(Carte interactive) Les boulangeries vauclusiennes et bucco-rhodaniennes mises à l’honneur sur M6
L’émission La Meilleure Boulangerie de France se déplacera en Vaucluse et dans les Bouches-du-Rhône durant une semaine. Dix boulangeries seront mises en lumière sur la chaîne télévisée M6. Cette semaine en terres provençales, qui devait être diffusée du 14 au 18 avril, a été reportée et se tiendra finalement du lundi 5 au vendredi 9 mai.
Après la capitale, la Côte d’Azur, le Nord Pas de Calais, le long de la Garonne, la Champagne-Ardenne, la région lyonnaise, ou encore les Alpes, l’émission La Meilleure Boulangerie de France, proposée par M6, se rendra en terres provençales durant une semaine du lundi 5 au vendredi 9 mai prochains.
Les équipes de M6 ont rendu visite à dix boulangeries de Vaucluse et des Bouches-du-Rhône pour l’émission. « Le tournage a eu lieu en décembre dernier, c’était un peu l’urgence car c’est une période très chargée pour nous avec l’approche des fêtes de fin d’année », explique Gautier Baratte, participant de l’émission et propriétaire de la Boulangerie Douce à Morières-lès-Avignon, ouverte depuis novembre 2023.
Les boulangeries participantes en terres provençales
Toute la semaine, chaque boulangerie sera mise à l’épreuve par le trio composé de Bruno Cormerais, Noëmie Honiat et Michel Sarran, et devra relever quatre défis.
La 1ère épreuve sera la première impression du jury sur l’établissement. Le trio commencera par goûter un produit en boutique qui sera noté sur 10. La 2e épreuve, intitulée « Le produit fétiche », permettra aux boulangers de mettre en avant le produit dont ils sont le plus fiers, qu’il soit sucré ou salé. Cela peut être une tradition familiale, une recette locale revisitée, la demande d’un client ou encore une création.
Qui dit boulangerie dit forcément pain. La 3e épreuve permettra aux boulangers de dévoiler tous les secrets de fabrication de leur pain signature. Bruno Cormerais, qui est Meilleur Ouvrier de France en boulangerie, partagera toute son expertise avec les participants et les téléspectateurs pour qui le pain n’aura plus de secret. Enfin, les candidats devront relever le défi du jury : les boulangers devront sublimer un produit du terroir choisi par Bruno Cormerais, réaliser un dessert avec des ingrédients imposés par Noëmie Honiat, ainsi qu’accorder un produit de boulangerie avec un plat préparé par Michel Sarran.
Une émission qui met en lumière le métier
Une raison revient souvent lorsque les candidats sont interrogés sur les raisons qui les ont poussés à participer à l’émission La Meilleure Boulangerie de France, c’est la mise en avant de ce métier. « On a accepté de participer pour plusieurs raisons, affirme Gautier Baratte. On souhaitait tout d’abord casser la routine de l’équipe, se donner un défi, mais aussi montrer notre savoir-faire artisanal. » La Boulangerie Douce, à Morières-lès-Avignon, compte neuf personnes dans son équipe, de 15 ans à 60 ans.
Pour Capucine et Steven, de la boulangerie Sucre & Farine à Mormoiron, composée d’une équipe de huit personnes, c’était un moyen de se prouver à eux-mêmes qu’ils sont tout aussi légitimes à faire ce métier que ceux qui sont implantés depuis de nombreuses années. « On a tous les deux fait une reconversion professionnelle avant de reprendre cette boulangerie en 2022 », explique Capucine.
Les boulangeries-pâtisseries de France en chiffres : – 35 000 établissements, soit 1 boulangerie pour 1 800 habitants – 12M de consommateurs fréquentent les boulangeries chaque jour – 6Mds de baguettes produites chaque année – 13Mds€ de chiffre d’affaires annuel – 29 000 apprentis – 51% des salariés sont des femmes, généralement à la vente, et 49% sont des hommes, généralement à la fabrication
(Source : Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française)
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C’est dans les années 1900 que le couple Emmanuel et Félicie Mille a créé cette entreprise familiale de chaussures. Pendant la Première Guerre mondiale, elle fait tourner la maison pendant que son mari est au front. Suivront Gaston, Charles, Hugues et aujourd’hui Nicolas et sa soeur Estelle qui sont aux commandes de la société familiale et représentent la 5e génération.
Implantée d’abord au cœur d’Orange, près de la Poste, elle a migré vers Courthézon en 1995 pour s’agrandir au cœur de l’une de ses zones d’activités, la Grange Blanche, qui recense une trentaine d’entreprises et 500 emplois. Centenaire mais innovante, cette PME de 50 salariés a lancé dès 1946 la 1e chaussure de sécurité avec embout acier en fer forgé. Et en 1964, en collaboration avec le fameux Dr Martens, a été créée la semelle à coussin d’air ‘Arausio’ et à grosses surpiqûres jaunes qu’on trouve encore aujourd’hui dans les boutiques branchées et que s’arrachent les ados.
Ce mardi 29 avril, Estelle et Nicolas Mille ont reçu la visite du président du Conseil Régional Renaud Muselier et de la présidente du Conseil Départemental de Vaucluse Dominique Santoni. « En 2020, avec le Covid nous avons traversé une période difficile, nos ventes se sont effondrées et la Région Sud nous a accordé une subvention de 185 000€ ce qui nous a permis de sortir la tête de l’eau et d’investir ensuite près de 2M€ dans une machine bien plus productive, explique le PDG. Aujourd’hui, nous sortons 400 000 paires par an et ça va aller crescendo et nous exportons dans le monde entier, en Arabie Saoudite, en Australie, en Europe, aux USA, 40% de notre production. Dans toutes les tailles, du 35 au 46, et dans toutes les matières, buffle, vache, nubuk, polyuréthane, avec des finitions lisses ou travaillées. »
Après avoir fait le tour de l’usine, Nicolas Mille a évoqué les difficultés des patrons français face à la paperasse d’une administration tatillonne qui ajoute des normes aux règlementations européennes, face à la difficulté de recruter notamment des jeunes, face aux droits de douanes et pas seulement ceux des USA et face à la fiscalité.
Renaud Muselier lui a répondu : « La Région Sud investit 6Mds€ dans l’économie, elle a rajouté 1Md€ lors de la crise sanitaire et financé 13 millions de masques, ce que l’État a été incapable de faire. Tout le monde râle sur la conjoncture, mais vous, vous avez aussi su rebondir et vous êtes la 5ème génération de la famille Mille, bravo ! »
Pour conclure, le Président a pris deux exemples récents de résilience qui tordent le cou aux idées reçues et qui prouvent que le génie français existe bel et bien. D’abord l’organisation des Jeux Olympiques puis la reconstruction à l’identique de la Cathédrale de Notre-Dame de Paris. « Malgré le carcan de l’administration, la crise de l’énergie, le coût des matières premières, on a fait face, on a avancé, on a su trouver les moyens matériels et les ressources en nous, on a innové et on a gagné le pari. Tout le monde le reconnaît. Donc, ne baissons jamais les bras, fonçons ! »
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Identifiées dans les quartiers prioritaires du Grand Avignon, 13 associations ont reçu une dotation globale de 100 000€ ce mardi 29 avril à l’école Melly et Paul Puaux d’Avignon.
La Fondation Vinci pour la Cité, avec l’aide de l’agglomération, vient en soutien des projets présentés en faveur de l’accès à une alimentation saine, à la formation, au travail, à l’exercice des droits des habitants, à la création artistique, mais aussi pour renforcer le lien social et améliorer l’environnement.
Créée en 2002, la Fondation soutient financièrement et humainement les actions associatives en faveur de l’insertion sociale et professionnelle des personnes les plus démunies. En plus d’une dotation financière pour chaque projet sélectionné, les collaborateurs du groupe Vinci s’investissent également en les parrainant. Pour cette première campagne en territoire du Grand Avignon, 20 salariés, issus entre autres du Réseau ASF, Citeos, Girard, Eurovia et Vinci immobilier se sont engagés auprès des associations de Quartiers Prioritaires de la Ville (QPV). Sur toute l’agglomération, ces QPV concernent plus de 34 000 habitants.
Les projets des associations du Grand Avignon bénéficiaires de l’aide
Cécile Droux de la Fondation Vinci pour la Vité, ainsi que Joël Guin et Joël Peyre du Grand Avignon ont officiellement remis le chèque de 100 000€ à 13 associations de l’agglomération pour favoriser les projets suivants :
Centre Social d’Orel (Association Sports Loisirs Culture) : Création d’un espace ressource jeunesse pour les 16/25 ans présents dans les quartiers couverts par le centre social. Cet espace accompagne les jeunes dans leur autonomie, leur orientation et leurs droits.
Centre social La Fenêtre 84 : Développement d’un programme d’accompagnement et de remobilisation des 16/25 ans par la culture, le sport et la santé.
Espace social et culturel Croix des Oiseaux : Développer des activités pour les familles en dehors du quartier.
Avenir Saint Louisien – Centre social : Projet intergénérationnel autour de l’inclusion numérique. Former les jeunes aux outils numériques (caméra, logiciels de montage, équipement pour podcast) afin qu’eux-mêmes aident les seniors à se familiariser à ces outils. Ce projet permet ainsi de renforcer le lien social entre générations.
Maison Pour Tous Monfleury – Centre social : Aller à la rencontre des habitants des QPV Monclar et Champfleury en organisant des cafés en pied d’immeubles pour favoriser l’accès aux droits et l’aide administrative.
Les Petits Débrouillards PACA : Embarquement Immédiat : un festival itinérant de culture scientifique, technique et citoyenne au cœur des quartiers d’Avignon.
Label Épique : Vivement qu’on sème : Comprendre et agir face aux comportements des habitants avec leurs déchets.
L’Antre Lieux : Traversée : atelier de poésie pour les femmes invisibilisées et les enfants en classe de primaire issus de QPV.
Art dans le Jardin : Livre à goûter – livre à raconter : se raconter à travers un plat, le théâtraliser puis le retranscrire et le restituer.
Compagnie Mises en Scène : La ville est un songe : parcours pour créer du lien entre les habitants des QPV et les institutions et musées.
Culture du Cœur 84 : Sur les traces du patrimoine : visite « clés en main » de sites patrimoniaux pour sortir les habitants des quartiers.
Les Jardins du Colibri : Création d’un jardin partagé dans le quartier de Montfavet pour les habitants du quartier et les scolaires de l’école Sainte Catherine.
Association Marie-France Aziz : Création d’ateliers sous forme de jeux destinés à encourager les échanges, rencontres et dynamiques de groupe.
Soutien de terrain
Acteur mondial des métiers des concessions, de l’énergie et de la construction, le Groupe Vinci emploie 260 000 collaborateurs dans le monde. Sa Fondation Vinci pour la Cité accompagne depuis plus de 20 ans les initiatives locales, partout où les entreprises du groupe sont implantées.
Lancé en 2010 pour soutenir les actions de renforcement du lien social, le programme Cité solidaire fonctionne par appels à projets géographiques avec l’appui des municipalités concernées. Il s’adresse aux associations de proximité qui agissent au plus près des territoires fragilisés. Face à l’enthousiasme des porteurs de projets et à l’engagement des parrains, le Grand Avignon et la fondation Vinci pour la Cité réfléchissent déjà à une seconde édition de cet appel à projets.
Amy Rouméjon Cros
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Ce samedi 3 mai, le Château de Lourmarin accueillera l’artiste Irina Chkourindina pour un récital de piano. D’origine russe et résidant en Suisse, c’est une musicienne à la renommée internationale.
Diplômée du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou et lauréate de plusieurs concours internationaux, la pianiste se produit sur les plus grandes scènes d’Europe, du Japon et de l’Inde, en soliste comme en musique de chambre, et elle sera ce week-end au Château de Lourmarin, plus de 20 ans après y avoir fait une résidence.
Irina Chkourindina mettra à l’honneur des œuvres majeures du répertoire pianistique, de Mozart, Beethoven, Chopin et Rachmaninov, pour un voyage musical à travers les époques et les styles.
Samedi 3 mai. De 12€ à 30€ (billetterie en ligne). Château de Lourmarin. 2 Avenue Laurent-Vibert. Lourmarin.
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Le Festival de la Sorgue revient ces samedi 3 et dimanche 4 mai. Au programme : balade à vélo, expositions, concerts, et bien d’autres animations autour de la Sorgue.
Depuis l’année dernière, le Festival de la Sorgue se décline en deux éditions annuelles, une au printemps et une à l’automne. Pour cette nouvelle édition printanière, les comités des fêtes de Châteauneuf-de-Gadagne, Le Thor, Fontaine-de-Vaucluse, les Villes de L’Isle-sur-la-Sorgue et Saumane-de-Vaucluse, et Isle sur la Sorgue Tourisme et leurs partenaires ont concocté un programme riche pour ce week-end.
La Sorgue sera bien évidemment au centre de l’attention, le but de l’événement étant de fédérer autour d’un patrimoine naturel commun, mais aussi de sensibiliser à la préservation de la rivière et de ses écosystèmes.
Le programme
Diverses animations seront proposées tout le week-end dans les différentes communes qui sont traversées par la Sorgue :
Samedi 3 mai : À Saumane-de-Vaucluse, balade à vélo, apéritif, pique-nique et concert sont prévus sur les Chemins du Pigeolet et Noir À L’Isle-sur-la-Sorgue, les participants pourront profiter d’une découverte musicale de la Sorgue, d’expositions sur la Sorgue et sa biodiversité et de bien d’autres animations au Partage des eaux. Le Thor sera plongé dans une ambiance musicale toute la soirée sur les Places du 8 mai et du 11 novembre.
Dimanche 4 mai : À Châteauneuf-de-Gadagne, des petites courses de bateaux, une exposition de peinture et photos de la Sorgue, un quiz apéro et d’autres animations sont prévus sur la Place du marché aux raisins. À Fontaine-de-Vaucluse, le Syndicat Mixte du Bassin des Sorgues (SMBS) prévoit plusieurs animations. Il y aura aussi une exposition photo sur les oiseaux de la Sorgue, une balade d’observation, un concert et un apéritif sur le parking des Vergnes et l’Avenue Robert Garcin.
Pour découvrir le programme en détail, cliquez ici.
De la nouveauté
Cette année, les organisateurs ajoutent le ‘Challenge Nature Itinérant’ pour les participants. Ceux qui souhaitent y participer devront explorer les cinq communes traversées par la Sorgue et répondre aux cinq questions posées dans chacune d’elles. Le but sera de relever les défis autour de la biodiversité de la Sorgue.
Cinq lots seront à gagner : des affiches des villages du Festival, un kit ‘Intrigue dans la ville’ Fontaine-de-Vaucluse et un kit L’Isle-sur-la-Sorgue, une bouteille de vin de chez Stéphane et Janique à Châteauneuf-de-Gadagne, un coffret cocktail sans alcool de la Maison Jasmin au Thor et un bon pour deux personnes dans le restaurant Agastache à L’Isle-sur-la-Sorgue.
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Jeudi 24 avril à Cairanne, la Safer a invité partenaires, journalistes et étudiants d’Orange à son comité technique départemental. Au programme de cette journée baptisée ‘Partageons la terre’, examens authentiques des candidatures aux biens régulés par la Safer, suivis d’une mise en situation par des dossiers fictifs d’attribution de terre.
Dans la salle polyvalente du village de Cairanne, le Comité technique départemental (CTD) de la Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural) est entouré d’une quarantaine de participants. Ouvert exceptionnellement à un public invité, l’arbitrage des attributions de terres de ce jour a mis en lumière les difficultés et les débats marqués par l’empreinte humaine. Un enjeu tel que celui du foncier agricole exige des membres du comité technique patience, raisonnement, ouverture et curiosité. Par ailleurs, lorsque l’un deux est concerné de près ou de loin par un bien en arbitrage (qu’il soit lié au vendeur ou à l’acheteur), il se doit de sortir temporairement du comité le temps de réaliser l’examen afin d’éviter tout conflit d’intérêt. Ces arbitrages peuvent durer ainsi des heures et la responsabilité incombe au CTD qui doit suivre un calendrier pour qu’aucun candidat, quel que soit son projet, ne pâtisse d’un retard de la décision d’attribution.
S’adapter dans les arbitrages Avec ses 3 156 déclarations de vente en 2024, notre département est le deuxième marché foncier rural de la région. Pour cette session du Comité technique départemental, les dossiers confidentiels du jour ont été révélés aux invités ; cas par cas, déployant une grande diversité de situations et de candidats. Continuité d’exploitation, installation d’une nouvelle entreprise, reprise d’une exploitation familiale, restructuration parcellaire, construction de logements pour des salariés agricoles, préservation de terrain à but environnemental, anticipation de conflits entre terres voisines traitées et non traitées, soutien d’une dotation pour agriculteur, etc… Les paramètres en jeu, s’ils répondent aux critères spécifiques demandés par la Safer, font alors l’objet d’échanges au sein du comité technique. Celui du Vaucluse est composé d’élus de la Safer, mais aussi de représentants des institutions suivantes : État, Région, Conseil départemental, Direction départementale des territoires, Chambre d’agriculture, MSA, Coordination rurale, FNSEa, Confédération paysanne, Cen Paca et Fédération départementale des chasseurs. « Lors de la consultation citoyenne, il nous a été demandé encore plus de régulation et de transparence » souligne Patrice Brun, PDG de la Safer Paca. Et d’ajouter « Toutes les formes d’agriculture peuvent cohabiter, il faut simplement être vigilants sur les grandes orientations que va nous dicter la nouvelle grande cause nationale de la souveraineté alimentaire. Cela va nous conduire à nous adapter dans nos arbitrages ».
Partager la terre Fondée en 1960 suite à la loi d’orientation agricole, la Safer se consacre à quatre missions principales : dynamiser l’agriculture et la forêt, accompagner le développement local, participer à la protection de l’environnement (paysages, biodiversité, zones humides) et assurer la transparence du marché foncier rural. Les critères d’attribution d’un bien reposent sur les capacités personnelles et professionnelles (diplôme, expérience) à mettre en œuvre le projet, sur la taille de l’exploitation requise, les critères économiques et sociaux et enfin la capacité financière. L’année dernière en Vaucluse, la moyenne était de 2,8 demandes pour un seul bien, dans les 790 candidatures reçues étudiées durant 11 examens du Comité technique départemental. « Les fermiers passent par nous pour négocier ; la Safer étant sous la tutelle des ministères de l’Agriculture et des Finances avec des missions d’intérêt général, nous restons justes sur les prix » affirme Fabrice Triep Capdeville, directeur départemental de la Safer 84. La régulation de la Safer est essentielle dans les secteurs à grosse pression financière, contenant des terrains bâtis convoités par des non-exploitants. Comme le rappelle Julien Latour, président du CTD de la Safer, « l’agriculture reste la première activité du Vaucluse : il faut aider les jeunes ». Précisant que « l’argent qu’un jeune agriculteur doit mettre dans le permis de construire ne va pas à l’exploitation ».
« L’agriculture reste la première activité du Vaucluse : il faut aider les jeunes ».
Julien Latour, président du CTD de la Safer
La mission de l’opérateur foncier est de maintenir l’usage agricole de ces biens. Et quand il s’agit d’achat pour une construction, l’argument du candidat doit rassurer sur le projet agricole en toile de fond. C’est le cas d’un dossier de rallongement de propriété, dans l’objectif d’y loger des salariés. « Ici, le bâti a une vocation d’habitation auquel on confère une fonction agricole » avance le directeur départemental de la Safer 84. Dans ce cadre, l’acquéreur doit remplir un cahier des charges agricole avec une garantie de 10 ans. Il s’agit là de protéger le foncier agricole pour ne pas dévier le bien de sa vocation initiale et exclure les intentions touristiques, assurant à la Safer le bon usage des biens qu’elle régule. Toutefois, elle ne peut pas se positionner sur des biens qui, après 5 ans, demeurent sans fonction agricole (20 ans sur le littoral). Quant aux acquisitions de terrains arborés, la Safer intervient également et exige le maintien de la parcelle boisée par une garantie décennale.
« Nous sommes les champions de France en révision de prix. »
Laurent Vinciguerra, directeur général délégué de la Safer Paca
Crédit : Amy Rouméjon Cros
Comment ça marche ? La Safer, en tant qu’opérateur foncier, agit dans un marché naturel connu par transparence. Elle reçoit les notifications des ventes. En Vaucluse, 83% du département, soit 125 communes, est conventionné par la Safer pour une durée de 3 ans, renouvelable. Elles collaborent avec 10 conseillers fonciers sur le terrain, en contact avec le notariat et les candidats. Proximité et sens de la négociation animent ces conseillers répartis sur les territoires définis par l’opérateur. Les ventes à l’amiable sont privilégiées, afin de réduire les cas de préemption. « Nous sommes les champions de France en révision de prix » se félicite Laurent Vinciguerra, directeur général délégué de la Safer Paca. « Car nos actions de régulation sont demandées par le monde agricole » complète Fabrice Triep Capdeville, notamment pour expliquer le soutien des jeunes agriculteurs qui nécessitent un accès facilité au foncier.À titre d’exemple, quand il s’agit d’une terre nue, l’opérateur achète un bien, puis le revend après appel à projets. Pour certains, cela permet d’entrevoir la seule possibilité d’obtenir un prêt.
« La Safer a simplifié notre projet en achetant un terrain qu’elle a stocké, dans un objectif de revente à l’ASA. Cet élément de sécurisation du foncier a été déterminant pour la confiance des financeurs » partage Frédéric Guigues, président de l’ASA Arro Asst Ecoul Eaux Violès-Sablet. Aussi, au sein de la Safer, les collaborateurs peuvent faire entendre leur voix et ainsi bénéficier de son poids dans le marché foncier. « Terre de liens a une convention avec la Safer, partenaire privilégié, puisque lorsque l’on a des porteurs de projets, la négociation passe par elle. Nous siégeons au Conseil d’administration en tant que censeurs, donc sans droit de vote, mais nous apportons notre vision citoyenne qu’il est important de faire émerger, pour ouvrir le panel des idées » explique Serge Bastet, trésorier adjoint de la Fédération Nationale de Terre de liens.
Une mise en situation aux allures de démocratie verte Une mise en situation des invités partenaires, journalistes et étudiants aux allures d’agora verte. Ce CTD fictif présentait deux rétrocessions de biens : un dossier type ‘simplifié’ avec 3 candidats, et un autre dossier, plus complexe, avec 5 candidatures, chacune ayant des forces et faiblesses équivalentes. Si le premier dossier a obtenu une grande majorité pour la première installation en agriculture biologique d’une jeune exploitante diplômée, le second dossier a quant à lui révélé quelques divergences dans le choix des candidats retenus. L’examen fictif a permis d’attribuer deux terrains répartis entre les deux demandeurs concernés, en délaissant les candidats aspirant à l’ensemble des lots en vente. Car effectivement, un CTD authentique peut attribuer un seul des deux lots à un projet, même si le demandeur souhaite acquérir le tout. Le conseiller foncier travaille en lien avec le candidat en amont, pour constituer son dossier. Si ce dernier n’est pas en mesure à ce moment-là de répondre à un critère plus favorable pour être retenu, il ne pourra cependant pas modifier son projet en cours d’examen. Quant aux choix retenus par le CTD, Laurent Vinciguerra insiste sur sa légitimité. « Je me mets à la place des conseillers fonciers qui reviennent vers les candidats non retenus, leur expliquant qui a obtenu le terrain et pourquoi. S’il y a les arguments tout ira bien, autrement cela voudrait dire que le CTD n’aurait pas fait son travail » avance le directeur général délégué de la Safer Paca. Et envisager d’utiliser l’IA pour étudier les candidatures et faciliter les examens de dossiers ? « C’est la subjectivité par le nombre qui prime, elle est inhérente au débat pour un processus démocratique. C’est la loi. Chacun a sa sensibilité et selon nous, cela enlèverait toute la richesse que l’on peut avoir si nous travaillions avec l’IA » termine-t-il en clôture de ce « petit parlement foncier ».
Amy Rouméjon Cros
Les actions de la Safer 84 en chiffres – Dossiers à l’amiable : 353 propriétaires ont accepté la vente à l’amiable sur 407 opérations d’acquisition. – Préemptions en révision : 54 acquisitions se sont déroulées suite au droit de préemption de la Safer, qui a demandé à réviser les prix de vente et que les vendeurs ont acceptés. – Dossiers abandonnés : 52 dossiers ont été abonnés, lorsque les propriétaires n’ont pas accepté l’offre de prix de la Safer, suite à quoi ils ont retiré leurs bien de la vente, selon le code rural. – Premières installations : 34 agriculteurs ont pu procéder à leur première installation en tant qu’exploitant d’un terrain agricole, ce qui représente 26% des surfaces rétrocédées. – Rétrocessions : elles sont au nombre de 461, représentant 997 ha pour une valeur globale de 61 millions d’euros de valeur. Le prix médian d’un lot rétrocédé non bâti est de 14 000€, pour une surface médiane de 8 000m². 25% de ces rétrocessions ont concerné des productions alimentaires de circuits de proximité, pour répondre à l’objectif de Programme pluriannuel d’activité de la Safer (PPAS 2022-2028). – Conventions de mise à disposition : 92 dossiers ont concerné 386 ha de terrains régis par une convention de mise à disposition. Ce peut être un propriétaire confiant son bien à la Safer, ou un terrain que la Safer consent à faire exploiter par un agriculteur via une convention. – Intermédiation locative : quelques fois la Safer se fait confier le bien d’un propriétaire en quête de locataire agricole. Ici, seul 1 dossier concernant 1 hectare a fait l’objet de ce type d’opération.
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La CPME de Vaucluse vient de solliciter le cabinet du ministère des transports afin de faire le point sur la poursuite du chantier de la LEO. A cette occasion, le ministère a annoncé que le ministre devrait prochainement mettre « tout le monde autour de la table » afin d’évoquer la tranche 2 et de finir ce qui a été lancé car il s’agit de la « crédibilité de la parole publique ».
Bernard Vergier, président de la CPME de Vaucluse, vient de s’entretenir avec le ministère des transports afin de faire part de la volonté des entrepreneurs locaux de voir le dossier de la réalisation de la LEO (Liaison Est- Ouest) aboutir. Ce contournement routier par le Sud de 13km de l’agglomération d’Avignon prévoit de relier le rond-point des Amandiers (à côté du centre commercial de Cap-Sud à Avignon) à celui de Grand Angle (à proximité du centre commercial Leclerc aux Angles).
1 seule tranche réalisée sur les 3 sections prévues En tout, ce projet prévoit la réalisation de 3 tranches pour être mené à son terme. A ce jour, seule a été réalisée la 1re tranche : entre l’échangeur Courtine-Nord et l’échangeur de Rognonas. D’une longueur de 3,8km, en 2×2 voies avec un pont sur la Durance, elle a été mise en service en 2010 pour un montant de 136M€. Elle permet de relier la gare TGV de la cité des papes au Nord des Bouches-du-Rhône. La tranche 2 (la plus avancée, ou plutôt la moins en retard puisque le début du chantier avait été annoncé en… 2023) prévoit 5,8km en 2×1 voies (éventuellement passés en 2×2 voies ultérieurement) de Rognonas aux Amandiers avec un viaduc sur la Durance de 800 mètres. Depuis, la Ville d’Avignon et le Grand Avignon ont sollicité l’État afin d’obtenir une reconfiguration du tracé de cette portion N°2. Enfin, la tranche 3 prévoit le franchissement du Rhône (3,7km à 2×2 voies) avec un viaduc sur le Rhône entre l’actuel viaduc TGV et le pont ferroviaire Eiffel.
« On arrive à saturation. »
Bernard Vergier, président de la CPME de Vaucluse
Le tracé de la LEO et ses 3 tranches. DR
« On arrive à saturation, s’exaspère Bernard Vergier. A tel point, que les entrepreneurs ou les artisans ne veulent plus venir travailler sur Avignon, encore moins dans son centre-ville. Et quand ils l’acceptent, c’est à des tarifs prohibitifs pour compenser le temps qu’ils passent dans les bouchons. Au-delà de ça, c’est l’ensemble de la population qui souffre de la pollution. La richesse de ce territoire est également en train de partir aux alentours vers Aix, Montpellier, Nîmes ou Marseille. Côté emploi, on a aussi énormément de mal à recruter. Les gens ne veulent pas passer leur vie dans les embouteillages. »
Le pont de Rognonas sur-utilisé ? « Le ministère a fait le point sur les problématiques de circulation qui se sont fait jour autour d’Avignon depuis les aménagements qui ont été décidé, a expliqué le cabinet du ministre des transports lors d’une visioconférence organisée sur le sujet avec la CPME 84. En effet, il semblerait que nous observions de nouveaux phénomènes de congestion routière. » Ainsi, un report des flux intra-Avignon liés au plan Faubourgs aurait entraîné une forme de modification de la circulation avec des mouvements qui n’existaient pas jusqu’à présent. Et contre toute attente, ces points de congestion deviennent récurrents et ne concernent pas que les jours de circulation des poids lourds. A cela s’ajoute certaines ‘difficultés’ liées au pont de Rognonas. A l’image du pont de l’Europe (entre Avignon et Les Angles), qui est en limite haute de sa capacité d’accueil du trafic et qui a nécessité d’être consolidé en 2013 et 2014, l’ouvrage suspendu construit en 1950 entre Avignon et Rognonas n’est plus forcément adapté au volume de circulation qu’il accueille. Tôt ou tard, il semblerait que des décisions de limitation de son usage devront être prises.
Faire aboutir la LEO : une question de crédibilité de la parole publique « Il faut trouver une issue commune pour sortir de cette situation d’embouteillage permanent », insiste-t-on du côté du ministère. Dans cette optique, Philippe Tabarot, ministre des Transports, devrait ainsi prochainement se déplacer dans le secteur « afin de remettre autour de la table l’ensemble des élus concernés » – dont les 2 départements – « ainsi que de missionner le préfet de région, pour regarder comment est-ce qu’on peut revoir le modèle pour faire aboutir la LEO », précisent les services du ministère. Pour ce dernier, l’objectif est donc clair : bâtir un nouveau scénario pour sortir de l’impasse actuelle tout en finalisant l’infrastructure telle qu’elle a été définie pour la tranche 2. Le tout en prenant en compte les contraintes budgétaires présentes et que les crédits alloués à l’Agence de financement des infrastructures de transport (Afit) de France ont été amputé de près d’un milliard d’euros cette année, soit un quart de son budget.
Rattraper le sous-équipement chronique du bassin de vie d’Avignon Pour autant, il ne faut pas oublier que la réalisation de cette infrastructure initiée depuis près de 40 ans n’est que le rattrapage du sous-équipement chronique du bassin de vie d’Avignon depuis plus d’un demi-siècle avec la mise en service du pont de l’Europe il y a 50 ans tout juste. Ce dernier étant le seul ouvrage 2×2 voies gratuits entre la région Paca et l’Occitanie. Aujourd’hui, les ouvrages d’art de la cité des papes (principalement le pont de l’Europe et dans une moindre mesure ceux d’Aramon et de Roquemaure) constituent le cordon ombilical entre l’A7 et l’A9. De nombreux chauffeurs de poids lourds l’ont d’ailleurs bien compris en empruntant ce raccourci gratuit pour rallier l’Espagne et l’Italie puis le Nord de l’Europe via le sillon rhodanien.
Un seul franchissement de la Durance a été réalisé à ce jour sur les 3 prévus (un autre sur la Durance et un sur le Rhône). Crédit : Laurent Garcia l’Echo du mardi.
Infrastructure vitale pour le bassin de vie (tout particulièrement le franchissement du Rhône qui donnerait tout son sens à la notion Est-Ouest), le LEO souffre d’un trop grand éclatement des territoires concernés par sa mise en œuvre. Son tracé s’étend sur 3 départements et 2 régions dont l’alignement financier des planètes n’est jamais synchrone repoussant sans cesse la réalisation de cette voie de contournement d’Avignon, une agglomération si étendue qu’elle a les besoins d’une métropole en matière de mobilité. « Certes, la LEO ce n’est pas la solution à tout. Néanmoins, cela doit permettre de faciliter les choses. En termes de crédibilité de la parole publique, il faut au moins être capable de finir les projets qui ont été entamé », indique les services du ministère qui planchent également sur l’éventuelle création d’un échangeur autoroutier au Sud de la Durance, vers Cabannes, pour décharger la zone.
(Carte interactive) Les boulangeries vauclusiennes et bucco-rhodaniennes mises à l’honneur sur M6
La Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Vaucluse vient de créer le Club Énergie et l’a inauguré ce mardi 29 avril à Avignon avec la conférence ‘Faire de la transformation énergétique une réussite pour le Vaucluse et ses entreprises’.
Ne plus dire « transition » énergétique mais « transformation. » C’est ce qu’a dit Gilbert Marcelli, le président de la CCI de Vaucluse lors du lancement du Club Énergie au Campus des Fenaisons à Avignon. « Nous devons repenser nos modèles, changer de paradigme. Notre territoire vauclusien doit devenir le laboratoire vivant de cette métamorphose incontournable. Nous devons devenir un lieu de synergie, d’accélération de solutions avec les PME, les experts, les élus, les institutions, jouer collectif, avoir de l’audace, sortir des sentiers battus », a martelé le président.
Une trentaine de membres
« Ce club-pionnier compte une trentaine de membres pour l’instant. Mais nous avons 50 000 entrepreneurs qui nous font confiance donc nous devons faire grandir notre éco-système, optimiser la consommation, structurer cette filière pour que le Vaucluse devienne leader en France. Ce club se veut un catalyseur d’idées et d’initiatives pour accompagner cette mutation qui est impérative », a ajouté le directeur général de la CCI, Tomas Redondo.
Se préparer aux défis de demain
« Les entrepreneurs vauclusiens, les startups, les producteurs d’énergie doivent se préparer aux défis de demain, changement climatique comme raréfaction de l’énergie fossile et anticiper en trouvant des solutions innovantes et écologiques. D’ailleurs la panne géante d’électricité lundi en Espagne et au Portugal, le black-out total avec des gens bloqués dans les ascenseurs comme dans les parkings, doivent nous inviter à réfléchir et être concrets », a-t-il conclu avant de laisser la parole à Geneviève Ferone Creuzet, vice-présidente de ‘Shift Project’, un laboratoire d’idées sur la décarbonation. Elle est aussi pionnière de la RSE (responsabilité sociale des entreprises), professeure à Centrale Supélec et ancienne collaboratrice d’Eiffage et de Veolia Environnement.
« Nous avons tout à portée de main, notre civilisation est passée des travaux des champs à l’usine, à l’extraction des ressources, à la carbonation. Pour quelques degrés centigrades de plus, on est passé de l’ère glaciaire à l’ère caniculaire. Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), depuis 1988 évalue le changement climatique et son impact sur la population, avec des scnéarios plus ou moins pessimistes sur l’evironnement, la sècheresse, la montée des eaux, la famine, l’exil de réfugiés, la fragilisation de cultures du riz, du maïs, du blé comme du soja. Nous devons être lucides, nous mobiliser ensemble pour faire face à ce qui risque d’impacter nos vies. Mais tout le monde ne réagit pas de la même façon. Lassitude, déni, agressivité, impuissance, évitement, paralysie, chacun a une analyse différente. »
La conférencière, avec powerpoint à l’appui, montre que « 80% de notre énergie provient de sources fossiles – pétrole 31%, gaz 23%, charbon 25%, biomasse 6%, nucléaire 6%, le projet zéro carbone en 2050, est-ce mission impossible ? » S’interroge-t-elle. « Il n’y a pas de gouvernance sur l’énergie en Europe, or nous devons être souverains, indépendants, écrire une feuille de route où règneront la sobriété et l’efficacité. Il faut en finir avec la civilisation du déchet, j’achète-je jette. Chaque Français produit 9 tonnes de carbone par an. Nous devons davantage penser à recycler, à réutiliser, pour faire baisser la part des énergies fossiles de notre mix. »
Aux entrepreneurs, techniciens, ingénieurs, réunis aux Fenaisons elle a évoqué un scénario à bâtir collectivement à partir des atouts et richesses du département de Vaucluse (agriculture, viticulture, culture, logistique, BTP, tourisme, numérique, services), pour concevoir un prototype. Et elle a conclu : « C’est à nous de payer l’addition, surtout ne pas la laisser aux générations futures, être de bons ancêtres. » La première réunion du Club Énergie aura lieu le 12 juin à la CCI 84 avec comme sujet ‘Audit énergétique, le bon levier pour optimiser sa consommation?’.