4 juillet 2025 |

Ecrit par le 4 juillet 2025

Appel à candidature pour les futurs juges du Tribunal des activités économiques d’Avignon

Le TAE (Tribunal des activités économiques) d’Avignon lance sa campagne de recrutement pour l’année 2026. L’occasion pour la juridiction vauclusienne de rappeler le rôle fondamental de ces acteurs de la bonne marche de l’économie locale.

« Chefs d’entreprise, commerçants, artisans ou cadres supérieurs, femmes et hommes issus du monde de l’entreprise peuvent exercer bénévolement une activité juridictionnelle au sein des tribunaux des activités économiques, explique le nouveau TAE d’Avignon. Ils s’engagent pour le service public de la justice à laquelle ils apportent leur connaissance du monde économique et dans le but de rendre la justice, en droit, au nom du peuple français. »

Les juges des tribunaux des activités économiques sont élus pour 2 ans lors de leur première élection. Ils peuvent, à l’issue d’un premier mandat, être réélus par période de 4 ans. Une formation obligatoire est dispensée la première année du mandat par l’Ecole nationale de la magistrature (ENM). A compter de la deuxième année, deux jours de formation par an au minimum doivent être effectués par le juge aux fins d’améliorer ses connaissances en droit.
Les juges consulaires exercent leur activité judiciaire dans les divers domaines de compétence du tribunal des activités économiques, notamment la résolution des litiges, la prévention et le traitement des difficultés des entreprises.

« Le juge consulaire se doit de respecter des règles strictes d’éthique et de déontologie. »

« La fonction de juge consulaire représente une certaine charge de travail personnel, poursuit le TAE d’Avignon. Il consacre à sa fonction une présence régulière au tribunal à laquelle s’ajoute l’étude des dossiers et la rédaction des décisions qui peuvent nécessiter plusieurs heures de travail. Le juge consulaire se doit de respecter des règles strictes d’éthique et de déontologie. L’intéressé peut se porter candidat dans le tribunal dans le ressort duquel est située son entreprise ou son activité, ou dans un tribunal d’un ressort limitrophe. Le candidat devra toutefois préalablement s’assurer qu’il satisfait aux conditions d’éligibilité pour devenir juge consulaire.

Candidature : mode d’emploi
Toute personne intéressée est invitée à contacter par mail le président du tribunal sur prevention@greffe-tae-avignon.fr, lequel a mis en place une commission de recrutement, chargée d’accueillir les candidats, de leur expliquer en quoi consiste leur future mission, d’évaluer leur motivation et leurs compétences.
« Le comité est particulièrement attentif à déceler chez les candidats la solidité de l’expérience vécue du monde des affaires, le bon sens et l’intégrité, insistent les responsables du TAE de la cité des papes. Aucun diplôme n’est exigé ; toutefois, la capacité d’approche juridique des problèmes et de rédaction constituent une promesse sérieuse d’adaptation et de réussite dans la fonction de juge. »


Appel à candidature pour les futurs juges du Tribunal des activités économiques d’Avignon

Du mercredi 28 mai au dimanche 1er juin, le traditionnel Corso de Cavaillon revient pour une nouvelle édition. Cette année, il aura pour thème l’aventure et la science-fiction, et plus particulièrement les livres de l’écrivain Jules Verne.

De Vingt Mille Lieues sous les mers à Voyage au centre de la Terre, en passant par L’île Mystérieuse ou encore Le Tour du monde en 80 jours, les aventures des personnages de Jules Verne seront à l’honneur cette année au Corso de Cavaillon où les histoires de l’écrivain prendront vie. Du 28 mai au 1er juin, défilés de char, spectacles, fanfare et fête foraine seront de mise.

« À Cavaillon, nous sommes particulièrement attachés aux traditions, affirme Gérard Daudet, maire de la Ville. Et celle du Corso est toujours un événement incontournable que vous, habitants de notre belle ville, attendez avec beaucoup d’impatience. Tout comme moi. »

Les défilés

Comme chaque année, il y aura deux défilés dans les rues de Cavaillon. Ce jeudi 29 mai à 15h, place aux chars, aux fanfares, et aux penas pour un défilé dans la plus pure tradition du Corso ! Des orchestres assureront l’ambiance musicale durant toute la durée de la déambulation dont le départ se fera sur le Cours Victor Hugo.

Après les Jeux Olympiques l’année dernière, place à Jules Verne avec le défilé nocturne ‘Voyage dans l’esprit de Jules’ ce samedi 31 mai à 21h30. Une fois de plus, les membres de l’association Les Géants de Papier se sont surpassés pour faire rêver les Cavaillonnais. « Cette année, les constructeurs ont relevé un véritable défi : traduire l’univers foisonnant de Jules Verne en huit réalisations, explique Béatrice Bonnafoux, présidente de l’association. Chaque création rend hommage à une œuvre emblématique de l’auteur. Ces chars sont le fruit de mois de travail minutieux, entre dessins, structures, papier, lumière, et parfois même mécaniques intégrées. »

©Ville de Cavaillon

Le bal et le Grand Prix de la Reine

Ce jeudi 29 mai à 10h, la Reine du Corso 2025 donne rendez-vous aux Cavaillonnais dans le quartier de Vidauque pour son traditionnel Grand Prix. Une centaine de cyclistes sont prévus au départ. « Je remercie chaleureusement tous ceux qui font vivre le Corso, et je souhaite à chacun d’entre vous de profiter pleinement de cette fête avec autant d’enthousiasme que moi », déclare Maëlle Dalloz, Reine de Cavaillon 2025.

Et que serait le Corso sans son fameux bal ? Ce samedi 31 mai, place aux strass et aux paillettes sur la Place Gambetta qui accueillera ce célèbre bal dès 20h. Le Show Lorca, ses musiciens, chanteuses, chanteurs et danseuses, célèbreront les 10 ans de scène de l’orchestre. De nombreuses surprises attendent les Cavaillonnais lors de cette soirée.

Le retour de la fête foraine

Si l’année dernière, la fête foraine n’avait pas pu avoir lieu lors du Corso, elle fait son grand retour cette année au Grenouillet. 80 manèges et stands seront installés pour le plus grand bonheur des enfants et des adultes. Barbe à papa, machine à pièces, stands de tir, churros, musique, et feux d’artifice seront au programme.

Pour découvrir le programme du Corso de Cavaillon 2025 en détail, cliquez ici.


Appel à candidature pour les futurs juges du Tribunal des activités économiques d’Avignon

Gilbert Marcelli, président de la Chambre de Commerce et d’industrie de Vaucluse a mis en lumière le talent, l’engagement et la passion de Chefs étoilés de Vaucluse récemment distingués ou confirmés par le Guide Michelin 2025.

Les chefs mis à l’honneur sont : Christophe Bacquié de La Table des Amis, Bonnieux, distingué par 2 étoiles ; Meilleur Ouvrier de France 2004, Christophe Bacquié a dirigé des établissements prestigieux tels que La Villa à Calvi et l’Hôtel & Spa du Castellet, où il a obtenu 3 étoiles Michelin. En 2024, il a ouvert La Table des Amis au Mas des Eydins, offrant une cuisine méditerranéenne raffinée dans un cadre bucolique du Luberon.

Xavier Mathieu, La Table de Xavier Mathieu, Joucas avec 1 étoile. Élu à la CCI de Vaucluse et ancien élève de l’École Hôtelière d’Avignon, Xavier Mathieu a été formé par des maîtres tels que Joël Robuchon et Gérard Vié. Il revisite avec créativité les recettes provençales dans son restaurant situé au cœur du Luberon.

Éric Sapet, La Petite Maison de Cucuron, Cucuron avec 1 étoile. Ancien chef du Mas des Herbes Blanches, Éric Sapet a repris La Petite Maison en 2007. Il y propose une cuisine gastronomique conviviale, mettant en valeur les produits du terroir provençal.

Mathieu Desmarest, Pollen, Avignon avec 1 étoile. Meilleur Apprenti de France en 2008, il est passé par la brigade de l’Élysée avant d’ouvrir Pollen en 2018. Ancien élève de l’École Hôtelière d’Avignon, il propose une cuisine inventive et épurée. Après Pollen et Bibendum toujours à Avignon, le chef vient d’ouvrir, début mai, son 3e établissement, Tribu, à Roquemaure.

Noël Bérard, La Bastide de Capelongue, Bonnieux avec 1 étoile. Formé auprès de chefs tels que Philippe Mille et Maxime Guilbert, Noël Bérard met à l’honneur les produits de saison de la Provence dans une cuisine authentique et respectueuse du terroir.

Serge Chenet, Entre Vigne et Garrigue, Pujaut avec1 étoile. Meilleur Ouvrier de France 1993, Serge Chenet est une figure emblématique de la gastronomie provençale. Il partage aujourd’hui son savoir-faire avec son fils Maxime, perpétuant une tradition culinaire familiale. (Sur la photo, Maxime Chenet représente son père).

Thomas Boirel, L’Oustalet, Gigondas avec 1 étoile. Ancien second de Laurent Deconinck, Thomas Boirel a repris les rênes de L’Oustalet, où il propose une cuisine durable et savoureuse, en étroite collaboration avec les producteurs locaux.

Adrien Soro – La Mère Germaine, Châteauneuf-du-Pape avec1 étoile. Après avoir obtenu une étoile Michelin et une étoile verte en Dordogne, Adrien Soro a rejoint La Mère Germaine. Fort de ses expériences internationales, il y propose une cuisine raffinée et engagée.

Copyright CCI du Vaucluse Communication

À propos du Quai des Saveurs
Créé par la CCI de Vaucluse, le Quai des Saveurs valorise l’art culinaire vauclusien et le savoir-faire de l’École Hôtelière d’Avignon. Il propose une cuisine française créative à base de produits frais, locaux et de saison, issus de circuits ultra- courts. Ouvert tous les jours de 6h30 à 22h, le restaurant dispose d’un espace bistronomique de 60 couverts, d’un lounge et d’une terrasse avec une vue exceptionnelle sur le centre historique d’Avignon. Les convives peuvent y savourer petit-déjeuner, déjeuner, goûter, cocktails et dîner dans un cadre élégant.

À propos de la CCI du Vaucluse
La CCI de de Vaucluse est au service des 50 000 entreprises du département des secteurs du commerce, de l’industrie ou des services. De la création à la transmission, elle les accompagne dans chaque étape de leur croissance : développement commercial, financement, réglementation, prévention des difficultés…. Acteur de proximité, la CCI de Vaucluse accompagne les collectivités auxquelles elle apporte son expertise en aménagement et développement territorial. Avec son pôle de formation Académie Vaucluse Provence réparti sur ses 3 campus, à Agroparc, Avignon et Pertuis, la CCI forme sur plus de 1200 jeunes dans les secteurs de l’Hôtellerie & Restauration, Santé & Social, Business & Management, Numérique & Cybersécurité, Vente & Distribution, Développement Durable, et Formation.
MMH

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Appel à candidature pour les futurs juges du Tribunal des activités économiques d’Avignon

Dans l’un des plus anciens vignobles de l’appellation, Le Château La Nerthe (1736), l’auditoire a été conquis par cette 4ème édition. Il faut dire que le maître d’oeuvre, l’historien, écrivain et journaliste Franck Ferrand a su choisir un thème consensuel : « La Beauté du Monde ».

Dans son avant-propos, il a tenu à rendre hommage au photographe brésilien Sebastião Salgado, disparu la veille à l’âge de 81 ans et dont l’exposition- évènement « Amazonia » avait été organisée au Palais des Papes en 2022. Aussitôt, Franck Ferrand donne le ton : « Ces vignes à perte de vue me font penser à la Toscane et forcément à Léonard de Vinci qui disait toujours d’ouvrir l’oeil, de cultiver le regard pour comprendre le monde » et dans la foulée, l’historien évoque Michel-Ange « Il ne sculpte pas le bloc de marbre de Carrare, non. Il fait jaillir, advenir La Pieta ou David ».

Sylvain Tesson, Franck Ferrand, Vivianne Perret, Catherine Van Offelen et “La Beauté du Monde“ ©Ville de Châteauneuf-du-Pape/ Emmanuel Chandelier

Sylvain Tesson prend la parole pour le marteler à son tour : « La beauté se trouve dans le regard. Il nous faut la traquer partout. Quand je suis dans le Désert de Gobi, je parle aux maigres buissons et j’y puise quand même des forces pour aller de l’avant. Nous devons réenchanter le monde qui nous entoure, extraire le suc de la vie, détecter sa beauté partout. Certains vont trouver que c’est cucu la praline, infantile, mais non, c’est ça la vie avec les fées. Quand je vais de la Galice aux Iles Shetland en Ecosse, aux Feroe entre Islande et Norvège, en longeant la côte, ces épines d’oursins de l’Atlantique, ce sont des mâchoires de rochers qui dévorent, il y a une grâce, un mystère. Comme ici, dans les collines du Comtat Venaissin, le vent et la lumière électrifient les vignes, rappellent la puissance du Mont-Ventoux, les Dentelles cabrées et crénelées de Montmirail, c’est toute notre attention qui doit être portée au monde. D’ailleurs, Novalis disait « Plus c’est poétique, plus c’est réel ».

« Plus c’est poétique, plus c’est réel ».

G.P. F. Novalis / Sylvain Tesson

L’écrivain-voyageur compare alors paysan et poète. le premier ensemence la terre et attend la germination des fruits et des fleurs, le poète donne aux mots la possibilité de faire jaillir le verbe, de prolonger la création avec le langage et de former des phrases. Tous les deux produisent, offrent au monde la vibration des mots en ribambelle et l’écho de nos paroles. Ce n’est pas comme ces i-phones hyper high-tech, ces pixels à soit-disant haute-définition numérique qui, en fait, ne définissent absolument rien du tout ».

Franck Ferrand évoque un concept cher au sémiologue Roland Barthes, la « sapientia », qui contient, en un seul mot à la fois le savoir, la sagesse et la saveur et Sylvain Tesson saute à pieds joints sur Homère., le poète grec du VIIIème siècle avant notre ère. « Il a déjà tout dit sur la vie, la mort, l’amour, la guerre. C’est comme la Grotte de Lascaux ou la Grotte Chauvet. Tout a déjà existé avant nous. Ce n’est pas une raison pour ne pas nous renouveler, contempler la lune, la mer ou la montagne, le vent ou le silence et dire notre ressenti intérieur avec nos mots à nous. Quand nous faisons l’ascension du Kilimandjaro en Tanzanie, il nous en faut du temps pour gravir les 6 000 mètres. Pas à pas, nous formulons notre pensée, elle se complexifie, elle s’enrichit au fil de l’escalade. »

Et comme nous sommes à Châteauneuf-du-Pape, il poursuit avec une métaphore sur le vin, le terroir, la maturation justement, le temps long, la fermentation, le vieillissement qui permet aux tanins de se fondre, de s’épanouir, au vin de se bonifier, de passer par magie du grain de raisin à l’élixir. Et Sylvain Tesson prévient : « La beauté ne doit pas être triste, nous écraser, nous pauvres humains qui cheminons sur terre. Cioran disait d’ailleurs avec humour : « Depuis que j’ai appris qu’il existait 14 milliards de galaxies, j’ai renoncé à faire ma toilette! » Eclats de rires et salve d’applaudissements dans le jardin du Château La Nerthe. Il ajoute, citant le poète et critique Yves Bonnefoy, que « Le paradis est épars, il reste des arpents de beauté, des débris, des bribes, des brins, des traces, des miettes, des éclats, même des tessons (!), à nous de les trouver même s’ils sont disséminés, comme les rares fleurs au milieu des hautes herbes ».

La 4eme édition des Causeries de Châteauneuf-du-Pape sur “La Beauté du Monde“ au Château La Nerthe ©Ville de Châteauneuf-du-Pape/ Emmanuel Chandelier

Et l’écrivain nomade se rebelle avec véhémence contre « Le gouffre de la banalité. Cet appareillage technique récent qui prétend masquer notre perception du réel par un écran virtuel, une tablette, ces terminaisons bioniques, ce doigt d’honneur digital qui fait de nous des valets de la puce algorithmique. Stop aux grands manitous, les GAFAM (Google, Apple, Facebook devenu X , Amazon et Microsoft). Surout pas d’écran entre nous et le monde. » intime-t-il au public subjugué.

La beauté, c’est à nous d’aller la chercher, de la traquer partout sur la planète. Mais à ce momen-là Sylvain Tesson pointe un autre excès de notre époque, le sur-tourisme qui attire tous les esprits grégaires qui s’entassent sur des sites remarquables et parfois les détruisent à force de piétinement. « Internet balise le monde, la population locale est excédée par cette invasion, aux Canaries comme à Venise avec ces immeubles-paquebots qui défigurent et ravagent la lagune, tous ces hots spots conseillés par les réseaux (dits) sociaux qui prétendent mettre en valeur certains sites emblématiques et qui débouchent sur des embouteillages géants. Ne les imitez pas, ne les suivez pas, prenez la tangente, échappez-vous, loin des sentiers battus ».

Franck Ferrand prend alors la parole pour évoquer les Japonais qui en regardant un tout petit arbre imaginent une forêt entière et Sylvain Tesson de prononcer le mot « synecdoque », une figure de style qui désigne une partie pour le tout. Et il presse les auditeurs à « Etre constamment aux aguets, attentifs, en alerte, à l’écoute du monde comme des autres. Ne soyez pas blasés, vous ne faites pas partie de cette race raccornie, dégoûtée de tout, indifférente au spectacle du monde, tenez votre âme en haleine! De grâce il y a des invariants partout dans la nature, un lever de soleil, une fleur, un paysage. Ne faites pas des claquettes sur les décombres, extasiez-vous sur l’asticot comme la baleine, l’infiniment petit comme l’éternité ».

Au terme de cette avalanche de mots, de ce raffinement de la pensée, les spectateurs, sur un petit nuage, ont échangé avec les invités de l’édition 2025 des « Causeries de Châteauneuf-du-Pape » et leur ont fait signer leurs dernières publications, histoire de prolonger ce moment de grâce.


Appel à candidature pour les futurs juges du Tribunal des activités économiques d’Avignon

Le groupe Chabas vient de mettre à disposition une remorque frigorifique au bénéfice de la Banque alimentaire de Vaucluse (BA 84). La semaine dernière, l’entreprise créé et installé à Cavaillon depuis 1951 a ainsi prêté cette remorque suite à une panne majeure du système de production de froid du site de stockage de la BA 84 situé dans ses locaux d’Avignon, à Montfavet. Sollicité lundi dernier à 21h30, Chabas avait installé l’équipement frigorifique dès le lendemain matin.

« Sans cela, nous aurions dû cesser notre activité d’aide alimentaire en produits frais -qui constitue l’essentiel de sa distribution au quotidien – pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, le temps de le réparer ou de le remplacer », explique l’équipe de la Banque alimentaire de Vaucluse qui vient désormais en aide à 56 000 bénéficiaires dans le département contre 26 000 il y a 3 ans.

La BA84 salue la spontanéité et la générosité du groupe cavaillonnais
Ce n’est pas la première fois que Chabas vient ‘au secours’ de la BA 84. En décembre dernier, la groupe cavare avait prêté dans l’urgence un poids lourds suite à l’incendie accidentel du véhicule de distribution de l’association.
« A l’avant-veille de Noël 2024 déjà, les Transports Chabas avaient spontanément aidé la Banque alimentaire de Vaucluse à surmonter les effets de l’incendie de son poids lourd, en mettant à disposition gracieusement un poids lourd de remplacement pendant plus d’un mois, le temps de retrouver un nouveau camion de location », insistent avec reconnaissance les responsables de la BA 84.


Appel à candidature pour les futurs juges du Tribunal des activités économiques d’Avignon

Eric Dumas, de la libraire Lettres vives, recevra Brigitte Benkemoun, ancienne journaliste et rédactrice en chef à la télévision –France 2, Canal + et radio –France Inter et Europe 1-qui a également participé à la création de Zurban, un magazine culturel dévolu aux lecteurs d’Ile-de-France paru entre 2000 et 2006.

Brigitte se consacre désormais à l’écriture avec un nouvel ouvage sur la villa Benkemoun à Arles, construite en 1970 par l’architecte Emile Sala pour ses parents Simone et Pierre, labellisée patrimoine du XXe siècle en 2015 et restaurée en 2017.

Brigitte Benkemoun est l’auteure de La petite fille sur la photo : ‘La guerre d’Algérie à hauteur d’enfant’, 2012, aux éditions Fayard. ‘Albert le Magnifique’, septembre 2016, aux éditions Stock. ‘Je suis le carnet de Dora Maar’, mai 2019, aux éditions Stock, traduit en anglais et en espagnol. Sa vie pour Picasso : Marie-Thérèse Walter, mai 2022, aux éditions Stock.

Les infos pratiques
Lettre vives, La rencontre de juin. Rencontre avec l’auteure Brigitte Benkemoun pour la villa éponyme à Arles. Vendredi 6 juin 2025 à 18h30. 60, rue des Halles à Tarascon. 04 90 91 00 10


Appel à candidature pour les futurs juges du Tribunal des activités économiques d’Avignon

Après le Championnat de France handisport au théâtre antique en 2022, le Cercle d’escrime orangeois (CEO) accueille la 3e Coupe du monde satellite d’escrime en fauteuil.

Le club de la cité des princes a déjà également reçu une première coupe du monde satellite en 2023 puis une deuxième en 2024. Et, cette année encore, le CEO a été à nouveau retenu pour organiser cette épreuve majeure de Handi-escrime. Sous l’égide de l’IWAS (International wheelchair and amputee sports federation – fédération internationale des sports en fauteuil), cette épreuve appelée ‘Guillaume d’Orange’ se déroulera le samedi 31 mai et dimanche 1er juin, aux trois armes, Homme et Dame : fleuret, sabre et épée.

13 nations représentées
L’événement sportif se tiendra à la salle Alphonse-Daudet située avenue Antoine-Pinay. A cette occasion, 13 nations seront représentées par 160 compétiteurs, soit le double de tireurs en comparaison avec l’année précédente. Le plus grand contingent sera français où de nombreux jeunes escrimeurs cherchent une qualification pour remplacer les internationaux tricolores qui ont mis fin à leur carrière après Paris 2024.

Samedi 31 mai, satellite international :
9h : Fleuret Homme et Dame ;
9h30 : Inauguration officielle ;
13h30 : Finales Fleuret ;
14h30 : Epée Homme et Dame ;
18h30 : Finales Epée ;
20h30 : Cocktail.
Dimanche 1er juin, satellite international :
9h : Sabre Homme et Dame ;
12h : Finales Sabre.

Un parrain prestigieux
Pour l’occasion, le Cercle d’escrime orangeois bénéficie du parrainage de Cyril Moré. Cet escrimeur handisport français, né en 1972 et ancien licencié au club handisport de Grenoble, a remporté cinq médailles d’or, une médaille d’argent et une médaille de bronze aux Jeux paralympiques.
En 2000, à Sydney, il est médaillé d’or au sabre et à l’épée par équipe. En 2004, à Athènes : médaille d’or en individuel au sabre ; médaille d’or à l’épée en individuel et par équipe ; médaille de bronze en sabre par équipe. En 2006 et 2014 : il participe aux Jeux paralympiques d’hiver de Turin et Sotchi. Il pratique aussi le ski au niveau international.

Un club inclusif qui se bat contre les préjugés
Depuis quatre ans, le CEO se tourne vers d’autres formes d’escrime et la Fédération française d’Escrime lui a attribué trois labels pour les années 2023, 2024 et 2025 : Escrime santé, Escrime compétition et Escrime pour tous, ce dernier label comprenant l’escrime scolaire, l’escrime citoyenne et l’escrime sportive. Le CEO est également labellisé ‘club inclusif’ par la Fédération française handisport.
« Fidèle à sa devise ‘Pourfendre les préjugés’, pour cette organisation en collaboration avec la Ville d’Orange depuis cinq ans, le CEO a noué des partenariats avec des associations et des écoles pour faire découvrir le handisport et montrer qu’il existe à haut niveau », expliquent les responsables du club présidé par Bruno Alberro qui, outre les bénévoles habituelles, vont recevoir l’aide de collégiens de la classe ‘Défense’ du collège Giono, des jeunes sapeurs-pompiers du centre de secours d’Orange, des scouts et guides de France Charles de Foucault ainsi que des jeunes en Service national universel (SNU) afin d’organiser cette 3e Coupe du monde satellite d’escrime en fauteuil.

L.G.

Samedi 31 mai et dimanche 1er juin. Salle Alphonse Daudet. Avenue Antoine-Pinay. Orange

Quelles différences entre l’épée, le fleuret et le sabre ?
« Chaque arme a ses caractéristiques techniques propres ainsi que des règles spécifiques. Le fleuret et le sabre sont des armes de convention sous forme d’une conversation entre deux adversaires », explique le Cercle d’escrime orangeois.
Le fleuret, l’arme la plus légère, est une arme d’estoc (la touche est mise avec la pointe de l’arme). Sa pratique est régie par des conventions et la surface valable est uniquement le tronc. C’est une arme qui demande beaucoup de précision.
L’épée, la plus lourde, est également une arme d’estoc. Contrairement aux autres armes, elle n’a aucune convention et toute la surface du corps est valable. C’est donc l’arme du duel, où la stratégie et la patience sont prépondérantes.
Le sabre est l’arme des cavaliers. C’est une arme de taille (la touche est valable avec le tranchant et la pointe de l’arme) avec comme surface tout le haut du corps. Le sabre est une discipline requérant beaucoup d’explosivité.


Appel à candidature pour les futurs juges du Tribunal des activités économiques d’Avignon

Alors que la Fête des mères et la Fête des pères se tiendront les dimanches 25 mai et 15 juin prochains, CEWE, leader européen de l’impression photo, dévoile les résultats de son étude ‘Fête des mères et Fête des pères : au cœur des émotions des Français’. 

Cette enquête exclusive, menée par l’institut Discurv, met en lumière les émotions, les préférences et les petits oublis qui entourent chaque année ces moments familiaux si particuliers. L’occasion également de faire un état des lieux des budget alloué par les Français pour ces fêtes et de mettre en avant des disparités régionales. 

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, les habitants ayant prévu d’offrir un cadeau ont un budget de 75€ pour la Fête des mères et de 53€ pour la Fête des pères. Nos voisins d’Occitane, quant à eux, ont un budget de 58€ pour les mères et de 63€ pour les pères. Des budgets inférieurs à la moyenne nationale qui est 77€ pour la Fête des mères et 76€ pour la Fête des pères.

©Discurv / CEWE

Quels cadeaux font les Français ?

L’étude révèle que 88% des Français offrent systématiquement un cadeau pour la Fête des mères, contre 67% pour la Fête des pères. 16% avouent avoir déjà oublié ces Fêtes, mais 75% affirment n’avoir jamais oublié.

Pour célébrer leurs mamans, les Français privilégient les fleurs à 26%. D’autres préfèrent les chocolats et les gourmandises les expériences, les cadeaux personnalisés, les bijoux et montres, les vêtements et accessoires, les cadeaux fait maison, ou les produits tech. À l’inverse, pour les papas, les fleurs sont le cadeau le moins offert (2%), 14% des Français se tournent plutôt vers les vêtements et accessoires pour la Fête des pères.

©Discurv / CEWE

Enquête menée par l’institut Discurv pour CEWE


Appel à candidature pour les futurs juges du Tribunal des activités économiques d’Avignon

Nicolas Bottero est le propriétaire et le chef de cuisine du restaurant étoilé Le Mas Bottero, situé à Saint-Cannat, dans les Bouches-du-Rhône. Pour régaler vos papilles et celles de vos proches, il vous dévoile sa recette de lotte servie nacrée avec un beurre noisette citronné et de l’huile d’estragon.

Huile d’estragon :
Dans un Thermomix mettre l’huile et les herbes, mixer à fond pendant 11 minutes à 90°c. Passer la préparation au chinois fin dans un cul de poule sur glace.
Une fois refroidi, mettez l’ensemble du liquide à décanter dans une poche à douille. Une fois décanté, séparer la partie aqueuse et l’huile et réserver l’huile dans une pipette.

Lotte :
Lever, parer et mettre les queues de lotte à saler au gros sel pendant 20 minutes. Rincer et laisser sécher au frigo quelques heures. Filmer les queues de lotte et les cuire au four vapeur à 85°c pendant environ 12 minutes jusqu’à arriver à 38°c à cœur. Refroidir.
Portionner les médaillons de lotte et remonter en température dans un mélanger huile et beurre noisette.

Pour la garniture, tailler le pain de mie en croutons réguliers d’un demi-centimètre de côté, les faire sauter dans un mélange huile et beurre. Débarrasser sur papier absorbant et saler.
Peler les citrons à vif, lever les suprêmes et tailler le tout en brunoise. Concasser grossièrement l’estragon.
Mélanger le tout.

Siphon beurre noisette :
Monter le beurre noisette dans une casserole, décuire à la crème, porter une ébullition et ajouter le jus de citron et le sel. Passer au chinois étamine et verser dans un siphon avec le reste de la crème. Gazer 2 fois et maintenir à température.

Dressage :
Tailler les médaillons de lotte en deux, disposer dans une assiette creuse côté taillé dessus, disposer la garniture et le siphon, verser l’huile d’estragon sur le siphon et décorer avec une fleur de bourrache. Saupoudrer la lotte de poudre d’estragon séché.

DR

https://www.echodumardi.com/page/27/   1/1