28 juin 2025 |

Ecrit par le 28 juin 2025

Le retour de la grippe vu par Wingz pour l’Echo du Mardi


Le retour de la grippe vu par Wingz pour l’Echo du Mardi

L’imprimerie Rimbaud a choisi d’exposer les œuvres de Valentine Champetier de Ribes et Matthieu Prier. Leur démarche : relier le graphisme et la photo dans une image où ils se mettent en scène autour d’un thème de l’année avec poésie et créativité. Beaucoup de décors, de jeux de lumière pour une image maîtrisée et le moins possible retouchée dans un univers loufoque et créatif. Ici ce sont 10 années de création proposées en grand format. Un travail graphique et photographique autour de l’ac­tualité. Egalement, pour l’occasion l’imprimeur, le photographe et la directrice artistique s’associent autour de  projets de cartes de vœux créatives.

Exposition Photo grand format. Jusqu’au 13 novembre. Imprimerie Rimbaud. 888, route d’Avignon à Cavaillon. www.imprimerie-rimbaud.fr


Le retour de la grippe vu par Wingz pour l’Echo du Mardi

Après avoir attiré un nombre record de nouveaux adeptes pendant le confinement, soit près de 26 millions d’abonnés payants au premier semestre, Netflix n’a gagné que 2,2 millions de nouveaux clients dans le monde entre juin et septembre. C’est un peu moins que ce que les analystes de l’entreprise avaient prévu, même si un ralentissement de la croissance après l’afflux spectaculaire provoqué par la pandémie avait logiquement été anticipé.

Sur les trois premiers trimestres de l’année, la célèbre plateforme a engrangé un peu plus de 28 millions de nouveaux clients, ce qui dépasse d’ores et déjà les 27,8 millions enregistrés en 2019. Netflix compte désormais plus de 195 millions d’abonnés payants dans le monde et maintient sa position de leader du secteur de la vidéo à la demande. Les résultats détaillés du groupe traduisent néanmoins un début de saturation du service sur ses marchés matures (États-Unis, Europe) et l’essentiel de la croissance de sa base d’abonnés provient dorénavant d’Asie, notamment de Corée du Sud et du Japon.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Le retour de la grippe vu par Wingz pour l’Echo du Mardi

Dans le Vaucluse, la Région Sud vient de sélectionner le laboratoire de biologie médicale Alphabio afin de permettre aux entreprises l’accès à des tests de dépistage nasopharyngés gratuitement sur rendez-vous.

Selon les chiffres de l’Agence Régionale de Santé Provence-Alpes-Côte d’Azur, le milieu professionnel fait partie des trois grands modes de contamination en Paca, représentant 37% des clusters identifiés. Aussi, afin d’éviter les clusters en entreprises, la Région Sud souhaite faciliter l’accès des entreprises à l’offre de services de laboratoires de biologie médicale en nouant un partenariat avec ces derniers. Trois laboratoires couvrant les départements des Bouches-du-Rhône (Labosud), des Alpes-Maritimes, du Var (Biogroup) et du Vaucluse (Alphabio) ont ainsi été sélectionnés. Désormais les entreprises vont disposer d’un service gratuit leur permettant d’avoir accès, dans des conditions facilitées et des délais améliorés, à des tests de dépistage nasopharyngés en entreprise ou en laboratoire, sur simple prise de rendez-vous.

Alphabio, 23 Rue de Friedland, Marseille.
Prise de rendez-vous : i.rey@alphabio.fr ou j.digne@alphabio.fr
L’entreprise sera contactée en retour dans les 2 jours pour une mise en place du dépistage sous 5 jours avec le déploiement d’équipes de prélèvements dans les entreprises pour un nombre minimum de 40 à 50 prélèvements. Le Laboratoire Alphabio sera en mesure de rendre les résultats aux personnes ou à un médecin désigné par l’entreprise sous 48 heures soit par la création d’un accès sécurisé au serveur de résultats soit par une transmission par mail crypté.


Le retour de la grippe vu par Wingz pour l’Echo du Mardi

Christian Pons, président de la Fédération du bâtiment et des travaux publics de Vaucluse invite les présidents de communautés de communes, d’agglomérations, de structures publiques à évoquer les travaux en cours et à venir. En cause ? La rareté des appels d’offre et le peu d’avancée des dossiers techniques très réglementés qui peinent à voir le jour. Pire ? Le possible ‘trou d’air’ qui pourrait survenir au 1er trimestre voire semestre 2021 et impacter de plein fouet des entreprises déjà très fragilisées par la Covid-19 et les élections municipales. 

« Les années d’élection sont toujours compliquées mais cette fois-ci la situation est exceptionnelle du fait de la pandémie de la Covid-19, entame Christian Pons, président de la Fédération du bâtiment et des travaux publics Vaucluse. Nous considérons que le secteur public est moteur dans les projets de la construction et des travaux publics et nous appelons les responsables à être le plus réactif possible. Nous avons besoin de nos élus, le secteur public entraînant le secteur privé, sur les projets de développement du territoire. »

Maillage relationnel
« Pour entrer en contacts avec les maires, nous proposons aux présidents de communauté de communes et d’agglomération de devenir nos porte-paroles auprès des maires car ils ont, avec leurs équipes de fonctionnaires, un rôle prépondérant à jouer, notamment dans l’avancement des dossiers très réglementés et cela à un moment où la situation se révèle tragique. Vous, élus, êtes en capacité d’entraîner les autres car, si des plans de relances et des milliards sont prévus, une seule question se pose : Comment traiter les dossiers et organiser au plus vite leur réalisation ? » 

Peu de consultations des grands donneurs d’ordre
« En ce début d’automne 2020, les entreprises éprouvent de sérieuses craintes devant le peu de consultations émanant des grands donneurs d’ordres du département. Dans ce contexte préoccupant, la Fédération BTP invite les grands maîtres d’ouvrages du département à recenser les marchés 2020-2021. Une série de rencontres inaugurée par Gilles Ripert, Président de la Communauté de Communes du Pays d’Apt-Luberon qui fait le point sur les opérations en cours et à venir dans les 18 mois. »

Projets en cours
Gilles Ripert, Président de la Communauté de Communes du Pays d’Apt-Luberon Luberon s’est, le premier, rendu à l’invitation de l’interprofessionnelle, détaillant les projets à venir comme : « les  travaux d’aménagement et d’extension du siège de l’intercommunalité à Apt pour un montant de plus de 420 000€ et la conception-réalisation d’une Step (Station d’épuration des eaux usées), toujours à Apt, pour presque 9M€ », dont l’allotissement du marché n’était pas encore acté.

Et à venir
Au chapitre des projets de marché, Gilles Ripert a énuméré « la requalification du pôle d’activité des Bourguignons à Apt, exclusivement en travaux publics, pour des travaux prévus 1er trimestre 2021 et pour un montant de 910 000€. Les travaux d’augmentation de la capacité d’un réservoir d’eau potable  à Viens devraient également intervenir aux mêmes dates à hauteur de 500 000€. Des travaux de remise en état des ouvrages d’eau et d’assainissement suite aux crues 2019 à Apt sont prévus à hauteur de presque 235 000€. Des travaux d’amélioration thermique du conservatoire de musique, toujours à Apt se feraient à hauteur de 240 000€. Enfin, des travaux d’extension d’une station d’avitaillement au gaz naturel pour véhicule (GNV), à Apt, interviendraient à hauteur de 150 000€. »

Les prochains invités
Les prochains invités de la fédé BTP 84 seront, jeudi 29 octobre, Jean-François Lovisolo, président de l’association des maires et, mercredi 4 novembre, Thierry Lagneau, Vice-Président du Conseil Départemental de Vaucluse, Président de la Commission Travaux, Aménagement, Territoire, Sécurité.

La fédé BTP 84
« La Fédération du bâtiment et des travaux publics de Vaucluse rassemble 400 entreprises qui totalisent environ 6 000 emplois, soit la moitié des salariés du BTP dans toutes les spécialités, a souligné Christian Pons. Un grand nombre de nos entreprises tirent de la commande publique une part importante voire substantielle de leur volume d’activités mais subissent, du fait de la crise sanitaire et des élections municipales une baisse très préoccupante de leur carnet de commande. Notre inquiétude est grandissante et les indicateurs dont nous disposons laissent entrevoir une baisse des appels d’offre sur ce dernier trimestre de septembre à décembre 2020 suivie d’une nouvelle baisse qui, à priori, s’annonce bien plus grave, toujours sur les appels d’offre, d’avril à décembre 2021. C’est la raison pour laquelle il est urgent, pour la sauvegarde de nos entreprises et des milliers d’emplois qu’elles génèrent que les donneurs d’ordre du département accélèrent la sortie de leurs projets d’investissement en matière d’équipements structurels. » 

En préambule aux élections
« En préambule aux élections, nous avions lancé une grande consultation auprès des maires en place et des candidats ce qui représentait environ 600 personnes, en leur envoyant nos propositions, rappelle Christian Pons. Nous avons été déçus des seulement 11 réponses reçues. Il devient donc important, dorénavant, de nourrir des liens avec vous, présidents de communauté de communes, d’intercommunalités, d’agglomération et même de s’aider mutuellement. »

Enquête sur les appels d’offre collectés fin septembre 2020
La Fédération a lancé deux enquêtes auprès de ses adhérents fin septembre : l’une portant sur les appels d’offre où ils indiquent être 74% à trouver le nombre de consultations lancées insuffisant, voire très insuffisant. En comparaison avec septembre 2019, les professionnels du BTP pensent également que le nombre de consultations lancées est en involution de 68%. Au chapitre d’une enquête de conjoncture, sur le thème de l’évolution de l’activité ils sont 40% à la trouver dégradée et 38% à la qualifier de moyenne. Ils sont également 35% à faire état d’une trésorerie minorée. Concernant l’évolution des prix ils sont 60% à trouver les prix dégradés et 56% à s’alarmer de la diminution du carnet de commandes.


Le retour de la grippe vu par Wingz pour l’Echo du Mardi

La Ville d’Avignon continue de travailler à sa métamorphose avec la naissance de l’écoquartier Joly Jean qui comptera une nouvelle école fin 2024. Déployée sur 4 940 m², elle comportera 11 salles de classes : 5 maternelles, 6 élémentaires et une classe pour enfants autistes. Le projet se monte à 12,3M€ TTC. 

C’est au Sud d’Avignon, à environ 4 km du centre historique, au cœur de 42 hectares de friches et de terres agricoles jouxtant Cap Sud et longeant la route de Marseille que l’éco-quartier quartier Joly Jean s’épanouira. Tel un écosystème, il sera relié aux autres quartiers par une trame verte en direction des avenues de la Croix rouge et du Moulin de Notre Dame, au gré de cheminements piétons et cyclistes, du parc du Clos de la Murette, d’une aire de jeu publique, de jardins pédagogiques et non loin du bassin d’orage paysager.

Dans le détail
11 classes y seront accueillies : 5 maternelles et 6 élémentaires. L’établissement s’articule en plusieurs espaces de vie : halle créative, studio musical, laboratoire des petits génies, salle de repos avec petit planétarium, espaces de motricité libre, petites alcôves de travail dans les circulations, reliés avec les salles de classe, et, aussi un espace ‘Snoezelen’  (invention néerlandaise datant de 1970, proposant un espace de stimulation sensorielle et motrice conçue pour accompagner les enfants autistes afin d’engager une communication avec l’extérieur). Une salle polyvalente est également prévue pour accueillir le public en dehors des temps scolaires ainsi qu’un ‘café des parents’. Un conseil municipal des enfants et des actions participatives sont envisagées pour accompagner le projet.

Ca sort de l’ordinaire
L’école a pour originalité d’ouvrir ses espaces de récréation sur l’espace public en dehors des heures de classe, offrant des temps en lien avec les habitants au gré d’activités comme la participation des enfants à l’élaboration et l’entretien d’un potager pédagogique, de jeux et, à l’inverse, de re-cloisonner les espaces durant les temps scolaires.

Côté technique
Le maître d’ouvrage est la Ville d’Avignon, la maîtrise d’œuvre a été confiée au cabinet strasbourgeois Husser : «Nous concevons des bâtiments contemporains et bioclimatiques en imaginant des formes libres et rationnelles. Nous réalisons également des bâtiments passifs où le chauffage est ramené à 1€ par m2 et par an.»

La livraison de l’école est prévue pour le 2e semestre 2024. Les études de conception se déroulent à partir de maintenant pour un an. La consultation marché travaux de novembre 2021 à mars 2022. Les travaux auront lieu dès avril 2022 jusqu’à février 2024 et l’installation du mobilier de mars à mai 2024.

Développement durable
L’école sera durable et respectueuse de l’environnement empruntant à la fois à la démarche BDM (Bâtiment Durable Méditerranéen) et Bepos (Bâtiment à énergie positive) qui impliquent une approche environnementale depuis les phases amont jusqu’à la livraison du chantier pour une insertion optimale du bâtiment dans la coulée verte de l’éco-quartier avec, pour corolaire, le développement durable : tri des déchets, compostage et potager pédagogique.

Prochainement
Les prochains chantiers d’envergure concerneront trois écoles d’Avignon : l’école maternelle Camille Claudel à hauteur de 230 000€ pour une livraison en septembre 2021 ; l’école maternelle du Noyer pour 320 000€ pour une livraison à la même date et, enfin, le groupe scolaire Sainte-Catherine pour un investissement de 650 000€ et trois phases de travaux livrées en septembre 2021, 2022 et 2023.

Une classe de maternelle vue de l’intérieur. © DR


Le retour de la grippe vu par Wingz pour l’Echo du Mardi

Michel Gontard a été réélu à la présidence de Grand Delta Habitat, pour trois ans, lors du Conseil d’administration tenu fin septembre. Partenaire de la Banque des territoires, le bailleur et aménageur privé a contractualisé un prêt de haut de bilan via un plafond d’engagement de 240M€ ce qui lui permet de s’engager dans la construction de 1 800 logements et 800 en réhabilitation, la structure ambitionnant d’atteindre les 30 000 logements en 2030.

Un parc de 21 000 logements
La coopérative du mouvement HLM compte un parc de 21 000 logements accueillant plus de 50 000 personnes dans 132 communes, 7 départements : les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, le Gard, le Var et le Vaucluse et trois régions : l’Occitanie, le Vaucluse et Provence-Alpes-Côte d’Azur. L’entreprise propose également l’accession sociale sécurisée, la vente de lots à bâtir, le syndic de copropriété, le logement intergénérationnel, le tout associé à la maîtrise d’œuvre déléguée par les communes et pour des opérations d’aménagement en coopération avec les élus porteurs de projets.


Le retour de la grippe vu par Wingz pour l’Echo du Mardi

L’aéroport d’Avignon vient d’inaugurer un nouvel hangar qui va permettre d’accueillir jusqu’à 12 avions de tourisme grâce à deux plateaux tournants. Une première en France.

C’est un bâtiment unique dans l’Hexagone qui vient de sortir de terre du côté de l’aéroport Avignon-Provence. Baptisé H20, ce dernier à la particularité de posséder deux grands plateaux tournants de 22,8 mètres de diamètre, permettant ainsi d’accueillir jusqu’ 12 avions mono et bimoteurs en même temps. Cette nouvelle installation, on la doit à Michel Hugues, ancien dirigeant fondateur de GSE, ainsi qu’à ses deux enfants Julien Hugues et Nathalie Renou qui ont donné vie au projet à travers leur société SARL H20. « C’est en découvrant en Allemagne ces plateaux tournants imaginés par la société belge Aerodisc que nous avons eu l’idée de les proposer à l’aéroport d’Avignon qui nous a fait confiance dans la mise en œuvre de cette installation unique », explique Nathalie Renou, également gérante de ‘Eco & Design’, société qui a construit le bâtiment.

D’une superficie de 1 200 m², le hangar accueille ainsi les deux plateaux tournants fabriqués en contreplaqué de 40 mm et tous deux posés sur des roulettes fixées au centre par un axe. Chaque plateforme peut accueillir jusqu’à six avions de deux tonnes chacun. Le bâtiment dispose également d’une grande porte motorisée, de sanitaires, d’un parking extérieur et d’un accès Wifi nécessaires pour la préparation des plans de vols et le suivi de la météo en temps réel. Basé sur le principe de la location, les pilotes locataires qui possèdent un avion peuvent prendre un abonnement à 450 € par mois. « L’objectif recherché pour le pilote est qu’il puisse être en totale autonomie, précise Nathalie Renou. En atterrissant sur la piste, il peut ainsi ouvrir très rapidement la grande porte grâce à sa télécommande et faire pivoter le plateau pour y garer son avion, sans avoir à déplacer les autres appareils. »

S’élevant à 600 000 €, le hangar devrait bénéficier dans les prochains mois d’améliorations comme la mise en place de panneaux solaires sur les toitures. A ce jour, il accueille ses deux premiers locataires dont l’animateur phare du petit écran, Michel Drucker.


Le retour de la grippe vu par Wingz pour l’Echo du Mardi

François Cance, ancien professionnel de la banque et de la finance est le président de l’association culturelle et de loisirs Artothèque à Cabrières d’Avignon. Depuis 25 ans, il organise des rencontres entre les artistes et les publics afin que l’art entre dans le quotidien de chacun et aussi « parce que c’est dans mon ADN et que très jeune, j’ai baigné dans les antiquités et donc l’art’ ».

«Dans le secteur bancaire, comme dans tout secteur, de fortes pressions s’exercent. Pour m’en extraire, et parce que je ne jouais pas au golf, je me baladais au gré des rues parisiennes bordées de galeries, repérant des œuvres. Evidemment celles-ci me donnaient envie d’entrer en relation avec les artistes, ce que j’ai fait pour mon propre plaisir en menant ma petite enquête, puis en poussant les portes des ateliers. C’est ainsi que j’ai rencontré le sculpteur Dominique Pollès qui, fait rarissime, fond lui-même ses œuvres. J’ai assisté à plusieurs fusions en bronze, c’était exceptionnel… Il y a 20 ans, j’ai organisé l’exposition de Pollès et Poliakoff au centre d’art Campredon dont la cour accueille une sculpture de Pollès à l’initiative du maire de l’époque, Xavier Battini. J’ai la chance d’être entouré d’amis qui ont du talent et qui souhaitent partager leur univers artistique autour de la peinture, de la sculpture et de la photographie. C’est ainsi qu’artistes, élus, chefs d’entreprise nous allons, ensemble, rencontrer de grands créateurs installés dans la région et organisons des expositions, souvent installées en plein air, dans de grandes propriétés ouvertes, pour l’occasion, au public.

Ainsi le grand photographe, Hans Silvester, a exposé ses ‘poules heureuses’ dans les jardins d’Edouard Loubet au domaine de Capelongue à Bonnieux puis ‘Et ta beauté me foudroie’, toujours de Hans, sur le thème des femmes Hamer d’Ethiopie à la mairie – visible jusqu’à la fin du mois d’octobre- Delphine Creps souhaitant apporter cette touche artistique dès son entrée à la mairie dont elle est devenue le 1er magistrat. J’aime organiser des pique-niques au cœur même des ateliers d’artistes, chacun apportant son panier, installant de fait, déjà cette convivialité qui nous rapproche. Je trouvais qu’il était important de découvrir l’artiste dans l’antre où il créé : son univers, la lumière de son atelier, ses outils. C’est chaleureux et moins sévère que les vernissages dans la mesure où la période que nous traversons avec la Covid-19, nous avions également du mal à les organiser. Il fallait trouver la possibilité de faire vernir 10 à 20 personnes dans un jardin ou un atelier et créer un événement à la fois festif et amical avec un artiste et un créateur.

Ce que je ferai en 2021 sera sans doute dans le même esprit. Quatre à cinq rencontres interviendront entre avril et septembre. Pourquoi ne pas concevoir une galerie numérique avec tout ce portefeuille d’artistes ? Non, car je pense et travaille comme un artisan. Il y a de très belles galeries qui se sont emparées de cette technologie. Je crois en la rencontre, en l’enveloppement d’une atmosphère.»

https://www.echodumardi.com/page/1279/   1/1