Les Vélopop’ passent en mode électrique. Une décision du Grand Avignon qui, en 2009, avait maillé le territoire de 200 vélos mécaniques ventilés sur 17 stations. Depuis début juin 300 vélos à assistance électrique les ont avantageusement remplacés. Quant aux anciennes bicyclettes, dont le logo a été retiré, 98 d’entre-elles s’offriront une nouvelle vie dans 15 associations. Nouvelle mission ? Accompagner le public en insertion professionnelle, au gré de missions solidaires, auprès de publics cibles, pour lier praticité et sens de l’écologie.
Dans le détail Les associations concernées par le don des anciens Vélopop’ sont la Mission locale pour 3 vélos ; le Centre social La Fenêtre : 4 vélos ; AFPA le Pontet (Association pour la formation professionnelle des adultes) : 16 vélos ; Semailles : 6 vélos ; AFEV (Association d’aide aux jeunes) : 4 vélos ; Maison pour Tous Monfleury : 4 vélos ; Centre Social L’Espelido : 4 vélos ; Les Compagnons Bâtisseurs : 2 vélos ; Centre Social Avenir Saint Louisien : 8 vélos ; Centre social Croix des Oiseaux : 10 vélos ; Festival d’Avignon : 16 vélos ; Les petits débrouillards : 2 vélos ; Centre social d’Orel : 8 vélos ; Ikigai prod : 3 vélos ; l’Association Passerelle : 8 vélos.
Vélopop’, la flotte s’électrise
En 1984 il avait embarqué sur le Foch, en 1992, il avait commandé Clémenceau. C’était l’époque où la France avait deux porte-avions. Professeur à l’École supérieure de guerre, Alain Coldefy est promu amiral en 2005 et depuis 2018, il préside la SMLH, Société des Membres de la Légion d’honneur.
En Vaucluse, la SMLH compte 293 membres, dans les cinq comités (Apt, Avignon, Carpentras, Cavaillon et Orange) qui incarnent la solidarité intergénérationnelle, la préservation du lien social et qui soutient l’apprentissage.
Temps fort de ce coup de pouce, le Prix des Apprentis qui s’est tenu le samedi 15 juin au Domaine de Mousquety à l’Isle-sur-la-Sorgue. Il favorise l’égalité des chances en valorisant l’apprentissage de métiers manuels et l’insertion dans le monde du travail. Ce prix, qui a aidé plus de 600 apprentis depuis qu’il existe, a été lancé en 2007 par un boulanger, Paul Gilles, ancien président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Vaucluse. Le colonel Michel Grange lui a rendu un hommage appuyé en remettant la médaille de la SMLH 84 qu’il préside à sa veuve, en présence de ses enfants et petits enfants.
De gauche à droite : Jean-Pierre Messin, nouveau président dela SMLH 84, l’amiral Alain Coldefy, président national de la SMLH, et Michel Grange, président sortant de la SMLH 84.
33 lauréats Au cours de la cérémonie, 33 lauréats ont été récompensés, par 15 Prix d’Honneur (300€ chacun), 17 Prix du Mérite (500€) et un Prix d’Excellence (800€). Tous ces jeunes sont issus d’un centre de formation professionnelle de l’Artisanat, des Pompiers et du Conservatoire d’Avignon qui forme des futurs comédiens et musiciens. Tout à tour, jardinier-paysagiste, contrôleuse qualité de l’alimentation, major en management, carreleur, maçonne, spécialiste de cybersécurité, menuisier en reconversion, conducteur d’engins, comptabilité, chef de chantier, boulangerie, ingénieur en génie industriel, technicien en maintenance ont été récompensés.
Pendant l’année scolaire, leurs professeurs ont détecté les élèves les plus méritants, ceux issus de milieux défavorisés, ceux qui avaient des problèmes de santé (autiste Aperger, handicapé, dyslexique) et proposé leurs noms aux membres de la SMLH 84. À leur tour, ils ont épluché le cursus de chacun, évalué son courage, sa pugnacité, sa détermination pour s’en sortir dans la vie professionnelle. En provenance d’une dizaine d’établissements (Centre Forestier de la Bastide des Jourdans, IFRIA – Métiers de l’agro-alimentaire – Nextech, CFA BTP Florentin-Mouret, Vincent-de-Paul, CCI Avignon Fenaisons, Campus Provence-Ventoux Louis Giraud, Conservatoire, Caserne des Pompiers).
Avec des moments d’émotion par exemple quand le jeune apprenti comédien, Léo Bacle a expliqué qu’il n’aimait pas l’école, qu’il n’avait que des mauvaises notes et que sa maman lui a dit : « Fais du théâtre, c’est ton destin. » Cet été, il a déjà plein de rendez-vous au Festival d’Avignon. Autre moment suspendu, quand Thomas Ranocchi, à peine 16 ans, pianiste, a joué ‘La Campanella’ de Liszt, une œuvre qui demande d’immenses qualités de virtuose et surtout quand il a pris une baguette et dirigé avec maestria une vingtaine de ses camarades du Conservatoire de la Place Pie à Avignon dans un ‘Prélude’ de Rachmaninov qu’il avait retranscrit pour cordes, saxophone, trombone à coulisse et cors.
Mais le summum de l’intensité a été atteint quand est arrivé sur scène Léo Esteves, 17 ans qui est en Bac Pro Cuisine à la CCI Avignon. Victime pendant son enfance d’un accident de voiture, il a perdu une main et une partie des phalanges de l’autre. Malgré tout, il arrive à ciseler ail, oignon, persil, basilic et ciboulette. Un exploit salué par une ovation du public dans l’amphithéâtre de Mousquety. En plus, les membres du jury de la SMLH 84, lui ont fait une autre surprise, ils lui ont payé un voyage pour le restaurant lyonnais où officie son mentor, le chef Grégory Cuilleron, dépourvu d’avant-bras gauche.
Le prix de l’excellence remis à Léo Esteves par Franck Alexandre, président de la fondation Crédit Agricole.
Frank Alexandre, récemment promu par la Légion d’Honneur, dans son intervention, a expliqué qu’il était orphelin de père autodidacte, sans diplôme, mais élevé avec amour par sa maman. « Avec du travail, de la passion, on arrive à faire de grandes choses. Vous êtes méritants, vous avez choisi le chemin de l’excellence, croyez en vous. »
Légion d’honneur, plus haute distinction en France
L’amiral Alain Coldefy a conclu la cérémonie en rappelant que c’est Napoléon Bonaparte qui avait créé cet ordre en 1802 pour « réconcilier les Français, tous les Français. Hommes et femmes, riches ou pas, civils et militaires. » C’est la plus haute distinction en France, elle récompense ceux qui rendent des services à la République. Un Français sur mille l’arbore à la boutonnière. La recevoir, c’est bien, mais renvoyer l’ascenseur, c’est mieux, c’est-à-dire rendre cet honneur en donnant un coup de pouce à ceux qui en ont besoin. Cette marque de prestige a ses corolaires Honneur – Patrie – Solidarité et nous avons un programme tourné vers la jeunesse pour créer un lien social entre les générations. On a vu ce que vous êtes capables de faire, vous nous préparez vraiment une belle France ».
Quant au Colonel Michel Grange, qui présidait la SMLH 84 depuis 2016, il a tiré sa révérence avec des sanglots dans la voix en rendant hommage à son équipe et à sa femme Jeannine qui l’a soutenu discrètement pendant toutes ces années de mandat, dans l’ombre, comme secrétaire bénévole. Jean-Pierre Messin, actuel président du Comité d’Apt succède à Michel Grange.
Les drapeaux des 5 comités de la SMLH 84.
Vélopop’, la flotte s’électrise
La discrétion est à la hauteur de l’ambition. En lançant le 16 juin dernier, à Cavaillon, sa nouvelle plateforme de distribution de fruits et de légumes pour les professionnels, le Réseau Le Saint marque sa volonté de développer son implantation dans le sud de la France. Déjà très présente dans l’ouest, l’entreprise ambitionne d’avoir à terme un maillage complet du territoire pour à la fois collecter des produits locaux et les distribuer partout en France.
L’histoire de l’entreprise Le Saint c’est la saga d’une famille bretonne, qui en deux générations a su s’imposer comme un des acteurs majeurs de la distribution de produits alimentaires frais en France. Crée par Louis Le Saint en 1958, à Bourg-Blanc, dans le Finistère, l’entreprise a démarré son activité de négoce, dans un petit entrepôt de 120 M2, en sélectionnant des produits locaux de qualité. Cette histoire n’est pas sans rappeler celle d’un certain Édouard Leclerc qui 10 ans plus tôt ouvrait sa première épicerie, dans un vieux hangar, à Landerneau, située à moins de 30 km du fief de la famille Le Saint. Les bretons auraient-ils des prédispositions pour le commerce et l’épicerie ? Ce n’est pas Gérard et Denis (deux des quatre enfants de Louis Le Saint), qui ont repris les rênes de l’entreprise en 1998, qui démonteront le contraire. En moins de 30 ans, ils ont beaucoup développé l’affaire familiale. Avec une trentaine d’implantations en France l’entreprise a réalisé l’an dernier un CA de 800 M€.
La Provence et la région PACA offrent un potentiel et une opportunité intéressante Aujourd’hui, le Réseau Le Saint est le 2e distributeur de fruits et légumes en France et le premier réseau indépendant. Il est également leader régional dans la distribution de produits de la mer. L’entreprise s’est diversifiée en proposant aussi de la viande, des produits laitiers, du vin, des produits d’hygiène et des arts de la table. Si le réseau est bien implanté dans le Sud-Ouest, la Provence et la région PACA offrent un potentiel et une opportunité intéressante pour le groupe, qui n’y est pas encore présent. De ce point de vue la plateforme de Cavaillon constitue une porte d’entrée vers le Sud-Est stratégiquement bien située, à proximité de grandes voies de communication, et surtout installé au cœur d’un important bassin de productions de fruits et de légumes.
« Nos camions ne circulent jamais à vide », Si une part importante de l’activité du réseau Le Saint, consiste à sélectionner et à acheter des produits locaux pour les vendre aux distributeurs et aux restaurateurs de leur région. Les échanges entre les régions ont pour vocation à se développer. Si le chou-fleur de Bretagne ou l’oignon de Roscoff peuvent intéresser les provençaux, les cerises du Ventoux ou le Melon de Cavaillon pourraient aussi intéresser les bretons. « Nos camions ne circulent jamais à vide », confie Bernard Chanas, directeur technique et immobilier du groupe. Le réseau c’est à la fois un outil de vente pour les producteurs locaux et un moyen pour les distributeurs et restaurateurs de se fournir en produits venant des autres régions. « C’est la force du réseau », ajoute Bernard Chanas.
N’avons-nous pas l’habitude d’entendre que les bretons chassent en meute ? L’implantation du Réseau Le Saint en Provence, s’est faite dans un premier temps par le rachat en 2021 de l’entreprise Michel Blanc, important grossiste en fruits et légumes implantée sur le MIN de Cavaillon. Mais pour développer ses activités et en particulier auprès des grands distributeurs il fallait d’avantage d’espace pour stocker et assurer la logistique. Le choix s’est alors porté sur la nouvelle ZAC des Hauts-Banquets à Cavaillon, projet développé par l’agglomération Luberon Monts de Vaucluse. Le Réseau Le Saint a été la première entreprise à avoir signé pour s’implanter dans cette nouvelle ZAC, qui devrait, ironie de l’histoire, également accueillir dans les prochains mois, la coopérative de distribution alimentaire bretonne EVEN. Cet autre acteur important du marché est aussi basé dans le Finistère, à Ploudaniel (à 15 km de Bourg-Blanc). N’avons-nous pas l’habitude d’entendre que les bretons chassaient en meute ?
Autre étape importante dans l’implantation provençale de ce réseau breton, le rachat en avril dernier du grossiste en fruits et légumes VERPRIM, installé à Verquières (Bouches-du-Rhône). VERPRIM c’est d’ailleurs ce nom qu’a été choisi pour la plateforme cavaillonnaise.
« Nous avons là les moyens de travailler et de nous développer »
Après une année de travaux le bâtiment de 3000 M2 installé sur la ZAC des Hauts-Banquets a été mis en service le dimanche 16 juin. Le site est équipé d’une centrale photovoltaïque permettant de d’en couvrir une partie de ses besoins en énergie. La production du froid nécessaire au stockage est assurée par une nouvelle technologie qui n’émet pas de CO2. Le montant total de l’investissement sur le site de Cavaillon est de 5 millions d’euros. Aujourd’hui, 35 personnes y travaillent. En vitesse de croisières ce seront une centaine de collaborateurs qui y seront basés. « Nous avons là les moyens de travailler et de nous développer » affirme Jean-Marc Gastaldi, le directeur du site. Avec cette nouvelle infrastructure l’entreprise compte se développer sur le marché des Grandes et Moyennes Surfaces et de la restauration (commerciale et collective). Même si les grands distributeurs disposent de leurs propres centrales d’achat, 20% en moyenne des fruits et légumes sont achetés en direct auprès de producteurs ou de grossistes. « Nous apportons à nos clients, un service de proximité, avec du conseil et beaucoup de réactivité » précise Jean-Marc Gastaldi.
La plateforme de Cavaillon ne propose que des fruits et légumes. Elles se fournit auprès de 80 fournisseurs qui sont situés à 70% dans un périmètre de 200 km. « Aujourd’hui, nous proposons 600 références et nous allons encore enrichir notre offre » précise Cyrille Laclotte, le responsable des achats. Aujourd’hui, le site de Cavaillon gère 2 500 colis par jour et l’entreprise devrait réaliser en 2024 un CA de 10 M€. Ce qui laisse encore une belle marge de progression quand on sait qu’en moyenne un site du réseau en réalise trois fois plus.
Le réseau Le Saint 2e distributeur de fruits et légumes en France et premier réseau indépendant 30 implantations en France 2000 collaborateurs 800 M€ de CA 3 marques propres : Charnel, Mangeons Français et jardin créole Répartition de l’activité : 65 % fruits et légumes, 20 % produits de la mer, 15 % B.O.F, viande et charcuterie
Vélopop’, la flotte s’électrise
Le lycée Théodore Aubanel vient d’accueillir la 7e édition de ‘la grande soirée des experts’. Un rendez-vous désormais incontournable réunissant, à l’initiative du GRETA-CFA Vaucluse, les représentants régionaux de l’Ordre des experts-comptables et les nombreux étudiants de cette filière modèle de l’établissement scolaire avignonnais.L’occasion pour les anciens élèves de partager leur expérience, aux actuels apprenants de rencontrer les professionnels du chiffre et aux cabinets locaux de recruter les experts-comptables de demain.
« La première chose que l’on m’a dit : ‘si tu vas à Aubanel, tu verras, il y a la soirée des experts’ », explique Pierre Talbot, proviseur d’Aubanel depuis janvier dernier, qui avait hâte de découvrir « cet événement qui est connu largement au-delà de l’établissement ». L’occasion pour le proviseur de rappeler la présence permanente des équipes du GRETA-CFA Vaucluse au sein de l’établissement avec « cette filière comptable qui constitue un petit peu le navire amiral du lycée Aubanel et dont l’équipe enseignante en est le fleuron grâce à la reconnaissance de longue date de son professionnalisme ».
Une insertion professionnelle à 100% Du BTS au Master en passant par la licence, la filière comptabilité à Aubanel c’est 350 étudiants, dont 180 apprentis, sur un lycée de 1 800 apprenants. Cela représente plus de la moitié des jeunes du supérieur de l’établissement de la cité des papes. Avec, au final, des diplômés qui connaissent un taux d’insertion professionnelle de 100%. Un véritable succès dont, finalement, ce sont les étudiants ou les anciens élèves qui en parlent le mieux. « Cette formation est excellente, reconnaît Omar Bourbia du cabinet M.A. Expert à Maillane. « J’ai étudié à Aubanel pendant 5 ans. Cela m’a permis d’apprendre le métier », poursuit celui qui veut aussi « donner aux jeunes l’envie de rejoindre les cabinets comptables. Le plus formateur, c’est le cabinet. Il n’y a rien de mieux. » Pour Omar Bourbia, outre le partage de la réussite de son expérience, cette soirée des experts c’est aussi l’opportunité de venir faire son ‘mercato’ afin de dénicher d’éventuels nouveaux collaborateurs pour le cabinet qui l’emploie.
La grande soirée des experts à Aubanel permet aux étudiants ou aux anciens élèves de partager leurs expériences. Ici, Charlotte Billon, Omar Bourbia et Sacha Louis.
Formation : ce sont les étudiants qui en parlent le mieux Autre témoignage concret de la réussite de ces élèves qui ont fait le grand saut de la formation vers les métiers de l’expertise comptable : Charlotte Billon, actuellement en alternance au sein du cabinet Talenz Ares à Tarascon. « La formation à Aubanel nous a très bien préparé grâce notamment à des supers profs. Cette année, je découvre le monde du travail via l’alternance. » « Cela me permet de mettre en application ce qu’ils nous ont appris », insiste celle qui a compris « que c’est le métier qu’elle voulait faire après avoir fait un stage découverte en entreprise chez un expert-comptable pendant ses vacances ».
« Je me régale. »
Sacha Louis
A l’inverse, Sacha Louis du cabinet J.Causse & Associés à Avignon « reconnait s’être retrouvé dans ce cursus un peu au hasard car, ne sachant pas vraiment quoi faire, c’est ses parents qui vont l’orienter vers ce métier. » « A Aubanel, nous sommes très accompagnés, poursuit-il. Nous bénéficions des réseaux de ce type de soirées qui sont très importantes pour nouer des contacts avec des professionnels. C’est comme cela que je me suis retrouvé au sein du cabinet Causse où je me régale. » Et Sacha Louis d’insister à nouveau sur la qualité de l’accompagnement : « On est suivi en entreprise, on est suivi à l’école et nous avons le GRETA-CFA Vaucluse qui fait le lien entre les deux. »
Des étoiles dans les yeux « C’est très impressionnant pour un chef d’établissement qui voue sa vie et sa carrière à la réussite éducative, et notamment à l’égalité des chances, de voir tous ces jeunes aussi engagés dans leurs études et dans leurs vos parcours, poursuite admiratif Pierre Talbot. J’ai eu la chance de participer à un autre événement organisé cette année où il y avait aussi d’anciens élèves qui sont venus évoquer leur parcours avec des étoiles dans les yeux. » « C’est très, très rare ce que l’on voit ici, insiste le proviseur. Je sais que c’est un travail de longue haleine. C’est une histoire entre le GRETA-CFA, les élèves, les experts-comptables et le lycée. On ne peut qu’être admiratif de ce qui se passe ici à Aubanel. »
« C’est là notre raison de vivre : que le tissu économique et l’éducation nationale travaillent ensemble, main dans la main. »
Catherine Deman, présidente du GRETA-CFA Vaucluse
Quand le monde de l’entreprise rencontre celui de l’enseignement public « Cette soirée, c’est aussi un magnifique partenariat entre l’école publique et le monde professionnel », rappelle Pierre Talbot. « On a permis aux tissus économiques de rentrer dans l’école, se félicite Catherine Deman, présidente du GRETA-CFA Vaucluse. C’est là notre raison de vivre : que le tissu économique et l’éducation nationale travaillent ensemble, main dans la main. Le GRETA-CFA, ce n’est pas seulement de la formation continue industrielle avec ‘les vieux stéréotypes’. C’est également des filières aussi exigeantes que celles des métiers de la comptabilité. » Pour meilleure preuve de cette excellence, la propre fille de Catherine Deman a profité de cette formation au sein de cette filière d’expertise comptable. « Elle en est très heureuse. Elle est épanouie dans cette profession », confie celle qui quittera d’ici quelques semaines la présidence du GRETA-CFA Vaucluse pour prendre sa retraite.
« Nous sommes très contents des étudiants qui rejoignent notre profession. »
Cyrille Peylhard, vice-président du Conseil régional de l’Ordre des experts-comptables Paca
Partenariat avec l’Ordre des experts-comptables Cette grande soirée des experts, qui a réuni près de 200 participants, a été aussi l’occasion de renouveler la convention annuelle de partenariat le GRETA-CFA Vaucluse, le lycée Aubanel et le Conseil régional de l’Ordre des experts-comptables (CROEC) de Provence-Alpes-Côte d’Azur. « Il y a beaucoup de confrères ici, explique l’avignonnais Cyrille Peylhard, vice-président de l’Ordre régional des experts-comptables. Nous sommes très contents des étudiants qui rejoignent notre profession. » « La profession est largement représentée ce soir, constate également le proviseur Pierre Talbot. Cette forte présence est très impressionnante pour un chef d’établissement qui a pu diriger d’autres établissements avec d’autres formations professionnelles. » L’occasion pour ce dernier de remercier la profession pour son appui. « Je sais que c’est un soutien très partagé, très réciproque, puisqu’en discutant avec les nombreux experts-comptables présents vous me dites que dans vos cabinets il y a beaucoup d’anciens d’Aubanel. Cela souligne l’histoire très particulière entre la profession et le lycée. »
Catherine Deman, présidente du GRETA-CFA Vaucluse, Cyrille Peylhard, vice-président de l’Ordre régional des experts-comptables, et Pierre Talbot, proviseur du lycée Aubanel durant la signature de la convention annuelle entre les 3 parties.
Une profession en plein évolution rappelle Cyrille Peylhard notamment dans les domaines de l’IA (Intelligence artificielle) et de la responsabilité sociale des entreprises. « Il y a beaucoup de choses qui vont bouger par rapport à cela. Dans notre profession, il va falloir qu’on produise de l’information, pas seulement financière, mais aussi sociale et écologique. » « Cette formation est un formidable outil d’égalité des chances et de promotion sociale », conclut Pierre Talbot en s’adressant aux équipes pédagogiques tout particulièrement : « Vous pouvez être fier de cette formation. »
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Au début du mois de juin, l’Association moriéroise des artisans et commerçants (AMAC) a organisé sa Grande soirée des entrepreneurs au Château Saint Laurent à Morières-lès-Avignon, où 170 personnes se sont réunies pour célébrer l’esprit d’entreprise et tisser des liens professionnels.
Les participants ont pu assister à des ateliers thématiques au cours desquels ils ont échangé sur des sujets concernant le monde entrepreneurial. Ce moment de partage a été suivi par un cocktail dinatoire animé par un DJ et un saxophoniste.
« Nous sommes ravis du succès de cette soirée qui a permis de réunir les entrepreneurs du Vaucluse dans un cadre convivial et propice aux échanges, ont déclaré les membres du bureau de l’AMAC. C’était une belle occasion de célébrer le dynamisme et la créativité de notre territoire. »
Vélopop’, la flotte s’électrise
Encore un nouveau lieu pour le Off ? Un de plus diraient certains : mais quel lieu ! Dans la Chapelle de l’ancien Carmel d’Avignon, un coin de paradis niché dans 1,2 ha de verdure en intramuros. François de Mazières, créateur et programmateur du Festival Mois Molière à Versailles, décentralise pour l’occasion son festival du mercredi 3 au dimanche 21 juillet et en assume la programmation artistique en proposant huit spectacles dont cinq créations.
Situé rue de l’Observance, le Carmel d’Avignon, dont les dernières sœurs ont quitté les lieux le 10 octobre 2022, a été racheté par la foncière Oykos pour développer des activités à caractère social et culturel. La gestion du site a été confiée à l’association ‘Tiers-Lieu du Carmel d’Avignon’. Ce tiers lieu, la Respélid’ (mot provençal signifiant « résurrection » ou « renaissance »), est également un habitat partagé à vocation intergénérationnelle. Pendant le Festival d’Avignon, ce lieu accueillera des spectacles dans la Chapelle rénovée de 80 places et dans les jardins. L’été 2023 avait déjà vu naître un premier partenariat entre le Festival d’Avignon et la Respélid’ : six soirées de rencontres avaient été programmées : soirées des artistes, soirée des mécènes, Adami et Sacd et une semaine de lectures de pièces sous la pinède avec RFI…
Le Mois Molière s’installe dans la Chapelle du Carmel
François de Mazières, créateur et programmateur du Mois Molières depuis 28 ans et maire de Versailles, est guidé par l’amour du théâtre, étant lui-même auteur et comédien. Il aime prendre le temps de la découverte, de la rencontre : « j’aime prendre des paris avec des artistes que je connais et découvrir ensuite leur création. Sur les huit spectacles programmés, cinq sont des créations, mais c’est le résultat d’un long compagnonnage, d’un accompagnement des troupes. On prendra également le temps du spectacle avec des créneaux amples qui permettront de profiter du jardin, du lieu de restauration et de rencontrer les artistes. J’ai voulu garder l’identité du Festival : c’est le Mois Molière qui vient en Avignon avec son esprit. L’esprit Molière ? C’est rire, sourire, mais en portant des sujets importants tout en gardant une forme de distances. C’est ce qui a guidé ma programmation. »
Comédies, humour et auteurs contemporains seront le fil conducteur de cette édition
La journée commencera à 11h par du Pagnol, La Gloire de mon Père en alternance avec Le Temps des Secrets. Pour l’acteur Antoine Seguin qui nous propose ce seul en scène, c’est une belle occasion de voir ce spectacle en famille : quand on est enfant (à partir de 7ans), on écoute l’histoire et quand on est grand, on se souvient de son enfance. Sophie Forte nous cueillera à l’heure du déjeuner avec un spectacle très drôle, tiré de son livre sorti en 2022 La Valisequi évoque sa famille. On reste encore dans des histoires de famille avec Gwénaël Ravaux qui nous propose une création adaptée du best-seller de Grégoire Delacourt La liste de mes envies. Elle incarnera seule en scène Jocelyne face à la désillusion de l’amour. L’auteur Grégoire Delacour sera présent avant la représentation du 20 juillet. Elle se produira également en alternance dans Les Lauriers Roses, une belle histoire d’amour sur fond des six dernières années de la Guerre d’Algérie, période 1956-1962 qu’elle a écrite avec un angle très intime. Le thème du choix, de l’exil y sera évoqué.
Le géniteur, écrit il y a une dizaine années par François de Mazières et mis en scène pour trois acteurs par Nicolas Rigas, abordera avec humour le thème de la fécondation artificielle. On retrouvera Eric Bouvron (Molière Théâtre privé les Cavaliers de Kessel) pour sa mise en scène de Paris-Istanbul dernier appel coécrit par les trois comédiennes, un hommage à Istanbullywood, l’âge d’or du cinéma turc. La journée se terminera avec une pure comédie de Feydeau On purge bébé, histoire de famille encore mais… dysfonctionnelle.
Mois Molière. Du 3 au 21 juillet 2024. 12 à 23€. Tiers Lieu du Carmel. 3 rue de l’Observance. 08 05 69 08 75.
Vélopop’, la flotte s’électrise
Le mardi 2 juillet, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) de Vaucluse organise une rencontre thématique autour d’un petit-déjeuner. Ils se sont associés aux commerçants et indépendants présents dans le Vaucluse ainsi que le Crédit agricole Alpes Provence pour organiser cet événement. Ce petit-déjeuner aura lieu le mardi 2 juillet entre 8h30 et 10h30 au Crédit Agricole Alpes Provence sur Avignon.
Le sujet de cette rencontre tourne autour de l’intelligence artificielle (IA) pour les TPE (très petites entreprises) et PME (petites et moyennes entreprises), s’agit-il d’un mythe ou d’une réalité ? Une présentation de l’IA sera donnée en mettant en avant sa gouvernance et les différents domaines dans lesquels elle peut exercer. L’objectif est de voir comment l’IA peut réellement aider les petites et moyennes entreprises dans différents secteurs. Toufik Youcef, Responsable projets DATA IA & Gouvernance chez le Crédit Agricole, animera cet événement.
L’aviation est régulièrement pointée du doigt pour son impact disproportionné sur le climat. Cependant, d’après les données de l’organisation européenne Transport et Environnement, seulement 1 % des personnes sont à l’origine de 50 % des émissions de l’aviation mondiale. En cause : l’utilisation de jets privés.
Selon le rapport de Transport et Environnement, un vol en jet privé de quatre heures génère autant d’émissions qu’un individu moyen en un an. Les jets privés sont 5 à 14 fois plus polluants que les avions commerciaux par passager, et 50 fois plus polluants que le train. En 2019, un vol sur dix au départ de la France était effectué en jet privé, et la moitié effectuait un trajet de moins de 500km. En Europe, les jets privés sont deux fois plus susceptibles d’être utilisés pour des vols considérés comme très courts (moins de 500km) que les vols commerciaux. De plus, en août 2020, alors que les vols commerciaux étaient en baisse de 60 % par rapport à l’année précédente, le trafic des jets privés avait retrouvé son niveau d’avant la pandémie de Covid-19.
Comme le montre notre graphique, basé sur des données de CE Delft, le nombre de vols privés en France avait quadruplé en 2022 par rapport à 2020, atteignant un total de 85 885 vols. En 2022, les routes les plus empruntées étaient Paris-Genève, Paris-Londres et Nice-Londres. En train, le trajet de Paris à Genève peut être effectué en 3h11, tandis que Paris-Londres prend environ 2h15 en Eurostar.
De Valentine Fourreau pour Statista
Vélopop’, la flotte s’électrise
Selon Me Solène Arguillat, l’été est malheureusement le théâtre de trop nombreuses noyades chez les particuliers propriétaires de piscine. Mais que dit précisément la loi et la jurisprudence.
Il convient de rappeler qu’en application de l’article L.134-10 du code de la construction et de l’habitation, les piscines privées doivent impérativement être équipées d’un dispositif de sécurité pour prévenir les risques de noyade, notamment de jeunes enfants. A défaut, le propriétaire de l’équipement s’expose à une amende élevée (art L183-13 CCH) et surtout à un risque de condamnation pénale en cas d’accident.
En termes pratiques, le dispositif peut être constitué par : Une barrière de protection respectant la norme NF P90-306 Une alarme respectant la norme NF P90-307 Une couverture de sécurité relevant de la norme la norme NF P90-308 Un abri rigide interdisant l’accès en position fermé, respectant la norme NF P90-309 Il est obligatoire dès lors que la piscine n’est pas posée au sol, ainsi les piscines rigides semi enterrées sont soumises à l’obligation d’équipement de sécurité (art R128-1 du même code).
Concernant la responsabilité qui découle de son absence, si dans un premier temps les juridictions étaient particulièrement sévères puisqu’elles retenaient automatiquement la faute du propriétaire dès lors qu’aucun dispositif de sécurité n’était installé, elles ont adouci leur position et accepte de retenir la faute de la victime notamment si elle était présente sans son accord et en son absence.
C’est ainsi que par une décision du 9 mars 2023, la Cour de Cassation a retenu l’absence de toute faute de la part d’un couple propriétaire d’une piscine dans laquelle un enfant du voisinage s’était noyé après avoir échappé à la vigilance de ses parents.
Elle a retenu que les propriétaires de la piscine ne pouvaient pas légitimement envisager qu’un très jeune enfant pénètre, seul, sur leur propriété privée. Leur responsabilité civile ne peut donc pas être engagée car il n’y a aucun lien de causalité entre leur comportement et le décès de l’enfant qui était laissé sans surveillance par ses parents.
En effet, il a été constaté que « l’enfant qui se trouvait en la seule compagnie d’enfants dont la plus âgée avait dix ans dans le jardin d’une propriété qui n’était pas entièrement clôturée, en est sorti et a pénétré dans une propriété située trois maisons plus loin, avant de se retrouver dans la piscine de celle-ci située à l’arrière de la maison et non visible de la rue, dans des circonstances indéterminées. »
Le fait que les propriétaires, « présents à leur domicile, avaient nettoyé leur piscine et installé une bâche non rigide sur celle-ci dans le but de s’y baigner ultérieurement, ne pouvaient envisager la présence d’un jeune enfant sur leur propriété, de surcroît sans ses parents et qu’il ne pouvait leur être reproché de ne pas avoir exercé une surveillance constante de la piscine et de ses abords ou de ne pas avoir replacé immédiatement la bâche protectrice. »
Leur responsabilité n’est donc pas retenue mais l’existence des équipements de sécurité exigés par la réglementation a certainement joué en leur faveur. N’hésitez donc pas à équiper votre bassin…