Monteux : le feu d’artifice 2021 n’aura pas lieu cet été
Le traditionnel feu d’artifice estival de Monteux n’aura pas lieu cette année. La décision a été actée lors du dernier conseil municipal. La situation sanitaire aura eu raison, une fois de plus, de cet événement déjà annulé en 2020 dont la préparation nécessite de débuter son organisation dès l’automne. Trop d’incertitudes ont donc pesé sur ce rendez-vous pyrotechnique proposé tous les 4e week-end du mois d’août.
Capitale de la pyrotechnie Véritable institution, le feu d’artifice de Monteux rappelle que la cité comtadine fût la capitale du feu d’artifice. Des générations de Montiliens travaillèrent dans ces ateliers. Certains y laissèrent même leur vie lors des dernières explosions meurtrières de 1973 et 1977. La ville a ainsi accueilli jusqu’à cinq usines pyrotechniques dont les célèbres établissements Ruggieri dont les sites se regroupèrent sur le site des Confines et du Pérussier – au Nord de la commune – avant de délocaliser leur production dans le sud-ouest de la France à la fin des années 1990.
Jusqu’à 40 000 spectateurs Aujourd’hui, si aucun atelier de fabrication n’est plus localisé à Monteux, Ruggieri, appartenant au groupe toulousain Etienne Lacroix, continu d’assurer ce feu d’artifice. Ce lien fort permet à la ville de bénéficier ainsi, en avant-première, des dernières nouveautés pyrotechniques signé Ruggieri. L’événement ‘pyromélodique’ payant d’une durée de près d’une heure reconnu dans le monde entier est organisé dans la plaine des sports Raymond-Chabran. Il attire entre 20 000 et 40 000 spectateurs selon les années.
Monteux : le feu d’artifice 2021 n’aura pas lieu cet été
Le dispositif des corbeilles solidaires a été mis en place par la ville d’Avignon dès le premier confinement, répondant ainsi aux besoins du public seniors mais aussi des personnes en précarité.
La tarification permet de rendre accessible ces corbeilles au public le plus en difficulté puisque la Ville finance une partie des corbeilles qui sont élaborées avec les produits du supermarché solidaire. Les corbeilles sont à commander auprès de la Cellule Solidarités Seniors au 04 13 60 51 45 ; 04 13 60 51 46 ou par mail : corbeillesolidaire@mairie-avignon.com.
8 282 corbeilles distribuées à ce jour
Pour les avignonnais les plus fragiles et les plus isolés, jeunes et moins jeunes, 160 corbeilles de produits alimentaires sont en moyenne livrées chaque semaine grâce à ce dispositif solidaire créé en partenariat avec l’association Icipass (supermarché solidaire de Montfavet). 8282 : c’est le nombre de corbeilles distribuées depuis la création du dispositif, dont 7 460 corbeilles alimentaires, 488 corbeilles hygiène et 334 corbeilles dédiées aux étudiants.
Les corbeilles représentent un coût réduit pour le bénéficiaire :
corbeilles alimentaires pour 3 ou 4 jours au prix de 10,5 € (coût pour la collectivité 15 € /coût en grande surface 48 €) et de 14 € (coût pour la collectivité 20 € / coût en grande surface 70 €) ;
corbeille hygiène mise en place à la demande des usagers au prix de 5 € (coût pour la collectivité 6 € / coût réel = 11 €).
Gratuité pour les étudiants
Le dispositif s’est ouvert aux étudiants qui, pour les plus défavorisés, n’ont plus la possibilité de recourir à un emploi en intérim ou un petit travail. Entièrement gratuite grâce à un partenariat entre la Ville et l’Université d’Avignon, la corbeille étudiante comprend des produits variés pour 4 jours de repas ainsi qu’un produit d’hygiène (qui change à chaque fois). Ce modèle est également à commander auprès de la Cellule Seniors et est livré les lundis et jeudis soirs à partir de 17h. La livraison s’effectue, soit en centre-ville sur le campus Hannah Arendt (entrée rue Pasteur), soit sur Agroparc sur le parking des étudiants (entre l’IUT/CERI et le bâtiment des sciences).
Les étudiants d’Avignon Université doivent impérativement réserver chaque semaine leur corbeille directement auprès de la Mairie, afin de limiter tout gaspillage. Ces corbeilles s’adressent aux étudiants boursiers, aux étudiants internationaux (sous condition de ressources), et plus largement à tous les étudiants d’Avignon Université. Il appartiendra à chaque étudiant d’attester de son niveau de revenus (attestation de bourse, attestation de revenus ou tout autre document pouvant attester de ses conditions de ressources). Les étudiants vivant au domicile parental ne peuvent pas bénéficier de ce dispositif.
Le tissu associatif en renfort
Par ailleurs, accompagnées par la Ville qui, en partenariat avec les producteurs locaux fournit chaque semaine 2 000 euros de fruits et légumes, plusieurs associations caritatives assurent des distributions alimentaires :
Mieux vivre- maison des associations / reine jeanne, 3 rue peniscola
Secours populaire – 4 rue mourre
Etude et partage – épicerie sociale – 22 avenue de la croix des oiseaux
Restos du cœur – 14 avenue de l’etang
Secours catholique- 147 avenue de tarascon
Croix rouge – épicerie solidaire – 20 boulevard henry dunant
Association soif d’apprendre – 423 chemin des canotiers
Ordre de malte – 116 rue carreterie
Entraide eglise protestante – le temple st martial – 2 rue jean henri fabre
Espace nouvelles solidarites – 3 bis place de la marelle
Monteux : le feu d’artifice 2021 n’aura pas lieu cet été
La Poste agence communale de Bonnieux remplace désormais l’actuel bureau de Poste de la commune. L’établissement, situé à la Maison du livre et de la culture (rue des aires de Foulage), entend garantir à ses clients un accueil de proximité en collaborant avec la municipalité.
Cette agence communale est le lieu de proximité pour les opérations postales et financières. Les habitants de Bonnieux peuvent y acheter leurs timbres, enveloppes prêt-à-poster et emballages Colissimo. Ils ont également la possibilité de déposer leurs envois postaux y compris les recommandés et de retirer leurs objets en instance et des sommes d’argent sous certaines conditions.
La Poste et la municipalité de Bonnieux ont réfléchi ensemble à l’évolution de l’offre de services postale permettant de maintenir une présence attractive et de préserver l’accessibilité à l’ensemble des services. Les clients de La Poste agence communale de Bonnieux pourront également trouver l’ensemble des services de La Poste et de La Banque Postale à proximité à La Poste d’Apt, 105 avenue Victor Hugo.
La Poste agence communale de Bonnieux sera ouverte : lundi de 16h00 à 18h00 ; Mardi – Mercredi – Jeudi et Vendredi de 9h à 12h00 et de 16h00 à 18h00 et Samedi de 9h à 12h00. Consulter les horaires sur laposte.fr. Pour tout renseignement sur les services de La Poste : 36.31. Pour tout renseignement sur les services de La Banque Postale : 36.39
Monteux : le feu d’artifice 2021 n’aura pas lieu cet été
Il aura lieu du 5 au 25 juillet. Il sera exceptionnel… car il est essentiel. Il ? Le 75e festival d’Avignon. Un parti pris raisonnablement optimiste. On pourrait rajouter également «résolument» tant Olivier Py a tenu à le dire en préalable de sa conférence de presse : le festival aura lieu, il n’y a aucun risque sanitaire particulier lié au théâtre. Aucun «si» dans la présentation du programme, aucun doute. A peine évoquée – au pire – l’éventualité d’une réduction de jauge, vite balayée par la certitude de nous retrouver bientôt tous ensemble, en juillet, pour célébrer le grand retour du spectacle vivant.
Ce festival sera exceptionnel
Et il se devait de l’être pour «un festival de ré-ouverture» comme l’a souligné son directeur artistique Olivier Py. Il aura lieu du 5 au 25 juillet, 21 jours soit un jour de plus par rapport aux autres éditions. Au programme ? 150 propositions artistiques soit 46 spectacles, 2 expositions, 40 lectures, 70 débats. Toutes les disciplines seront représentées avec 39 créations et les femmes en auront la part belle en représentant 46,5% de porteuses de projets.
Des lieux nouveaux et une jauge augmentée
Ne nous y trompons pas. Il y aura 20 000 entrées de plus à la vente portant ainsi la jauge totale à 171 500 entrées (dont 40 000 en entrée libre) mais ce n’est pas pour prévoir une réduction de jauge. C’est parce qu’il y a des nouveaux lieux : le Cloître et l’Eglise des Célestins, la salle Alpilium à Saint-Rémy-de-Provence, Rasteau, Roquemaure et la volonté de rendre ce festival exceptionnel.
Une cour d’honneur plus belle, plus pratique, plus démocratique
Les fauteuils ont été changés, ils sont tous différents. L’évacuation et la mobilité réduite sont facilités. Le confort visuel a été recherché quelle que soit sa place dans la Cour d’honneur.«Construire le monde de demain avec un homme de 100 ans» Telle est la proposition audacieuse qui aura lieu dans la Cour d’honneur avec le grand philosophe Edgar Morin qui viendra juste de fêter son 100e anniversaire. Il entamera ce dialogue avec le journaliste Nicolas Truong.
De l’utopie, de la dystopie, des catastrophes annoncées ou pas : vision d’un monde en devenir
La programmation que nous vous présenterons plus en détail dans un prochain article consacre le retour de grands noms – Isabelle Huppert, Angelica Liddell ou Tiago Rodrigues – et quelques titres parmi les plus évocateurs tels « Liberté, j’aurai habité ton rêve jusqu’au dernier soir » d’après René Char et Frantz Fanon, « Y aller voir de plus près » de Maguy Marin, «La Dernière nuit du monde» de Laurent Gaudé ou «Fraternité, Conte fantastique» de Caroline Guiela Nguyen attestent s’il en est besoin, que le spectacle vivant est un questionnement permanent du monde et «le lieu même d’une effraction du possible» selon Olivier Py.
En chiffres
La 75e édition du Festival d’Avignon sera : 400 rendez-vous sur 21 jours de festival, 82 % de créations, 42 % de spectacles par des porteurs de projets étrangers… Découvrez plus de chiffres !
Michèle Périn
Monteux : le feu d’artifice 2021 n’aura pas lieu cet été
Plusieurs fois député et ministre, notamment sous les présidences de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, François Baroin est actuellement avocat, maire de Troyes et président de l’Association des maires de France (AMF). Il est au contact de tous ces élus locaux, en première ligne depuis le début de la crise sanitaire, et largement sollicités pour mener à bien la campagne de vaccination censée libérer le pays de cette terrible pandémie.
Comment se positionnent aujourd’hui les maires dans la crise sanitaire ? « Nous vivons depuis maintenant un an dans un cadre juridique très particulier. Certes la compétence sanitaire est sous l’autorité de l’Etat, mais le Parlement a voté un cadre dérogatoire au droit commun très spectaculaire et très inédit, qui s’appelle l’état d’urgence sanitaire, de telle sorte que les maires ont perdu leur pouvoir de police propre et agissent dans le cadre de cette épidémie comme des agents de l’Etat, au service d’une politique qu’ils ne définissent pas, qu’ils ne contrôlent pas et qu’ils se doivent d’appliquer. »
« Les maires ont perdu leur pouvoir de police et agissent comme des agents de l’Etat. »
« C’est un exercice assez inédit. Ça ne les empêche pas d’être agiles, de prendre des initiatives, de protéger le mieux possible leur population. On l’a vu avec les masques, des maires ont été réactifs, comme l’AMF elle-même, pour combler les défaillances de l’Etat en matière d’approvisionnement. On l’a vu avec les tests que les maires ont mis à disposition des lieux qu’ils ont ‘armés’, comme on dit administrativement, pour permettre le plus de tests possibles parmi la population. On le voit aujourd’hui encore, avec le début chaotique de la campagne de vaccination. Les maires ont mis à la disposition de l’Etat des lieux, des centres, des agents. Ils ont aussi complété les dispositifs téléphoniques pour la prise de rendez-vous. »
« Les maires sont donc dans un état d’esprit de grande responsabilité, avec une volonté farouche de protéger leurs administrés, de se faire entendre sur des sujets qu’ils voient au quotidien, bien mieux que les autres, et qu’ils contestent parfois à juste titre. C’est notamment l’ultra-centralisation, le fait que cette guerre contre la Covid-19 est d’abord et avant tout logistique. Ils souhaiteraient voir intervenir des professionnels de logistique et non pas le ministère de la Santé qui, lui, est un ministère compétent dont la compétence est de produire des normes et de faire des régulations budgétaires, mais qui n’est pas compétent en matière de logistique. C’est le cœur du sujet qui anime aujourd’hui les débats entre les maires et l’Etat. »
Ce sont les vaccins qui manquent actuellement ? « Pour réussir la vaccination, il faut accélérer le rythme d’approvisionnement en vaccins. Il y a eu une politique de stop and go, dans l’acheminement et l’approvisionnement des doses. Cela va probablement se normaliser dans les semaines ou dans les mois qui viennent. Une campagne de vaccination de grande échelle comme celle-ci doit se lire à la fin de la période de couverture de la population. »
L’Assemblée nationale a voté en première lecture le projet de loi confortant le respect des principes de la République, qui prévoie un principe fort de laïcité. Etes-vous satisfait de ce texte ? « Ce texte est une avancée timide sur un sujet d’urgence et de très grande envergure qui est la réalité du constat qu’une partie des gens qui vivent sur notre territoire n’acceptent pas, ne s’intègrent pas, quand ils ne combattent pas le principe du modèle français dans son originalité, qui est le pacte républicain dans toutes ses dimensions. »
« Le principe que l’Etat se tient à égale distance de chacune des religions. »
« La France a une originalité à l’échelle mondiale liée à son Histoire, qui est en effet que la laïcité, le principe que l’Etat se tient à égale distance de chacune des religions, qu’il ne reconnaît ni ne salarie aucun culte, qui les protège tous, mais ne saurait tolérer que certains classent les lois de leur espérance, de leur ferveur, de leur religion au-dessus des lois de la République. Cela ne fonctionne pas comme ça chez nous. Donc, ce texte était attendu. Il est en-deçà de ce que nous espérions, notamment sur le contrat d’engagement républicain, qui va lier les collectivités locales au tissu associatif qui bénéficiera de subventions. Nous souhaitions effectivement que le terme laïcité y soit intégré. J’avais formulé une proposition complémentaire pour combler un vide juridique sur la définition d’un espace de service public. Mon idée était de dire qu’il faut une reconquête territoriale pour une reconquête républicaine. Tout ce qui, de près ou de loin, s’apparente directement ou indirectement à un service public, doit être dans son espace, dans sa géographie et dans son périmètre, considéré comme un usage particulier, valable pour les agents, occasionnels ou titulaires et en ouvrant le débats, peut-être pour les usagers. Cela peut être le cas des clubs sportifs, dans les vestiaires ou les parkings. Cela peut être le cas dans les espaces culturels. Ça peut être enfin le cas – et c’est un débat de plus grande envergure – dans les universités. » « Nous n’avons donc pas été entendus sur tout. Le texte va plutôt dans la bonne direction, mais il est, à mon avis, très en-deçà de la réalité de notre demande de besoin d’outils juridiques, pour bien faire appliquer nos principes républicains. »
Vous avez un engagement politique de tradition gaulliste. Comment jugez-vous aujourd’hui la vie politique en France ? « J’ai consacré l’essentiel de ma vie professionnelle à l’action publique et à la politique. J’ai été député à 27 ans. Deux ans plus tard, je suis entré au Gouvernement, sous l’autorité de Jacques Chirac. Le temps a passé, j’ai bientôt 56 ans. Pendant presque 30 ans d’action, j’ai pu voir l’évolution de la vie politique. Elle est très nette avec l’émergence des médias en boucle, des réseaux sociaux, contribuant à la difficulté de gouverner. C’est un élément nouveau de l’exercice du pouvoir. C’est une difficulté supplémentaire incontestable. Donc, j’ai une certaine empathie et compréhension pour les difficultés auxquelles est confronté un Gouvernement, le nôtre, ou d’autres dans d’autres pays. »
« Besoin de plus de libertés locales. »
« Cela n’empêche pas de porter un jugement parfois sévère sur un trait profond qui est l’ultra-centralisation de toutes les décisions. Elle est en fait à l’opposé du sens de l’Histoire, avec le besoin de plus de liberté, en général, de plus de libertés locales, et donc de plus de responsabilités locales, et une meilleure maîtrise de ce qui se passe au coin de la rue. Nous avons un bras de fer régulier et récurrent entre les maires, d’une part, et les représentants de l’Etat, quels qu’ils soient. »
« Nous plaidons pour que le président du conseil de surveillance de l’hôpital redevienne le président du conseil d’administration. C’est souvent le maire en place qui devrait le faire », insiste François Baroin.
Les maires se battent pour une plus grande possibilité d’action. Pensez-vous que la place de la collectivité territoriale devrait être plus importante ? « J’ai probablement été l’un des premiers à plaider, depuis que j’ai pris la présidence des maires de France, il y a bientôt sept ans, sous le quinquennat de François Hollande, pour une très grande loi de libertés locales. ‘Décentralisation’ est un terme un peu technique. Il ne parle pas trop aux gens. On voit à peu près l’idée de liberté locale et on doit récupérer des compétences que l’État ne peut plus exercer. » « Le postulat, alors que je suis gaulliste et que j’ai un attachement profond à l’État, c’est que si on veut sauver l’Etat dans l’exercice de ses responsabilités pour lesquelles il est attendu : la sécurité et la défense, la diplomatie, la justice, les sujets régaliens, il doit s’alléger. Il n’a plus les moyens d’être présent partout. L’Etat est ‘obèse’ à Paris. Il est ‘famélique et squelettique’ dans les territoires. Il y a beaucoup de secteurs, comme le domaine de la santé où l’ultra-centralisation montre les limites de l’exercice et même les défaillances qui peuvent être criantes. De ce point de vue, il faudra tirer les conséquences de la Covid 19. Nous plaidons donc pour que les présidents de régions co-président les agences régionales de santé si elles demeurent et pour que les autres niveaux de collectivités locales y soient correctement représentés. Nous plaidons aussi pour que le président du conseil de surveillance de l’hôpital redevienne le président du conseil d’administration. C’est souvent le maire en place qui devrait le faire, pour avoir une vraie maîtrise et ne pas être simplement sur la cheminée et regarder qui est autour de la table. Dans ce rôle, il pourra vraiment être un animateur de rapprochement entre le public et le privé. »
« L’Etat est ‘obèse’ à Paris et ‘famélique et squelettique’ dans les territoires. »
« La même réflexion nous anime sur le transfert du médicosocial aux départements. Et quand on dit transfert, c’est transfert d’effectif, de moyens budgétaires et, évidemment, d’exercice de compétences. L’Etat disparaîtra en quelque sorte ou, en tout cas, s’effacera très largement pour laisser soit aux régions, soit aux départements, soit aux communes, le soin d’exercer de nouvelles compétences à différents échelons. Par exemple, ce sont les communes qui financent le sport. Il faut donc leur transférer les effectifs et les moyens. Ce sont également les communes qui financent la culture, que ce soit l’entretien du patrimoine, l’égal accès pour tous à la culture et l’aide à la création. » « Il faut aussi donner aux collectivités locales la possibilité d’exercer un peu plus et un peu mieux. Le même esprit nous anime sur le tourisme comme sur le logement. Bref, c’est un projet de grande envergure, parce que ma conviction est que le statu quo n’est plus possible, sauf à avoir un accident de parcours un jour ou l’autre sur le plan démocratique. »
Devrions-nous garder le département qui nous vient de la Révolution ? « Je suis attaché aux départements, mais il nous faut réfléchir à un nouveau modèle d’organisation des Pouvoirs publics locaux et des libertés qui y sont attachées. Cela ne peut pas être un modèle fédéral, parce que ce n’est pas l’Histoire de notre pays et qu’au fond, cela n’a pas vraiment marqué d’une empreinte psychologique la nation française. En revanche, la décentralisation est acquise dans l’esprit des gens, mais pas dans l’esprit d’une bonne part des hauts fonctionnaires qui dirigent les ministères. C’est un problème culturel. Donc, il faut imaginer un modèle. Il faut naturellement des représentants de l’Etat dans chaque département. Il faut leur donner plus de pouvoirs. Je suis favorable à ce que les préfets récupèrent une autorité naturelle sur toutes les administrations, parce qu’on a besoin d’un partenaire fort. Nous avons un partenaire faible, qui a très peu d’effectifs, qui a assez peu de moyens budgétaires et qui, en réalité, décline une production de normes qui est un élément de contrainte et bloquant, plus que de libertés locales. Donc, il faut trouver ce juste équilibre. Il faut trouver relativement vite parce qu’il y a des forces centrifuges dans notre pays qui peuvent dilater le modèle et créer des tensions supplémentaires. Donc, il vaut mieux que l’Etat s’approprie ce débat, plutôt que de le subir et d’être sur la défensive. »
« Je suis attaché aux départements. »
Aujourd’hui, on est en pleine crise sanitaire, demain une crise écologique nous guette peut-être… Quelle devrait être la place des collectivités pour mieux gérer ce challenge écologique ? « La protection de l’environnement n’est pas une question d’engagement politique doctrinaire. C’est une question de compréhension de la réalité de ce que souhaite la société. Il n’y a pas un maire, qu’il soit de droite ou de gauche, qui n’intègre pas cette problématique depuis très longtemps. C’est vrai sur le tri sélectif, c’est vrai sur l’eau, c’est vrai sur la qualité des transports publics, c’est vrai sur l’utilisation des déchets ultimes. Et au fond, toutes les novations portées au niveau national viennent du terrain, viennent du coin de la rue. Elles viennent souvent d’initiatives de maires. » « Nous avons devant nous deux sujets très importants. Tout d’abord l’eau. Un besoin d’investissement très important est devant nous, puisque les nappes phréatiques sont en train de baisser. Il y aura des rendez-vous pour refaire les zones de captage, investir lourdement pour garantir la qualité de l’eau, son acheminement, son approvisionnement et la problématique des déchets. Il y a aussi la problématique de l’aménagement de zones aérées végétales, avec des points d’eau pendant les périodes caniculaires que nous affrontons quasiment chaque année. »
« La dimension écologique est intégrée dans l’esprit des maires. »
« Tout cela fait partie des politiques municipales. J’ajoute que la poussée des élus Verts aux dernières élections municipales, qui ont pris quelques villes, constitue un phénomène métropolitain assez marginal à l’échelle des 35 000 communes françaises. La réalité, c’est qu’il y a une très grande stabilité et que, une fois encore, la dimension écologique est intégrée dans l’esprit des maires, quel que soit leur engagement politique. Personne ne peut faire l’économie aujourd’hui d’une priorité autour de la protection de l’environnement. Cela se lit aussi dans les politiques d’investissement, auprès des bailleurs sociaux, dans la réhabilitation et dans l’utilisation de filières naturelles et renouvelables, hors utilisation des énergies fossiles. Bref, toute la chaîne est aujourd’hui revisitée. Cela se voit pour la restauration scolaire, dans les circuits courts où, de plus en plus, on favorise l’accompagnement de maraîchers locaux, de jardins ouvriers et de productions locales, avec un très faible bilan carbone, pour le transport. Tout cela fait partie de notre quotidien, de notre culture, de notre évidence. »
Actuellement, l’écologie doit-elle être poussée au niveau national ou européen ? « Il faut trouver l’équilibre juste entre le coin de la rue et le bout du monde. Tout ce que les maires peuvent faire, au coin de la rue, est très attendu par les gens qui le voient. Ensuite, il est inenvisageable que ce débat ne soit pas planétaire, puisque la question l’est. Comme le disait Marshall McLuhan, la planète est un village. Cette problématique environnementale doit se gérer au niveau global : il appartient aux dirigeants du monde de le faire, y compris les Chinois, les Américains et les Russes, qui sont les pays les plus puissants et les plus grands producteurs de gaz à effet de serre. Donc, il est illusoire d’imaginer que tous les efforts que nous pourrons produire au coin de la rue de chaque commune de France permettront de régler le problème du réchauffement de la planète s’ils ne s’inscrivent pas dans un projet porté par tous les pays du monde. »
C’est pourtant un sujet qui va être d’une importance capitale pour les élections régionales qui viennent. Comment voyez-vous les choses ? « Je pense que les régions, dans leur nouveau périmètre, ont trouvé une existence. C’est moins significatif pour les gens que ne l’est une commune. Ils sont attachés à leur maire et la région est plus lointaine. Mais l’Etat a décidé de sous-traiter aux régions toute la politique d’aménagement du territoire et il ne peut pas y avoir d’aménagement du territoire qui ne tienne pas compte de la protection de l’environnement. Donc, ce débat sera au cœur des Régionales. J’ai quand même tendance à penser que ce qui s’est produit aux Municipales, ne se reproduira pas exactement au moment des Régionales. »
Monteux : le feu d’artifice 2021 n’aura pas lieu cet été
Les Chorégies d’Orange nous invitent à voter pour fêter les 10 ans de Musiques en fête. Ce grand rendez-vous populaire marque l’ouverture des Chorégies d’Orange depuis 10 ans. Il est retransmis en direct sur France 3 et france.tv, ainsi que sur TV5 Monde. Il s’agit bien d’un événement pluriel car toutes les musiques sont représentées : airs d’opéra, comédies musicales, musiques traditionnelles, chansons françaises. Et c’est la fête sur la scène du Théâtre Antique où se croisent artistes de renom et jeunes talents ! Cette édition anniversaire, toujours présentée par Cyril Féraud et Judith Chaine, sera particulièrement attendue.
10 bougies en juin pour Musiques en fête
Les téléspectateurs, fidèles à Musiques en fête, peuvent participer pour la 1ère fois au programme de la soirée, en votant pour leur air favori parmi :Chloé Chaume : « Ave Maria » – Caccini Florian Sempey : « Largo al factotum » – Le Barbier de Séville de Rossini Jérôme Boutillier : « Air du toréador » – Carmen de Bizet Ambroisine Bré : « J’ai perdu mon Eurydice » – Orphée et Eurydice de Gluck José Cura : « Vesti la giubba » – Pagliacci de Leoncavallo Julie Fuchs : « Valse de Juliette » – Roméo et Juliette de Gounod Marie-Nicole Lemieux : « Mon cœur s’ouvre à ta voix » – Samson et Dalila de Saint-Saëns Catherine Naglestad : « Vissi d’arte » – Tosca de Puccini Kévin Amiel : « De’ miei bollenti spiriti » – La Traviata de Verdi Joseph Calleja : « Nessun dorma » – Turandot de Puccini.
Il suffit de voter en ligne
L’air qui remportera le plus de suffrages, sera révélé en direct et joué dans l’émission « Musiques en fête en direct des Chorégies d’Orange », diffusée sur France 3 et sur France Musique. Le vote en ligne est ouvert jusqu’au mardi 27 avril à 10h. Les extraits vidéos sont accessibles via la page de l’émission sur France.tv et vous, rubrique «Participer à une émission». Les participations seront illimitées. Voter ici.
Les infos pratiques
Musique en fête, en juin (date à venir) à 21h05.Les invitations pour la soirée sont proposées en priorité aux adhérents de l’Association des Amis des Chorégies d’Orange sur le principe suivant : adhérents simples x 2 places*, adhérents couples x 4 places* membres bienfaiteurs x 4 places (avec placement privilégié). *dans la limite des places disponibles et sous réserve de l’application des mesures sanitaires, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Bulletin consultable et imprimable dans l’espace adhérent du site internet des Chorégies d’Orange. Il devra être retourné, accompagné d’une enveloppe timbrée, entre le lundi 17 et le vendredi 28 mai (les bulletins réceptionnés avant ou après ces dates ou non-accompagnés d’enveloppes timbrées ne pourront être pris en compte). Les invitations seront alors adressées par courrier par ordre de réception des bulletins de réservation et dans la limite des places disponibles. Le reliquat des places restantes sera distribué à la billetterie des Chorégies d’Orange (18, Place Silvain à Orange) le mardi 8 juin à partir de 10h (date susceptible de modification). Programme des Chorégies ici. Prix de places ici. Réservation ici. Les Chorégies d’Orange auront lieu du 18 juin au 31 juillet. Programme des Chorégies ici.
Michèle Périn
Monteux : le feu d’artifice 2021 n’aura pas lieu cet été
En raison du contexte sanitaire, Gérard Daudet, Président de Lubéron Mont Ventoux Agglomération, a choisi de fermer les médiathèques pour au moins 4 semaines. Il a souhaité profiter de cette période de fermeture pour anticiper le démarrage des travaux de la médiathèque de Cavaillon, initialement prévus à compter du mois de juin et pour une durée 3 mois.
« Afin de réduire au maximum les périodes de fermeture de la médiathèque, j’ai souhaité mettre cette période de fermeture quasi obligatoire à profit en demandant aux services de l’agglomération d’anticiper le démarrage du chantier. Mon but est de pouvoir rouvrir le site dans des conditions optimales dès le mois de juillet, soit deux mois plus tôt que prévu. Je remercie également les entreprises pour leur réactivité », indique Gérard Daudet.
Réorganisation de l’espace
Le chantier concerne la réorganisation de la quasi-totalité des espaces afin de les rendre plus modernes et fonctionnels. L’espace jeunesse, actuellement situé au 1er étage, déménage au rez-de-chaussée à la place de l’espace documentaire. Cela permettra aux classes qui le fréquentent régulièrement ainsi qu’aux familles parfois équipées de poussettes d’y accéder plus facilement. Les sols, les peintures et le mobilier seront entièrement remplacés. Un nouvel accès sera créé et l’installation électrique reprise.
L’espace documentaire se déplace au 1er étage, où des travaux similaires seront réalisés (sols, peintures, électricité, mobilier). Les collections jeunesse (9 ans et +) et adulte y seront regroupées. L’espace presse, actuellement situé au rez-de-chaussée, sera déplacé au 1er étage au sein de l’espace numérique. Enfin, un espace de travail collectif sera créé au 1er étage. Des tables permettant de brancher téléphones, ordinateurs et tablettes, ainsi que des sièges confortables, seront installés. Le Wifi sera toujours disponible gratuitement dans toute la médiathèque, comme c’est le cas depuis plusieurs années dans toutes les médiathèques du réseau.
L’emballage des 115 000 volumes par les agents de la médiathèque aura lieu jusqu’au 24 avril. Les travaux prendront le relai du 26 avril jusqu’au 25 juin. Du 28 juin à mi-juillet, place à l’emménagement et la réinstallation des collections dans les espaces, par les bibliothécaires. La réouverture au public est annoncée pour la mi-juillet 2021.
La culture à l’heure du numérique
« Le temps des travaux, nous avons souhaité que les bibliothécaires puissent proposer toujours plus de contenus culturels numériques aux usagers », commente Claire Aragones, vice-Présidente de LMV déléguée aux médiathèques et aux musiques actuelles. Ainsi, les équipes seront encore plus actives sur les réseaux sociaux sur lesquels elles proposeront davantage de contenus culturels numériques inédits et toujours gratuits. Les abonnés des médiathèques peuvent toujours profiter de des services numériques gratuits ‘Vivre connectés’ (livres, films, expositions virtuelles, presse en ligne, etc.). »
Quid des abonnés
La cotisation sera prolongée de trois mois pour tous les abonnés des médiathèques LMV. Il est demandé aux usagers de conserver leurs documents jusqu’à la réouverture. Les abonnés voient leurs prêts prolongés jusqu’à la réouverture de la médiathèque. Ils sont invités à fréquenter les médiathèques les plus proches de chez eux à compter de leur réouverture dont la date sera communiquée ultérieurement, en fonction de l’évolution du contexte sanitaire.
Monteux : le feu d’artifice 2021 n’aura pas lieu cet été
La pandémie de Covid-19 et les restrictions qui en découlent ont fortement impacté l’économie et de nombreux pays ont connu une récession historique en 2020. Les mesures mises en place par plusieurs États européens, comme les dispositifs de chômage partiel, ont permis de limiter les dégâts et d’éviter pour le moment un grand nombre de faillites et de licenciements. Mais alors que le niveau d’endettement des entreprises atteint actuellement des sommets, les pleines conséquences de la crise risquent de se faire sentir au cours de l’année 2021 comme l’estiment les experts.
D’après les dernières prévisions du FMI, le taux de chômage devrait augmenter cette année en France, pour atteindre 9,1 %, contre 8,2 % en 2020. D’autres pays européens devraient subir le même sort, puisqu’une hausse moyenne de près d’un point est attendue pour l’ensemble de la zone euro (de 7,9 % à 8,7 %). Déjà affectée par le chômage avant la crise, c’est l’Europe du Sud qui sera la plus touchée en 2021 : plus de 16 % de chômage sont prévus en Grèce et en Espagne, et plus de 10 % en Italie. Au nord du continent, la Suède et la Finlande devraient elles aussi faire partie des plus affectés avec des taux approchant 9 %.
Monteux : le feu d’artifice 2021 n’aura pas lieu cet été
Le JDD (Journal du dimanche) vient de publier la seconde édition de son palmarès des villes et villages où il fait bon habiter. Dans ce classement établi par l’association Villes et villages où il fait bon vivre auprès de 34 837 communes, où Annecy figure sur la 1re place du podium pour la 2e année consécutive, Avignon apparaît en 9e position. La cité des papes monte même sur la 3e marche du podium si l’on ne prend en compte que les communes de 50 000 à 100 000 habitants.
Dans la région, où les villes du Sud-Est ne sont pas à la fête, seule Nice devance Avignon. Il faut ensuite se rendre à la 30e place pour trouver Cannes, devant Toulon (33e), Montpellier (37e), Antibes (40e), Nîmes (46e) ou bien encore Marseille (85e) et Aix-en-Provence (94e).
Les villes vauclusiennes s’en sortent mieux que les villages Pour le Vaucluse voici le reste du classement établi à partir de 183 critères publiés tout au long de l’année 2020 par l’Insee ou par des organismes étatiques sur la qualité de vie, la sécurité, les transports, les commerces et services, la santé, l’éducation, les sports et loisirs, la solidarité : Carpentras (206e), Cavaillon (266e), Le Pontet (222e), Orange (300e), Sorgues (659e), l’Isle-sur-la-Sorgue (738e), Bollène (1 379e), Pertuis ( (1 451e), Valréas (3 100e), Apt (3 109e) et Sault (12 046e). Concernant les villes de moins de 2 000 habitants, c’est la Bérézina puisqu’aucunes communes de la région, et donc à fortiori de Vaucluse, n’apparaissent dans le top 100 des villages où l’on vit le mieux en France.