle de recherche et de conservation du patrimoine, Memento (20,7M€) qui abritera notamment les Archives départementales qui viennent de quitter le Palais des Papes et vont bientôt emménager à Agroparc. Autres investissements pour la nouvelle Maison départementale des personnes handicapées, la restructuration du pôle social d’Avignon (1,7M€), mais aussi la reconstruction de l’EHPAD de Cavaillon-Lauris (350 000€).
« Malgré la crise sanitaire des années 2020-21, la guerre en Ukraine et au Moyen-Orient, les incertitudes de la situation internationale, la flambée des prix de l’énergie, le Vaucluse gère au plus près des intérêts des Vauclusiens » martèle, comme chaque année, Jean-Baptiste Blanc qui rappelle que les investissements ne faiblissent pas. Ils se poursuivent et même ils augmentent de 131,6M€ à 135,9M€ pour développer l’économie du département et créer des richesses. »

Le Vaucluse, 5e roue du carrosse ?
Pour sa part, Anthony Zilio, le maire de Bollène a tout de même évoqué « La précarité d’une partie de la population face aux factures de gaz, d’électricité, d’eau, à la fiscalité, au surendettement, aux risques d’expulsion ».
De son côté, Hervé de Lépineau, le député RN a regretté que « Le Vaucluse soit la cinquième roue du carrosse. Le cinquième département sur les six que compte la Région Sud malgré ses atouts, carrefour est-ouest du pourtour méditerranéen et nord-sud avec la Vallée du Rhône, TGV, aéroport. » Il a demandé à la présidente Dominique Santoni de faire jouer ses bonnes relations avec le président Muselier « pour qu’il soutienne davantage le Vaucluse, qu’on se sente davantage considéré face aux politiques nationales dévastatrices ». Elle lui a répondu qu’elle continue à investir dans le département, d’être aux côtés de la population avec des subventions sociales conséquentes et a insisté « Non, le Vaucluse n’est pas la cinquième roue du carrosse de Provence-Alpes-Côte d’Azur ». Quant à l’élue PS Sophie Rigault elle a regretté que « L’Etat fasse constamment les poches des vauclusiens ».
Les dépenses réelles du département s’affichent à un peu plus de 769M€. « La dette par habitant est maîtrisée » a conclu Jean-Baptiste Blanc.


Le Département fait le point sur son budget et ses dépenses

L’Ecole Supérieure d’Ebénisterie d’Avignon (ESEA) ouvrira ses portes jeudi 26 juin, de 9 h à 17 heures pour accueillir le public et faire découvrir les œuvres de fin d’année de la promotion 2024/2025 en ébénisterie et sculpture & dorure. Mission : faire découvrir les métiers d’ébéniste, sculpteur et doreur.

Au terme de 10 mois de formation, le diplôme de l’école sera remis à une cinquantaine d’adultes en reconversion et exposeront leur œuvre personnelle au regard d’un jury d’experts et d’un public de passionné du bois. Qu’ils soient ingénieurs, prof de Grec, éditrice, préparatrice en pharmacie ou consultant en web marketing, tous sont entrés en septembre 2024 avec un même rêve : changer de vie et s’épanouir dans un métier qui redonne sens. Cette journée est aussi l’occasion, pour le public, de se renseigner sur les nouvelles formations et d’effectuer une pré-inscription. L’occasion aussi d’échanger avec la responsable de l’école, Magali Donnat, les formateurs et les élèves.

© Esea Communication

Depuis 40 ans
Depuis 40 ans, l’école forme chaque année une cinquantaine d’adultes dans les métiers du bois venus de toute l’Europe. Fondée par Louis Suau, elle est aujourd’hui sous la responsabilité de sa fille, Magali Donnat. Ingénieur, directeur marketing, cadre commercial, enseignant, militaire… Les profils des élèves en reconversion professionnelle sont majoritairement issus de métiers tertiaires avec une forte enviede reconner du sens à cette nouvelle orientation professionnelle.

Programme détaillé
9h : ouverture de la journée portes ouvertes ; 11 h : inauguration et discours officiels ; 12h30 : Pause déjeuner (foodtrucks salé et sucré sur place) ; 14h : conférence sur la sculpture mobilière animée par Serge Thérond, sculpteur-ébéniste ; 15 h : ateliers de démonstrations techniques ébénisterie/sculpture (sans inscription et gratuit). Fin des portes ouvertes à 17h.

Les infos pratiques
Ecole supérieure d’ébénisterie d’Avignon. 1 742, route d’Orange au Thor. Entrée libre et gratuite à partir de 9h. Parking au collège du Thor, allée Jean Bouin. Navette AR pour l’ESEA au départ du parking.www.esea-avignon.com

Sandrine Maillot Meunier 2023-2024 ‘Harmonie’ Orgue à parfum d’inspiration Joris Karl Huysmans à marqueterie coquelicots. Plateau en merisier massif, placage merisier, louro faya et alisier. Dimensions 1340 x 685 x 1140 mm © Esea Communication. Deux nouveaux meubles seront à réaliser dans le cursus de l’année 2025 : une vitrine Art déco et un bureau sculptural.

Le Département fait le point sur son budget et ses dépenses

Joannes Richard, champion du monde de burger en 2023, originaire de Nîmes, a fondé le concept de restauration éphémère ‘Les Burgers de Jo’ avec Sébastien Chabal, légende française du rugby. Pour régaler vos papilles et celles de vos proches, il vous dévoile sa recette de mayonnaise à l’ail rôti.

Préchauffer le four à 200 °C (thermostat 6-7).

L’ail rôti :
Placer les gousses d’ail, le bouquet garni, le beurre et l’huile d’olive dans un plat. Assaisonner avec du sel et du poivre.
Enfourner le tout pour environ 20 minutes, en mélangeant de temps en temps. Pour vérifier la cuisson de l’ail, le piquer avec un couteau. Si le couteau pénètre et ressort facilement, l’ail est cuit.
Dès la sortie du four, éplucher l’ail et l’écraser à l’aide d’une fourchette.

La mayonnaise :
Dans un saladier ou un cul de poule, mettre le jaune d’œuf, la moutarde, le vinaigre de cidre, du sel et du poivre. Bien mélanger à l’aide d’un fouet.
Incorporer l’huile de pépins de raisin en mince filet tout en fouettant sans s’arrêter. Si la mayonnaise est trop liquide, ajouter un peu plus d’huile pour l’épaissir. Une fois que la texture est bien ferme, réserver.
Ajouter l’ail refroidi à la mayonnaise à l’aide d’une maryse et bien mélanger.
Utiliser la mayonnaise à l’ail rôti sans attendre.

DR


Le Département fait le point sur son budget et ses dépenses

Les plateformes leboncoin, Too Good To Go et BlaBlaCar viennent de publier la 3e édition de leur classement* des villes françaises les plus engagées dans un mode de vie responsable. Misant sur une nouvelle manière de consommer et de se déplacer, alliant simplicité, impact écologique et gain de pouvoir d’achat les trois acteurs du numérique proposent donc de découvrir les villes les plus ‘vertueuses’ dans ces domaines. Pour cela, ce classement s’appuie sur les plus de 54 millions d’utilisateurs cumulés en France pour mettre en lumière les territoires où la consommation responsable, la lutte contre le gaspillage alimentaire et la mobilité partagée font pleinement partie des habitudes.

Pour la troisième année consécutive, Bordeaux se hisse en tête du classement des grandes villes de plus de 100 000 habitants. Une performance qui reflète à la fois les politiques locales ambitieuses en matière de transition écologique (mobilité douce, tri des biodéchets, bio et vrac…) et l’implication quotidienne de ses habitants, très actifs dans les pratiques de seconde main, de covoiturage ou de lutte contre le gaspillage alimentaire.

Rouen et Lyon complètent le podium alors qu’Aix-en-Provence recule
Portée par une forte progression sur l’ensemble des usages Rouen grimpe de 4 places pour se hisser à la 2e place. De son côté Lyon, qui complète le podium, gagne 3 places grâce à un socle solide d’usagers actifs sur les trois plateformes.
Derrière, seule Aix-en-Provence, en retrait de 5 places, représente les grandes villes de Provence-Alpes-Côte d’Azur. C’est cependant mieux que Paris (18e), en recul de 3 places alors que chez nos voisins d’Occitanie Toulouse reste 5e et Montpellier 15e.

Une économie de la débrouille
« Comme les années précédentes, l’intensité du recours à ces plateformes dans un territoire donné traduit à la fois le degré de sensibilité écocitoyenne de la population locale, mais également sa propension à adopter les pratiques s’apparentant à ce que nous avons appelé ‘l’économie de la débrouille’, analyse Jérôme Fourquet, directeur opinion de l’Ifop. Grâce à ce palmarès, on peut aussi identifier des territoires, où les relations sociales sont plus maintenues qu’ailleurs et au sein desquelles la confiance interpersonnelle et la propension à la coopération sont plus répandues. À la lecture de ce classement on peut une nouvelle fois en conclure que la moitié ouest du pays s’est davantage appropriée ces outils et est manifestement entrée plus rapidement dans l’ère de l’économie collaborative. »

Et dans les villes moyennes ?
Chez les villes de 20 000 à 100 000 habitants, Blagnac conserve la première place du classement, confirmant son ancrage dans les pratiques responsables. Chambéry (+2) et Saint Herblain (-1) complètent respectivement le podium, elles aussi portées par une forte adhésion locale à la consommation durable. Vannes, quant à elle, dégringole en bas du classement (-16 places). A l’inverse, Orange figure en 12e position. La cité des princes progresse de 21 places. De quoi figurer largement devant Avignon (94e), Carpentras (137e) et Arles (159e) ainsi que toutes les autres communes vauclusiennes de cette strate n’apparaissent même pas dans ce top de la consommation responsable visant à lutter contre le gaspillage alimentaire et la mobilité partagée.

Une lecture régionale : l’Ouest et le Sud-Est en tête
Le classement 2025 révèle une forte mobilisation dans l’Ouest (Nouvelle-Aquitaine, Bretagne, Pays de la Loire) et dans le Sud-Est (Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie). Ces régions concentrent plus de la moitié des villes du top 20, qu’il s’agisse de métropoles comme Bordeaux, Grenoble ou Toulouse, ou de villes moyennes comme Blagnac, Chambéry, Biarritz ou encore Voiron.

Un levier écologique et économique
« Dans un contexte de tensions économiques persistantes, le pouvoir d’achat reste une motivation forte, explique les commanditaires de l’étude. Mais pour des millions de Français, adopter ces usages est aussi un geste pour la planète. C’est cette double logique écologique et économique qui continue d’accélérer l’adoption de ces pratiques dans tout le pays. »

L.G.

*Chaque plateforme a réalisé son propre classement des villes où le taux d’utilisateurs par rapport au nombre d’habitants était le plus élevé, sur une période d’un an, en se basant sur : le nombre d’utilisateurs actifs par ville sur la catégorie ‘Biens de consommation’ pour leboncoin, le nombre de paniers sauvés par ville pour Too Good To Go et le nombre de conducteurs et passagers actifs par ville pour BlaBlaCar. Les 3 classements ont été mis en commun en additionnant les positions de chaque ville pour établir le résultat final. Les grandes villes françaises de plus de 100 000 habitants et les villes de taille moyenne entre 20 000 et 100 000 habitants selon les critères de l’INSEE ont ainsi été prises en considération.


Le Département fait le point sur son budget et ses dépenses

Leur nom? Halbgewachs. Mais ils préfèrent qu’on les appelle par leur prénom, Laurence et Laurent. Après une vie professionnelle dans le secteur de la finance au Luxembourg, ils ont mis le cap au Sud et en 2018, ils ont acquis les 5 hectares du Domaine Le Vallon où cyprès et platanes multicentenaires, mais aussi oliviers, vignes, lavandes et garrigues coexistent. Le tout confié à Stan Guillaume, le concepteur du Jardin du MUCEM (Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) sur le Vieux-Port à Marseille, en phase avec l’architecte frondeur Rudy Ricciotti. 

« On est resté humble. On n’est que de passage », explique modestement Laurent, le propriétaire, en faisant le tour du jardin et en décrivant, pas après pas, ‘Le bois des oiseaux’ et ‘Le Ru foisonnant’. « On a réduit l’espace de la pelouse trop gourmand en eau pour privilégier les essences méditerranéennes olfactives et économes en arrosage, on a permis le retour de la biodiversité avec des insectes pollinisateurs et des grenouilles. » Tout dans la déambulation, dans ce parcours initiatique, incite au rêve, au lâcher prise.

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Une propriété avec une demeure de caractère du XVIIIe siècle restaurée à l’ancienne avec peintures à la chaux, un bassin de pierre, une calade restaurée par des tailleurs de pierres et des muraillers du Pays d’Apt dans les règles de l’art.

Et après des années de travaux, ce site d’exception entre Dentelles de Montmirail et Ventoux est prêt à accueillir des évènements, des soirées, des manifestations sur mesure. Pour une expérience authentique et unique, où dominent le calme, la nature, le bon goût et le luxe discret. Entre vignes bio depuis 2024 et vin Appellation d’origine protégée Ventoux, le Domaine du Vallon produit également son huile d’olive AOP. 


Le Département fait le point sur son budget et ses dépenses

Maître Lionel Fouquet vient d’être élu bâtonnier de l’Ordre des avocats de Carpentras. Il prendra ses fonctions à partir du 1er janvier 2026 pour un mandat d’une durée de 2 ans. A cette date, il succèdera à Maître Martine Pentz en poste depuis 2024.
« Mes confrères m’ont fait l’honneur de m’élire Bâtonnier, explique Maître Lionel Fouquet. J’aurai donc la joie de succéder Maître Martine Pentz qui a offert toute son énergie pour notre Barreau. Un Barreau qui a la particularité d’être très uni et solidaire. Une nouvelle aventure commence avec des projets plein la tête. Longue vie au Barreau de Carpentras ! »

« Mes confrères m’ont fait l’honneur de m’élire Bâtonnier. J’aurai donc la joie de succéder Maître Martine Pentz qui a offert toute son énergie pour notre Barreau. »

Maître Lionel Fouquet

Crédit : DR

Le nouveau bâtonnier entend notamment ouvrir davantage sa profession afin de mieux la faire connaître auprès du grand public. Il entend aussi poursuivre les excellentes relations du Barreau, composé d’une petite centaine d’avocats, avec la présidente du tribunal de Carpentras.

Du cabinet Pyxis à l’AAPPE
Associé au sein du cabinet Pyxis Avocats implanté à Carpentras et Avignon, Lionel Fouquet a prêté serment en décembre 2001. Il a débuté sa carrière à Avignon, puis Paris avant de rejoindre la capitale comtadine dont il a intégré le Conseil de l’ordre depuis 2020.
Il intervient tout particulièrement dans les domaines du droit bancaire, des saisies immobilières, des voies d’exécution, du recouvrement, mais également en droit des sociétés ainsi que les procédures collectives.
En marge de ses activités principales, celui qui intervient régulièrement dans nos colonnes (voir aussi en fin d’article) est aussi membre fondateur de la nouvelle Association des avocats praticien en procédure collective réunissant des avocats Carpentras et d’Avignon. Enfin, il est aussi présent au sein de l’AAPPE (Association des Avocats et Praticiens des Procédures et de l’Exécution), structure nationale regroupant près de 450 avocats dans toute la France.

Ordre des avocats de Carpentras. 16, impasse Saint-Anne – 84200 Carpentras. 04 90 67 13 60. www.barreaudecarpentras.fr


Le Département fait le point sur son budget et ses dépenses

Aborder le sujet de la maltraitance au sein des établissements de santé est une tâche délicate, d’autant qu’elle concerne à la fois les personnels soignants et les patients ou résidents. Pour sensibiliser à cette cause le Centre Hospitalier de Cavaillon-Lauris a choisi d’organiser le 18 juin dernier une journée où le jeu et le dialogue en étaient le véhicule.

Sans forcément être physique, la maltraitance dans les établissements de santé peut prendre de multiples formes. Elles peuvent être liées aux comportements : manque d’écoute, de bienveillance, insuffisance de la prise en compte de la personne. Elles peuvent être également liées au fonctionnement même des établissements et aux parcours médicaux : délais d’attente trop long, mauvaise prise en charge de la douleur, difficultés de gestion des situations à risques…

«  Il s’agit la plupart du temps de mauvaises habitudes ».

Pour l’un des médecin de l’hôpital de Cavaillon : «  il s’agit la plupart du temps de mauvaises habitudes ». Il déplore que « le médical prends trop souvent le pas sur l’humain ». La Haute Autorité de Santé parle alors de maltraitance « ordinaire ». Les personnels sont happés par la gestion du collectif et la prise en compte des patients devient secondaire explique l’instance. Selon une récente étude menée par l’Organisation Mondiale de la Santé près de 64 % du personnel institutionnel avait admis avoir eu un comportement abusif au cours de l’année écoulée. Ce chiffre montre toute l’ampleur du phénomène.

Mais cette maltraitance c’est aussi une réalité pour les personnels de santé qui sont de plus en plus fréquemment l’objets d’invectives et de harcèlement moral de la part de patients, d’accompagnants ou de résidents. Selon l’ordre national des infirmiers plus de 20 000 signalements de violence sont enregistrés chaque année. Toujours selon le même organisme, 65 professionnels de santé sont victimes de violences physiques ou verbales chaque jour.

«  Il s’agit la plupart du temps de mauvaises habitudes ».

Initiée depuis 2011, par l’ONU, la journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées, a trouvé résonnance en France dans de nombreux établissements de santé accueillant des séniors. Pour son édition de 2025, elle était proposée le 15 juin. Le Centre Hospitalier de Cavaillon-Lauris a choisi, quant à lui, de lancer son appel à la bientraitance le 18 juin (une coïncidence ?). L’an dernier l’établissement avait organisé des olympiades, cette année c’était des stands de jeux, des espaces d’expression, et des activités immersives permettant de simuler la vie en fauteuil roulant ou la mobilité des personnes en grand âge.

Pour Paramasiven Mootien, médecin et président de la commission médicale d’établissement du centre hospitalier, « la bienveillance est un état d’esprit, un comportement ». « Il faut avoir de la compassion pour les patients et les résidents » ajoute-t-il.

Pour Pierre Pinzelli, directeur général du centre hospitalier : «  l’attention portée aux patients doit être au cœur des préoccupations ». « Accueillir le mieux possible doit être intrinsèquement lié aux métiers de soignant » précise-t-il. Et d’ajouter « la bientraitance ne se décrète pas, elle se vit et se construit ensemble, au quotidien… c’est une attention permanente ». Gageons que le message soit passé.


Le Département fait le point sur son budget et ses dépenses

Un monde fou attendu en deux jours, plus de 50 000 fans d’acrobaties et de prouesses d’as de l’aviation pour ces portes ouvertes sur la BA 115 d’Orange-Caritat les samedi 28 et dimanche 29 juin.

« Une soixantaine d’aéronefs sont attendus, dont 40 en vol, précise le Colonel Hugues Fouquet, pilote de chasse et patron de la base. Il y aura une exposition statique au sol avec des avions de légende et une série de démonstrations de voltige dans le ciel avec des avions mythiques et des hélicoptères qui ont fait la légende des armées de l’air. »

Vedette incontestée, évidemment la Patrouille de France et ses 8 Alfajet tricolores qui enchaînent, à plus de 1000km/h des figures à couper le souffle avec dans leur sillage, un panache bleu-blanc-rouge. Mais aussi les « Rafale », le fleuron de l’Armée de l’Air, vendu dans le monde entier. Cet avion de combat polyvalent est équipé d’obus, de missiles et de bombes guidées par laser. Il est capable de missions de détection, de défense et de tir à Mach 1,8 et de frapper des cibles à plus de 8 000km.

Les spectateurs verront des Morane-Saulieu bleus, la patrouille Mustang X-Ray, des Douglas DC-3, des Bronco US, utilisés lors de la Guerre du Vietnam. Aux dires du colonel Fouquet, « il ne faut pas rater une  prestation particulièrement rare et inédite, celle des pilotes de la Patrouille Royale de Jordanie. »

Lors de ce défilé aérien, se succèderont des hélicoptères comme le Fennec, basé à Orange, des Caracal conçus par Airbus Helicopters à Marignane, mais aussi les avions de détection Awacs, reconnaissables à leur radôme au-dessus du fuselage, des Tracker de la Sécurité Civile, ces bombardiers d’eau qui luttent chaque été contre les incendies et sont désormais installés à Nîmes-Garons. Volera également l’imposant Airbus A 400M, avec sa soute de 92m2, un avion de transport militaire capable d’emporter 37 tonnes de frêt à 4 5000 km de distance. Autre démonstration, celle des parachutistes Phénix.

Ce spectacle des chevaliers du ciel sera gratuit mais attention il est obligatoire de s’inscrire sur internet. « Nous souhaitons réserver un excellent accueil à nos invités, mais la sécurité de chacun est une priorité pour nous, insiste le Colonel Fouquet. Pour cela, des parkings seront fléchés, des zones interdites, notamment en ville et au-dessous des avions en démonstration. Nous ferons tout avec le service d’ordre pour que la circulation soit fluide et sécure. »

Inscription en ligne.


Le Département fait le point sur son budget et ses dépenses

La CPME 84, (Confédération des petites et moyennes entreprises du Vaucluse) qui compte également des commerçants et indépendants du département propose un petit-déjeuner ‘Café des entrepreneurs’ avec Harmonie Mutuelle – groupe Vyv et Romain Fabre Sélection, expert en vins.

Les infos pratiques
Café des entrepreneurs chez Romain Fabre sélection. Jeudi 26 juin 2025. De 9h30 à 11h30. 526, route d’Orange à Courthézon. Parking gratuit sur site et co-voiturage bienvenu. Rencontre limitée aux 80 premières inscriptions avec une personne par structure. Inscription ferme et définitive par retour de mail. 04 90 14 90 90. contact@cpme84.org 
MMH

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