21 juin 2025 |

Ecrit par le 21 juin 2025

La Région Sud inaugure deux vedettes maritimes qui assureront la sécurité des JO 2024

Ce jeudi 18 juillet, Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christophe Allain, directeur de la Police Nationale Sud et Cédric Esson, directeur interdépartemental de la Police Nationale, ont inauguré les deux vedettes maritimes au Vieux-Port de Marseille. Ces vedettes assureront la sécurité pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.

Les Jeux Olympiques de Paris auront lieu du 26 juillet au 11 août, et les Jeux Paralympiques du 28 août au 8 septembre prochains. La France voit déjà sa sécurité renforcée pour l’occasion. Ce jeudi 18 juillet, deux vedettes maritimes qui participeront à cette sécurité ont été inaugurées par la Région Sud et la Direction zonale de la police nationale Sud à Marseille.

Les deux vedettes maritimes permettront, dans un premier temps, d’assurer la sécurité des épreuves de voiles à Marseille pendant les Jeux, puis seront, dans un second temps, déployées le long des côtes pour assurer la sécurité des touristes, des plaisanciers et des habitants. 

Elles seront affectées aux brigades nautiques départementales de la Direction interdépartementale de la Police nationale (DIPN) des Bouches-du-Rhône et la DIPN du Var. Ces deux outils représentent un financement de 757 000€ de la part de la Région Sud qui a investi plus de 20M€ depuis 2021 pour les polices municipales et aux forces de l’ordre nationales, gendarmerie et police.

©Région Sud

La Région Sud inaugure deux vedettes maritimes qui assureront la sécurité des JO 2024

Dans le cadre de son Plan Or bleu qui lutte contre la sécheresse et pour la préservation de l’eau, la Région sud a décidé de se doter d’une nouvelle arme pour remplir son objectif : un générateur d’eau atmosphérique, une première en France ! Cet outil qui permet de produire de l’eau à partir de l’air ambiant est en vigueur depuis le 15 juillet sur le site de la Société du Canal de Provence, à Rians sera ensuite prêtée à plusieurs communes du territoire en période de sécheresse dont Vaison-la-Romaine du 27 aout au 9 septembre 2024. 

Pour la première fois en France, un générateur d’eau atmosphérique mobile et autonome va être installé grâce au concours de la Région Sud qui a fait le choix d’investir dans ce dispositif qui transforme l’humidité de l’air en eau. Ce générateur, dont le développement a été pensé et conçu par la société AirDrink, situé à Bouilladisse (13), fonctionne par un système de condensation. Il est monté sur une roulotte avec un toit en panneaux solaires et de chaque côté des batteries et des réservoirs à eau.

Cette nouvelle « arme » contre la sécheresse rentre dans le Plan Or bleu mis en place depuis 2018 par la Région Sud qui prend très au sérieux les questions autour de la préservation de l’eau sur le territoire. Avec la dotation de ce générateur, la Région émet une action concrète pour faire face à cette problématique d’avenir. 

Préserver l’eau grâce à l’air vauclusien ?  

La production et l’efficacité du générateur dépend de la température et du taux d’humidité du secteur ou de la zone dans lequel il se trouve. D’une capacité nominale de 500 à 600 litres par jour, cette nouvelle technologie ne mesure pas plus d’1 mètre 20, peut fonctionner avec les batteries chargées au max pendant 15h d’affilée et produire 350 litres d’eau par jour. 

Une phase d’expérimentation vient de démarrer sur la région sud afin de tester la productivité des générateurs dans des conditions climatiques des différentes zones du territoire. Ces endroits ont été méticuleusement choisis selon leurs caractéristiques géographiques et climatiques. L’idée était de choisir un panel de conditions différentes, du littoral aux zones montagneuses en passant par les terres. 

Ainsi, ce nouveau générateur sera présent en terres vauclusiennes du 27 aout au 9 septembre à Vaison-la-Romaine. Ça sera la dernière halte pour ce dispositif qui est actuellement sur le site de la Société du Canal de Provence, à Rians jusqu’au 29 juillet, il ira ensuite à Briançon du 29 juillet au 9 aout puis à Bormes-les-Mimosas, du 12 au 26 aout avant de terminer son voyage dans le Vaucluse. À l’issue de cette phase d’expérimentation, ce générateur d’eau atmosphérique sera gratuitement mis à disposition des communes et aux EPCI qui manquent d’eau en période de sécheresse dès 2025. 


La Région Sud inaugure deux vedettes maritimes qui assureront la sécurité des JO 2024

Commençons par un lieu commun  

En toute simplicité, pour ne pas dire banalité, la dernière création de Baptiste Amann : Lieux communs est d’une terrible limpidité et efficacité, bref, on l’aime ! Découvert lors Des Territoires en 2021, Baptiste Amann n’a pas son pareil pour nous raconter à sa manière une histoire chorale autour de faits divers fictifs, mais néanmoins crédibles. Ici point de jugements ou de points de vue, juste trouver les bons filtres et la mise en scène pour travailler sa propre incertitude et trouver comment faire monde commun. 

Continuons avec Lieux communs

Le spectacle s’articule autour de quatre situations qui gravitent autour d’un fait divers fictif : la mort en 2007 par défenestration de Martine Dussolier, fille d’une personnalité d’extrême droite. Ces quatre situations vont évoluer dans quatre lieux différents, mais néanmoins toujours visibles sur le plateau par un jeu de superposition, étagement, transparence ou opacité. La mise en scène et en espace de Florent Jacob participe pleinement à la continuité narrative tel un long plan séquence alors que les propos des huit interprètes sont ancrés dans des situations immédiatement identifiables : coulisses du théâtre avant représentation, salle d’un commissariat, loge d’une chaîne de télévision ou atelier d’un peintre. 

Rencontre avec Baptiste Amann au lendemain de la représentation

Travailler la friction entre réel et fiction

« Je connais certains comédiens depuis plus de 20 ans. J’aime travailler avec eux la friction entre réel et fiction. Par exemple, quand j’ai construit le personnage d’Indra, réalisatrice corse par son père et gitane par sa mère, je cherchais qu’est-ce qui pouvait la relier à son père. Je voulais qu’elle soit d’une base ouvrière et je cherchais quelle activité industrielle existait en Corse. La comédienne elle-même corse m’a fait découvrir l’histoire de cette mine d’amiante en Haute-Corse, ‘l’enfer blanc de Canari’. Pour la scène de l’interrogatoire musclé dans le commissariat, chaque acteur a avancé ses pions par rapport à ce qu’il connaît de cette situation. Pour le conservateur du Musée Soulages à Rodez, il ne s’agissait pas pour moi de stigmatiser le personnage, mais d’être dans une fiction caricaturale choisie, dans le registre de théâtralité du bouffon. Avec les acteurs, je m’autorise sur les limites que chacun et chacune peut mettre de soi et comment moi, je peux distiller ça dans l’écriture. J’ai besoin que la fiction soit inscrite dans le réel. »

Chaque personnage est construit

Mon temps d’écriture est énorme. Je fais une sorte de biographie de chaque personnage. Chacun a un passé, présent et futur. Ensuite mon propos n’est pas de raconter l’argument de l’un ou de l’autre, mais de raconter ce qui se manifeste — lors d’une dispute par exemple — comment parfois, on est pris dans des situations qui nous coincent dans des stéréotypes. En cherchant à échapper à la caricature, on l’augmente dans les yeux de l’autre, d’où la situation d’incommunicabilité. 

Mettre de la fraîcheur dans la pensée, avoir une forme de sincérité qui avance avec pudeur, avec humour

Ma recherche de complexité dans les pièces que j’écris est nourrie par le fait d’avoir connu, navigué dans plusieurs mondes et milieux. Je peux être ainsi en empathie avec des catégories de gens que j’ai eu la chance de rencontrer. J’ai moins de jugement moral, car quelquefois, on décrypte des choses à travers un filtre qui n’est pas forcément le bon.


La Région Sud inaugure deux vedettes maritimes qui assureront la sécurité des JO 2024

Aujourd’hui Sam Karmann a 70 ans. Le temps du bilan et de la transmission. Mais l’on ne peut transmettre que ce que l’on connaît, alors Sam s’est penché avec infiniment de délicatesse sur l’histoire de sa maman, pour comprendre la sienne. Bien sûr, il est question de secrets de famille, d’amours perdues, de sombres épreuves et de la lumière qui ne libère qu’à condition d’avoir dissipé chaque ombre de son propre territoire.

Copyright Thomas O’Brien

Il était une fois un petit garçon qui,
de sa naissance à sa vie d’artiste collectionnait les prénoms et les noms. Non de sa propre volonté l’y ait amené, mais parce que son entourage en usait ainsi. Pour découvrir ce qui se cache derrière tant d’identités, l’artiste qu’il est devenu s’est penché sur l’incroyable destin de sa maternelle famille…

Il découvrira avec étonnement les épopées familiales,
des prises de positions et des décisions qui mèneront sa maman dans la gueule du loup et comment elle s’en dégagea, héroïne qu’elle fût. Et aussi avec quelle étrangeté les faits se reproduisent de génération en génération aux mêmes âges. Au bout du chemin ? Un secret de famille perçu par tous sauf par la personne concernée même si rôdent les égrégores de l’inconscience collective.

Le spectacle est arrivé à son terme
La salle, comme d’habitude, est bien remplie. Sam Karmann est ovationné par le public qui se tient debout face à lui. Il essuie le plus discrètement possible les larmes qui commencent à poindre au coin de ses paupières. ‘Il faut laisser la place aux autres’ s’excuse l’artiste. N’empêche il pleure.

Copyright Thomas O’Brien

Je repars effarée sous un soleil de plomb.
Effarée du courage, du travail de recherche, de l’intimité des dialogues qui ont poussé fils et mère à la transparence dans la plus totale confiance. Bien sûr Freud ou Lacan ont-ils veillé au grain, chacun selon sa propre approche de la psychanalyse. L’histoire de Sam Karmann est universelle et l’on sait désormais que seuls les tabous mis à terre ressuscitent les femmes, les hommes et les enfants. Sam Karmann continue de faire le même cadeau que sa mère reçue de ses parents, et lui de sa mère : la parole d’un enfant que l’on croie. Et cela est magique.

Grâce à eux
Texte Denis Lachaud et Sam Karmann. Avec Sam Karmann. Collaboration artistique Anne Poirier-Busson. Création lumière Pierre Mille. Création sonore Steven Ghouti. Musique Pierre Adenot et Costume Julia Allègre.

Les infos pratiques
Tant pis c’est moi’. 12h25. De et avec Sam Karmann. La Scala Provence. Jusqu’au 21 juillet 2024. Reprise du spectacle à la Scala Paris du 21 septembre au 29 juin 2025.


La Région Sud inaugure deux vedettes maritimes qui assureront la sécurité des JO 2024

Après une première édition pleine de promesses, le salon international de l’art contemporain est de retour pour une seconde édition sur la ville d’Avignon, au Parc des expositions, du 4 au 6 octobre 2024. Dans le cadre de cet évènement, les organisateurs invitent les artistes du territoire vauclusiens à s’inscrire et faire découvrir leur talent.

Le SIAC (salon international de l’art contemporain) revient pour une seconde édition sur la ville d’Avignon. Après une première édition qui avait attiré un public nombreux avec plus de 7.000 visiteurs, l’évènement culturel qui avait permis à de nombreux vauclusiens de découvrir des artistes et d’échanger autour de leurs créations, reviendra au Parc des Expositions qui se trouve à Agroparc du 4 au 6 octobre 2024. 

Les inscriptions, toujours ouvertes 

Pour les artistes d’art contemporain, les inscriptions sont toujours ouvertes et en cours. Le SIAC 2024 reprendra ses valeurs et ses principes fondamentaux avec des rencontres avec les « professionnels » en direct sans passer par des galeries afin de valoriser une logique commerciale de proximité. Comme l’an dernier, un parcours de visite atypique permettra au public présent de découvrir les stands de manière originale et sereine tout en garantissant aux artistes une visibilité constante en tout points. 

Pour obtenir le dossier de participation et s’informer sur les conditions d’admission, les intéressés sont invités à prendre contact l’organisation du salon par mail, à l’adresse suivante : e.genre@galeriephocea.com ou en se connectant sur le site du salon : www.siac-avignon.com. Pour prétendre à obtenir une place, il faut néanmoins justifier d’un statut de professionnel et d’un numéro de SIRET/Nº MDA ou AGESSA ou inscription à la chambre des métiers. Toutes les candidatures, peu importe le style, sont les bienvenues afin d’offrir au public la plus grande diversité de création. 

3 jours consacrés à l’art 

Du 4 au 6 octobre 2024, de nombreux artistes sont attendus au Parc des Expositions, sur 3 000 m2 dans le hall A, pour 3 jours de salon, animés par la même passion, le même esprit et la volonté de créer un rendez-vous annuel.

S’il revendique les mêmes fondamentaux qu’à Marseille, à savoir la présence exclusive d’artistes professionnels (et non de galeries) sur des espaces d’exposition privatifs avec une pluridisciplinarité de techniques et de styles présentées, le SIAC est une plateforme d’échanges, de rencontres et de partage, d’achats et de coups de cœur entre les exposants et le public composé de professionnels (galeristes, directeurs artistiques, architectes, décorateurs, décideurs d’entreprise…), d’amateurs d’art et de visiteurs néophytes.

Infos pratiques : 2ème édition du Salon international de l’art contemporain. Du vendredi 4 au dimanche 6 octobre 2024, de 10h à 22 h le vendredi et de 10h à 19h le samedi et dimanche. Parc des expositions, chemin des felons, 84140 Avignon. Billets et informations disponibles sur le site www.siac-avignon.com. Tarif normal : 10€, tarif réduit (étudiants, handicapés, groupe) : 7€ et gratuit pour les -12 ans. 


La Région Sud inaugure deux vedettes maritimes qui assureront la sécurité des JO 2024

Le jeudi 11 juillet dernier, la Communauté territoriale du Sud Luberon (Cotelub) a inauguré le nouveau bureau d’accueil de son office de tourisme Luberon Sud Tourisme, situé près de l’Étang de la Bonde, entre Cabrières-d’Aigues et La Motte-d’Aigues, suite à la fermeture des bureaux d’accueil de Cucuron et de La Tour d’Aigues.

L’inauguration de ce nouvel espace, installé sur l’esplanade enherbée de La Bonde, a également été l’occasion de présenter le guide de l’été qui rassemble toutes les manifestations du territoire jusqu’à la fin du mois d’août. Le bureau accueille le public tous les jours de 10h à 19h.

Cette inauguration s’est faite en présence de Robert Tchobdrenovitch, président de Cotelub et maire de Mirabeau, Jean-Marc Brabant, président du conseil d’exploitation de Luberon Sud Tourisme, vice-président de Cotelub et maire de Cadenet, Aurore Chantel, directrice de l’office de tourisme, toute l’équipe de ce dernier, ainsi que les élus de Villelaure, Sannes, St-Martin-de-la-Brasque, Mirabeau, Cadenet, La Bastide des Jourdans, Cabrières-d’Aigues.

©Cotelub

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Chaque année depuis 18 ans, le Club de la Presse Grand Avignon-Vaucluse choisit quelques spectacles du Festival Off qui ont fait l’unanimité pour leur texte, leur créativité, leur qualité scénique, l’implication et le talent des artistes pour élire ses Coups de Cœur. Pour cette édition 2024, 10 pièces sont en finale.

Les 10 pièces sélectionnées par le jury du Club de la Presse Grand Avignon-Vaucluse, composé de professionnels de la presse et de la communication, ont été choisies selon plusieurs critères tels que : le fait qu’elles soient jouées pour la 1ʳᵉ fois à Avignon en 2024, écrites par des auteurs contemporains, interprétées par au moins deux comédiens sur scène pendant au moins une heure, à l’affiche pendant toute la durée du festival (du 3 au 21 juillet), tous publics. Ces spectacles ne peuvent pas être des spectacles de marionnettes, de mime, de musique, de cirque, de danse et des one man shows.

À l’issue de cette première étape, une liste de 10 spectacles ont été sélectionnés :

  • Poids des fourmis à la Manufacture
  • Prodiges à Présence Pasteur
  • J’aurai voulu être Jeff Bezos au 11.avignon
  • Séraphine au Théâtre de l’Etincelle
  • Et si c’était elle ? au Palace
  • Vieilles à La Scierie
  • La cantatrice chauve au Verbe Fou
  • Le Repas des gens au Théâtre des Halles
  • Sur le cœur au Théâtre du Train Bleu
  • Elle ne m’a rien dit à La Factory – Théâtre de l’Oulle

Les Coups de Cœur du Off seront délivrés ce jeudi 18 juillet à 18h30 au Village du Off.


La Région Sud inaugure deux vedettes maritimes qui assureront la sécurité des JO 2024

Météo France vient d’annoncer qu’un pic de chaleur va submerger plusieurs départements dans le Sud-Est de la France, dont le Vaucluse, qui passe en vigilance jaune ce jeudi 18 juillet dès 12h, jusqu’à ce dimanche 21 juillet à 06h. Cette vigilance jaune canicule concerne également le Gard, le Var, les Bouches-du-Rhône, les Alpes-de-Haute-Provence et la Haute-Corse.

En Vaucluse, les températures seront en hausse et devraient avoisiner les 37°c ce jeudi 18 juillet. Ce vendredi 19 juillet sera la journée la plus chaude avec des températures atteignant jusqu’à 39°c.

Pendant ces fortes chaleurs, il est conseillé de rester au frais, à l’intérieur, si c’est possible, de boire de l’eau sans attendre la soif, et de prendre des nouvelles de ses proches, notamment les plus fragiles. Il faut également éviter les activités trop énergiques et éviter de boire de l’alcool. Il est aussi conseillé de manger frais et équilibré, de fermer les volets et fenêtres en journée, ainsi que de mouiller son corps.


La Région Sud inaugure deux vedettes maritimes qui assureront la sécurité des JO 2024

Léviathan est le 3ᵉ volet d’un cycle de travail précédent — La vie invisible et Un sacre — de la jeune metteuse en scène Lorraine de Sagazan et de Guillaume Poix qui se sont immergés au cœur de notre système pénal afin d’en comprendre et en dénoncer les rouages

Le titre «  Léviathan » emprunté au nom biblique d’un monstre marin ou «  toute chose gigantesque et puissante »  annonce forcément le parti pris de ce théâtre documentaire. Parti pris sans appel, vu les faits et les chiffres attestés : surpopulation des prisons, peines sans effet dissuasif, récidives etc. Ce Léviathan, c’est notre justice qui nous submerge et nous broie. Ce spectacle veut proposer une alternative à la pensée dominante :  police, tribunal, prison.

Un spectacle pensé pour démontrer la violence et l’absurdité de la comparution immédiate

En cela, c’est une réussite. À travers trois affaires très mineures (vol, insultes ou défaut de permis) le traitement de ces affaires en pratiquement durée réelle est d’une violence, d’une absurdité, que l’on en rirait presque si les prévenus ne recevaient pas en quelques minutes quatre à six mois de prison ferme.

Cette évocation est merveilleusement montrée avec la gestuelle réglée au métronome des avocats, juges ou procureurs sous d’effroyables masques blancs face à la confusion physique et mentale des accusés écrasés et impuissants sous des bas déformant leurs traits.

Les accusés participent plus à une comédie humaine qu’à un procès

D’ailleurs, nous ne sommes pas dans un tribunal. Les personnages évoluent dans un chapiteau ? Un castelet ? Une arène ? Le voile tendu au-dessus plateau semble plus menaçant que protecteur. Le rouge des codes civils et des dossiers évoque un abattoir. Les chants, bruitage et bande son participent à la cacophonie ambiante.  Le spectacle tourne à la comédie musicale, les propos chantés s’élèvent dans des sphères inaccessibles pour l’accusé, il n’est pas dans le même registre de parole.  

Y a-t-il une vie en prison, après la prison ? Non, mais il y avait une vie avant

Certes une petite vie, une vie de petites délinquances, de petits méfaits insignifiants (chapardage, insultes). Or cette vie est niée, peu entendue et comprise pendant les quelques minutes de la comparution immédiate. Face à des avalanches de questions où les réponses ne sont pas attendues, où le flot chanté par l’accusation est ininterrompu ; le regard derrière un masque, l’accusé ne peut intervenir. Non seulement il n’a pas les codes, mais il n’existe pas. Les condamnations à de la prison ferme ne vont pas améliorer cette vie à la sortie. On reste quant à nous avec nos questions et nos doutes. 

16 minutes 43 secondes

C’est le temps qu’on nous laisse pour réfléchir à ce simulacre de justice, proposer des réponses, envisager une justice réparatrice ? Des peines de substitution ? Aucune réponse ne sera donnée, mais le spectacle a eu le mérite au moins de poser le problème, même s’il l’a fait d’une manière très /(trop ?) esthétisante.

Dernier jour de la 78ᵉ édition, première fois ! Tarifs réduits avec le code : 21juilletFDA

Vous connaissez l’expérience singulière de faire le Festival d’Avignon ? Emmenez une personne qui le découvre pour la première fois et bénéficiez d’un tarif réduit pour vous et votre accompagnant ! Ajoutez le code ? 21juilletFDA à votre commande. Offre valable sur l’ensemble de nos canaux de ventes (site internet, téléphone et guichet du cloître Saint-Louis) uniquement pour les représentations du dimanche 21 juillet.

Jusqu’au 21 juillet. 18h. 10 à 30€. Gymnase du Lycée Aubanel. Rue Aubanel. Billetterie ici. Cloître Saint-Louis, 20 rue du Portail Boquier, Avignon. 04 90 27 66 50. 

https://www.echodumardi.com/page/233/   1/1