La Région célèbre la restauration de la synagogue de Carpentras
C’est dans le cadre du dispositif de la ‘Chaine patrimoniale’ que la Région Sud a accompagné l’association cultuelle Israélite de Carpentras en charge de la gestion et de l’entretien de la synagogue pour des travaux de restauration. En marge du dévoilement de la plaque inaugurale, Renaud Muselier saluait la présence du grand rabbin de France, Haïm Korsia, aux côtés de l’ensemble des représentants de la communauté juive ainsi que des élus locaux.
« Nous sommes ici aujourd’hui pour célébrer la restauration de la synagogue de Carpentras, formidable joyaux qui a retrouvé toute sa superbe car en région sud, nous veillons attentivement sur notre patrimoine car ce patrimoine, c’est notre culture, ce sont nos racines », déclare le président de Région. En juin 2016, des travaux d’urgence ont été réalisés dans les salles voutée du rez-de-chaussée dégradée du fait des inondations. De janvier à mars 2017, les plafonds de la salle de culte ont été intégralement restaurés. En janvier 2020, puis à partir de septembre 2020 (avec une interruption liée au Covid) l’association cultuelle a obtenu une nouvelle aide pour restaurer des salles du rez-de-chaussée et retrouver l’entrée originelle de la synagogue avec création d’un circuit de visite plus important que celui proposé actuellement.
Au cœur de la Provence où la présence d’une communauté juive est importante, le Vaucluse compte trois synagogues (Carpentras, Cavaillon et Avignon), plusieurs bains rituels ou mikvaoth (Pernes-les- Fontaines) et plusieurs cimetières. Ces sites font actuellement l’objet d’une demande de classement au titre du patrimoine mondial de l’Unesco. Par ailleurs, la Région a commencé à subventionner la commune de Cavaillon pour la restauration de sa cathédrale Saint-Véran.
56 776€ de restauration
A tous ces travaux, la Région aura consacré 56 776€ en partenariat avec l’Etat, en particulier avec les services de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) Provence-Alpes-Côte d’Azur. « Notre patrimoine religieux est fragile et nous devons tout mettre en œuvre pour le protéger. Nous veillons sur la synagogue de Carpentras bien sûr et nous veillons aussi sur nos 26 cathédrales comme sur les chapelles, églises, tableaux et vitraux qui constituent un pan essentiel de notre histoire et de nos richesses. » En 2020, 2,5M€ ont été consacrés à la valorisation du patrimoine religieux, soit près de la moitié des investissements annuels régionaux dans le domaine du patrimoine et des musées. Le Fonds d’urgence patrimoniale à permis notamment le sauvetage de l’abbaye de Sénanque.
Le dévoilement de la plaque inaugurale a rassemblé un aéropage d’élus locaux et de représentants religieux. Photo: JP Garufi
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60 postes sont à pourvoir dans les agences Apef dédiées au service à la personne, avec notamment des recrutements dans les agences suivantes : Avignon, Cavaillon, Le Pontet, Orange et Arles.
Avec le printemps, les jardiniers pouvant effectuer quelques petits travaux de bricolage sont particulièrement plébiscités. Auxiliaires de vie, assistants ménagers et gardes d’enfants sont eux recherchés tout au long de l’année. Jusqu’à parfois 15 emplois par agence attendent d’être pourvus pour pouvoir répondre à la demande toujours plus importante des bénéficiaires, qui peuvent être des personnes en perte d’autonomie ayant besoin d’un soutien ou des foyers cherchant plus de confort dans leur quotidien. Les recrutements concernent autant le terrain que les services du siège près de Montpellier, où des candidats en ressources humaines, informatique et comptabilité sont recherchés.
Pour ce qui est des postulants, diplômés ou non, avec de l’expérience ou non, ils peuvent être aussi variés que les postes proposés. L’étudiant cherchant un job d’été ou un travail en complément de ses études, le senior souhaitant cumuler emploi et retraite, le salarié en reconversion ou le candidat souhaitant faire carrière dans les services à la personne, la diversité des profils est la bienvenue.
“On propose des formations diplômantes et professionnalisantes, la possibilité de travailler près de chez soi ou dans une région de son choix avec la centaine d’agences réparties sur toute la France”, explique Maty Mboup, responsable des ressources humaines chez Apef.
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Dès le lundi 31 mai, le gouvernement ouvre la vaccination à l’ensemble de la population âgée de plus de 18 ans. En Vaucluse, dès la semaine prochaine, cette ouverture de la vaccination s’accompagne d’une hausse de 40% des doses du vaccin Pfizer, soit 4 095 flacons disponibles.
Afin d’accompagner ce nouveau déploiement, la stratégie évolue en Vaucluse. A compter du mercredi 2 juin, le grand centre de vaccination à vocation départementale situé à Avignon-Montfavet renforce son accueil, élargit ses horaires d’ouverture en soirée et ouvre également le dimanche pour un fonctionnement du lundi au dimanche de 8h30 à 20h. Désormais, les prise de rendez-vous dans ce centre se prennent uniquement en ligne sur les plateformes sante.fr ou maiia.fr. Pour toute demande de renseignement d’ordre général, les usagers peuvent contacter la plateforme nationale au 0 800 009 110.
D’autre part, deux centres de vaccination supplémentaires seront déployés dans le département : les centres de vaccination éphémère de Courthézon et de Camaret-sur-Aygues, ouvert lors du week-end de l’ascension, seront pérennisés (ouverture du centre de Courthézon à compter du 31 mai de 9h à 13h et 14h à 18h et celui de Camaret courant juin). Le département du Vaucluse comptera donc à cette date 21 centres de vaccination.
Cartographie des centres de vaccination du Département
L.M
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12 % des personnes interrogées en France dans le cadre du Statista Global Consumer Survey ont déclaré avoir déjà acheté quelque chose parce que des influenceurs ou des célébrités en avaient fait la promotion. Comme le révèle notre graphique, cela signifie que les Français sont comparativement peu enclins à se laisser influencer par ce type de publicité, à l’image des Britanniques (13 %) et des Japonais (4 %), qui sont eux parmi les plus sceptiques à cet égard. À l’inverse, cette forme de marketing semble beaucoup plus efficace au Brésil et en Chine, où plus du tiers des répondants ont avoué avoir acheté un bien ou un service suite à une promotion faite par un influenceur.
Le marketing d’influence connaît un véritable essor ces dernières années et il est également de plus en plus utilisé par des acteurs politiques. En début de semaine, des influenceurs français ont notamment révélé qu’ils avaient été approchés par une mystérieuse agence afin de dénigrer le vaccin de Pfizer/BioNTech moyennant finances. Une pratique jugée « minable », « dangereuse » et qui « ne marche pas » selon les mots du ministre de la Santé, Olivier Véran.
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Comme le révèle la liste Global 2000 récemment publiée par Forbes, la pandémie de coronavirus a bouleversé le classement des entreprises cotées en bourse les plus rentables de la planète. Les géants technologiques Apple et Microsoft ont largement profité du boom des usages numériques et se sont hissés en tête du classement, tandis que les bénéfices des banques et des sociétés d’investissement sont restés plus stables. Alphabet, la société mère de Google, a vu ses bénéfices passer de 34,3 milliards de dollars en 2019 à 40,3 milliards de dollars l’année dernière, soit une hausse de plus de 17 %.
La compagnie pétrolière d’État, Saudi Aramco, qui était présentée comme l’entreprise la plus rentable au monde avant d’entrer en bourse fin 2019, a quant à elle dégringolé au troisième rang. Les profits de la société saoudienne ont presque été divisés par deux en 2020 en raison de la baisse de la consommation énergétique liée à la crise.
Les bénéfices n’étant généralement communiqués que pour les entreprises cotées en bourse ou celles qui envisagent de le devenir, les profits d’un grand nombre d’entreprises, notamment publiques, restent inconnus et ne figurent donc pas dans cette liste.
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35 prestataires viennent d’obtenir le label ‘Accueil vélo’ sur le territoire du Grand Avignon. Parmi eux, 6 monuments villeneuvois et le musée Louis Vouland d’Avignon se sont vu décerner la plaque du label, en reconnaissance de leur engagement.
Les monuments villeneuvois tirent leur épingle du jeu : tour Philippe-le-Bel, collégiale Notre Dame, musée Pierre-de-Luxembourg, la Chartreuse, fort Saint-André, Abbaye Saint-André, autant de lieux ou les amoureux du vélo seront chouchoutés à coup sûr. Concernant la cité des Papes, le Musée Louis Vouland peut désormais arborer fièrement le label, gage de professionnalisme et d’attractivité.
Des tracés cyclo touristiques proposés par l’office de tourisme du Grand Avignon sont en cours de validation par les départements du Gard et du Vaucluse, pour être identifiés comme itinéraires cyclables répondant aux cahiers des charges départementaux. Ce niveau de validation devrait permettre à la destination de détenir un plan cyclo touristique reconnu au niveau national, dont le jalonnement et le balisage sont planifiés en 2021/2022 par le Grand Avignon sur l’ensemble du territoire. L’office de Tourisme du Grand Avignon travaille aux côtés des communes pour le développement d’infrastructures dédiées, mais aussi avec des partenaires privés tels que restaurants, loueurs et réparateurs de vélos, hébergements et sites touristiques. Il a d’ailleurs été désigné organisme ‘référent qualité délégué’ pour déployer la marque nationale ‘Accueil vélo’ sur le territoire du Grand Avignon, en partenariat avec Gard tourisme et France vélo Tourisme.
Le label en quelques mots
Le label ‘Accueil vélo’ est une marque nationale garantissant un accueil et des services de qualité auprès des cyclistes le long d’itinéraires cyclables, balisés et sécurisés. Pour le touriste à vélo, c’est la garantie de se trouver à moins de 5 km d’un itinéraire à vélo balisé et sécurisé, de disposer d’équipements adaptés (abri à vélos sécurisé, kit de réparation, système de recharge électrique), de bénéficier d’un accueil attentionné (informations et conseils utiles) et de disposer de services adaptés aux cyclistes. Ce label donne une véritable plus-value à la destination dans l’accueil de ses visiteurs, de plus en plus nombreux à circuler de façon douce.
480 prestataires labellisés en Vaucluse
La France est la 2ème destination mondiale du tourisme à vélo (après l’Allemagne). 21 millions de français font du vélo pendant leurs vacances et 20% des touristes à vélo sont étrangers. En France, le vélo représente 29,5 milliards d’€ de retombées économiques directes et indirectes par an. Le marché du cycle voit son chiffre d’affaires progresser de 10 % en 2019. Plus de 2,6 millions de vélos ont été vendus, dont 338 100 vélos à assistance électrique (+12 % pour ces derniers). (Source velo-territoires.org, juin 2020).
Le Vaucluse, au travers de son réseau de ‘La Provence à vélo’ compte 1 800km d’itinéraires balisés, 480 prestataires labellisés, la Via Venaissia (en cours), la Grande traversée VTT du Vaucluse, 60 points de chargement ‘Bosch’ et 2 axes cyclo touristiques structurants de les 2 départements : la Via Rhôna et l’Euro vélo 8.
Cicada concept
Cicada Concept, basé à Morières-lès-Avignon, est un loueur et réparateur de vélos né il y a environ deux ans et désormais détenteur du label ‘Accueil Vélo’. Le directeur de l’entreprise, Nicolas Fournier et sa compagne Eugénie Delepierre ont souhaité rejoindre le réseau pour être reconnus à l’échelle régionale et attirer la clientèle tout au long de l’année. En plus d’être loueur et réparateur, le couple met à disposition des clients trois chambres d’hôtes parfaitement équipées dans le cadre d’un séjour vélo. Leur expérience est encore très récente mais le label est un bon moyen pour se faire connaître et vérifier la qualité des services proposés. En prime, la réparation des cycles sur place.
L.M
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Le Premier ministre a confié à Jean-Noël Barrot, député des Yvelines et vice-président de la commission des finances, une mission visant à recueillir les remontées de terrain des acteurs économiques, afin de réfléchir à des mesures pouvant favoriser le rebond économique des territoires. Le Vaucluse clôturait la tournée des régions de France, une visite durant laquelle le député est allé à la rencontre de deux entreprises industrielles phares du secteur : Borghino à Avignon et Keramis à Cavaillon.
Le plan de relance risque-t-il de laisser certains territoires en situation de décrochage ? Les aides octroyées ont-elles été suffisamment orientées vers les acteurs fragiles des régions pauvres ? Faudra-t-il des dispositifs complémentaires ? C’est ce que Jean-Noël Barrot a été chargé de vérifier au cours d’une mission de 6 mois qui touche à sa fin. Interview.
Quels sont les objectifs de votre mission ?
L’idée de départ est que certains territoires, en fonction de leurs spécificités industrielles et de la nature de leur tissu économique, peuvent être plus durement éprouvés que d’autres. L’objectif est qu’aucun territoire ne décroche en sortie de crise. Le Premier ministre m’a demandé d’établir une cartographie fine de la vulnérabilité induite par la crise, et de la croiser avec la cartographie des vulnérabilités préexistantes. Le pays a été traversé par des fractures importantes qui préexistaient avant la crise. Le gouvernement voulait s’assurer à travers cette mission que les fractures anciennes ne s’accroissent pas et éviter l’apparition de nouvelles.
Quelle méthode utilisez-vous pour établir ce diagnostic ?
Pour réaliser cette mission, nous avons entrepris un tour de France, en passant par chacune des 13 régions métropolitaines. Nous avons ciblé des bassins d’emploi soit fragiles, soit particulièrement touchés par la crise actuelle. Nous allons croiser les données disponibles avec des remontées de terrain, à travers une large consultation des élus et des responsables locaux et des déplacements de terrain tout au long du semestre. La cartographie servira de point de départ à la formulation de propositions éventuelles pour faciliter le rebond économique. Nous nous appuyons également sur les données de l’Insee, un énorme effort a été entrepris afin de mettre à disposition des décideurs des données actualisées. Nous sommes allés à la rencontre des élus, des présidents de fédérations professionnelles, de chambres consulaires, de chefs d’entreprise…
Pourquoi avoir tenu à visiter les industries Borghino et Keramis ?
Pour la dernière étape de notre tour de France, nous avons souhaité nous rendre dans le département du Vaucluse. Nous sommes partis du constat que le Vaucluse présentait des fragilités importantes, c’est le 5e ou 6e département le plus pauvre de France. En région Paca, le Vaucluse subit de plein fouet la pauvreté avec un taux de chômage très élevé. Le département a été affecté par la crise que nous traversons, je pense notamment aux zones industrielles situées dans le nord de Valréas et Bollène qui ont subi une baisse d’activité très forte. Les secteurs de Cavaillon, Orange et Avignon ont toutefois été moins affectés, même si l’activité du festival a été durement bousculé. Borghino et Keramis sont deux entreprises industrielles familiales et territorialement implantées.
Borghino est lié au secteur de l’aéronautique et, pour autant, a réussi à maintenir son activité l’année dernière, du fait du positionnement sur un créneau d’excellence. L’entreprise va bénéficier du soutien de l’état dans le cadre du plan France relance pour leur permettre d’investir dans une stratégie de numérisation en un an et demi, alors qu’elle aurait attendu 6 ou 7 ans sans cette aide. Il est intéressant de constater comment ce plan de relance permet d’accélérer la réindustrialisation du pays en donnant de nouvelles forces à ces PME familiales qui se développent.
Pour ce qui est de Keramis, la société touche à un sujet fondamental : la souveraineté alimentaire et la transition vers de nouveau modes de consommation. La société est pleinement engagée dans la transformation des productions biologiques. C’est un maillon fondamental, il nous faut à la fois développer l’agriculture biologique et trouver un moyen de transformer ces productions. Keramis témoigne d’une vraie culture de Responsabilité sociale et environnementale, en portant une attention particulière au bien-être de ses salariés et de ses parties prenantes. Grace au soutien du plan France relance, elle continuera son développement. Le Vaucluse recèle de quelques pépites industrielles, mais est caractérisé par un taux de chômages très élevé. L’objectif est de faire reculer ce taux de manière durable.
Mi-mars, 24 dossiers industriels de notre région avaient été retenus dans le dans le programme ‘Territoire d’industrie’ pour un montant de subvention de l’Etat de 13M€. Tomas Redondo, secrétaire général de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) en Vaucluse, regrettait alors la lenteur du traitement des dossiers. Certains dossiers ayant fait quelques fois l’objet de refus non motivés. Quelles solutions pour accélérer le procédé ?
Il y a un certain nombre d’appels à projets très populaires, celui-ci en fait partie. Nous avons observé sur certains territoires la mise en place au niveau régional d’une ‘cellule d’accélération’ dans laquelle siègent tous les services instructeurs de France. L’objectif de ces cellules est de trouver une solution aux entreprises qui ne sont pas lauréates afin de les orienter vers d’autres aides de financement. Il s’agit alors de recycler des dossiers pour les rendre éligibles à d’autres accompagnements. Ce dispositif résulte d’une coordination entre les collectivités et les services instructeurs. Il existe une cellule en Corse et en Centre-Val de Loire.
Existe-t-il une cellule similaire en Vaucluse ou en Région Sud ?
A ma connaissance, il n’existe pas de cellule de ce type dans le Vaucluse, mais cela ne signifie pas que des moyens ne sont pas mis en œuvre pour l’accompagnement des entreprises. La finalité est en effet d’envisager ce genre de recommandation à terme et d’orienter les efforts vers le suivi des dossiers dans chaque région.
Beaucoup de chefs d’entreprise se heurtent au manque de foncier en Vaucluse. Ils déplorent notamment des aides et un accompagnement non adaptés aux spécificités du territoire. Qu’en pensez-vous ?
La rareté du foncier peut s’avérer être un bon signe. Cela signifie que l’attractivité du territoire est telle que les entreprises souhaitent s’y implanter et développer leur activité. Toutefois, il convient de souligner qu’un des objectifs du pays est de ne pas sur-artificialiser les terres agricoles. J’ai personnellement plaidé afin que le ‘Fonds friches‘ soit renforcé, il est en effet passé de 350M€ à 650M€. Ce fonds servira à reprendre des sites industriels. Le Vaucluse regorge de terres agricoles qu’il faut préserver et valoriser, un équilibre est à trouver. Nous avons du foncier déjà artificialisé, nous allons l’utiliser pleinement pour le mettre à disposition de porteurs de projets.
Quelles mesures complémentaires pourriez-vous proposer en plus de celles prévues dans le cadre du plan de relance ?
Il faut savoir que le plan est encore en cours de déploiement à travers une enveloppe de 100 milliards d’euros. La première étape est de s’assurer que ces fonds arrivent bien aux entreprises et collectivités pour que les projets sortent de terre. Le président de la République a témoigné à plusieurs reprise sa volonté, il a très clairement dit aux français et aux entrepreneurs qu’il les soutiendrait quoi qu’il en coûte. Cela s’est traduit par plusieurs augmentations des enveloppes d’aides. La semaine prochaine, nous votons un projet de loi de finance rectificative destiné à l’activité partielle pour les mois à venir. Les deux entreprises et l’agence de l’attractivité ont unanimement salué les mesures de soutien telles que le Prêt garanti par l’Etat, le Fonds de solidarité, l’activité partielle ou le report d’échéances sociales. Peut-être faudra-t-il aller plus loin dans le cadre du plan de relance, mais il faudra le faire de manière coordonnée sur le plan européen. Les résultats du diagnostic seront présentés jeudi prochain.
Propos recueillis par Linda Mansouri
Depuis 1981, les ateliers BORGHINO habillent, décorent, garnissent les intérieurs d’avions et d’hélicoptères, avec une expertise reconnue sur les segments « Business » et « VIP ». Photo: Préfecture de Vaucluse.
Le vice-président était accompagné de Julien Fraysse, sous-préfet à la relance, de Christian Guyard, sous-préfet de l’arrondissement d’Avignon, de Christine Hacques, sous-préfète de l’arrondissement d’Apt, des élus locaux et des partenaires économiques et sociaux du territoire. Photo: Préfecture de Vaucluse.
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En vue de constituer la liste préparatoire du jury d’assises de l’année 2022, un tirage au sort public de 33 noms sera effectué à partir de la liste électorale, mercredi 9 juin à 9h à la mairie de Bollène (salle de réunion), en présence des membres du Conseil municipal.
En application du code de procédure pénale, il appartient au maire, comme chaque année, de procéder au tirage au sort des personnes susceptibles de siéger en qualité de juré à la cour d’Assises de Vaucluse pour l’année 2022. Après Avignon et Orange, place à la municipalité de Bollène de procéder au tirage sort. Tour d’horizon des modalités d’application de cette fonction, gage de citoyenneté.
Qu’est-ce que la cour d’assises ?
La cour d’assises est une juridiction départementale non permanente qui juge les personnes majeures et mineures de plus de 16 ans accusées de crime, de tentatives et de complicité de crime (meurtre, viol, vol à main armée…). Elle peut aussi juger des délits en lien avec le crime (non dénonciation de crime…). Composée de magistrats professionnels et d’un jury constitué de citoyens tirés au sort, elle se réunit chaque fois que nécessaire.
Le jury est composé de citoyens âgés de plus de 23 ans, sachant lire et écrire en français, jouissant des droits politiques, civils et de famille et ne se trouvant dans aucun cas d’incapacité ou d’incompatibilité prévus par l’article 262 du code de la procédure pénale. Les jurés d’assises sont tirés au sort en mairie, à partir de la liste électorale générale, et constituent la liste préparatoire. Par arrêté du 7 avril 2021, le Préfet de Vaucluse a fixé le nombre d’électeurs à tirer au sort et leur répartition sur l’ensemble des communes du département du Vaucluse, soit 439.
Si vous avez été tiré au sort
Vous allez recevoir un courrier de la part de la mairie qui vous informe de ce tirage. Il vous faudra ensuite renvoyer les documents demandés, démarche obligatoire. Toute demande de dispense devra être formulée ultérieurement. La liste préparatoire ainsi constituée sera transmise au greffe de la cour d’assises du Tribunal de grande instance d’Avignon.
Quand est-on convoqué et peut-on être récusé ?
Les jurés titulaires et suppléants sont convoqués par courrier par le greffe de la cour d’assises, quinze jours au moins avant l’ouverture de la session. Cette convocation précise le lieu, la date et l’heure de la session ainsi que sa durée prévisible. À la première audience de chaque affaire, chacun des jurés de la liste de la session est appelé par le greffier en audience publique et leur nom est déposé successivement dans une urne. Le Président de la cour d’assises procède ensuite à un ultime tirage au sort qui va déterminer les jurés qui formeront le jury de jugement de l’affaire.
Peut-on refuser de se présenter ?
Non, à quelques exceptions près. Les personnes de plus de 70 ans, les personnes invoquant une maladie justifiée par un certificat médical, y compris celle d’un proche, ou la mauvaise maitrise de la langue française, un empêchement familial ou professionnel, ou n’habitant plus sur la commune, peuvent être dispensées.
Comment informer son employeur ?
Il faut le prévenir en lui remettant une copie de la convocation. L’absence durant cette période est considérée comme un congé sans solde et le contrat de travail est suspendu.
A-t-on le droit à une indemnité ?
Le juré n’est pas rémunéré mais il peut prétendre (sur justificatifs) à plusieurs indemnités qu’il devra réclamer au greffe du tribunal de la cour d’assises : une indemnité journalière de session et, s’il travaille et que cette dernière ne couvre pas sa perte de salaire, une indemnité complémentaire. S’ajoutent aussi une indemnité journalière de séjour et une autre de transport.
La Région célèbre la restauration de la synagogue de Carpentras
Ce sont au total 30 tenues toutes neuves (maillots, shorts, chaussettes), que les jeunes du club de football FC Carpentras pourront fièrement arborer sur la pelouse. A travers cette donation, Orange exprime une fois de plus son soutien au football amateur. Philippe Daumas, délégué régional, a remis en mains propres les tenues colorées, fruit d’un partenariat qui renforce le soutien d’Orange au tissu associatif régional.
« Conscient de sa responsabilité sociétale, notamment en cette période de crise sanitaire, Orange souhaite accentuer son soutien au football amateur à travers le territoire via des dotations de matériels mais aussi l’accès à une éducation numérique responsable. Orange est engagé dans le sport amateur depuis 20 ans et, en tant qu’acteur de la révolution digitale, cherche à s’assurer que les jeunes disposent de toutes les connaissances pour que le numérique soit un levier de progrès et d’épanouissement », précise le groupe.
Cette aide d’Orange au sport amateur est aussi appuyée sur le territoire par le prolongement du programme Orange football amateur via la plateforme ‘Nike – FFF – Orange’. Les clubs affiliés FFF (catégories U11 – U13 – U15) qui le souhaitant peuvent y commander leurs maillots avec une remise de 50%. A ce jour, 250 clubs affiliés FFF ont déjà passé commande pour un volume total de 15 000 maillots floqués Orange.
Pour en savoir plus sur les engagements en matière de responsabilité numérique, cliquez ici: bienvivreledigital.orange.fr.
Les jeunes du FC Carpentras se pavaneront bientôt avec la panoplie du bon footballeur