9 juin 2025 |

Ecrit par le 9 juin 2025

Le picodon fait sa promo

Le picodon sera prochainement à l’honneur lors d’une émission sur M6. Une belle vitrine pour ce fromage de chèvre régional dont le syndicat AOP entend développer la visibilité.

L’émission Top Chef est de retour sur M6. Le principe est simple : plusieurs cuisiniers s’affrontent dans de multiples épreuves où la créativité et la technique doivent être au rendez-vous. En deuxième partie de soirée, place à ‘Top Chef : les grands duels’. Deux anciens candidats s’affairent alors autour des fourneaux afin de sublimer des produits du terroir. Ces dernières semaines, les téléspectateurs ont pu voir le haricot de Castelnaudary, le veau d’Aveyron & du Ségala, le fromage Saint-Marcellin ou encore la noix de Grenoble. L’une des émissions de ces prochaines semaines fera honneur au picodon.

Promouvoir l’appellation
Le picodon, c’est ce petit fromage de chèvre au lait cru et entier fabriqué en Drôme, en Ardèche… mais aussi dans les cantons de Barjac dans le Gard et celui de Valréas où le Vaucluse compte un producteur fermier.
« Le territoire de l’appellation s’étend de la Vallée du Rhône aux contreforts du Vercors, sans oublier les Gorges de l’Ardèche. Avec des ressources fourragères différentes, chaque exploitation a sa signature », explique Alicia Teinturier, animatrice du syndicat du picodon AOP.
Mais si ce fromage de chèvre est connu localement et au niveau régional (bassin lyonnais, et Provence-Alpes-Côte d’Azur), ce n’est pas forcément le cas dans le reste de l’Hexagone. Voilà donc pourquoi le syndicat AOP (Appellation d’origine protégée) souhaite communiquer plus largement. « L’appellation a déjà pu bénéficier d’un coup de projecteur lors de l’émission ‘Objectif Top Chef’. Cela a permis aux téléspectateurs de découvrir un métier, un produit et un terroir. Cette nouvelle diffusion, qui a pu se concrétiser avec l’Anicap (Association nationale interprofessionnelle caprine), s’inscrit aussi dans une promotion des fromages de chèvre en général dans un contexte de Covid-19. »

Sur la route du picodon
Connaître un fromage est une chose. Mais pouvoir le retrouver sur son étal en est une autre. Ce nouveau passage télévisuel sera donc un véritable coup de pouce pour les entreprises laitières qui commercialisent leurs produits bien au-delà des frontières ‘drômardéchoises’. Voire un possible levier de développement pour d’autres. En 2019, ce sont 534 tonnes de picodons qui ont été produites. Une légère augmentation est prévue pour 2020.
Mais que l’on se rassure, la vente directe ne compte pas s’interrompre. Bien au contraire. Le syndicat AOP vient d’ailleurs d’éditer une carte afin que les habitants, et même les touristes, puissent s’approvisionner à la ferme. « Elle répertorie l’ensemble des points de vente, avec les jours d’ouverture et les horaires. » Ce nouveau support de communication est en train d’être distribué aux offices de tourisme et hébergeurs du territoire.

Aurélien Tournier


Le picodon fait sa promo

Avec un taux d’incidence de 218 en semaine 9 (période du 1er au 7 mars), le Vaucluse enregistre une légère baisse par rapport à la semaine précédente. En effet, le nombre de nouveaux cas pour 100 000 habitants s’élevait à 230 dans le département en semaine 8. Si ce bilan de l’ARS (Agence régionale de santé) fait apparaître une baisse depuis la mi-janvier (avec un pic à 289), ce taux fait désormais le ‘yo-yo’ en Vaucluse depuis près d’un mois (232 en semaine 5, 240 en semaine 6, 221 en semaine 7) en se stabilisant actuellement juste au-dessous du taux d’incidence global en France (222,84).
Bien évidemment, ce taux reste différent selon les territoires de Vaucluse. Cette semaine, contrairement à la dernière évaluation, ce sont les Sorgues du Comtat (281) et Vaison-Ventoux (265) qui affichent les taux les plus hauts en Vaucluse. Dans le même temps, l’Enclave des Papes (désormais à 225) cède sa place de zone la moins infectée du département au Pays-d’Apt Luberon (122).

Baisse du nombre de personnes en réanimation
Le nombre de personnes hospitalisées reste élevé, malgré une baisse récente : le pic de ces hospitalisations pour Covid a eu lieu le 17 novembre, avec 526 personnes hospitalisées.
En début de semaine, 253 personnes étaient hospitalisées dont 16 en réanimation et soins intensifs (ils étaient 23 la semaine précédente), 154 en hospitalisation conventionnelle (contre 175) et 83 en soins de suite et réadaptation (108).
Par contre, 27 décès supplémentaires sont à déplorer contre 16 la semaine précédente. Cela porte le bilan du nombre de morts depuis le début de l’épidémie à 863 (dont 679 à l’hôpital et 184 en Ehpad -Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).

Plus de 30 000 Vauclusiens vaccinés
Depuis le déploiement de la campagne vaccinale 30 436 personnes se sont vus administrées au moins une dose de vaccin dans le département dont 26 034 personnes ont reçu au moins une dose du vaccin Pfizer. Parmi eux, 16 873 ont reçu les deux doses de ce vaccin. Les résidents en Ehpad, USLD (Unités de soins de longue durée) et résidences séniors représentent 14% de la population vaccinée dans le département. La couverture vaccinale de ces résidents s’élève à 90,6% pour 1 dose et à 63,3% pour 2 doses.

Le déploiement de l’équipe mobile de vaccination se poursuit en milieu rural
Après le plateau de Sault, l’équipe vaccinale mobile déployée en partenariat avec le Sdis 84 et les médecins volontaires de l’Ordre des médecins vient d’intervenir dans le Sud du Luberon pour vacciner les personnes de plus de 75 ans domiciliées dans les communes de Caseneuve, Saint-Martin-de-Castillon et Viens. L’opération sera renouvelée la semaine prochaine dans le secteur de Vaison-Ventoux et la semaine suivante dans le centre du Luberon.


Le picodon fait sa promo

La préfecture de Vaucluse rappelle que les déclarations de cession d’un véhicule doivent être enregistrées par les usagers en ligne sur le site de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) dans la rubrique ‘Déclarer la vente de mon véhicule’.
Seule cette démarche permettra aux usagers de ne pas recevoir des avis de contravention pour les infractions au code de la route qui seraient commises par l’acquéreur.
Depuis octobre 2017, la préfecture ne traite plus les démarches liées à l’immatriculation des véhicules et n’enregistre donc plus les déclarations de cession de véhicules qui lui sont remises ou transmises.

Les usagers n’ayant pas accès à un équipement informatique peuvent se rapprocher des points numériques présents en préfecture et sous-préfectures :

  • Préfecture à Avignon (2 avenue de la folie) : accès sur rendez-vous en téléphonant au 04 88 17 81 95, le mardi et le jeudi de 13h30 à 16h30,
  • sous-préfecture d’Apt (Place Gabriel-Péri): accès sans rendez-vous,
  • sous-préfecture de Carpentras (62 rue de la Sous-Préfecture) : accès sur rendez-vous en téléphonant au 04 90 67 70 00, tous les matins ouvrés entre 8h30 et 11h30.

Si besoin, ils pourront être accompagnés par un médiateur numérique.

Ils pourront également bénéficier d’une aide en se rendant dans les Maisons de Service au public (MSAP) du département.
Par ailleurs, en Vaucluse, plus de 400 professionnels de l’automobile sont habilités pour effectuer ces démarches pour le compte des usagers, moyennant un paiement.


Le picodon fait sa promo

Vigneron à Châteauneuf-du-Pape, Bernard Duseigneur, est le 1er de la région à bénéficier du dispositif ‘réméré’. Un ballon d’oxygène de la Safer qui vise à soutenir la trésorerie des agriculteurs propriétaires exploitants.

En 1958, sortait sur grand écran le film ‘Les vignes du seigneur’ de Jean Boyer avec Fernandel et Simone Valère. En 1967, ‘Les vignes Duseigneur’, elles, étaient plantées par le père de Bernard Duseigneur, un domaine d’une trentaine d’hectares à Saint-Laurent des Arbres dans le Gard Rhodanien et d’une dizaine d’autres à Châteauneuf-du-Pape, toutes cultivées en biodynamie.
« Entre le Covid et les taxes Trump pour exporter mon vin aux Etats-Unis, j’ai perdu 40% de chiffre d’affaires l’an dernier. Or, mon souhait, évidemment, c’est de maintenir l’intégrité de mes vignes, de durer, de valoriser le terroir, de développer la biodiversité, de faire face au changement climatique et surtout de pouvoir les transmettre à mes 3 enfants », explique le vigneron âgé de 60 ans.

« Mise en œuvre de l’esprit de solidarité de la Safer »

« Mais la crise a entamé mes capacités d’emprunt pour acquérir une nouvelle parcelle. Avec la pression foncière, un hectare à Châteauneuf tourne autour de 500 000 €. Or, pour financer ces 63 ares supplémentaires, j’ai pensé contracter un PGE (Prêt garanti par l’Etat), mais après, il faut le rembourser… C’est alors que je me suis tourné vers la Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural) qui m’a accordé 200 000€. »
« Bernard Duseigneur n’était plus en capacité d’aller chercher des financements, précise Jean-Louis Canto, président du comité technique de Vaucluse de la Safer. Tous les recours bancaires étaient bloqués, nous devions trouver une solution pour lui éviter de perdre une partie de son exploitation. La Safer a mis en œuvre son esprit de solidarité avec le dispositif baptisé ‘réméré’. Il nous permet venir en aide aux agriculteurs en difficulté en acquérant provisoirement leur foncier mais ils peuvent, dans les 5 ans le racheter. »

« Une mesure intelligente et efficace qui permet de sortir la tête de l’eau. »

« C’est une mesure intelligente, efficace, qui nous permet de sortir la tête de l’eau, de faire le dos rond en attendant que l’économie reparte. Il faut absolument la faire connaître, insiste Bernard Duseigneur. Je reste en place dans mon exploitation et si dans les 5 ans je retrouve mes capacités financières, je rachète la parcelle au prix de l’emprunt initial. En revanche, si sa côte a grimpé, la Safer me reversera alors la plus-value. C’est super ! »
Ce dispositif fait partie de ‘la boîte à outils’ de la Safer pour éviter les saisies, apurer les finances des exploitants endettés et leur permettre de consolider leur entreprise.

Contact : safer@safer-paca.com

La Safer
Issue des Lois d’Orientation Agricole (1960-62) dont l’objectif était la modernisation de l’agriculture, la Safer remplit 4 missions :

1/ assurer la transparence du marché foncier rural,
2/ contribuer à la protection des espaces agricoles, naturels et forestiers,
3/ contribuer au développement d’une agriculture dynamique et durable,
4/ préserver les ressources naturelles des paysages.


Le picodon fait sa promo

Eric Guilloret est photographe. Sa spécialité ? Des photos de nature et d’animaux. Sa vie ? Elle a basculé lors d’une fête familiale en Vaucluse. Le ciel bleu, la beauté du paysage, la ruralité les ont conquis. Qui ? Lui et sa famille. Ensemble, ils tournent derechef le dos à la grisaille parisienne pour s’installer à Carpentras et commencer une nouvelle vie. Histoire d’un déclic, d’une vie, d’un métier.

Eric Guilloret a exercé plusieurs métiers dans sa vie : agent immobilier, vente d’acier auprès des serruriers, ferronniers, avant de se spécialiser dans la visserie. « Je changeais d’entreprise tous les 5, 6 ans, pour emprunter d’autres univers et toujours progresser. Ce qui me plaisait ? Etre indépendant. Mon plus grand atout ? Aimer pousser les portes. J’ai toujours eu envie de rencontrer les gens.»

chat assis sur de l’eau gelée / cat sitting on frozen water / Photos © Eric Guilloret

Une invitation
«Un jour, mon épouse et moi sommes conviés à un baptême civil en Vaucluse. C’est lors de cet événement familial que nous découvrons, chez nos cousins, un ciel bleu azur, le soleil, un berger et ses moutons. Trois jours après nous retournions dans les bouchons de la A 86 parce qu’il fallait retourner au turbin, à Paris. On était fatigués et finalement on s’est rendu compte qu’on n’allait pas si bien que cela… La pollution, les embouteillages quotidiens, pas un brin d’herbe, pas d’air, pas d’arbres. Une vie pas franchement palpitante. Je me suis posé alors posé la question de ce que j’aimais enfant : le cinéma, les animaux, les chevaux, la nature, les grands espaces.»

Changement de cap
«Nous avons mis la maison en vente. Elle est très vite partie. Le patron de Marie, ma femme, lui avait dit qu’elle conserverait son job et qu’elle pouvait aller partout à condition de rester proche d’un aéroport. Notre 1re fille, Clara, avait 5 ans. C’était le moment. Nous sommes partis à l’aventure en Vaucluse. Marie a visité une cinquantaine de maison en moins de deux semaines. Elle m’a proposé trois maisons : la moche, la moyenne et la belle, j’ai choisi cette dernière. Elle n’était pas si belle que ça, mais c’était la nôtre. Cela fait maintenant 21 ans que nous habitons Carpentras.»

Portrait d’un singe assis / Photos © Eric Guilloret

Au départ
«On a fait chambres d’hôtes mais ça c’est le rêve qu’on vend aux parisiens quand ils achètent une grande maison, puis après on a fait un gîte. Mais l’opportunité est venue du voisinage. Alors que j’étais dans mon jardin, un homme m’interpelle de l’autre côté du grillage en me disant ‘Tu viens d’où toi ?’ Je réponds que je viens de la banlieue parisienne. Il me répond : ‘Un bon voisin est un voisin mort !’ Je lui demande ce qu’il fait dans la vie, il me répond : ‘Je m’appelle Michel Gunther et je suis photographe’. J’appendrai par ailleurs que son épouse est Catherine Delofeu, fondatrice de l’agence BiosPhoto (comme biosphère, spécialisée dans l’image de nature et de l’environnement). Ils étaient arrivés de Paris un an auparavant. Ils sont devenus de la famille.»

Opportunité
«Catherine, l’épouse de Michel Gunther, a regardé mon travail et m’a dit ‘Tu peux faire mieux, je te prends dans l’agence.’ C’est ainsi que j’ai réellement débuté même si j’avais toujours fait de la photo –de façon empirique- depuis mes 20 ans. J’étais suffisamment discret ou accepté pour prendre en photos les parties de pétanques d’Yves Montand, de Lina Ventura à Saint-Paul de Vence. A Paris, je furetais sur les plateaux TV, lors des émissions de Michel Drucker, au culot, pour prendre des clichés des vedettes. J’étais très attiré par le milieu artistique, les artistes me faisaient rêver, même si à l’époque je ne vendais pas mes clichés. Oui, maintenant j’ai de sacrés photos d’archives !»

portrait d’un cheval hénissant / portrait of a horse henifying / Photos © Eric Guilloret

Ça commence ainsi
«J’ai appréhendé différemment les animaux grâce à l’expertise de Michel Gunther, qui s’est révélé être un véritable ornithologue. Son épouse elle, m’indique que ce qui se vend le plus, ce sont les photos d’animaux plus ou moins domestiques : chiens, chats, cochons, poules, chevaux… Ça a tout de suite fonctionné. Comment j’ai progressé ? En écoutant les critiques. Le 1er travail d’un photographe ? Savoir sélectionner et jeter ses photos. Le graal du photographe ? Avoir l’œil. C’est-à-dire capturer l’essentiel : cadrer une émotion, une intensité, une force. Lorsque la photo est devenue numérique, j’ai eu chaud… Je n’avais jamais touché à un ordinateur. Ma femme et l’agence sont venues à ma rescousse, les tutos aussi. J’ai appris la technique, à retoucher –très peu- mes photos. Et toujours, je jette, pas la peine de stocker des photos pour ne rien en faire.»

Les mariages…
«Je fais du mariage depuis 5 ans, des clients venus à moi par le relationnel. Beaucoup de Belges, d’anglais et de Hollandais. Comment je procède ? Je rencontre les mariés, je leur demande ce qu’ils veulent. Je respecte le cahier des charges : photos de famille, de groupe, signature à la mairie, à l’église. Mais quand ils passent à table, je m’en vais parce que les meilleures photos se font à l’habillage. Maquillage, habillage de la mariée, du marié. Ce sont des journées intenses.»

crocodile du nil dans l’eau parc djerba explore tunisie / crocodile of the nile in the water park djerba explore tunisia / Photos © Eric Guilloret

‘Biosphoto’ et ‘Naturagency’
«Je travaille pour ‘Biosphoto’ et ‘Naturagency’, agences très proches mais concurrentes. Faire de la photo c’est vouloir partager une vision, un regard, un sujet. Le photographe a besoin que son travail soit reconnu, pas spécialement par de l’argent mais que l’on remarque la qualité de son travail. Qu’est-ce qu’une bonne photo ? C’est tout d’abord une belle lumière. Pour de la photo animalière il faut impérativement capter le regard de l’animal. Pour se démarquer des autres ? Un beau ou bon fond et surtout un sujet d’où émane une âme. Choisir un sujet de caractère plutôt que rechercher l’esthétisme.»

Capturer la vibration de l’être
«Mon souhait ? Voir et prendre en photo des animaux qui, hélas, vont sans doute disparaître, mais les voir vraiment. Pour les avoir approché dans leur habitat naturel au moins une fois dans ma vie. La photo est un outil de mémoire. C’est aussi un acte militant pour que l’on cesse de les tuer, témoigner de leur fragilité. Nos enfants, nos petits enfants ne verront peut-être jamais ces animaux. Les zoos me mettent mal à l’aise. Ça n’est pas mon biotope. La place de l’animal –hors animal de compagnie- est en liberté. La photo que je rêve de faire ? Celle d’un éléphant sauvage d’Afrique dans son habitat naturel.»
www.Ericguilloret.fr

âne dans une carrière d’ocre / donkey in an ochre quarry / Photos © Eric Guilloret

Le picodon fait sa promo

Il est urgent que chaque entreprise mette en place un système de contrôle du temps de travail réalisé pour chacun de ses salariés, rappelle Olivier Baglio du cabinet d’avocat avignonnais Axio. La jurisprudence étant comme toujours rétroactive et applicable non seulement aux instances en cours mais également aux années passées dans la limite de 3 ans (prescription des heures supplémentaires).

« Par un arrêt rendu le 27 janvier 2021 (n°17- 31.046), la Cour de Cassation a franchi un nouveau pas dans le contentieux désormais classique des heures supplémentaires prétendument non payées et dont le salarié réclame le paiement plusieurs années après à l’occasion de la contestation de son licenciement ou de sa demande de résiliation judiciaire du contrat de travail… »
« Alors qu’il appartenait au salarié de produire au préalable un décompte précis des heures revendiquées, la jurisprudence écartant les décomptes sommaires (au mois ou au trimestre) ou par extrapolation (une seule année calculée multipliée ensuite par 2 ou 3), la Cour de Cassation a dans un premier arrêt du 18 mars 2020 (n°18-10.919) assouplit les obligations du salarié seulement tenu de produire des éléments précis de nature à corroborer son décompte sans avoir à étayer sa demande par des preuves formelles (attestations judiciaires par exemples). »
« Dans son dernier arrêt de janvier 2021, la Cour va plus loin en considérant qu’un simple décompte unilatéral mentionnant uniquement une prise de poste et une fin de service est suffisante même si le salarié n’a pas mentionné la pause méridienne. »

Il s’agit d’une évolution sévère mais conforme aux textes :

  • Article L3171-2 du code du travail

Lorsque tous les salariés occupés dans un service ou un atelier ne travaillent pas selon le même horaire collectif, l’employeur établit les documents nécessaires au décompte de la durée de travail, des repos compensateurs acquis et de leur prise effective, pour chacun des salariés concernés. Le comité social et économique peut consulter ces documents.

  • Article L3171-3 du code du travail

L’employeur tient à la disposition de l’agent de contrôle de l’inspection du travail men­tionné à l’article L. 8112-1 les documents permettant de comptabiliser le temps de travail accompli par chaque salarié. La nature des documents et la durée pendant laquelle ils sont tenus à disposition sont déterminées par voie réglementaire.

  • Article R3173-3 du code du travail

Le fait de ne pas présenter à l’inspection du travail les documents permettant de comp­tabiliser les heures de travail accomplies par chaque salarié, en méconnaissance des dispositions de l’article L.3171-3, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la troisième classe.

« De par cette application stricte des textes, le salarié n’est plus tenu qu’à produire un simple décompte, l’employeur devant verser aux débats les éléments de contrôle que lui est obligatoirement tenu d’établir au regard des textes précités. »
« Il est donc fort à craindre que l’employeur qui ne produirait aucun élément sera auto­matiquement condamné quand bien même le décompte produit serait fantaisiste, ce­lui-ci n’ayant comme seul mérite que d’être le seul produit aux débats… »

Par Olivier Baglio


Le picodon fait sa promo

En effet, c’est à Carpentras que la Bibliothèque-Musée de l’Inguimbertine accueille des visiteurs chaque jour de 12h à 18h. Le bâtiment de renommée internationale rend hommage à Monseigneur Joseph Dominique d’Inguimbert, son fondateur et ancien évêque de Carpentras.

Hôtel-Dieu de Carpentras, l’Inguimbertine complète son fonds
La Bibliothèque-musée compte, dans son fonds, plus de 75 000 imprimés anciens, 30 000 dessins et estampes, 30 000 objets archéologiques, lapidaires et de sciences naturelles, 10 000 monnaies et médailles, 3 500 manuscrits et 1 200 tableaux.

Enrichir le fonds
La politique d’acquisition de l’Inguimbertine a pour objet de témoigner de l’histoire du territoire et de compléter ou documenter les collections existantes. Ces acquisitions se font par don, legs ou achat.

De nouvelles acquisitions
Parmi les 12 dernières acquisitions du musée, l’on trouve ‘Marguerites de septembres’, un tableau de Jules Laurens ; un florin d’or du XIVème siècle présentant Saint Jean-Baptiste, patron de Florence, debout et nimbé ; deux boites de reliure italiennes datant du XVIème siècle qui servaient à protéger les livres de prières des pèlerins du Moyen-âge. Elles pouvaient aussi servir de trompe-l’œil afin de dissimuler un livre derrière cette apparence reliée.

Témoignages du XXe siècle
On peut aussi trouver 12 lettres autographes signées et 2 manuscrits autographes d’André de Richaud, écrivain et poète français, datés de 1953 à 1968 adressées à Armand Lanoux. Ainsi que des plans des principales villes de Dauphiné et de Provence faits par Christophe Nicolas Tassin, ingénieur et géographe du roi jusqu’en 1631 et un Registre manuscrit des nominations des recteurs, sous recteurs et trésoriers de la confrérie des Pénitents noirs de Pernes-les-Fontaines. L’ouvrage relate les nominations du 5 avril 1695 au 17 avril 1843. Les pénitents noirsavaient notamment pour mission d’accompagner le salut des âmes et des corps : aide morale et matérielle aux prisonniers, assistance aux condamnés à mort, aux insensés.  

Charlie Sokol


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Dirigé en France par son directeur général Jean-François Petit (58 ans – ESTACA, HEC Paris) depuis 2018, le groupe britannique RES (Renewable energy systems Ltd) est la plus grande entreprise indépendante d’énergies renouvelables au monde spécialisée dans l’éolien terrestre et offshore, le solaire, le stockage et la transmission et distribution d’électricité (plus de 20 GW de projets à travers le monde pour un portefeuille d’actifs opérationnels de 7 GW). Présent sur le marché français depuis 1999, la division hexagonale est issue de la co-entreprise française Eole-Technologie et de RES. Implantée dans la zone de Courtine à Avignon, la société s’est longtemps appelée Eole-Res avant de devenir définitivement RES en 2015.

Au sein de son siège social (modèle d’environnement durable avec ses ombrières photovoltaïques, ses terrasses végétalisées, ses nombreux dispositifs de recyclage et même son potager !), le directeur général peut notamment s’appuyer sur son directeur financier & IT, Yann Bardet (37 ans – DSCG, ESARC Montpellier), son directeur des affaires publiques, Pascal Craplet (59 ans – ENA, INHES) ainsi que sa directrice juridique, Clémentine Huber (40 ans – HEC/ESCP-EAP, Barreau de Paris).

L’équipe de direction de cette entreprise ayant développé plus de 1,5 GW de projets éoliens et solaires depuis plus de 20 ans France (soit les besoins annuels en électricité de près de 2 million de personnes évitant l’émission de 1,7 million de tonnes de CO2), compte également dans ses rangs Martin Lemaistre (49 ans – Diplôme d’Etude Supérieures Comptables et Financières, DESS IAE d’Aix en Provence), en charge de la direction ‘Gestion d’actifs’, Jean-Luc Lopez (46 ans – Ecole nationale supérieur d’Arts et Métiers Paris tech) à la tête de la direction ‘Ingénierie & construction’ et Sébastien Mellinger (44 ans – Ecole d’ingénieurs du CESI Nantes, Master Spécialisé Management QSE) responsable HSE.

Julie Moreau (43 ans – Maîtrise LEA & commerce international Nantes, Master RH Avignon, Master Coaching professionnel Aix), directrice ‘RH, amélioration continue et innovation’, Céline Spitzhorn (46 ans – DESS, Université de Toulouse), directrice ‘Solaire’ et Francisco Varela (41 ans – Instituto tecnológico Buenos Aires, EUREC), directeur ‘Eolien & stockage’ et Ludovic Ferrer (39 ans – Mines Nancy/IFP School, IEP de Paris), nouveau responsable commercial complètent cette équipe de direction comptant 240 collaborateurs en France pour un chiffre d’affaires 2019 de 74,63M€.


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Selon les diverses estimations, il y aurait actuellement entre 30 et 80 milliards d’objets connectés dans le monde. Télévisions, montres, enceintes intelligentes, électroménager et autres trackers, l’Internet des objets a envahi le quotidien de nombreux Français ces dernières années. En 2019, près de 40 % possédaient déjà au moins un appareil connecté et la taille du marché national était de plus de 1,6 milliard d’euros, selon les derniers chiffres de GfK.

Et avec l’engouement des Français pour l’équipement électronique en 2020, il ne fait presque aucun doute que le marché de l’IoT grand public a pu poursuivre sa croissance l’an dernier. La catégorie « Smart Home », c’est à dire l’équipement domotique connecté, représente un peu plus de la moitié du chiffre d’affaires de ce marché, suivi des wearables – les montres, bracelets et autres accessoires connectés – qui apportent près du tiers des revenus.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  

https://www.echodumardi.com/page/1182/   1/1