8 juin 2025 |

Ecrit par le 8 juin 2025

(vidéos) Luberon & Sorgues Entreprendre : la décarbonation au cœur de son action

En France, l’industrie est responsable de 18 % des émissions des gaz à effet de serre. Consciente de l’enjeu, l’association Luberon & Sorgues Entreprendre (LSE), regroupant 200 entreprises du Luberon, des Monts de Vaucluse et du Pays des Sorgues, en a fait son sujet numéro un. Et pas uniquement pour des motifs écologiques ou climatiques…

Le 8 novembre dernier, une trentaine d’entrepreneurs étaient réunis, au siège de la société Mayoly à L’Isle-sur-la-Sorgue, pour une matinée de travail. Cette réunion, organisée à l’initiative du réseau Luberon & Sorgues Entreprendre et animée par sa coordinatrice Catherine Bézard, pourrait être considérée comme le point départ de nombreux projets d’envergure qui engageront l’avenir des entreprises du réseau. L’enjeu est de taille, il s’agit d’accompagner et d’aider des entreprises volontaires sur la voie de la décarbonation. Dans ce domaine le partage d’expériences est essentiel. Mais pas que… Il s’agissait également pour les entreprises du réseau de pouvoir être intégrées au « Pacte industrie / décarbonation », financé par l’ADEME. Ce programme, fort d’une dotation de 49 M€, court jusqu’en 2026. Il a pour ambition d’apporter du conseil et des financements aux entreprises qui souhaitent s’engager dans la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. Les entreprises du réseau ont jusqu’au 15 décembre pour répondre à cet appel à projets lancé par l’agence nationale.

La décarbonation n’est pas encore une contrainte réglementaire, faisons-en une opportunité, Laura Dos Santos

La décarbonation n’est pas encore une contrainte réglementaire faisons-en une opportunité résumait Laura Dos Santos, Directrice de Mayoly, une des pilotes du projet décarbonation, lors de son intervention. « La décarbonation, c’est bon pour la rentabilité et la compétitivité de l’entreprise » a-t-elle ajoutée. Produire tout au partie de sa propre électricité permet de faire des économies substantielles et de renforcer son indépendance. Un exemple : Theus Industries, une entreprise de chaudronnerie qui fabrique des cheminées haut de gamme, a investi dans des panneaux photovoltaïques. Elle a réduit de 2/3 sa facture d’électricité et son investissement (400 K€) sera amorti en 4 ans. Cela sans compter avec les augmentations attendues des coûts de l’énergie carbonée. Si décarbonation peut rimer avec des baisses de factures énergétiques c’est aussi un vecteur d’image positif pour l’entreprise, que ce soit auprès de ses clients ou de ses futurs collaborateurs.

Le premier retour d’expérience de l’entreprise Mayoli dans la décarbonation

L’entreprise est spécialisée dans la gastroentérologie et en dermo-cosmétique, elle fournit des terres thérapeutiques à l’industrie pharmaceutique (dont le célèbre SMECTA)
Première étape : établissement du bilan carbone, celui de l’entreprise correspond à celui d’une ville de 10 000 habitants sur une année. L’expérience a montré que les entreprises les plus petites n’étaient pas forcément les moins polluantes.
Pour l’entreprise la production d’eau chaude et de vapeur et le traitement de l’air.
Deuxième étape : définition d’objectifs : moins 50 % d’émissions de CO2 en 2030 et 55 % au-delà avec les intrants
Troisième étape : valider la démarche et les moyens
Quatrième étape : s’engager
Dans cette phase une trentaine de pistes ont été dégagés et plusieurs actions ont d’ores et dejà été mises en œuvre : recours à l’électricité verte, utilisation du fret ferroviaire pour la liaison Avignon / Paris (90 % d’émissions de CO2 en moins), utilisation du gaz pour produire de la chaleur

La décarbonation cocherait ainsi toutes les cases, ou presque…

Mais la décarbonation ne serait pas uniquement une bonne affaire pour l’entreprise elle-même, ce serait également la possibilité de dégager des moyens pour revaloriser les rémunérations des salariés. « C’est un juste retour des efforts demandés aux collaborateurs » affirme Laura Dos Santos, Directrice de Mayoly. Pour rester sur ce volet social certaines entreprises réfléchissent à mettre gracieusement à disposition de leurs salariés les surplus d’électricité produits grâce à leurs propres installations.

La décarbonation cocherait ainsi toutes les cases, ou presque… C’est bon pour la planète, c’est bon pour l’entreprise et ses salariés. Mais alors qu’est-ce qu’on attend, serait-on tenté de dire ? Surtout qu’aujourd’hui outre l’ADEME, de nombreuses collectivités apportent leurs soutiens à la transition énergétique des entreprises. « Entre les économies dégagées et les subventions obtenues on peut presque financer nos projets » reconnaît un chef d’entreprise.

La force d’un réseau

C’est également sans compter avec l’apport du réseau des entreprises Luberon & Sorgues Entreprendre. « Le partage de nos expériences et nos réalisations, c’est notre meilleure veille technologique » précise Catherine Bézard, coordinatrice du réseau LSE. Dans ce domaine le retour d’expériences est essentiel. Ainsi, tous les membres du réseau suivent avec beaucoup d’intérêt la prochaine installation d’un concentrateur solaire par l’entreprise le Coq Noir, fabricant de condiments et sauces. Cette entreprise, également installée à L’Isle-sur-la-Sorgue, a besoin de produire de la chaleur dans la confection et la préparation de ses produits. Des visites et des échanges sont au programme du réseau pour suivre la mise en œuvre de ce projet.

Cette idée d’économie circulaire peut également fonctionner entre les entreprises elles-mêmes. Ainsi au sein du réseau un projet de partage d’énergie est également à l’étude. Exemple : dans certains de ses processus de fabrication Mayoly utilise de puissants sécheurs dont la chaleur n’est pas récupérée, alors que certaines entreprises en ont besoin. Un réseau de chaleur pourrait ainsi être constitué associant plusieurs producteurs et consommateurs. Un exemple parmi d’autres qui illustre la pertinence du « faire ensemble ».

Le réseau Luberon & Sorgues Entreprendre

Fort d’une expérience d’une vingtaine d’années et née de la fusion de deux réseaux, Luberon Sorgues Entreprendre est une association présidée par Christopher Baudrier (GECO-IT) et Laura Dos Santos (MAYOLY), vice-présidente et Hélène Felix (HEFEJE HOLDING), vice-présidente.

Le réseau regroupe 200 entreprises du Luberon des Monts de Vaucluse et du Pays des Sorgues. Il est animé par Catherine Bézard.

Cette association se fixe pour mission :
➢ D’encourager la coopération interentreprises pour accompagner les transitions écologique, numérique, sociétale et faciliter la prospective
➢ De favoriser les échanges entre entrepreneurs et les soutenir dans leurs problématiques
➢ De participer au développement économique durable du territoire
➢ De porter la voix des entreprises et défendre leurs intérêts communs auprès des institutions et des pouvoirs publics
➢ De s’impliquer dans les projets de développement économique menés par les acteurs publics et apporter la vision des entrepreneurs
➢ De faciliter la relation avec les institutionnels

Contacts :
https://luberonetsorguesentreprendre.fr/
06 84 03 52 52
info@luberonetsorguesentreprendre.fr


(vidéos) Luberon & Sorgues Entreprendre : la décarbonation au cœur de son action

2024 à Orange : une année bien remplie entre festivités et travaux de construction et de rénovation en tous genres.

Côté festif d’abord, une longue série de concerts, d’évènements sportifs et de rendez-vous populaires ont attiré près de 150 000 personnes cet été dans la Cité des Princes. ‘Stars 80’ en mai, ‘Musiques en Fête’ en juin, ‘Les Chorégies’ fin-juin et juillet (28 000 spectateurs) avec Mika, la pianiste-star Khatia Buniatishvili et Roberto Alagna dans ‘Tosca’.
Sans oublier les soirées 70’s avec Deep Purple, Toto, mais aussi le Positiv Electro festival en août, Francis Cabrel en septembre et ses 15 000 fans malgré un mistral déchaîné ou le concert de la Légion étrangère, 10 ans après le départ des hommes du 1er REC pour Carpiagne. Ou encore les soirées sports comme le gala MMA (Arts Martiaux) et Kick Boxing qui attirent chaque fois 5 000 amateurs de muscles et de testostérone.

« Notre but est d’occuper au maximum le Théâtre Antique. »

Yann Bompard, maire d’Orange

« Notre but est d’occuper au maximum le Théâtre Antique, ce site de prestige hors du commun, explique le maire d’Orange Yann Bompard. Mais il en faut pour tous les goûts et partout dans les rues, les jardins, au plus près de la population. La Fête du Cochon, le Festival de Jazz, les Jeudis d’Orange, les animations foraines, les marchés nocturnes pour les touristes de passage comme les familles qui vivent ici. Et en 2025, nous fêterons aussi le Festival Rock qui a débuté il y a 50 ans en 1975 et le groupe Condor qui, lui, aura 25 ans. »

Les 12 travaux d’Hercule
Côté chantiers, on en compte environ une douzaine, comme les 12 travaux d’Hercule ou d’Astérix. Et il est vrai que Yann Bompard est « tombé dans le chaudron quand il était petit », avec un papa resté à la tête de la ville pendant 26 ans, de 1995 à 2021, avant de lui succéder. A commencer par l’école du Coudoulet : 6M€ pour 11 classes et 275 élèves qui feront leur première rentrée en septembre 2025. Pour le Parc des Expositions-Boulodrome, avec parking de 900 places et aménagement paysager, 6M€ ont été crédités. Le Pôle multi-modal de la Gare a été réaménagé (4,2M€), l’Hôtel Départemental des Archives avec ses 4km de linéaire a été sécurisé, 1 000m2 restaurés, ouverture prévue l’été prochain.

Le maire d’Orange poursuit l’énumération de mise en valeur des monuments d’Orange. « Au Théâtre Antique les travaux continuent depuis 7 ans. Là, c’est une tranche de 1,5M€ pour assurer l’étanchéité et consolider le vomitorium qui supporte des tribunes. La cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth qui date du XIIe siècle et qui est fermée depuis 2022, a aussi fait l’objet de travaux (2,12M€) de restauration de la nef, de 4 de ses chapelles, des autels, statues et ferronneries ».

La réfection du Boulevard Daladier a débuté depuis 2 ans. Crédit : ville d’Orange/DR.

Auparavant, le grand orgue avait été reconstruit par le facteur Pascal Quoirin, qui a son atelier à Saint-Didier, reconnu internationalement pour la qualité de son travail et qui a aussi été chargé de la remise en état de l’orgue de Notre-Dame-de-Paris. Ce nouvel ensemble avait été inauguré en 2019.

Autre symbole de la Cité des Princes, l’Arc de Triomphe qui marque l’entrée nord sur la Nationale 7, l’ex ‘Via Agrippa’ sous les Romains. « Des travaux de drainage ont permis d’assainir la base du monument à 3 baies où stagnait l’eau de pluie et on a fait passer le trafic plus loin pour éloigner la pollution. Facture : 1,4M€. »
« Depuis plus de 2 ans nous réalisons la réfection du Boulevard Daladier en plein centre-ville (7,2M€) qui sera bientôt inauguré. Pareil pour l’avenue des Courrèges (5,7M€) qui a donné lieu à une polémique sur l’arrachage d’arbres. Mais ils étaient vieux et je n’ai pas envie qu’ils tombent sur un riverain. D’ailleurs nous en replanterons 200 pour 116 arrachés, avec des essences plus adaptées au changement climatique. »

Déviation d’Orange : « On risque de n’avoir qu’une demi-déviation jusqu’à Camaret au lieu de Piolenc. »

Crédit : Conseil départemental de Vaucluse.

Le grand chantier si longtemps attendu par les Orangeois, la fameuse déviation de la RN7 traversée par 15 000 véhicules par jour dont 10% de camions est en cours. 50M€ à la clé, financés par toutes les collectivités locales, sur 3,1 km pour désengorger le centre ancien. 1 800m3 de béton prévus, 400m3 de pieux pour conforter le sous-sol. « Mais je ne suis pas sûr que le projet aille jusqu’à son terme, à cause des économies drastiques à réaliser après l’endettement abyssal du gouvernement précédent. On risque de n’avoir qu’une demi-déviation jusqu’à Camaret au lieu de Piolenc. Cette impéritie de l’Etat nous étrangle » explique Yann Bompard.

« Depuis la dernière présidentielle de 2022, la masse salariale a grimpé de 2,5M€ à cause de l’augmentation rétroactive du point d’indice des agents municipaux. Sans parler des dépenses imposées par Paris qui ne sont jamais compensées ».

Quand on fait remarquer au maire d’Orange que, d’après la direction des Finances publiques de Vaucluse, sa commune arrive en 4e position parmi les villes où habitent le plus de contribuables riches (en tête Avignon avec 662 contribuables qui déclarent des revenus de plus de 100 000€/an, 2e l’Isle-sur-la-Sorgue : 293, 3e Carpentras : 269, 4e Orange : 261), Yann Bompard répond : « Je préfèrerais que tout le monde ait un travail et un salaire dignes sans un tel écart entre les citoyens. Pour moi, la politique c’est de ne pas gaspiller, d’utiliser chaque euro dans l’intérêt général, pour la sécurité et le bien-être des Orangeois ». Le chantier du futur poste de police (4,7M€) en face du lycée de L’Arc vient d’être lancé. Il ouvrira dans un an avec en prime 350 caméras supplémentaires de vidéoprotection.


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Au fil des ans, le Week-end gastronomique est devenu le rendez-vous incontournable de cette mi-novembre, prémices des fêtes de Noël. Rendez-vous du vendredi 15 au dimanche 17 novembre à Avignon.

Marché de Noël avant l’heure, ce week-end gastronomique organisé par la Chambre d’Agriculture, animé par le réseau Bienvenue à la Ferme et soutenu par la Ville d’Avignon révèle ce que Dame Nature nous donne en cadeaux : de bons produits locaux qui garniront nos tables de fête ou tout simplement à consommer toute l’année. L’occasion pendant trois jours de goûter et d’acheter : fruits et légumes, vins et alcools, produits de la ruche, huiles, produits issus de petits élevages traditionnels, volailles, foies gras, fromages, produits transformés (plats cuisinés, coulis, confiture), légumineuses, féculents et tartinables, sans oublier les vêtements en laine mohair et d’alpagas, les huiles essentielles et les produits cosmétiques. 

Découvrir le Bon, le Vrai, mais aussi l’Humain

« En cette 19ᵉ édition, on peut dire que le pari est gagné, aucun des exposants ne voudrait manquer cet événement qui met en valeur les produits de notre terroir », a rappelé Georgia Lambertin — présidente de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse depuis 2019 — lors de la conférence de presse qui s’est tenue le vendredi 8 novembre à la Ferme La Reboule sur la Barthelasse. C’est l’occasion unique d’aller à la rencontre des circuits courts, des producteurs et d’échanger sur leur métier qu’ils exercent passionnément. 

Bienvenue à la ferme, un label de qualité

« Bienvenue à la Ferme est un label national des Chambres d’Agriculture. Faire partie du réseau Bienvenue à la Ferme nous permet de bénéficier d’une image de sérieux, de s’appuyer sur une Charte de qualité de production et d’accueil au public, et de profiter d’outils de communication. Ici, point de revendeurs, que des producteurs et des passionnés », rajoute Numa Cappeau, membre du conseil d’administration de Bienvenue à la Ferme.

L’édition 2024 c’est : 
• 44 stands de spécialités des terroirs français 
• 67 agriculteurs 
• 30 exploitations vauclusiennes 
• 5 régions de France représentées : Auvergne-Rhône-Alpes, Grand Est, Nouvelle-Aquitaine, Paca, Occitanie
• 5 stands de dégustations installés sur le parvis de l’église pour la cuisson de spécialités : aligot, saucisse, pomme de terre au foie gras, saucisse de foie gras, soupe de tomate, crêpes, châtaignes grillées, vins IGP Vaucluse .

Une montée en croissance et en qualité

Le pari n’était pourtant pas gagné quand ce traditionnel Week-end Gastronomique qui se tenait jusqu’en 2020 sur la place de l’Horloge a déménagé pour investir les 950 m² de l’Église des Célestins sur la Place des Corps Saints. Comme tout changement — surtout après la crise sanitaire Covid — la 16ᵉ édition de 2021 a été observée avec intérêt. Les chiffres sont désormais sans appel : 12000 visiteurs en 2021, 14 000 en 2022 et 14 500 en 2023. En 18 ans, le week-end gastronomique, c’est plus de 315 000 visiteurs. Parmi eux, 80% viennent du Grand Avignon. 

Les nouveautés en animation, les 200 places assises prévues cette année dans le cloître et le beau temps annoncé avec malice devraient permettre de dépasser encore ce seuil de fréquentation pour cette 19ᵉ édition.

Allier Histoire, Agriculture, Passion et Transmission 

Autour de Georgia Lambertin, les partenaires (Interfel, Mairie d’Avignon, Groupama, les étudiants du Lycée Agricole de Carpentras, etc) et les jeunes générations d’agriculteurs adhérents du réseau Bienvenue à la Ferme ont témoigné de l’importance de soutenir les agriculteurs qui travaillent chaque jour pour garantir notre souveraineté alimentaire. Ils nous ont convaincus que malgré la difficulté du métier, la relève est assurée avec passion. La présidente de la Chambre d’Agriculture a tenu à saluer la grande capacité d’adaptation et d’acclimatation des jeunes agriculteurs – présents à la conférence de presse — qui en devenant autonomes, non dépendants de la grande distribution gèrent d’une manière exemplaire et résiliente leurs exploitations.

Un modèle d’adaptation

Les trois frères Cappeau, Numa, Clément et Mathieu, installés sur l’île de la Barthelasse en maraîchage et en vente directe, ont pris la suite de l’exploitation familiale en 2007. Ils assurent environ 6 hectatres et demi en maraîchage plein champ en vendant  150 à 180 variétés de légumes. Comme l’a expliqué Numa Cappeau, l’exploitation qui existe depuis plus 100 ans sur quatre générations a su s’adapter « Les grands-parents cultivaient la vigne, car la vigne résiste aux excès d’eau lors des inondations qui étaient fréquentes, mon père s’est tourné ensuite vers l’arboriculture et le maraîchage en vente directe, mais les inondations successives de 2002 et 2003, nous ont amenés mes frères et moi à privilégier le maraîchage bien que de nouveaux projets et de nouvelles cultures soient à envisager »

Un modèle de diversification

La ferme Lou Craven à Moulès, près d’Arles, de la famille Garagnon, est un modèle de diversification. Ils sont dans la culture fourragère (foin de Crau AOC), l’élevage de moutons Mérinos, porcs, volailles, ferme pédagogique. Ils proposent également des produits transformés, que l’on pourra déguster sur leur stand. Pour Enzo Garagnon, plein d’ardeur et de projets, «  l’enjeu est de se diversifier et d’offrir d’autres prestations : foodstruck à domicile, visites de l’exploitation, miniferme, événements privés, méchouis à domicile tout en gardant notre âme d’éleveurs avant tout ! »

Un soutien institutionnel

Au-delà de la mise à disposition du Cloître des Célestins, de la grande campagne d’affichage sur les murs de la ville, Christian Rocci, adjoint au Maire d’Avignon a rappelé que toute l’année la cuisine centrale achète 1,2 millions de produits locaux pour les cantines scolaires. 

Les nouveautés lors de cette édition

Un partenariat avec Interfel Provence Alpes Côte d’Azur, interprofession des fruits et légumes frais

L’objectif d’Interfel est ici de faire mieux connaître et consommer les fruits et légumes en les valorisant, surtout auprès de la tranche 25-40 ans.  Les ateliers ludiques mis en place permettront sur ces trois jours de proposer des recettes simples, de mieux connaître ces denrées et leurs propriétés. On va donc pédaler avec les vélos à soupes pour adulte et enfant, déguster avec des recettes simples élaborées par un Chef, compléter nos connaissances avec des animations sensorielles proposées par des diététiciennes, découvrir des fruits et légumes de saisons, et un quiz tout en pédalant. Nombreux lots à gagner pour les participants ! 

Des ateliers ludiques animés par des étudiantes du Campus Provence Ventoux de Carpentras

Les étudiants et étudiantes du Campus Provence Ventoux de Carpentras qui préparent le BTS DATR ‘Développement et Animation des Territoires Ruraux’ proposeront des ateliers autour du vin avec des dégustations à l’aveugle, de l’apiculture avec la découverte du métier d’apiculteur, un atelier des cinq sens. Ils ont organisé un service pour pouvoir faire nos courses l’esprit et les bras légers en laissant les achats en toute sécurité dans un espace « consigne. » Ils se transformeront en « sherpa » avec un service de portage de courses jusqu’à la voiture (parking et cours Jean Jaurès uniquement). 

Grande parade des vieux tracteurs et des confréries

C’est une grande première que d’organiser cette parade qui se déroulera le samedi 16 novembre avec un départ à 11h de la Place de l’Horloge. Le défilé empruntera la Rue de la République pour arriver sur le parvis de l’Église des Célestins. Pour ce défilé, sont annoncés : la Confrérie L’ail de Piolenc, la Confrérie Taste-vin, 6 agriculteurs à la retraite et… un petit buffet à l’arrivée. 

Halles gourmandes, apéros fermiers et lots à gagner 

Dégustation de champagnes, d’escargots, de charcuteries et bar à jus dans le cloître avec 200 places assises. Deux Soirées DJ et apéros fermiers cette année vu le succès de l’an dernier. 

France Bleu Vaucluse organise un jeu pendant la semaine précédant le week-end et une tombola gratuite est proposée sur place pendant les trois jours.  

Programme

Vendredi 15 novembre :
• 9h30 : ouverture au public 
• 11h : inauguration 
• 17h30-21h : apéro fermier avec DJ 

Samedi 16 novembre :
• 9h30 : ouverture au public 
• 11h : défilé des vieux tracteurs & des confréries 
• 17h30-21h : apéro fermier avec DJ 

Dimanche 17 novembre :
• 9h30 : ouverture au public 
• 18h : fermeture au public

Vendredi 15 novembre de 9h30 à 21h. Samedi 16 novembre de 9h30 à 21h. Dimanche 17 novembre de 9h30 à 18h. Église des Célestins. Place des Corps Saints. Avignon.


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Pour tous ceux qui sont déjà tombés en amour de Phèdre et Carmen, le deuxième volet de cette série explorant des figures féminines tragiques, Giselle, est à ne pas manquer.

Pour ceux qui ne connaissent pas les deux spectacles précédemment joués à la Scène Nationale de Cavaillon, Phèdre et Carmen, c’est l’occasion de découvrir le travail original de la 2b Company de François Gremaud : créer un seul en scène convoquant un répertoire d’une figure féminine. Pour Giselle, c’est une (presque) seule en scène, la danseuse-comédienne, Samantha van Wissen qui va nous convoquer Giselle, grande figure romantique, ballet créé en 1841 à Paris.  

Sur le plateau, quatre musiciennes exceptionnelles :
Violon : Anastasiia Lindeberg
Harpe : Antonella de Franco
Flûte : Irene Poma
Saxophone : Sara Zazo Romero

Une touche contemporaine et décalée

Une oratrice, interprétée par la danseuse Samantha van Wissen, prétextant parler de la pièce dont nous lirons le synopsis, finit par raconter et interpréter le ballet Giselle, d’après le livret de Théophile Gautier, la musique d’Adolphe Adam et la chorégraphie originale de Jean Coralli et Jules Perrot. Elle commence à raconter le ballet, considéré comme le chef-d’œuvre du ballet romantique. Sous une amorce simpliste, la forme va se complexifier peu à peu en nous immergeant dans le contexte historique de sa création. 

Mercredi 13 novembre. 20h. Jeudi 14 novembre.19h. 3 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64.


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Commémoration du 11 novembre 1918 à Avignon : le devoir de mémoire bien vivant dans la tête des collégiens de Champfleury.

Il y a 106 ans, à 11h, le 11e jour du 11e mois (novembre), les cloches ont sonné à toute volée dans chaque village de France, pour saluer le cessez-le-feu d’une guerre qui a fait 10 millions de morts chez les militaires, 9 millions chez les civils et 21 millions de soldats de blessés ou infirmes. Et il a fallu attendre le 18 juin 1919 pour que soit signé le Traité de Versailles entre les Alliés et l’Allemande vaincue.

Plus jamais ça !
« Nous avons le devoir de gratitude de nous souvenir de ces jeunes hommes qui ont consenti à tout donner pour que la France demeure, » a écrit le Ministre des Armées dans un message lu par chaque préfet en province. « Nous avons aussi le devoir de lucidité, ne pas oublier que 21 ans plus tard, après que les canons se sont tus et qu’on avait dit ‘Plus jamais ça’, il a fallu reprendre les armes. Enfin, nous avons le devoir d’espérance : ne jamais douter des ressources de la France à venir à bout des défis qui se présentent. Nous ne sommes pas seulement les gardiens des morts, mais nous sommes surtout les sentinelles des vivants » a conclu Sébastien le Cornu.

Et ce lundi 11 novembre, peu après le début de la cérémonie en présence du Préfet de Vaucluse, de soldats, gendarmes, pompiers, policiers, douaniers, porte-drapeaux, élus (dont Cécile Helle, maire d’Avignon, de Raphaël Arnault, député et de Michel Bissière, conseiller régional), le général de brigade Jean-Luc Daroux qui est aussi Délégué Militaire Départemental a passé les troupes en revue, place du Petit Palais, avant qu’un avion de chasse Rafale, en provenance de la BA 115 d’Orange, ne survole la foule à deux reprises. Dans un second temps, le cortège et une partie des Avignonnais ont grimpé vers le monument aux morts du Rocher des Doms où des gerbes ont été déposées par les personnalités civiles et militaires pendant que résonnaient la Sonnerie aux morts puis la Marseillaise.

« Pour certains jeunes, l’Armistice de 14-18, c’est le Moyen-Age. »

Jean-Yves Le Naour, historien

Pour Jean-Yves Le Naour, historien et spécialiste de cette Grande Guerre, (auteur du ‘Dictionnaire de la Première guerre mondiale’ chez Larousse et de ‘Au cœur des tranchées’ chez Géo), « Il ne reste plus de témoin direct, puisque le dernier ‘poilu’, Lazare Ponticelli est mort à l’âge de 111 ans, en 2008. Pour certains jeunes, l’Armistice de 14-18, c’est le Moyen-Age. Tout juste s’ils ont entendu parler de la Guerre d’Algérie (1954-1962) par leurs grands-parents ».

Sensibiliser les jeunes aux enjeux de mémoire
Mais pour les collégiens de Champfleury, sous la houlette de l’un de leurs professeurs, Philippe Brun, pas question d’ignorer ce que représente pour notre mémoire commune, cette cérémonie du souvenir. « Dans le collège privé, ils sont là pour recevoir une éducation, pour apprendre. Et on leur inculque aussi le sens du devoir gratuit. » Depuis 2023, existe dans l’établissement un ‘Groupe de l’Ecole porte-drapeaux’ qui sensibilise les élèves aux enjeux de mémoire, de transmission, de fraternité, de citoyenneté. On leur apprend comment rendre les honneurs aux drapeaux, au son du clairon. C’est un engagement sérieux, pour montrer leur attachement aux valeurs essentielles de la nation, comme la cohésion, la solidarité ».

Parmi la vingtaine d’élèves du collège privé qui se sont levés tôt, un jour férié et ont enfilé leur uniforme avant de rallier la place du Petit Palais, la jeune Chérine Salhi-Bulot, 14 ans. « Ce moment, je ne l’aurais raté pour rien au monde. C’est un honneur pour moi, un moment de partage, une pensée envers tous ces soldats qui, il y a plus de 100 ans, ont donné leur vie pour que nous vivions en liberté ». Elève de 4e, elle espère devenir avocate « Tout simplement, pour défendre les gens » a-t-elle expliqué avec fougue.


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Non reconnu en tant que maladie professionnelle au sens strict, le burn-out ou syndrome d’épuisement professionnel est un phénomène dont l’ampleur reste difficile à quantifier, car il n’existe pas de diagnostic « officiel » et de statistiques précises à ce sujet. En France, selon diverses études réalisées récemment (Institut de veille sanitaire, cabinets Empreinte Humaine et Technologia), de 30 000 à 3 millions de personnes seraient affectées par une forme plus ou moins grave de souffrance psychique au travail — et ces chiffres sont en hausse sur les dernières années.

Comme le suggère une étude du groupe pharmaceutique allemand Stada, l’exposition au burn-out concerne de près ou de loin de nombreux salariés en Europe. Ainsi, en 2022, plus de la moitié des répondants interrogés par l’enquête dans quinze pays européens ont affirmé avoir vécu ou s’être sentis au bord d’un burn-out. Comme le détaille notre infographie, la proportion de personnes exposées à ce phénomène variait d’environ la moitié des salariés en Allemagne et en France, à plus des deux tiers en Roumanie et en Pologne.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


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Matthieu Hervé est le chef exécutif du bistro et du restaurant gastronomique du Château de Montcaud, situé à Sabran dans le Gard. Pour régaler vos papilles et celles de vos proches, il vous dévoile sa recette de langoustine avec coulis de cresson, caviar osciètre et crème d’ail.

Coulis de cresson :
Peler puis détailler les échalotes. Dans une poêle, faire fondre la moitié du beurre à feu doux. Ajouter les échalotes et le cresson. Faire suer 5 bonnes minutes. Une fois le cresson fondu, verser le contenu de la poêle dans un blender, ajouter la crème liquide et mixer le tout jusqu’à obtenir une sauce homogène et assez fine. Goûter, puis saler et poivrer en conséquence. Verser le contenu du blender dans une petite casserole et maintenir au chaud.

Émulsion d’ail :
Peler les gousses d’ail, dégermer et blanchir 3 fois dans 3 eau différentes. Ensuite, les cuire à feu doux avec la crème et le lait pendant une dizaine de minutes. Mixer, passer au chinois et assaisonner.

Cuisson et dressage :
Cuire au beurre mousseux les langoustines, verser un peu de coulis de cresson dans le fond de l’assiette et émulsionner la crème d’ail. Disposer les langoustines, la crème d’ail au milieu et un peu de caviar sur chaque langoustine. Décorer avec quelques fleurs et des pousses de cresson.

DR

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Les travaux de grande envergure viennent d’être lancés au Conservatoire du Grand Avignon. « Ils concernent principalement le chauffage, la climatisation, la ventilation et le système de sécurité incendie dans l’ensemble des salles, bureaux et espaces communs de ce bâtiment du XVIIe siècle déployant 4 000m2, » a détaillé Joël Guin, Président du Grand Avignon. Les travaux seront réalisés en milieu occupé pour s’achever en septembre 2026. Montant des travaux ? 2M€ dont 100 000€ pris en charge par l’Etat dans le cadre de la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL).

Joël Guin a présenté les travaux de rénovation du Conservatoire entouré de gauche à droite de Marion Deneu, Sabine Roussely, Guy David, Jean-Firmin Bardisa et Paul Mély Copyright MMH

« Les travaux du Conservatoire du Grand Avignon ont débuté le 14 octobre dernier, pour une durée de 23 mois, et une livraison en septembre 2026, a détaillé Joël Guin, président du Grand Avignon. Objectif ? Remplacer l’ensemble des réseaux de chauffage, climatisation, ventilation et système de sécurité incendie. En tout 3 kilomètres de nouveaux réseaux vont être posés et 120 unités de chauffage-ventilation remplacées. Le choix du Grand Avignon s’est porté sur des pompes à chaleur air-eau et la revisite partielle du réseau de ventilation via la ventilation mécanique contrôlée (VMC). Egalement deux chaudières à gaz seront supprimées représentant, chacune, 3,5 tonnes de CO2/an, en moins. »

Dans le détail
Les réalisations les plus bruyantes comme le gros œuvre avec les trémies –vide dans le plancher pour le passage des gaines-, les renforcements structurels et les carottages –forage d’exploration- se feront en dehors de la fréquentation de l’établissement, tandis que les interventions moins invasives et bruyantes se feront au jour le jour. Ceux-ci ont débuté par le 3e étage pour descendre dans le bâtiment, au fur et à mesure de l’avancée des chantiers.

Passage des gaines en caisson de plafond, Copyright MMH

Les entreprises
qui œuvrent dans l’édifice classé sont AD2i pour l’ingénierie ; RP maçonnerie pour les travaux de gros œuvres ; la Sarl BJ pour la plomberie ; Bersam pour l’électricité ; Iseis pour la coordination et Qualiconsult pour le bureau des contrôles.

Fonctionnement
Le Conservatoire du Grand Avignon est géré par la Communauté d’agglomération du Grand Avignon et financé par la structure, les cotisations des élèves, les subventions du Département de Vaucluse et de l’Etat. Son budget annuel est de 8M€. Son rôle est la pratique et la démocratisation de la danse, de la musique et du théâtre auprès des nouveaux publics. La structure propose également une saison culturelle et l’accès à une médiathèque.
«Le conservatoire emploie 150 agents et 86 enseignants équivalents temps plein, ici, sur le site Leclerc, a précisé Marion Deneu, directrice par intérim du Conservatoire. Le challenge a été de coordonner les travaux afin de ne pas impacter l’enseignement qui se déroule dans 50 salles de l’édifice qui comprennent 600 instruments de musique et environ 50 pianos dont trois à queue.»

En savoir plus
Le Conservatoire à rayonnement régional est le 2e de France, et même le 1er en nombre d’élèves par habitants. Sur les 3 000 élèves qui fréquentent l’établissement, 500 proviennent de Vedène, Montfavet, Villeneuve, Entraigues, Sauveterre et Saint-Saturnin. Egalement, en 2023, le Conservatoire a intégré l’école de musique de Rochefort-du-Gard. «Cet édifice du XVIIe siècle constitue l’un des sites du Conservatoire mais occupe d’autres lieux tels qu’ à proximité du Pont Saint-Bénézet, à Rochefort-du-Gard, à Morières-lès-Avignon et au Pontet, » a détaillé Guy David, délégué au Conservatoire.

Percées des trémies sur toute la hauteur du bâtiment Copyright MMH

Petite histoire du lieu
L’ancien Palais de justice était, auparavant, un ancien couvent fondé par les Annonciades Célestes en 1640. Le séminaire y fait adjoindre une chapelle en 1770 dans un style corinthien. Celle-ci est consacrée en 1755 pour le séminaire Notre dame de Sainte-Garde. Ce sera le dernier édifice religieux construit avant la Révolution. En 1792, le Tribunal civil du district d’Avignon s’y installe, puis c’est au tour du Tribunal de commerce de prendre possession des lieux en 1810, la chapelle devenant une salle d’audience en 1829, avant d’être occupée par la Bourse de commerce en 1904. La chapelle devient une salle d’audience après la 1re guerre mondiale. « Aujourd’hui il s’agit de la salle de concert Rosa qui accueille un piano à queue explique Marion Deneu. Les marches sur lesquels figurent les fauteuils abritent des système de chauffage tandis que la scène en est dépourvue mais en sera bientôt équipée. »

Une nouvelle Cité judiciaire hors les murs en 2001
Le Palais de justice se hisse hors des remparts d’Avignon pour emprunter le 2, boulevard Limbert en face des augustes pierres. Il s’érige en un ensemble cubique entre 1998 et 2001 pour une mise en service de la Cité Judiciaire en 2001. L’architecture aussi contemporaine que compacte accueillera le Tribunal de Grande Instance, d’Instance, de Commerce, les Prud’hommes, le tribunal des Enfants et la Cour d’Assise.

Le Conservatoire d’Avignon aujourd’hui
Le Conservatoire à rayonnement régional accueille plus de 3 000 élèves, dont 500 issus des écoles associées et propose des formations artistiques aux enfants comme aux adultes.Le bâtiment classé du XVIIe siècle est racheté au Département –estimé par les Domaines à 1,52M€- par le Grand Avignon en 2005 et ouvert au public en 2007 après plus de 7M€ de travaux.

La salle de concert Rosa, ancienne chapelle Copyright MMH

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Procamex, association d’exportateurs sur le Pays d’Arles et le Vaucluse, propose un atelier sur les Incoterms® et les nouveautés concernant la douane le jeudi 14 novembre dans les locaux de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) du Pays d’Arles.

Procamex invite les entreprises du Pays d’Arles et du Vaucluse à venir s’informer sur les nouveautés de la douane, comme la migration de SOPRANO-RTC vers le service en ligne européen EBTI. En effet, depuis mi-octobre, les demandes de Renseignement Tarifaire Contraignant (RTC) doivent être déposées via le portail européen. L’atelier abordera également les Incoterms®, c’est-à-dire les dispositions contractuelles standards relatives au transport des marchandises.

Ce rendez-vous, qui aura lieu à la CCI du Pays d’Arles, sera animé par Cyrielle Mitu, de Delta Logistics, et Alexandra Paris et Christelle Franchesci, de la cellule de la douane d’Aix-en-Provence. L’atelier est limité à deux participants par entreprise.

Inscription gratuite en ligne.
Jeudi 14 novembre. De 8h30 à 12h30. CCI du Pays d’Arles. Avenue de la Première Division Française Libre. Arles.

https://www.echodumardi.com/page/150/   1/1