8 juin 2025 |

Ecrit par le 8 juin 2025

Aix-en-Provence : 19e édition des Flâneries d’art contemporain dans les jardins aixois

Musique, opéra, littérature, danse, théâtre, humour, peinture, sculpture, Andréa Ferréol offre tous les arts au public.

« L’art est une affaire de passion, de curiosité » explique la célèbre comédienne présidente d’Aix-en-Oeuvres qui veut mettre l’art à la portée de tous et qui organise cette manifestation culturelle renommée bien au-delà de la Région Sud.
Alors qu’Aix-en-Provence rend hommage et célèbre en 2025 son peintre Paul Cézanne, l’aixoise Andréa Ferréol invite gratuitement le public à venir flâner le temps d’un week-end, samedi 21 et dimanche 22 juin dans quatre magnifiques jardins privés du quartier Mazarin investis par des artistes d’horizons différents.

Peinture, sculpture, photographie, dessin, ainsi que de nombreux événements captivants tels que des lectures, des concerts de musique classique, d’opéra, du théâtre seront au programme de cette édition 2025. Une aubaine pour les visiteurs qui tout en se promenant dans la ville aux 100 fontaines, vont pouvoir découvrir de belles œuvres, singulières, intéressantes, rencontrer et échanger avec des artistes.

Quatorze artistes-plasticiens accompagnés de comédiens, musiciens, danseurs et d’humoristes seront présents. Les visiteurs auront l’occasion de se laisser emporter par la magie de l’art, à travers des performances artistiques variées, et des rencontres enrichissantes avec les artistes.

Les créateurs invités à cette 19e édition sont : Patio des Oblats : David David, sculpture – David Mansot, sculpture – Philippe Azema, peinture. Jardin Hôtel d’Espagnet : Wilfrid Bricourt, sculpture – Foued Mokrani, peinture. Jardin Musée Arbaud : Fabrice Magnée, sculpture – Véronique Lecoq, dessin. Jardin Salons d’Olivary : Francesca Piqueras, photo – Marco Mencacci, sculpture – Alain Signori, assemblage ferraille – Rachel Levy, photo – Evgenia Saré, peinture – Rebecca Campeau, sculpture textile – Yannick Mur, bijoux.

Les comédiens, Jacques Pessis, Émilie Reignier, Bruno Raffaelli, Sophie Barjac accompagnée du pianiste Alexis Tcholakian, Philippe Cariou et Pierre Azéma, feront des lectures de lettres d’auteurs célèbres tels que : Cézanne, Zola, Pierre Dac, etc. Michel Fraisset auteur spécialiste de Cézanne rencontrera le public pour partager son expertise sur l’artiste.

L’humour sera présent avec le duo Alex Vizorek et l’accordéoniste Pascal Contet, dans Fou de sport. Clément Fréze mentaliste reconnu, invitera le public à repousser les frontières du cerveau humain. Le jeune public ne sera pas oublié avec Pipoune et Henri, un spectacle clownesque. La musique classique sera à l’honneur et la jeune prodige pianiste Gayané Gharagyozyan, âgée de 14 ans dévoilera son talent. Léa Desandre (mezzo-soprano) et Thomas Dunfort (luth et théorbe) emmèneront les spectateurs à travers trois siècles de chansons d’amour françaises.

Autres moments musicaux Aurélie Lombard et Diego Lubrano (accordéon et guitare) proposeront un voyage musical mêlant des valses virevoltantes, tangos argentins et standards de jazz les plus entraînants. Ameylia Saad Wu (harpe), Nans Bart (piano), Christian Fromentin (violon), accompagneront les visiteurs dans les différents jardins. Enfin, la danse sera présente avec un duo né autour de l’amour de la danse, Laura Deleaz (comédienne à la Bulle Bleue) et Lorenzo Dallaï (chorégraphe et danseur).

JD Réga

Le programme
Samedi 21 juin 2025
Patio des Oblats : : 15h45 Gayané, concert piano -17h00 Jacques Pessis : lecture : texte de Pierre Dac -18h30 Laura Deleaz et Lorenzo Dallaï, danse Nans Bart, piano
Jardin Hôtel d’Espagnet:-15h00 Michel Fraisset, auteur -17h45 Philippe Cariou et Pierre. Azéma, Lecture Cézanne et Zola -18h45 Alex Vizorek et Pascal Contet spectacle humour et accordéon, Christian Fromentin violon
Jardin Musée Arbaud : 15h30 Clément Freze, mentaliste – 16h30 Emilie Reignier, lecture Cézanne à Aix – Aurélie Lombard et Diego Lubrano, accordéon et guitare
 Jardin Salon d’Olivary : 16h00 Bruno Raffaelli, lecture, Les souffrances du barbouilleur – 17h30 Emilie Reignier, lecture Cézanne à Aix  –  18h30 Clément Freze, mentaliste – Ameylia Saad Wu, harpe

Dimanche 22 juin 2025
Patio des Oblats : 12h00 Clément Freze, mentaliste – 14h00 Nans Bart, concert piano – 16h30 Sophie Barjac et Alexis Tcholakian, lecture et piano jazz : Monk, la fureur du jazz… et le silence -18h00 Léa Desandre et Thomas Dunfort, Mezzo-soprano et luth Nans Bart, piano
Jardin Hôtel d’Espagnet : 11h30 Pipoune et Henri, spectacle pour enfants -15h30 Bruno Raffaelli, lecture -17h00 Émilie Reignier, lecture Cézanne à Aix 
Jardin Musée Arbaud : 13h00 Emilie Reignier, lecture Cézanne à Aix -15h00 Clément Freze mentaliste – Aurélie Lombard et Diego Lubrano, accordéon et guitare
Jardin Salon d’Olivary : 12h00 Le Trio Keynoad, concert – 14h30 Philippe Cariou et Pierre Azéma, lecture Cézanne et Zola 17h30 Clément Freze, mentaliste Ameylia Saad Wu, harpe.

Fabrice Magnée, sculpteur belge né à Huy en 1968 est basé à Namur (Belgique). Après avoir été enseignant, en autodidacte il se forme aux techniques du travail du métal dès 2002. Chose peu courante, ce sont les clous forgés, vieux d’un ou plusieurs siècles qui sont ses matériaux privilégiés.
« Les clous ont une histoire. J’aime partager cette dernière, notamment avec les Compagnons du Devoir mais aussi avec le public » explique l’artiste qui grâce à la soudure les assemble et leur redonne vie. Les clous sont déformés par extraction au pied de biche ou à la tenaille. Ils ne sont pas ou peu retravaillés par la suite. De là jaillit l’expression et surgit l’oeuvre. « Chaque clou symbolise un personnage (cinq clous pour un personnage) » Dans ses sculptures beaucoup de vies parallèles. « Les clous deviennent marcheurs, funambules, échasseurs, dans une architecture nouvelle faisant écho à l’ancienne » explique l’artiste qui a exposé à Paris, Strasbourg, Saint-Paul de Vence, et à la galerie MMB à Avignon. Les flâneurs pourront voir ses œuvres et le rencontrer samedi 21 et dimanche 22 juin 2025 au jardin du Musée Arbaud 20 rue Mazarine à Aix-en-Provence.

Wilfrid Bricourt sculpteur fil de fer de Camaret-sur-Aygues dans le Vaucluse.
« Gamin à 12/14 ans j’ai commencé avec des bouchons de champagne. Aujourd’hui je redonne vie à des fils de fer torturés trouvés dans la nature. Le fil de fer par sa légèreté et sa malléabilité incarne le dualité de la force et de la fragilité des liens qui nous unissent. Il y a quelques années j’ai aidé les sinistrés de la vallée de la Roya. Il y avait beaucoup de déchets, notamment des fils de fer que j’ai retravaillés ensuite pour leur redonner vie et une image plus positive. De cette matière naissent des sculptures représentant des personnages, animaux, végétaux, qui reviennent dans notre environnement. A travers ce matériau humble mais puissant, j’invite à réfléchir sur notre place dans le monde  et sur la matière dont nous façonnons les liens qui nous relient à l’autre et à la nature. Je tend une main à ces fils de fer torturés, ou peut-être ce sont eux qui viennent vers moi, mais ensemble nous filons vers une nouvelle vie » explique l’artiste que le public pourra rencontrer au jardin de l’hôtel d’Espagnet à Aix-en-Provence où il exposera notamment « Icare » une œuvre de 3,50 m d’envergure.

David Mansot, artiste cabaniste depuis 15 ans. Originaire du Beaujolais, il a été architecte d’intérieur à Lyon et ébéniste.
« J’ai commencé à faire des forteresses pour mes garçons quand ils avaient 10 et 12 ans. Cela les rendait vraiment heureux » révèle l’artiste qui suspend aux murs des maisons des cabanes à rêver qu’il fabrique avec des matériaux de récupération. « Ma première cabane je l’ai faite en pensant à mon grand-père qui était menuisier et forgeron. Je dessine d’abord puis je fabrique en imaginant la vie des gens à l’intérieur. C’est l’histoire des habitants qui me guide vers l’architecture de la cabane. Les gens les commandent en me racontant la vie de la personne à qui elle est destinée » indique David Mansot qui réalise une architecture merveilleuse de lieux réels ou fantastiques. Les objets qui composent les œuvres sont eux-mêmes des débuts de témoignage d’existence passée, d’usage et de gaspillage souvent. Ils serviront à dire plus encore qu’il faut prendre soin de notre monde. Les cabanes de David Mansot sont comme de projets magiques ou des madeleines de Proust. Et elles touchent.  A noter qu’à l’occasion de ces 19èmes Flânerie David Mansot exposera ses œuvres au Patio des Oblats 54 Cours Mirabeau.

Yannick Mur, artiste designer (bijoux contemporains) depuis 25 ans. Ancienne danseuse (classique et contemporain).
« J’ai fondé ma marque YM Parures d’ailleurs en 1998. Depuis j’ai créé de nombreuses collections de bijoux contemporains, de la pièce unique à la grande série, diffusées en France et à l’international notamment au Musée des arts décoratifs à Paris, au Musée d’art contemporain de Chicago, chez Takashimaya, à Osaka… Cette expérience me permet de maîtriser l’ensemble des étapes nécessaires au développement d’une collection et d’en avoir une vision globale. J’élargis aussi mon activité en proposant diverses missions de collaboration dans le cadre de la création, du conseil et de la formation » déclare l’ancienne danseuse basée aujourd’hui à Aix-en-Provence » indique Yannick qui a mis au point une technique de broderie compressée de fil d’or 18 carats ou d’argent tissant des volumes laissant filtrer la lumière. Avant les Flâneries 2025 à Aix-en-Provence Yannick Mur aura présenté du 21 au 25 mai 2025 au Grand Palais à Paris dans le cadre de la Biennale internationale des métiers d’art et de la création sa dernière collection : « Phénix » ainsi qu’une sélection de pièces uniques que le public des Flâneries pourra découvrir. « Il y aura aussi une collection qui associe ivoire végétal, or et argent et particulièrement un concept de bagues modulables, ce qui permet de réaliser sa bague de façons personnelle pour un budget raisonnable. Dans la collection origine le bijou est pensé comme une sculpture. Quand on ne le porte pas il devient sculpture » précise l’artiste qui sera au Jardin Salon d’Olivary, 10 rue du 4 septembre à Aix-en-Provence.

Francesca Piqueras photographe italo-péruvienne travaille la photographie comme un peintre analyse avec justesse le galeriste Cyril Guernieri de la rue Visconti à Paris.
Francesca fait partie d’une famille d’artistes. Au coeur de cet univers elle a grandi en observatrice attentive, s’intéressant au monde fascinant des minéraux et des éléments fondamentaux. Sa série de pierre et de sable  réalisée en 2022 au Pérou, nous transporte dans un univers minéral aux mille couleurs, qui ferait presque oublier l’existence de la vie humaine.
Témoin de son époque Francesca expose depuis 2007 à Paris, en noir et blanc, avec des séries centrées sur l’univers urbain. Elle passe à la couleur en 2009 et affirme une vision métaphysique de l’archéologie industrielle contemporaine. Elle développe ainsi huit séries sur les architectures marines à l’abandon qui confrontent la fragilité des œuvres humaines à la force des éléments : épaves de cargos rongés par la rouille, fortifications militaires rongées par l’océan, plateformes pétrolières en déshérence. Glacier au Pérou, montagne, dunes, désert : ses photographies explorent ces existences parallèles à l’activité humaine. « Je sous expose mes photos pour aller dans le clair obscur pour créer quelque chose de très rythmique » révèle l’artiste qui a représenté la France à la première Photomenta au musée Eretz Israël de Tel Aviv qui expose à ce titre plus de vingt tirages en grand format de Francesca Piqueras. Lors des Flâneries 2025 elle exposera au Jardin Salon d’Olivary, 10 rue du 4 septembre.

Véronique Lecoq est diplômée de l’école d’architecture intérieure CREAD à Lyon. Aujourd’hui artiste auteure (dessin depuis 1999) elle est installée à Aix-en-Provence.
Elle vit comme elle travaille en fonction de sa sensibilité. Son œuvre reflète un sens profond de l’harmonie, alliant des éléments abstraits avec une approche équilibrée. « C’est le trait qui fait ma signature. Il doit à lui seul créer l’émotion » explique Véronique qui est en recherche d’équilibre et d’harmonie pour apporter plus de douceur à ses tableaux. « Le trait c’est ma poésie et ma muse c’est l’amour sous toutes ses formes. L’amour pour la vie, pour soi, pour les autres et l’énergie qu’on peut créer entre chacun. Je prends un réel plaisir à travailler pour partager mes valeurs d’un trait simple, avec des petites histoires en noir et blanc. Dans un équilibre entre le plein et le vide. La douceur m’accompagne, réceptive à la mélodie de la vie ainsi qu’à ses mystères. Je partage le symbole de la légèreté et de la fantaisie par un style minimaliste où seul le trait éveille l’émotion » précise l’artiste dont la vison artistique est largement reconnue. Les flâneurs pourront voir ses œuvres au Jardin du Musée Arbaud 20 rue Mazarine à Aix-en-Provence.


Aix-en-Provence : 19e édition des Flâneries d’art contemporain dans les jardins aixois

Chaque année, le 21 mai marque la Journée internationale du thé, l’une des plus anciennes boissons au monde. Originaire de Chine, où les plus anciennes preuves archéologiques trouvées à ce jour indiquent que les empereurs de la dynastie Han buvaient du thé dès le 2e siècle avant J.-C, cette boisson s’est ensuite rapidement répandue à travers l’Asie et au-delà, devenant un élément central de nombreuses cultures. Aujourd’hui, le thé serait la deuxième boisson la plus consommée dans le monde, après l’eau : en 2023, le marché mondial du thé était ainsi évalué à près de 50 milliards de dollars. 

Le thé est l’une des boissons les plus anciennes et les plus appréciées au monde. Originaire de Chine, où les plus vieilles preuves archéologiques matérielles trouvées à ce jour indiquent que les empereurs de la dynastie Han buvaient du thé dès le 2e siècle avant J.-C, cette boisson s’est ensuite rapidement répandue à travers l’Asie et au-delà, devenant un élément central de nombreuses cultures.

Ce n’est qu’au 17e siècle que le thé a commencé à se répandre en Europe, grâce à la croissance des échanges commerciaux avec l’Orient. La Compagnie britannique des Indes orientales a notamment joué un rôle important dans l’exportation du thé de Chine vers l’Europe. Au 19e siècle, la popularité et la demande croissante de cette boisson dans les pays européens a conduit à la colonisation de nouvelles régions pour la culture du thé, comme par exemple en Inde, au Sri Lanka ou encore en Indonésie. Les Britanniques et les Hollandais y ont établi de vastes plantations pour répondre à l’essor de la demande mondiale.

Aujourd’hui, la production de thé reste dominée par une poignée de pays. Comme l’indique notre carte, près de 90 % de la production mondiale a lieu dans six pays : la Chine, avec 3,25 millions de tonnes produites en 2023 (49 % du total mondial), l’Inde : 1,37 million de tonnes (21 %), le Kenya : 570 000 tonnes (9 %), la Turquie : 270 000 tonnes (4 %), le Sri Lanka : 260 000 tonnes (4 %) et le Vietnam : 170 000 tonnes (3 %).

Le thé est ensuite exporté et consommé dans le monde entier. Les pays qui en importent le plus (en valeur) sont actuellement le Pakistan, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Égypte, l’Allemagne et le Japon, avec des importations se chiffrant à plusieurs centaines de millions de dollars par an. Ensemble, ces six pays ont représenté environ la moitié de la valeur totale des importations de thé à l’échelle mondiale en 2024.

Thé ou café ?
Cependant, comme le montre notre infographie, basée sur des données récoltées par Statista dans le cadre des
Consumer Insights, le café était plus populaire que le thé dans presque tous les pays étudiés dans le cadre de l’enquête. Seuls trois pays – la Turquie, le Maroc et l’Inde – consommaient plus de thé que de café : en Turquie, 84 % des personnes interrogées disaient consommer régulièrement du thé, contre 80 % pour le café ; au Maroc, ils étaient 77 % à choisir le thé, contre 67 % pour le café ; enfin, en Inde, 66 % des répondants disaient boire régulièrement du thé, et 57 % du café. Nos compatriotes, quant à eux, préféraient largement le café, puisqu’il était consommé par 63 % des participants à l’enquête, contre seulement 43 % pour le thé.

De Tristan Gaudiaut et Valentine Fourreau pour Statista


Aix-en-Provence : 19e édition des Flâneries d’art contemporain dans les jardins aixois

La Villa Datris, ses jardins et sa Sorgue accueillent plus de 80 œuvres de 64 artistes de 28 nationalités différentes sur le thème ‘Engagées, engagées, engagées’. Une exposition libre et gratuite qui veut libérer les corps et la parole des femmes. Jusqu’au 2 novembre 2025. Plus de 70 000 visiteurs sont attendus.

Stéphane Baumet directeur de la Villa Datris et Danièle Marcovici présidente et propriétaire de la Villa Datris Copyright MMH

« Par certains côté la société progresse et par d’autres elle régresse, notamment dans les droits humains, des femmes et de l’environnement, constate Danièle Marcovici, Fondatrice du lieu d ‘art contemporain : la Villa Datris et présidente directrice-générale du groupe Raja leader européen de l’emballage. C’est la raison pour laquelle, le lendemain des élections législatives de 2024, nous avons décidé de cette exposition. Ce sont des femmes, des artistes, toutes talentueuses, qui s’expriment. Nous les avons choisies parce que leurs œuvres ont du sens, que ce sens nous touche et nous émeut. Parce que nous les admirons, nous souhaitons que le public rencontrent leurs œuvres. Nos expositions sont faites pour le grand public grâce à un art contemporain qui a du sens, qui est engagé et créé de l’émotion. Cette année, l’exposition est placée sous le signe du violet, la couleur des féministes américaines, qui ont plus que jamais besoin d’être aidées en ce moment, même si cette exposition est dédiée à toutes les femmes, en lien avec la Fondation Raja qui va fêter ses 20 ans. »

« Ce lieu, dès le départ, par la volonté de Danièle (Marcovici) et Tristan (Fourtine), s’est voulu engagé avec des expositions sur le recyclage, l’écologie, les animaux, la nature, a relevé Stéphane Baumet co-commissaire de l’exposition et directeur de la Fondation Villa Datris. C’est aussi un lieu ouvert et gratuit qui reçoit plus de 70 000 personnes par saison, avec de nombreux événements comme de la médiation culturelle, des ateliers, des projections, des rencontres, des débats, de nombreux concerts cette année, notamment avec des artistes originaires du Burkina Faso. »

Reproduction d’une œuvre de Miss Tic pour l’ascenseur de la Villa Datris Copyright MMH

64 femmes artistes et 80 œuvres
« L’exposition est engagée avec 64 femmes artistes, sculptrices, qui toutes, s’expriment avec beaucoup de talent sur les droits des femmes, les violences faites aux femmes, les droits humains, la liberté qu’on leur refuse dans certains pays, sur l’environnement aussi, le droit de défendre la nature… Un ensemble de sujets sociétaux sur lesquels elles s’expriment toutes brillamment. Ces artistes issues de 28 nationalités feront découvrir à nos visiteurs plus de 80 sculptures installées dans la Villa, les jardins dans ou sous les arbres. Parmi elles, des sculptures sonores, et mobiles. »

Expos 2013-2025
« Cette exposition est très différente de celle de 2013 qui avait pour vocation de changer le regard sur l’art des femmes et, surtout, de dénoncer l’invisibilité de femmes artistes dans toutes les expositions. Là encore, il s’agissait de femmes engagées dans leur liberté de créer, d’exercer leur art. C’était déjà, en 2013, une exposition pionnière. »

Oeuvre de Rym Karoui ‘Virus de la révolution’ Copyright MMH

L’orchestration de l’invisibilité des femmes
« L’orchestration de l’invisibilité de la femme est toujours vraie, dans tous les domaines de la société, que ce soit dans l’espace public, en politique, dans l’art, dans la société, dans les entreprises, absolument partout. C’est le problème des violences, du viol, des meurtres de femmes. C’est surtout celui de la domination masculine qui existe et perdure depuis très longtemps dans la société. Quand les hommes parlent, ils parlent d’autres hommes, quand ils choisissent leur femme, c’est bien souvent pour la dominer. »

Les hommes de la nouvelle génération
« Mais les temps changent, mettant au jour une nouvelle masculinité qui assume très bien son rôle d’homme aux côtés de femmes libres, indépendantes, émancipées, qui travaillent, gagnent leur vie peut être autant qu’eux si ce n’est plus, qui partagent les tâches ménagères, l’éducation des enfants. Ainsi ces hommes et les femmes fonderont la société de demain.»

Œuvre de Yosra Mojtahedi ‘Volcanahita’ Copyright MMH

Une exposition qui dénonce
« Bien sûr, il s’agit d’une exposition qui dénonce, avec des tracts à chaque étage. Le plus important est de se questionner sur comment cela pourrait changer. Le problème c’est de savoir comment cela est arrivé, mais l’on ne peut pas le savoir puisque c’est depuis toujours comme cela. Donc le plus important est de s’atteler à faire bouger les lignes. Est-ce que la parité aidera en cela ? Elle est difficile à instaurer en politique, comme au sein des entreprises, parce que toutes les femmes ne terminent pas leurs études et si elles les terminent l’accès à la politique ou à des postes à responsabilité n’est pas facilité pour qu’elles poursuivent de belles carrières. »

Raja, une entreprise ‘un peu féministe’
« Chez Raja, dans mon entreprise –un peu féministe-, des femmes siègent à mon comité exécutif, construisant de belles carrières. Cependant les femmes ne recherchent pas la puissance, le pouvoir, la fortune…Elles recherchent l’harmonie, le partage, l’éducation, la solidarité. Et puis, nous sommes des femmes puissantes puisque nous créons la vie. »

Quand l’environnement recule, la femme recule
« Egalement lorsque l’environnement recule, ce sont les femmes qui reculent. Nous souffrons les premières de la sécheresse, de la déforestation… C’est la raison pour laquelle, avec la Fondation Raja, nous soutenons des associations dans le monde entier, qui viennent en aide aux femmes en difficulté qui nourrissent des projets comme la création de coopératives agricoles, l’éducation, la formation, et cela dans le monde entier. Nous avons créé un programme Femmes et environnement parce que nous disons, depuis 2015, que les premières victimes du changement climatique sont les femmes, beaucoup de chiffres l’ont d’ailleurs démontré.»

Oeuvre de Beya Gille Gacha ‘Sentinelle’ Copyright MMH

Le coût de la virilité
Lors de l’entretien, Danièle Marcovici a cité l’ouvrage : ‘Le coût de la virilité, ce que la France économiserait si les hommes se comportaient comme des femmes’. Auteure : Lucile Peytavin. Paru en 2021, en livre de poche. 7,70€. ‘En France, les hommes représentent 84% des auteurs d’accidents de la route mortels, 90% des personnes condamnées par la Justice, 86% des mis en cause pour meurtre… Quel est le coût de la virilité érigée en idéologie dominante ?’ Lucile Peytavin est historienne, spécialiste du travail des femmes dans l’artisanat et le commerce. Elle est membre de l’Observatoire sur l’émancipation économique des femmes de la Fondation des femmes. Le coût de la virilité est son premier essai.

Barque de Mireille Fulpius et Sylvie Bourcy ‘Jour de fête’ Copyright MMH

Aix-en-Provence : 19e édition des Flâneries d’art contemporain dans les jardins aixois

À l’approche du printemps, le marché immobilier français semble connaître un léger regain, comme en Vaucluse notamment mais aussi dans de nombreuses grandes villes. Pour autant, il existe de fortes disparités selon les rues. Le site immobilier Se Loger vient de dévoiler son classement des rues les plus chères au m2 dans les 50 plus grandes villes de France. En Vaucluse, seule Avignon est concernée. Les prix les plus élevés y sont supérieurs à ceux de Nîmes mais restent très éloignés de ceux pratiqués à Montpellier, Aix-en-Provence ou bien encore Marseille.

Se Loger, leader spécialiste des portails immobiliers en France, vient de dévoiler son classement* des rues les plus chères dans les 50 plus grandes villes de France. Sans surprises, Paris est indétrônable : La Rue de Furstemberg (23 087€/m²) caracole en tête, suivie par le Quai des Orfèvres (23 054€/m²) et l’Avenue Montaigne (22 548€/m²). Le cœur historique parisien concentre à lui seul les cinq rues les plus chères de France.
« Dans les métropoles provinciales, certaines rues affichent toutefois des niveaux de prix comparables à ceux de certains arrondissements parisiens, explique www.seloger.com. C’est notamment le cas à Antibes (12 701€/m²) à Cannes (11 546€/m²), à Nice (11 892€/m²) ou encore à Cannes (11 546€/m²). »
Dans tous les cas cependant, Paris demeure la ville où le prix moyen du mètre carré atteint les plus hauts niveaux dans l’Hexagone (9 468 €/m²).

Marseille près de 2,5 fois plus chère qu’Avignon
Derrière ‘l’intouchable’ ville Lumière et le trio azuréen, Marseille tire largement son épingle du jeu. Dans la cité phocéenne (voir tableau ci-dessous), les rues du Castellet, Colline-Chanot, Emile-Duployet, l’impasse Blanc, les traverses du Génie et Nicolas ou bien encore le chemin de la Batterie du Roucas-Blanc affichent 8 475€ du m2. Juste derrière se situe la rue du Terrail (8 317€/m²).
De quoi devancer les rues les plus onéreuses d’Aix-en-Provence : la traverse du lavoir de Grand-Mère (7 955€/m²) ainsi que l’avenue Guiseppe Verdi (7 776€/m²).
Chez la ‘voisine’ aixoise, ces prix les plus chères s’échelonnent ainsi de presque 8 000€/m² à 6 899€/m² pour l’immobilier le plus ‘accessible’ situé avenue Jean et Marcel Fontenaille. C’est 1 500€ de plus qu’à Montpellier avec la rue des Loutres (5 300€/m²) et l’avenue Raymond-Dugrand (5 262€/m²).

Crédit : Se Loger

La cité des papes devance Nîmes
A Avignon les prix les plus hauts sont en deçà d’environ 1 200€/m² par rapport à ceux pratiqués à Montpellier (route de Vauguières : 4 841€/m²). Pour la cité des papes, (voir carte ci-dessous) c’est la rue Félix-Gras où se trouvent les prix immobiliers les plus élevés (3 656€/m²).
Ensuite, sans surprises, toutes ces rues se trouvent dans l’intra-muros : rue Saluces (3 492€/m²), rue de la Balance (3 445€/m²), rue Bouquerie (3 360€/m²), rue Joseph-Vernet (3 335€/m²), rue des Trois Colombes (3 273€/m²), rue Buffon (3 254€/m²), rue Bancasse (3 245€/m²) et rue de la Banasterie (3 242€/m²). A des années lumières des 81,81€/m² pour un T3 dans le quartier Monclar comme l’avaient évalué nos confrères de l’hebdomadaire Le Point dans une enquête publiée l’été dernier sur l’impact de l’insécurité en matière de valeur des biens immobiliers alors que l’on peut tabler sur un prix moyen de 2 500€/m² sur Avignon. Les prix les plus chères dans la cité des papes restent néanmoins supérieurs à ceux de Nîmes dont la fourchette du top 10 est comprise entre la corniche de l’Ermitage (3 136€/m²) et le chemin du Galinié (3 090€/m²).



Une France à deux vitesses
Malgré l’écart avec les villes les plus chères Avignon et Nîmes affichent des prix supérieurs à ceux de la moyenne nationale (3 078€/m²). Si les prix flambent dans certaines grandes villes françaises, il existe encore des rues dans le Top 50 où les prix restent davantage accessibles. Par exemple, à Saint-Etienne, la rue la plus chère (Rue Paillard) affiche un prix de ‘seulement’ 2 378€/m², soit 10 fois moins chère que la rue Furstemberg à Paris.
Parmi ces ‘bonnes affaires’, on retrouve également la rue du Congo à Tourcoing (2 224€/m²), la rue Barbanègre à Mulhouse (2 184€/m²), la rue Pierre-Raymond à Limoges (2 056€/m²) ou bien encore le rue de Séraucourt à Bourges (1 892€/m²).

L.G.

Méthodologie* :
Prix immobiliers Meilleurs Agents-Se Loger Mars 2025. Trois sources de données : base Notaires, DVF et les transactions communiquées par les agences immobilières partenaires de Se Loger.


Aix-en-Provence : 19e édition des Flâneries d’art contemporain dans les jardins aixois

La fondation Villa Datris expose le travail de 64 artistes engagées du monde entier. Mission ? Lutter contre l’invisibilisation des femmes qui persiste. Les thèmes abordés ? Le féminisme, l’éco-féminisme, la défense des droits de l’homme, la lutte contre le racisme, la liberté de disposer de son corps. Lensemble des œuvres rappelle qu’aucun combat n’a cessé et qu’il est crucial de préserver les droits acquis. Un cri des femmes pour les leurs, les hommes et le monde aussi, à voir jusqu’au 2 novembre.

Cette exposition militante, n’y va pas par quatre chemins « L’égalité entre les femmes et les hommes dans le monde est loin d’être acquise, et demeure un combat de chaque instant, également en Europe et en France », rappelle Danièle Marcovici, militante féministe depuis les années 1970 et la patronne du groupe international Raja, leader européen de l’emballage.

Oeuvre de Cajsa Von Zeipel. Gay milk 2022 Copyright MMH

«Longtemps ignorées et privées de reconnaissance, les femmes artistes ont été dominées par des sociétés patriarcales et éclipsées de l’histoire de l’art, relate Danièle Marcovici, présidente-directrice-générale du groupe Raja, fondatrice et présidente de la Fondation éponyme et aussi de la Fondation Villa Datris. Il faudra attendre les mouvements sociaux et les luttes féministes des années 1960 pour qu’elles gagnent en visibilité en tant qu’artistes mais aussi en tant que femmes. Cet héritage a profondément marqué les artistes d’alors et celles des générations suivantes, ouvrant la voie à une meilleure considération de leurs revendications et de leur art. ‘Engagées’ veut éveiller les consciences et rappeler que ces combats restent à mener.»

Une expo militante
L’exposition ‘Engagées, engagées, engagées’ 2025 fait écho à celle organisée en 2013 intitulée ‘Sculptrices’ conçue par Danièle Marcovici et son compagnon Tristan Fourtine, architecte, « pour redonner de la visibilité à 70 artistes, à leur travail. Depuis notre engagement n’a pas failli, alors même qu’en 2006 nous avons créé la Fondation Raja-Danièle Marcovici qui soutient des associations en faveur de l’émancipation, de l’autonomisation des femmes en France et dans le monde. Les expositions de la Villa Datris –contraction de Danièle et Tristan- met à l’honneur les forces féminines dans la dynamique d’un art creuset d’émotions. »

Oeuvre de Zanele Muholi, Muholi IV Copyright MMH

Pourquoi n’y-a-t-il pas eu de grands artistes femmes ?
«C’est la question que pose Linda Nochlin en 1971 dans un essai éponyme. Laurence d’Ist, historienne de l’art explique que : depuis la renaissance, les femmes n’accèdent pas aux réseaux de reconnaissance officielle. Sous l’ancien régime, l’Académie royale leur refuse l’étude de l’anatomie d’après le nu. En réponse, les Académies concurrentes s’ouvrent à Paris leur permettant de concourir au prix de Rome, d’exposer au salon et d’entrer dans les collections d’Etat. Au 19e siècle les femmes artistes se démarquent du maître d’atelier chez qui elles se forment. »

Au lendemain de la seconde guerre mondiale
« Au lendemain de la seconde guerre mondiale, les femmes des années 1960-1970 prennent conscience, comme un électrochoc, de leur féminité. Le féminisme éclot aux Etats-Unis et en Europe sur un lit de frustrations et de peurs particulièrement lorsqu’il s’agit de remettre en cause les distinctions de genre sur lequel est basé notre système culturel. L’art textile, très présent dans cette exposition, incarne une libération profonde, voire existentielle, des artistes engagées, militantes, mariées, enragées et activistes. Il en découle un décloisonnement des mediums et des sources. »

Œuvre de Billie Zangewa, Soldier of love Copyright MMH

Quand la muse, le modèle passent de l’autre côté
« La femme n’est plus seulement modèle, muse, sujet des arts mais se réapproprie son corps, sa peau, sa sensualité, sa sexualité, notamment lors de happening en alliant image, performance elle participe à l’activisme visuel et social de l’art contre la violence. Les questions politiques et éthiques des années 1990 ouvre le champ aux artistes afro-américaines, indiennes, africaines du nord au sud, s’intéressante  à l’héritage colonialiste. Elles rouvrent le dossier de l’histoire et de l’héritage colonialiste, se réappropriant leur visibilité. Désormais les femmes s’engagent dans l’écoféminisme, ma protection des écosystèmes, dénoncent la maltraitance à l’égard du vivant tout en célébrant so étonnante résilience.»

Le parcours de l’exposition
«Le parcours de l’exposition se développe autour de 10 thématiques symbolisées par les tracts mis à disposition. Outil de contestation directe, populaire et accessible, il accompagne les mouvements sociaux et sociétaux des suffragettes du 20e siècle aux mouvements féministes des années 1960-1970, il dénonce l’oppression patriarcale, revendique les droits, brise les tabous. Modeste en apparence, il reste le précieux témoignage des combats menés dans la rue comme dans les esprits.»

Oeuvre de Katia Bourdarel Emzara, revisite du mythe de l’arche de Noé Copyright MMH

Commissariat d’exposition
Danièle Marcovici et Stéphane Baumet. Assistance au commissariat et scénographie Laure Dezeuze, studio Bloomer.

Les infos pratiques
Exposition ‘Engagées, engagées, engagées’ Villa Datris. Jusqu’au 2 novembre 2025. 7, avenue des Quatre otages à l’Isle-sur-la-Sorgue ; 04 90 95 23 70. Entrée gratuite.

Odile de Frayssinet devant l’une de ses barques, avec ses affiches brodées pour la liberté de la femme, notamment en Orient. Copyright MMH

Horaires d’ouverture
Mai-Juin, du mercredi au samedi : 11h-13h / 14h-18h. Dimanche ouvert en continu. Juillet-Août : Tous les jours sauf le mardi : 10h-13h / 14h-19h. Dimanche ouvert en continu.

Septembre – octobre
Du mercredi au samedi : 11h-13h / 14h-18h. Ouvert en continu Dimanche et jours fériés.

Baignoire et douche, Œuvre de Joana Vasconcelos Revisite de l’espace domestique à la manière d’Alice au pays des merveilles

Visites guidées
Entrée libre, réservation conseillée.

Mai – Juin – Septembre – Octobre
Samedis à 16h et dimanches à 11h.

Juillet – Août
Vendredis, samedis à 16h et dimanches à 11h.

Œuvre de Mâkhi Xenakis, les folles d’enfer de la Salpétirère Copyright MMH

Visites de groupe
Visites de groupes uniquement sur rendez-vous :
mediation@fondationvilladatris.com

Visites Scolaires
Réservation indispensable, entrée libre. Contact : Fanny Vouland. Réservation

Activités
La Villa Datris propose des activités tout au long de la durée de l’exposition :
Consulter l’agenda.

Accessibilité
3 niveaux d’exposition de la Villa sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Seuls les animaux aidants sont autorisés dans la Villa et les jardins. Les valises, les landaus et les chiens ne sont pas admis.


Aix-en-Provence : 19e édition des Flâneries d’art contemporain dans les jardins aixois

Un solo de danse de proximité accompagné par un ingénieur du son

« Maintenant, cet instant présent qui m’échappe la plupart du temps, est ma seule chance d’entendre la fine voix de cet enfant intérieur qui n’attends qu’à être reconnu. S’arrêter, écouter, un instant après l’autre, écouter plus profondément, encore, encore, maintenant, maintenant, maintenant », confie la danseuse et chorégraphe Sylvia Cimino de la Compagnie Intérieur.

Un dispositif original et nécessaire , plus qu’un spectacle une expérience partagée

Le public est sur la scène en grande proximité avec la danseuse qui instaure ainsi un dialogue silencieux avec les vibrations des corps. « Exercice périlleux, accueillir l’imprévu, là où la chute, l’absence improvise, l’erreur tant appréhendé, devienne des cadeaux, comme des fenêtres sur l’âme, purs sentiments face à ce que nous sommes, forts et fragiles à la fois, authentiques quand nous arrêtons de résister ou de forcer. Sous la forme de ‘One-shot’, c’est à chaque fois une nouvelle version. » 

Le fruit d’un beau partenariat avec La Compagnie Mises en Scène de l’Entrepot et Le Studio des Iles, soutenu par la Ville d’Avignon et le Département de Vaucluse.

Vendredi 23. Samedi 24 mai. 20h. Dimanche 25 mai. 17h. Le Transversal. 10-12 Rue d’Amphoux. Avignon. 04 90 86 17 12.


Aix-en-Provence : 19e édition des Flâneries d’art contemporain dans les jardins aixois

La Ville de Carpentras, le centre hospitalier de Montfavet et le point écoute Le Passage organisent une soirée autour du du thème du mal-être à l’adolescence ce mercredi 21 mai.

Une soirée d’échanges, dédiée aux jeunes et à leurs parents, sur le thème ‘Quand le dialogue apaise : jeunes et parents face aux épreuves de l’adolescence’, est organisée ce mercredi dans le cadre de la commission de prévention du suicide.

Cette rencontre coanimée par Le Passage, une psychologue spécialisée en prévention de la crise suicidaire et un infirmier, vise à offrir des clés de compréhension et de dialogue pour mieux accompagner les adolescents dans cette période souvent délicate.

Lors de la soirée, les participants pourront profiter d’une mosaïque théâtrale (scénettes d’une dizaine de minutes) réalisée par des jeunes accompagnés par la Mission Locale de Carpentras, mais aussi d’un temps d’échange libre et créatif animé par l’association Art et Vie de la Rue.

Inscription conseillée auprès de l’accueil du Passage au 04 90 67 07 28.
Mercredi 21 mai. De 18h à 20h. Cour de la Maison du Citoyen. 35 Rue du Collège. Carpentras.


Aix-en-Provence : 19e édition des Flâneries d’art contemporain dans les jardins aixois

Depuis 5 ans, la mairie de Lauris organise ‘Voix partagées’, un festival de musiques et chansons du monde entièrement gratuit. Il aura lieu cette année du vendredi 23 au dimanche 25 mai avec des propositions artistiques de plus en plus diversifiées.

Concerts, spectacles, stages, chants du monde et polyphonies au cœur de Lauris ! Les propositions artistiques sont de plus en plus diversifiées, chansons françaises, slam, jazz, chants traditionnels, musique baroque et contemporaine, une palette très grande associant le théâtre, la poésie, l’humour, la danse… dans un cadre apaisant qui invite à la convivialité.

Un festival pour les amoureux de la voix, de la transmission, de la fête et du vivre ensemble à partager  dans le site exceptionnel du Château de Lauris

Durant trois jours, les festivités commenceront dès 9h30 avec des concerts mais aussi des stages de chants en occitan, en georgien ou d’Amérique Latine. La matinée pourra se poursuivre avec la visite guidée du Jardin des Plantes Tinctoriales ou le spectacle multi-sensoriel du guitariste Pascal Charrier. On pourra même opter pour  une déambulation chantée de fin d’après midi qui nous emmènera pour les concerts du soir aux Terrasses des Arcades. On pourra s’exercer à l’improvisation vocale lors d’un ‘Circle Songs’, un principe de chant collectif, ou participer à un grand chant collectif pour donner voix à la paix.  

Trois jours de sons, de voix et de fête

Vendredi 23 mai

9h30 : Ôdette Quartet. Polyphonies féminines et percussions du monde – Médiathèque LMV.
Quatre voix de femmes portées par la polyphonie et le rythme de percussions du monde. Entre chants d’Amérique du Sud et échos occitans, un voyage harmonieux à travers les cultures et les époques.

20h30 : Plantem La Frigola. Chants de luttes occitans. Entre collectages et créations, le trio mêle voix, contrebasse, oud et percussions dans une conférence chantée où luttes, révoltes et espoirs se font mélodies. Cantera à 22h.

Samedi 24 mai

9h30 – 12h30 : Stage de Chants  Amérique du Sud. Animé par Odette Quartet. Cet atelier explore chants traditionnels et contemporains d’Amérique du Sud. Par la transmission orale, le rythme et la technique vocale, il invite à un travail sur le souffle, la posture et l’écoute collective. Salle des Arcades. Sur réservation : culture@lauris.fr / Participation : 15€.

10h : Visite guidée du Jardin des Plantes Tinctoriales avec Florent Valentin (jardinier botaniste). Places limitées – sur réservation : culture@lauris.fr

11h30 : Trio Javaïa. Chants d’amour et d’espoir. Elles chantent l’amour, le courage et l’espoir à travers un voyage polyphonique de la Turqui à l’Espagne, passant par la Bulgarie, la Grèce et l’Occitanie, faisant vibrer la Joie. Jardin des plantes.

13h : Agodjié.Slam-chant-musique. Quand le slam rencontre les chants populaires, le smots se tissent entre passé et présent. Vois du Bénin et de France, Mireille et Carole mêlent rythmes et traditions pour briser les carcans et les maux d’aujourd’hui. A l’ombre du tilleul.

14h15 / 17h15. Stage de Chants Géorgiens. Stage avec Zoé Perret, pour découvrir ou redécouvrir les polyphonies traditionnelles géorgiennes tout en libérant votre potentiel vocal. Salle des Arcades. Sur réservation : culture@lauris.fr / Participation : 15€.

15h / 16h :  ‘Petite Montagne’ de Pascal Charrier. À travers des sonorités riches, jouant avec les harmoniques et les résonances, Pascal Charrier nous emmène dans un spectacle multisensoriel, dans lequel il parvient à déplacer la montagne au cœur des corps du public. Espace Bloch.

17h30 : Cocons.  Concert-spectacle. Humour, amour & chants.
Deux hommes chantent l’amour, entre rires et émotions, mêlant théâtre comédie et chansons revisitées. Pour un moment à la fois profond et léger. Cour du château.

18h45 : Déambulation chantée. Départ cour du château
– La fontaine : chants balkans / Physalis
– Rue du Barry : Chants Géorgiens / Ateliers de St Martin
– Place Jean d’Autan : Chants corses / Felicità
– Place de l’Église : Chants Sarde / Quatuor marseillais / Chants grégoriens / Les ateliers de JP
– Au lavoir : Chants occitans / Lei ounglo negro
– Terrasses du château : Cantera

21h : Duo Lavoa Lapo. Polyphonies occitanes. Manu Théron et Damien Toumi réenchantent la vocalité occitane avec énergie, exigence et créativité. Leur duo explore les chants traditionnels, croisant les rythmes puissants et voix vibrantes avec une ferveur envoûtante. Un concert intense, une transe vocale, une invitation à danser. Terrasses des Arcades.

22h : Ker Maloya. La Réunion en choeur. Découvrez le chant Maloya avec cette chorale vibrante qui fait revivre la tradition réunionnaise. Héritage des esclaves de l’île, le Maloya mêle polyphonies, rythmes envoûtants et émotions intenses, entre passé et présent. Ambiance rythmée garantie qui nous entraînera tous dans la danse. Terrasses des Arcades.

Dimanche 25 mai

9h30 / 12h30 : Stage de Chants Occitans animé par Damien Toumi . Ce stage explore la polyphonie occitane et ses influences méditerranéennes. Il combine travail vocal (souffle, posture, résonnateurs) et découverte des chants traditionnels d’Oc. Salle des Arcades
Sur réservation : culture@lauris.fr / Participation : 15€.

10h : Visite guidée. du Jardin des Plantes Tinctoriales avec l’Association des Amis du Jardin des Plantes Tinctoriales. Places limitées – sur réservation : culture@lauris.fr

10h30 : Circle Songs.  Improvisation vocale. Avec Carole Winandy, venez vous initier au Circle Songs, un principe de chant collectif simple, ouvert à tous. Pour s’amuser avec sa voix, tout en étant en groupe. Un moment privilégié d’écoute et de partage !

13h30-14h30 : Pulsatilla.  Pause musicale. Un trio féminin qui fusionne traditions musicales et rythmes du monde. Du gospel aux chants des Balkans, des Caraïbes aux chansons françaises, un voyage joyeux et envoûtant à 3 voix. A l’ombre du tilleul.

15h30 : Missa Monica. Cie Baltazar Montanaro. Alliant musique baroque, contemporaine et inspirations populaires, Missa Monica réinvente la spiritualité au-delà des dogmes. Portée par trois voix exceptionnelles, un violoniste et un accordéoniste, cette œuvre immersive invite au dialogue entre les cultures et les croyances. Eglise.

17h : Les Maryvonnes. Entre théâtre, clown et chant, Lucie Bondon et Sarah Bruneil tissent l’univers d’Anne Sylvestre avec humour et poésie. À travers des personnages décalés, elles interrogent les stéréotypes de genre et célèbrent la liberté d’être soi.  Église.

18h30 : Mille choeurs pour la paix.
La force du chant collectif pour donner voix à la paix ! Venez participer à ce grand chœur collectif chantant, pour dire haut et fort que la culture de la paix est indispensable ! Suivi d’une Cantera.  Cour du château.

19h30 : Les Mécanos. Polyphonies et percussions. Un tourbillon de voix et de tambours pour un concert explosif ! Les Mécanos réinventent la polyphonie occitane avec une énergie brute et des rythmes envoûtants. Entre traditions et musiques actuelles, ils font vibrer la scène avec des chants de lutte, de danse et d’espoir. Un moment puissant, festif et fédérateur ! Terrasses des Arcades.

Du 23 au 25 mai. Site du château et Église. Lauris. 06 47 11 70 92 / culture@lauris.fr 


Aix-en-Provence : 19e édition des Flâneries d’art contemporain dans les jardins aixois

Le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité Enedis poursuit ses efforts en faveur de l’environnement en modernisant le réseau électrique à Lagnes tout en tout en limitant les émissions de gaz à effet de serre.

Enedis est aux commandes d’un chantier à Lagnes, sur le Chemin de Saint Véran, ayant pour objectif le déploiement du réseau électrique en Moyenne Tension (HTA) et Basse Tension (BT) afin de viabiliser deux terrains non alimentés jusqu’ici. Engagé aussi bien dans le développement des territoires que dans la transition écologique, le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité a décidé de faire de ce chantier un chantier bas carbone.

Pour ce faire, Enedis a décidé de réemployer des terres sur place dans le but de réduire les émissions de CO2 en limitant les trajets en camion et l’achat de remblais neufs. Une méthode identifiée comme l’un des leviers les plus efficaces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Le réemploi des terres permet également d’économiser des ressources naturelles comme le sable ou les granulats et de limiter les volumes envoyés en décharge. Une démarche qui s’inscrit dans une logique d’économie circulaire appliquée aux travaux publics.

Un chantier en vue d’une urbanisation

Après des travaux de terrassement, Enedis a procédé au raccordement et au remblayage du dernier trou contenant le câble. Le chantier comprend donc l’installation de bornes REMBT (Raccordement en Moyenne ou Basse Tension) et la pose de câbles souterrains.

Ce raccordement a deux objectifs : améliorer la fiabilité du réseau local et faciliter le développement urbain de la zone. De manière plus globale, ce chantier vient répondre aux besoins croissants en électricité des habitants.

©Enedis

https://www.echodumardi.com/page/14/   1/1