J.Causse & Associés : 60 ans au service des chefs d’entreprise
Le cabinet d’expertise comptable avignonnais J.Causse & Associés, vient de célébrer ses 60 ans. Un anniversaire que le cabinet a notamment fêté fin décembre lors d’une soirée exclusivement dédiée à ses collaborateurs. Pour cela, le cabinet fondé par Jean Causse en 1964, a réuni ses 150 collaborateurs au centre des congrès du Palais des papes.
« Donner du sens aux chiffres » « Cet événement privé marquera également une nouvelle étape pour le cabinet, qui souhaite continuer à innover et à accompagner les chefs d’entreprise dans les défis de demain », explique J.Causse & Associés dont la philosophie est de « donner du sens aux chiffres », « simplifier la vie des chefs d’entreprise » et « être un partenaire de confiance dans chaque étape de leur développement ».
« Depuis 60 ans, ce sont nos équipes qui font la différence. Ce moment est l’occasion de leur rendre hommage et de les remercier pour leur engagement et leur contribution à notre réussite collective », complète Olivier Germain, associé du cabinet qui rappelle également que « le cabinet continue de se démarquer par son approche humaine et son faible turnover, gage de stabilité et de continuité pour ses clients ».
Plus de 2 300 clients Aujourd’hui, J.Causse & Associés accompagne plus de 2 300 clients en France et à l’international. Le cabinet intervient notamment dans les domaines de l’expertise comptable, audit et fiscalité, de la transmission, consolidation et évaluation d’entreprise, du Droit social et de la paie ainsi que de l’accompagnement RSE et le développement à l’international. « Le cabinet s’appuie également sur des outils modernes et sur un réseau de partenaires de confiance (avocats, notaires, banquiers, etc.) pour offrir des solutions sur-mesure », concluent les responsables de J.Causse & Associés.
J.Causse & Associés : 60 ans au service des chefs d’entreprise
Joannes Richard, champion du monde de burger en 2023,originaire de Nîmes, a fondé le concept de restauration éphémère ‘Les Burgers de Jo’ avec Sébastien Chabal, légende française du rugby. Pour régaler vos papilles et celles de vos proches, il vous dévoile sa recette du Chic Chicken.
Ingrédients (pour quatre personnes) : – 500 ml d’huile de tournesol – 1 petite laitue iceberg – 100 g de comté – 4 buns classiques – 8 tranches de poitrine de porc confites – Mayonnaise au citron et à la ciboulette – 4 filets de poulet panés – 15 g de beurre
Préparation : Préchauffer la plancha ou la poêle à 260°C et faire chauffer l’huile à 160°C dans une casserole (si vous avez une friteuse, vous pouvez l’utiliser).
Émincer finement la salade et couper le comté en tranches.
Toaster les deux moitiés des quatre buns avec un peu de beurre, puis une fois une belle croûte dorée obtenue, les poser sur une planche pour procéder au montage.
Réchauffer deux tranches de poitrine confite par burger dans une poêle en les retournant régulièrement pour qu’elles ne brûlent pas. Étaler une cuillerée à soupe de mayonnaise sur les deux moitiés de chaque bun, puis déposer de la salade émincée sur le bun du haut et en mettre aussi un peu sur le bun du bas. Plonger le poulet pané une 1 minute 30 dans la friteuse, puis l’égoutter sur du papier absorbant. Déposer une tranche de comté sur le poulet et le faire fondre à l’aide d’un chalumeau (si vous n’en avez pas, faites-la fondre très brièvement à la poêle et récupérez-la avec la spatule), ajouter par-dessus les tranches de poitrine disposées en croix, déposer le poulet pané sur le bun du bas, et poser le bun du haut sur le poulet : votre burger est prêt !
DR
J.Causse & Associés : 60 ans au service des chefs d’entreprise
Vertical park, la 6e plus grande salle de France, ouvrira ses portes lundi 20 janvier. Construite sur une partie du parking de Décathlon à Avignon nord, le lieu de 2 000m2 propose des murs d’escalade, des blocs, des murs à cordes, un rarissime haut mur de 15m, une structure d’escalade extérieure et un terrain de pétanque. La convivialité ne sera pas en reste avec ses espaces snacking, coworking, séminaire, un sauna et des vestiaires. La construction et ses aménagements représentent un investissement de 4M€.
Le Vertical park en chantier Copyright MMH
A la tête de cette aventure, Nicolas Bastide, 55 ans, déjà propriétaire de la première salle d’escalade d’Avignon le Pan d’Avignon, ouverte en 1999.
L’interview «J’ai découvert l’escalade à 12 ans, lorsque nous nous baladions, en famille, en forêt de Fontainebleau le week-end, relate Nicolas Bastide, propriétaire du Pan d’Avignon et initiateur de Vertical park. J’y ai grimpé pendant 25 ans avant de rallier le Vaucluse qui possède les plus beaux sites au monde pour les amateurs d’escalade : Buoux, les Dentelles de Montmirail, Saint-Léger du Ventoux…»
Avant ? «Je travaillais dans la grande distribution, où j’étais technicien de maintenance chez Darty. Puis j’ai décidé, à 29 ans, de changer de vie et de monter ma première salle d’escalade à Avignon avec, à l’époque, l’équivalent de 50 000€ en poche. J’ai loué un local, acheté des panneaux de bois, des prises d’escalades, des tapis et des bâches et nous avons monté avec des copains, ma première salle d’escalade. C’était le Pan d’Avignon en 1999 située 82, route de Montfavet, et ouvert tous les jours.»
«J’ai recherché une deuxième salle sur Avignon, mais il me fallait trouver un bâtiment de grande hauteur ce qui en se fait que dans les régions industrielles… En me promenant, j’ai découvert l’ancienne patinoire d’Aubagne qui était vide. J’ai contacté le propriétaire, en ai loué un tiers et transformé cette partie du bâtiment, en salle d’escalade, toujours avec des copains grimpeurs en 2017/18. L’inconvénient ? La salle était loin d’Avignon. 18 mois après l’avoir créée, mon concurrent, Climb-up, très installé sur Marseille, me l’a rachetée.»
Copyright MMH
Un nouvel emplacement «Mon idée était toujours de monter une deuxième salle à Avignon. Je me suis rapproché de mes amis, dont Maxime Vegas qui est co-gérant avec moi de Vertical park -et mon ami depuis 25 ans-. Il m’avait beaucoup aidé pour monter la salle d’Aubagne, me disant «Si un jour tu fais une 2e salle pense à moi. Puis l’on a conçu le projet avec deux autres proches Xavier Blanc, très branché Energie renouvelable et Christophe Schappacher, ingénieur spécialisé en gestion de risque, notamment dans les assurances. Pourquoi cette deuxième salle ? Parce que la première saturait déjà depuis plusieurs années en nombre de grimpeurs.»
«Au début nous avions trouvé un beau bâtiment à Sorgues, derrière le New Jump, mais il n’était pas ultra bien placé. Nous nous sommes donc penchés sur l’achat de terrain. C’est là que Maxime a repéré des terrains vierges autour de Décathlon. Nous avons rencontré le directeur de Décathlon qui nous a proposé de faire construire cette nouvelle salle à côté de son enseigne, sur le parking de celle-ci. Decathlon nous a beaucoup aidés, soutenus et nous avons pu acheter le terrain. Ensemble, nous avons investi 4M€, ça change des 50 000€ de mes débuts. (rires). Le bonus, depuis la salle, nous voyons le Ventoux !»
Vertical park, un terrain de jeu pour tous les grimpeurs Le Vertical park se déploie sur 2 000m2 au sol. D’où que l’on se place, la lumière y est traversante grâce à de très hautes baies vitrées. Le clou du spectacle ? Un haut mur de 15m de haut –le plus grand de la région- prenant son élan depuis une fosse creusée car le PLU –Plan local d’urbanisme- ne permettait d’excéder les 12m de hauteur du bâtiment. Coût de cette petite folie ? 300 000e. Et aussi 350m2 en mezzanine dévolus à la pratique du bloc (escalade sans cordage ni matériel, hormis les chaussons avec réception sur un sol ultra moelleux). Vertical park est accessible aux personnes à mobilité réduite et doté d’un ascenseur. Le lieu pourra accueillir jusqu’à 200 personnes en même temps, autant que le Pan d’Avignon.
Nicolas Bastide Copyright Vertical park
Offrir toutes les pratiques de l’escalade Le monde de l’escalade compte plusieurs pratiques dont l’escalade encordée ou chaque personne peut s’assurer elle-même ou être assurée par une personne tierce, le système d’assurage permettant les deux possibilités. Le bloc se pratique, là, plutôt sur la mezzanine, sur des murs de 4,5m de hauteur, plantés sur de très moelleux tapis de réception. Il est accessible aux néophytes comme aux grimpeurs confirmés et met l’accent sur la précision, la créativité de mouvements et l’explosivité –Libérer la puissance du corps sur une courte durée. On y trouve même un pan Güllich, un mur d’escalade où l’on s’entraine à la force seule des mains.»
Les voies sont régulièrement changées Pour éviter la routine et stimuler la progression, l’équipe de Vertical Park redessine régulièrement les voies et les blocs, pour offrir une expérience stimulante. Ces réajustements permettent aux grimpeurs, du novice au confirmé, de s’essayer à de nouveaux défis et d’ainsi, progresser à leur rythme. Côté difficulté, la salle couvre un large spectre, avec des voies allant du niveau 4 –pour débutant- jusqu’au niveau 8, réservé aux experts en quête de sensations fortes.
Un encadrement choisi au cordeau La promesse du lieu ? Une quinzaine d’athlètes répartis sur les deux salles : Pan d’Avignon et Vertical park, tous diplômés, ayant participé et même remporté des compétitions nationales et internationales. ‘Les ouvreurs’ –ceux qui ouvrent les voies et changent les itinéraires- encadrent avec pédagogie et en toute sécurité, le public, l’encourageant à prendre confiance et à progresser.
Le public attendu Justement, Vertical park vise des grimpeurs de tous niveaux, habitués ou occasionnels, des néophytes et visiteurs du centre commercial dont les familles, les touristes, les institutionnels tels que les comités d’entreprises et les centres de loisirs. L’équipement exceptionnel de la salle lui permettra d’organiser et d’accueillir les compétitions locales, nationales et régionales.
Maxime Vegas et Nicolas Bastide Copyright MMH
Dans le détail Vertical park propose un snacking et un bar ; Un espace de coworking et une salle de séminaire moderne ; Un terrain de pétanque ; Des activités annexes comme le yoga ou des événements sur mesure, comme des anniversaires ; Un sauna pour récupérer qui sera mis en place courant 2025, et un shop de 10m2 pour acquérir des chaussons, baudriers et cordages d’escalade.
Une salle éco-responsable et innovante L’infrastructure repose en grande partie sur l’énergie solaire, avec au total 1500m2 de panneaux photovoltaïques couvrant la toiture (1200m2) et la façade (300m2). Cette installation génère 220 kWc (kilowatt-crête, soit la consommation de 50 foyers), permettant à la salle d’être autosuffisante en énergie.
Un mobilier localement sourcé Vertical Park s’est engagé dans une démarche circulaire avec un mobilier intégralement issu du marché de l’occasion, réalisé localement dans un rayon de 30km autour d’Avignon. Les escaliers sont en cyprès extraits de Mollégès. A l’extérieur, quatre bornes de recharge pour voitures électriques, sont directement alimentées par les panneaux photovoltaïques, ainsi qu’un parking à vélos sont mis à disposition.
Vertical Park partenaire de Décathlon Implanté au cœur de l’une des plus grandes zones commerciales d’Europe, l’espace bénéficie d’une visibilité exceptionnelle depuis l’axe routier le plus fréquenté du département et est facilement accessible depuis l’autoroute ou les routes nationales.
Pierre Duret Copyright MMH
L’interview Pierre Duret, Président du Comité territorial Vaucluse de la Fédération Française de Montagne et de l’escalade «Je suis menuisier ébéniste et, à mi-temps, impliqué dans le monde de l’escalade. Mon moteur c’est ma passion et celle-ci est l’escalade. C’est le cas de Nicolas Bastide qui se lance dans un nouveau défi. On grimpe toute l’année dans le département, en fonction de la saison et des orientations. Même avec le froid qu’il fait ici, il y a peu, nous étions au pied de la falaise en teeshirt, à Venasque. Nous possédons une dizaine de sites, pour cette activité, en Vaucluse : Du Nord au Sud : Saint-Léger-du-Ventoux, les Dentelles de Montmirail, Venasque, Buoux, également Monieux, Méthamis, Villes-sur-Auzon, Oppède, Cavaillon, Bédoin et Malaucène.
Que représente l’ouverture de cette nouvelle salle de grimpe à Avignon ? «C’est une nouvelle chance pour l’activité. Ici les gens aiment grimper en extérieur, pour autant ils apprécient aussi de s’entrainer en salle. Nous avons là une très belle réalisation. Je suis également passionné par le développement de nouveaux secteurs d’escalade, de nouvelles voies. J’œuvre à pérenniser et favoriser de nouveaux accès aux sites naturels, en extérieur avec une importante gestion des responsabilités d’entretien des sites et de mise en sécurité. Notre grande chance ? Que le Département de Vaucluse décharge la responsabilité des propriétaires, car la majorité des falaises appartient à des particuliers, hors propriétés domaniales ou collectivités.»
On est aujourd’hui en difficulté pour le développement de l’activité. «Nous utilisons, pour l’escalade, 2% de la surface rupestre. Le Vaucluse possède beaucoup de falaises et rochers. Notre objectif n’est pas d’aller partout, mais de développer l’activité de façon raisonnable, raisonnée et durable. Cependant nous sommes de plus en plus confrontés aux réglementations et, notamment, européennes. Nous avons des problèmes d’accès au développement de nouvelles voies, à diffuser la fréquentation des lieux sur l’ensemble du département et limitrophes.»
Le mur de 15m de hauteur prend son élan depuis la fosseCopyright MMH
«La difficulté ? Les ‘environnementalistes’ sont frileux à l’égard de l’escalade, alors que la cohabitation avec la faune et la flore se fait harmonieusement, notamment lorsqu’il est question de respecter les temps de nidification. Nous acceptons volontiers, selon les endroits, de n’escalader que lors de certaines périodes. L’idée est d’augmenter les lieux de l’activité tout proposant, selon les saisons, des accès autorisés.»
L’escalade en salle Depuis son entrée en 2021 comme sport olympique à Tokyo, l’escalade bénéficie d’une visibilité et d’un engouement mondial. Ainsi les salles ont connu une hausse de fréquentation de 20% depuis 2019. La discipline compte 120 112 licenciés selon la FFME (Fédération Française de la Montage et de l’Escalade). Un grimpeur sur deux est une femme. L’escalade est accessible à tous à partir de 4 ans. Elle est devenue une option au Bac.
La place de la France Depuis les exploits de Patrick Edlinger, icône des années 80, la France s’impose comme une référence mondiale. Catherine Destivelle (pionnière de l’alpinisme et du solo intégral), Arnaud Petit (grand nom de l’escalade falaise), Liv Sansoz (double championne du monde) ont marque leur époque, tandis que des grimpeurs comme Charlotte Durif, Romain Desgranges, ou encore les prodiges Oriane Bertone ou Paul Jenft écrivent aujourd’hui la suite de cette belle ascension tricolore.
Cette grue ‘araignée’ électrique rétractable est capable de sortir jusqu’à 5 tonnes de matériel de la fosse, ici des nacelles pour accéder aux murs et ouvrir de nouvelles voies d’escalade. Copyright MMH.
Les infos pratiques Vertical park sera ouvert du lundi au vendredi de 10h à 22h. Les samedi, Dimanche et jours fériés de 10h à 20h. A côté de Décathlon. 182, avenue du Maréchal Leclerc au Pontet. lepontet@verticalpark.fr
Les formules et tarifs Séance accès libre 18€ réduit 16€, enfant 13€ pour les moins de 12 ans. 10 séances accès libre150€, réduit 130€, enfant 110€ moins de 12 ans. Abonnement 12 mois 49€ pour une salle, 53 pour 2 salles. Réduit 45€, 49€ pour deux salles. Enfants moins de 12 ans 39€ une salle 43€ deux salles. Possibilité d’accès aux deux salles Vertikal park & Le Pan d’Avignon. Abonnement sans engagement 60€ par moi, réduit 54€ et enfant moins de 12 ans 44€. Location de matériel à la séance 6€ le pack Chaussons 5€ et baudrier 3€. Cours sur rendez-vous 38€ de l’heure à deux 70€ de l’heure. Collectif 33€ de l’heure et par personne à partir de 3 personnes et plus. Anniversaire sur rendez-vous 260€ maximum 12 enfants. A partir de 6 ans. Info et réservation à l’accueil, par téléphone ou en ligne.
Les détails Les abonnement sont nominatifs. Les cartes de 10 séances sont non nominatives et valables 2 ans. 50% de réduction sur les locations de matériel pour les abonnés et cartes de 10 séances. Abonnement sans engagement, se désinscrire en respectant un préavis de 5 jours avant la date anniversaire. Tarif réduit : étudiants, demandeur d’emploi, moins de 18 ans et plus de 65 ans, militaire. BEES/DEJEPS escalade. Une caution de 5€ sera demandée pour la carte adhérent.
Le cercle posé sur le sol du Vertical park accueillera dès l’entrée un arbre monumental renversé conçu à partir de papier recyclé, œuvre de l’architecte d’intérieur Copyright MMH
J.Causse & Associés : 60 ans au service des chefs d’entreprise
La France n’a pas de budget 2025, le département vote le sien en étant contraint d’économiser 13M€ tout en investissant 124M€ pour maintenir l’attractivité du Vaucluse.
« Investir est le seul moyen d’assurer l’avenir, le dynamisme et l’attractivité de notre département » a déclaré Dominique Santoni, la Présidente lors de la 1ère Plénière de 2025. Les 1584 pages des 52 délibérations ont été passées au crible en moins de deux heures par les élus départementaux. Au niveau national, l’ambiance est morose depuis la dissolution. Et lors de la dernière séance en novembre 2023, sous le gouvernement Barnier, il était question de 28M€ d’économies pour le Vaucluse, l’un des départements les plus pauvres de France… Mais depuis, avec la censure, il a fait long feu et François Bayrou lui a succédé à Matignon. « Nous avons dû trouver 13M€ grâce à l’ensemble des services qui a identifié les pistes d’économies en priorisant certaines actions, mutualisant les autres. Mais 5 piliers demeurent : l’agriculture, l’aide aux communes, la santé, les pompiers et l’investissement » a martelé la présidente.
« Investir est le seul moyen d’assurer l’avenir, le dynamisme et l’attractivité de notre département »
Dominique Santoni, Présidente du Conseil départemental de Vaucluse
Le Budget Primitif s’élève à 776,5M€ (contre 767,1 en 2024, soit + 1,2%), celui du fonctionnement, malgré la disette, passe à 688,5M€ (+ 1,4%), les dépenses de gestion (social + personnel) augmentent de 619 à 624,7M€, ce qui n’est pas si mal en pèriode de vaches maigres. Le budget du SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours) progresse, de 36M€ à 38,6M€ avec une « Prime de feu » pour les pompiers et la location d’un hélicoptère bombardier d’eau l’été.
« Ce budget est réaliste, basé non sur des hypothèses mais sur des chiffres et des contraintes tangibles » ajoute-t-elle. « Oui, des économies doivent être réalisées, mais elles seront proportionnées aux contraintes réelles, pas moins, pas plus ». 77 677€ seront dévolus au « Salon de l’Agriculture » entre le 170m2 Porte de Versailles à Paris, pour notre stand, vitrine de l’excellence agricole vauclusienne » insiste Dominique Santoni. 934 000€ pour le soutien à la culture, au cinéma, à l’image animée et 300 000€ pour les Chorégies d’Orange, le plus ancien festival du monde. Mais aussi 28,5M€ en 3 ans pour les contrats « Vaucluse Ambition » à destination des 151 communes du département.
Pour lutter contre les déserts médicaux, 4 Maisons de santé ont déjà ouvert (Avignon, Cadenet, Apt et Sorgues). « 12 500 consultations se sont déroulées, 3 000 vauclusiens ont enfin trouvé un médecin traitant » s’est félicitée Dominique Santoni. Valréas va suivre et il est question aussi d’adjoindre un assistant médical par structure ainsi qu’un bus qui quadrillera les territoires ruraux. Il existe, restent à trouver le chauffeur et le médecin.
« L’État à Paris dans son rôle de partenaire financier, n’a pas su être fiable, et je doute que nous puissions compter sur lui à l’avenir. »
Dominique Santoni, Présidente du Conseil départemental de Vaucluse
En présence de Daniel Léonard, le président de la Fédération du BTP 84 dans l’assistance, elle a évoqué les chantiers en cours, le carrefour de Bonpas, la déviation d’Orange, la Maison Départementale pour les Personnes Handicapées (7,1M€) et « Memento », le futur Pôle des Patrimoines à Agroparc. 50M€ seront dévolus à la voirie, 16,9M à la réhabilitation de collèges.
La dette par habitant est de 272€ ce qui est peu par rapport aux départements de même strate (388€) c’est dire si la rigueur est d’actualité. Et le Vaucluse positive, avance, garde le cap pour rester attractif. Et un rapport de 38 pages détaillées fait le point sur la situation du Vaucluse en matière de développement durable pour ses 564 566 habitants. Une mine d’informations sur le nombre d’allocataires du RSA qui baisse, les 2388km de voirie qu’il faut entretenir, les 160km de véloroutes. Une personne sur 6 est en situation d’illectronisme, c’est à dire ne sait pas utiliser internet, ce qui pose problème en cette pèriode du « tout dématérialisé » même si, depuis 2023, a été déployé « Le réseau des acteurs de l’inclusion numérique ». On compte 46 000 passoires thermiques (17% du parc), 9,4% de chômeurs, mais aussi 140 000 bénévoles qui ne lésinent pas pour aider leur prochain.
Enfin, en signe de solidarité, le département de Vaucluse a voté une aide de 10 000€ pour nos compatriotes de Mayotte, frappés par le cyclone Chido le 14 décembre dernier. « Les habitations ont été dévastées, les paysages ravagés, la solidarité doit s’exprimer envers les 320 000 mahorais. Ici dans le Vaucluse, personne n’a oublié les inondations du 22 septembre 1992 à Vaison-la-Romaine et les soutiens qui nous sont parvenus du monde entier » a conclu Dominique Santoni.
J.Causse & Associés : 60 ans au service des chefs d’entreprise
L’association mazanaise Isofaculté vient d’être doublement récompensée lors du Challenge de l’innovation qui s’est déroulé à l’occasion de l’édition 2025 du salon Cheval Passion.
Basée à Mazan à la ferme pédagogique Lucky Horse, l’association Isofaculté vient d’obtenir le Prix spécial ‘Formation et enseignement’ Challenge de l’innovation du salon Cheval Passion qui se déroule actuellement au parc des expositions d’Avignon. Dans le même temps, elle a reçu également le 3ᵉ Prix global toutes catégories confondues. Des distinctions reçues dans le cadre de projet à destination des jeunes décrocheurs scolaires. « Lancé à la demande du Ministère de la Justice (Protection Judiciaire de la Jeunesse) et du Conseil départemental du Vaucluse (Aide Sociale à l’Enfance), ce projet vise à offrir une alternative éducative aux jeunes en situation de décrochage scolaire, explique l’association d’action sociale spécialisée dans la médiation équine. Face à une augmentation des élèves décrocheurs en Vaucluse, les institutions cherchaient des solutions nouvelles pour réengager ces jeunes dans les apprentissages, leur permettre de se dépasser et d’apprendre à mieux vivre ensemble »
Marion Vogel, directrice de l’association Isofaculté et Chloé Rodriguez recevant les trophées sur la piste du Gala des Crinières d’Or à Cheval Passion au parc des expositions à Avignon. Crédit : DR/IsofacultéLes jeunes venus sur le stand de l’association Isofaculté à Cheval Passion. Crédit : DR/Isofaculté
« Le cheval devient un facilitateur d’apprentissage. »
La pédagogie par le Cheval Ce projet novateur de réinsertion scolaire par l’équihomologie, s’appuie sur une pédagogie innovante via une démarche pédagogique par le cheval. Elle comprend une journée hebdomadaire dédiée à l’équihomologie, des liens concrets entre les activités équines et les enseignements scolaires ainsi qu’un bilan de compétences et une note d’équihomologie intégrée dans le bulletin scolaire. Le tout intègre aussi des ateliers participatifs avec les familles et des présentations publiques. « Le cheval devient un facilitateur d’apprentissage, motivant et valorisant les jeunes tout en développant leur leadership, leur confiance en eux et leur capacité à interagir sans jugement, dans une relation respectueuse et connectée au vivant », complètent l’association mazanaise qui propose des formations aux métiers de la médiation animale et qui, outre les jeunes décrocheurs scolaires, accompagne aussi des enfants placés, des personnes handicapées, des femmes victimes de violences et des seniors isolés.
« Mon fils a changé, il est plus calme et plus sûr de lui. »
Assiduité et baisse l’absentéisme scolaire L’initiative affiche des résultats prometteurs puisque le taux de participation d’assiduité sur le projet s’élève à 100% alors que dans le même temps on a assisté une réduction de 14% de l’absentéisme scolaire ainsi que 20% de retour dans le système scolaire classique. « Le climat de classe s’est aussi amélioré », constate Gabrielle Saben, professeure. Autre conséquence : une meilleure acceptation des consignes. « Mon fils a changé, il est plus calme et plus sûr de lui », confirme une maman. Pour sa part un jeune confie : « Avec le cheval, ça me donne envie de venir et d’apprendre. »
Des effectifs doublés pour 2025 En 2025, le projet doublera son effectif et accueillera des jeunes du micro-collège de la cité scolaire Jean-Henri Fabre et de l’École de la deuxième Chance à Carpentras. Dans le même temps, les jeunes qui ont déjà participé cette année sont impatients de poursuivre l’expérience durant l’année à venir. « L’équihomologie, en tant qu’approche innovante, contribue à développer les compétences de vie et les savoir-être essentiels grâce à la communication corporelle avec le cheval, insiste l’équipe d’Isofaculté. Ce projet donne une véritable deuxième chance vers l’école. »
Les jeunes du Micro collège en séance d’équihomologie au Lucky Horse à Mazan. Crédit : DR/Isofaculté
J.Causse & Associés : 60 ans au service des chefs d’entreprise
Le changement climatique et ses conséquences seront les principaux vecteurs de risques mondiaux à affronter au cours de la prochaine décennie. Telles sont les conclusions d’une étude menée par le Forum économique mondial à laquelle ont participé plus de 900 experts issus du monde universitaire, des affaires, de la politique et de la société civile, à qui l’on a demandé d’évaluer 34 risques mondiaux sur un horizon de deux ans et de dix ans.
Les experts pensent aujourd’hui que la désinformation et la mésinformation seront le risque le plus grave à affronter au cours des deux prochaines années. Lors de la plus récente campagne présidentielle aux États-Unis, Elon Musk a transformé son réseau social X en machine à propagande pour Donald Trump, et un flot de désinformation a inondé la plateforme. Le rapport note que « la prolifération de contenus faux ou trompeurs complique l’environnement géopolitique » : ces contenus peuvent par exemple être utilisés par des entités étrangères afin d’influencer les électeurs d’un pays, ou encore semer le doute sur ce qui se passe dans les zones de conflits.
À l’horizon de dix ans, la désinformation devrait rester une menace majeure, mais les quatre risques mondiaux les plus graves devraient tous être liés au changement climatique. Le graphique ci-dessous illustre bien la différence entre ce que les experts considèrent comme les risques à court terme et les défis auxquels sera confronté la planète à long terme.
En conclusion, le rapport souligne qu’en 2025, les perspectives mondiales sont de plus en plus fracturées par des facteurs géopolitiques, environnementaux, économiques et sociaux, et ajoute : « Il semble que nous vivions l’une des périodes les plus divisées depuis la guerre froide. »
J.Causse & Associés : 60 ans au service des chefs d’entreprise
Emmanuel Lopez est le nouveau président des disciples d’Escoffier pour la délégation Provence-Languedoc. Il succède à l’avignonnais Bruno Gourdet suite à l’assemblée générale qui s’est tenue le mois dernier au restaurant des frères Brunet à Monteux.
Les Disciples d’Auguste Escoffier ont été créés en 1954 par Jean Ducroux, chef de cuisine à Nice, ancien élève d’Auguste Escoffier et Président de la Fraternelle des cuisiniers de Nice. L’association vise notamment à honorer Auguste Escoffier qui fut le premier cuisinier à devenir Chevalier puis Officier de la Légion d’Honneur. « ‘Cuisinier des Rois, Roi des Cuisiniers’, il fut un précurseur dans de nombreux domaines liés à la Gastronomie et nous pouvons nous inspirer de son héritage pour continuer à faire briller cette dernière dans le monde », explique les disciples d’Escoffier qui regroupent 10 000 membres répartis au sein de 45 délégations à travers le monde.
Emmanuel Lopez (à droite) succède à Bruno Gourdet à la présidence des Disciples d’Escoffier de la délégation Provence-Languedoc. Crédit : Yves Vanaert
Au niveau de la délégation Provence Languedoc, le nouveau président rappelle : « Nous avons fait le choix d’intervenir et d’aider sous forme de bourses des élèves en école hôtelière qui auraient des difficultés financières, ce par le biais de nos action et animations caritatives. Le deuxième objectif des disciples d’Escoffier étant la transmission, c’est en faisant des écoles hôtelières nos collaborateurs et en les intéressant à nos animations que nous assurerons ces deux objectifs avec plus de facilités. »
Outre Emmanuel Lopez, élu président pour 3 ans, le nouveau bureau est aussi composé de Claude Lambert (vice-président), Sébastien Ondel (trésorier) et Yves Vanaert (secrétaire). L’assemblée générale s’est clôturée par un repas préparé par l’hôte des lieux, Christian Brunet lui-même disciple d’Escoffier.
Chapon aux morilles préparé par Christian Brunet. Crédit : Yves Vanaert
J.Causse & Associés : 60 ans au service des chefs d’entreprise
L’an dernier, la communauté d’agglomération des Sorgues du Comtat s’est associé à Citeo afin de lutter contre les déchets abandonnés. A cette occasion, une exposition baptisée ‘Sortez de l’ombre, voyez la vie en couleurs. Soyez le relais du bon geste !’ et composée de clichés du photographe professionnel sorguais Cyril Cortez avait notamment été proposée. Aujourd’hui, cette exposition part à la rencontre des habitants des cinq communes de l’agglomération afin de proposer parcours visuel percutant et éducatif dont l’objectif est de sensibiliser le public aux bons et mauvais gestes du quotidien en matière de gestion des déchets.
« Cyril se distingue par son approche novatrice du cadrage, jouant avec la perspective, les couleurs, l’angle et l’action pour capturer des moments authentiques et inspirants, explique l’agglomération. Ces photographies, capturées sur l’ensemble de notre territoire, intègrent volontairement des éléments du patrimoine local, afin de renforcer l’idée que chaque geste compte dans la lutte contre les déchets abandonnés et la préservation de notre environnement. »
Crédit : Cyril Cortez
« Trier ses déchets est essentiel pour les valoriser, complète Michel Terrisse, vice-président des Sorgues du Comtat en charge de l’environnement. Mais le plus important reste de les réduire car n’oublions pas que le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas. » « Il faut aussi changer notre regard pour voir en nos déchets de futures ressources », complète Cyrille Gaillard, vice-président des Sorgues du Comtat en charge des déchets.
Les ‘bons’ et les ‘mauvais’ gestes Composée de 2 parties avec les ‘mauvais’ gestes (6 panneaux en noir et blanc montrant les actions à éviter) et les ‘bons’ gestes ‘6 panneaux couleurs illustrent les actions positives à adopter’, l’exposition débute à Bédarrides de janvier à février. Elle se déplacera ensuite à Althen-des-Paluds de mars à avril, à Sorgues de mai à juillet, à Pernes-les-Fontaines d’août à octobre et enfin à Monteux, au siège de l’agglomération, en novembre et décembre 2025.
J.Causse & Associés : 60 ans au service des chefs d’entreprise
Les conditions météorologiques anticycloniques stables et les vents faibles sont favorables à l’accumulation des particules fines. L’utilisation des moyens de chauffage domestique en soirée couplée aux inversions thermiques nocturnes favorisent un dépassement journalier des particules fines PM10.Pour ces motifs, par délégation du préfet, AtmoSud, association agréée par l’État pour la surveillance de la qualité de l’air, informe la population et les collectivités territoriales de l’activation, en Vaucluse, de la procédure préfectorale d’information-recommandations vendredi 17 janvier 2025.
Il est conseillé aux personnes vulnérables et sensibles d’éviter la pratique en plein air d’activités physiques ou sportives intenses –qui nécessitent de respirer par la bouche-. Celles peu intenses en intérieur peuvent être maintenues. Éviter les sorties quand l’ensoleillement est maximal et de prendre conseil auprès de son médecin si l’on suit un traitement médical ou si l’on ressent une gêne respiratoire ou cardiaque. Cependant, il reste nécessaire d’aérer les locaux au moins 10 minutes par jour hiver comme été.
Concernant les déplacements Lors d’un épisode de pollution, la préfecture recommande de limiter ou de différer les déplacements, de privilégier les transports en commun, le covoiturage et d’utiliser des modes de déplacements non polluants.
Le département des Bouches-du-Rhône Outre le Vaucluse, le département des Bouches-du-Rhône est également concerné par un tel phénomène. La procédure d’information-recommandations y est déclenchée et maintenue sur la journée de vendredi 17 janvier, entraînant le déclenchement de l’alerte de niveau 1. Pour les jours suivants, la tendance est à la persistance de l’épisode de pollution. D’après les prévisions météorologiques, le temps restera sec jusqu’au 18 janvier. Ce régime de vent faible et les inversions thermiques nocturnes seront propices à l’accumulation des concentrations de PM 10 jusqu’à samedi inclus, journée au cours de laquelle le niveau d’alerte de niveau 1 pourrait être déclenché en Vaucluse.
Outre les recommandations sanitaires et comportementales diffusées auprès de la population en particulier pour les personnes sensibles, le Préfet de Vaucluse, décide le renforcement : des contrôles du respect des vitesses réglementaires sur la voie publique par les forces de police et de gendarmerie ; des contrôles antipollution des véhicules circulant sur la voie publique par les services concernés ; de la vérification des contrôles techniques obligatoires des véhicules circulant sur la voie publique par les forces de police et de gendarmerie ; des contrôles de présence de matériels de débridage sur les cyclomoteurs ; contrôles du respect des prescriptions ICPE ; des contrôles du respect des interdictions de brûlage de déchets verts à l’air libre. En fonction de l’évolution de l’épisode de pollution, des mesures complémentaires pourraient être déclenchées.