De nombreux pharmaciens français sont en grève, ce jeudi 30 mai, à l’appel des deux principaux syndicats de la profession, la Fédération des pharmaciens d’officine et l’Union de syndicats de pharmaciens d’officine. Leurs revendications portent notamment sur l’augmentation des honoraires, sur la libéralisation de la vente en ligne de produits pharmaceutiques, mais aussi sur les pénuries de médicaments, qui deviennent de plus en plus critiques.
Publié en début d’année, un rapport du Groupement pharmaceutique de l’Union européenne (GPUE) alerte sur l’ampleur et l’aggravation des pénuries de médicaments en Europe. En 2023, les pénuries ont continué d’affecter les pharmacies de l’ensemble des pays européens, et la majorité de ces pays (65 %) ont rapporté une détérioration de la situation par rapport à l’année précédente. Comme le montre notre infographie, des pénuries d’antibiotiques ont été constatées dans la totalité des 26 pays enquêtés. En outre, presque tous ont également enregistré des pénuries de médicaments destinés au traitement des systèmes respiratoire (96 % des pays) et cardiovasculaire (92 %).
Dans un grand nombre de pays européens (42 %), la liste des médicaments faisant l’objet d’une pénurie dépassait les 500 au moment de la conduite de l’enquête en 2023. Concernant les effets de ces pénuries sur les populations, tous les représentants des pays enquêtés ont indiqué qu’elles provoquaient des désagréments, voire de la détresse chez les patients. Les conséquences les plus perçues étaient les interruptions de traitement (88 % des pays), la hausse des coûts en raison d’alternatives plus chères ou non remboursées (73 %), et un traitement sous-optimal avec une efficacité réduite (73 %). En France, l’étude rapporte que « dans plusieurs cas, les pharmaciens ont été victimes d’hostilité et d’agressions de la part de patients qui ne comprenaient pas pourquoi le médicament ne pouvait pas être fourni immédiatement ».
De Tristan Gaudiaut pour Statista
Les pénuries de médicaments s’aggravent en Europe
Pas peu fier, Denis Duchêne, le PDG de ce château à tours et murs crénelés façon Moyen Âge. Depuis qu’il a pris la tête de cet hôtel 4 étoiles, formé son trio d’associés avec Sébastien Gutierrez, responsable des 11 chambres, avec Hugo Loridan-Fombonne, jeune chef de cuisine, le chiffre d’affaires a été multiplié par 4, passant de 600 000€ à 2,4M€. 1,4M€ ont été investis pendant des mois pour rénover cet établissement chic avec la création d’un bar, d’une salle supplémentaire de séminaires, d’un spa, la rénovation de la salle de restauration, des salons et des chambres. Toute la vaisselle a été changée.
Cette success-story, c’est d’abord une histoire d’hommes, une aventure humaine impulsée par Denis Duchêne. Petit, il passait devant cette imposante bâtisse de pierres, au milieu des vignes, des cyprès et des oliviers, mais jamais il n’aurait osé y entrer. Après une vie dans le BTP, il a franchi la grille, mais cette fois, comme patron. Et il a su convaincre ses deux associés pour relever le défi : relooker l’hostellerie, en faire une destination gastronomique incontournable et transformer chaque séjour en expérience unique.
« Pourtant, au départ, ce n’était pas gagné, explique Denis Duchêne. On était en plein Covid, avec le confinement, la France était paralysée. J’ai choisi mes collaborateurs, on a mis tout ce temps à profit pour apprendre à nous connaître, moi, je venais d’un autre monde, j’avais tout à découvrir dans le secteur de la restauration, de l’accueil des clients, de leurs attentes. » Hugo Loridan-Fombonne n’avait que 26 ans. « Passer de salarié à patron si jeune, ça implique de prendre des responsabilités. J’ai mis à profit ces mois où était au point mort pour faire le tour des producteurs, des mareyeurs, des éleveurs, des vignerons, pour composer la liste des fournisseurs locaux qui allaient m’apporter le meilleur en cuisine. »
Denis Duchêne, Hugo Loridan-Fombonne et Sébastien Gutierrez.
Des valeurs qui contribuent au succès de l’établissement
« Cette osmose, ce lien entre nous, on le tisse, tous les jours et chaque jeudi, sans exception, on se réunit, on fait le point, on innove, on évolue pour avancer dans le bon sens, ajoute Sébastien Gutierrez, le directeur général. D’ailleurs, il y a très peu de turn-over aux Fines Roches. Cette cohésion, on la cultive, avec chaque année, une journée tous ensemble. La dernière, en avril, c’était de monter le Ventoux à vélo, pas facile, mais on l’a tous fait. » Denis Duchêne a aussi su mettre du beurre dans les épinards : +30% d’augmentation de salaires, 2 jours et demi de repos par semaine, une prime de fin d’année quasi équivalente à un 13ᵉ mois, un petit tour au spa pour se requinquer parfois quand un collaborateur a un coup de mou. « Tous nos salariés ont des possibilités de grimper dans la hiérarchie, un garagiste s’est reconverti en cuisine à 37 ans et il excelle. »
« Au début, c’était une belle endormie, maintenant, c’est une princesse », commente le PDG. Pour continuer la métaphore, Sébastien Gutierrez ajoute : « De Micheline, elle est devenue TGV, seule la vue n’a pas changé. » Et ça marche : 96% de remplissage l’été, 85% en moyenne, +20% de fréquentation au restaurant.
En plus, le chef fait la chasse au gaspillage, -80% de déchets, les épluchures sont déshydratées, réduites en poudre, en condiments, les restes de viande en fonds de sauces, comme les reliefs de poissons et de crustacés en bisque et en fume. « Nous avons une centaine de couverts par jour. 60 à 70 à midi avec un menu bistrot entre 28 et 35€ et 30-40 convives le soir pour une carte gastronomique et nous changeons souvent les menus. La cave contient 600 références, de quoi combler les amateurs d’appellations Châteauneuf, Côtes du Rhône et autres millésimes. »
Mais le but de Denis Duchêne, c’est d’accueillir tout le monde. « Plein de clients du village m’ont dit : avant je passais devant mais je n’osais pas monter jusqu’aux Fines Roches, je n’avais pas les moyens. Maintenant avec le brunch à 40€, je me fais plaisir, je franchis la grille du Château et un dimanche par mois, j’admire le panorama. »
L’établissement a fêté son 4ᵉ anniversaire
Pour les 4 ans d’anniversaire, jeudi soir, plus de 1000 invités se sont pressés à l’Hostellerie avec leur limousine, certains refusant obstinément de prendre les navettes et créant un embouteillage monstre… De quoi trancher avec l’esprit des Fines Roches.
Claude Avril, le maire de Châteauneuf–du-Pape, a su trouver les mots, comme d’habitude, avec son cœur et sa pudeur : « Ici, c’est une terre de sens, un petit morceau d’une histoire de France incarnée, s’inscrivant dans un temps long, où les êtres sont soucieux de transmission. Son terroir et le savoir-faire de ses hommes et femmes surplombent les siècles. L’Hostellerie des Fines Roches est un de ses lieux devenus mythiques, il n’y a qu’à lever la tête, observer et ressentir combien il occupe toute sa place au sein d’un paysage façonné par les hommes. On y sent une mémoire, une âme, un lieu d’histoire, mais aussi aujourd’hui, un endroit où l’art de la table et des plaisirs gustatifs aiment à rassembler les personnes amoureuses de qualité. Denis Duchêne a racheté l’Hostellerie du Château des Fines Roches au pire moment de l’épidémie mondiale, au moment où tout était à l’arrêt. Les lettres de noblesse de cet établissement, Cher Denis, en font un lieu d’excellence qui a été ravivé grâce à ton travail, ta persévérance et ceux des hommes et femmes que tu as choisis. Que tu en sois récompensé et félicité. »
Alors que Denis Duchêne s’apprête à prendre un peu de distance pour de nouvelles aventures, l’équipe qui est bien rodée tourne à fond, les clients sont là, un programme festif est prévu avec des soirées pop-rock, gipsy, accords mets et vins, guinguette, bodega. Et Hugo Loridan-Fombonne, désormais jeune papa, vise le titre de MOF (Meilleur ouvrier de France), en attendant, pourquoi pas, avec Sébastien Gutierrez le directeur général, une étoile dans le Guide Michelin !
Michel Hulin est le chef du restaurant La Cabro d’Or de Baumanière, aux Baux-de-Provence. Pour régaler vos papilles et celles de vos proches, il vous dévoile sa recette de thon rôti puis mariné en tataki, avec mousseux au foie gras de canard et légumes croquants, chutney de figues et balsamique.
Ingrédients pour 8 personnes : – 500 gr de longe de thon – 8 petites tranches de pain campagne très fines – 4 radis – 4 minis carottes – 2 oignons botte – 2 figues fraiches – 0.160 kg de chutney de figues – Huile d’olive de la Vallée des Baux – Herbes mélangées – Vinaigre Balsamique
– 0.2 kg de foie gras terrine – 0.2 kg de crème liquide bouillante – 3 feuilles de gélatine réhydratée – 0.3 kg de crème fouettée
Entre deux plaques et deux feuilles de papier huilées à l’huile d’olive, disposer 8 tranches fine de pain de campagne puis les cuire a 160°c 10 min, puis les laisser refroidir. Tailler le thon en tranches épaisses puis le mariner avant de le rôtir rapidement des quatres cotés. Mettre au frais et retailler une fois qu’il sera froid.
Pour le mousseux au foie gras, mixer le foie gras avec la gélatine et la crème bouillante, laisser refroidir jusqu’à 40°c puis ajouter la crème fouettée, assaisonner et conserver au frais minimum 6 heures.
Éplucher et tailler les différents petits légumes en les conservant dans de l’eau glacée.
Sur une assiette, disposer en écaille les tranches de thon au préalablement badigeonné de balsamique et huile d’olive. Déposer une tranche de pain croustillante sous une quenelle de mousseux foie gras. Dresser les différents légumes croquants sur le dessus, arroser au dernier moment de balsamique, fleur de sel et huile d’olive
DR
Les pénuries de médicaments s’aggravent en Europe
Le vendredi 24 mai, trente docteurs des promotions 2022 et 2023 d’Avignon Université, issus de toutes les disciplines confondues, ont été mis à l’honneur lors d’une cérémonie officielle. Un évènement auquel le président de l’université, Georges Linarès, à assister en compagnie des vice-présidents, des directeurs des instituts Agrosciences, santé et environnement et Culture, patrimoine, sociétés numériques, des directeurs des écoles doctorales et de la directrice du collège doctoral.
L’occasion pour l’Université d’Avignon d’offrir une « remise de diplôme » où les anciens étudiants ont pu effectuer à la fin des discours le traditionnel lancer de toques et immortaliser ce moment avec une photo souvenir en présence de leurs familles et leurs proches.
L’aboutissement d’une aventure humaine, sociale et professionnelle dans le cadre d’Avignon Université mais également le début d’une nouvelle vie. Enfin, cette cérémonie a permis de rappeler que la thèse est un moment particulier dans la vie d’un chercheur, que l’on choisit ce parcours par passion et parce que l’on a conscience de l’impact sociétal de ce que l’on peut apporter.
Les pénuries de médicaments s’aggravent en Europe
L’association vauclusienne Volubilis, engagée sur les questions de l’unité et de la diversité du paysage méditerranéen, organise un atelier intitulé « In Situ » le mardi 4 juin 2024, de 14h à 17h qui permettra aux participants de visiter la pépinière municipale d’Avignon. Un évènement gratuit pour les adhérents et disponible à partir de 5€ pour les non adhérents.
Une action qui renforce l’objectif de Volubilis de sensibiliser et de former les élus, professionnels et citoyens à l’importance de la terre et de sa préservation. La structure d’intérêt général met l’approfondissement du champ de réflexion et le renouvellement de la pensée au cœur de ses enjeux en réunissant des acteurs de tous les horizons, ce qui favorise le partage d’idées.
Les 15ème rencontres en novembre 2024
L’association organisera ses 15ème rencontres en novembre 2024, au théâtre des Halles à Avignon autour du thème « la Terre nourricière et vivante ». Un thème qui rentre parfaitement dans les objectifs d’avenir de Volubilis et qui permettra de poser des questions cruciales pour le futur du paysage méditerranéen comme : comment habiter la terre ? de quelles manières renouer un lien avec elle et la nature ?
Infos pratiques : Atelier « In Situ ». Mardi 4 juin 2024, de 14h à 17h. Centre horticole municipale, 1088 route de Bel Air, 84140, Avignon. Entrée libre pour les adhérents de Volubilis, 5€ pour les non adhérents.
Les pénuries de médicaments s’aggravent en Europe
Le groupe Plantin, leader français de la truffe basé à Puyméras, vient d’annoncer l’entrée de FrenchFood Capital, spécialisé dans le financement des entreprises de l’alimentaire, dans son capital en tant qu’investisseur minoritaire.
En ouvrant son capital à l’investisseur FrenchFood Capital, Plantin s’offre un accès privilégié à un vaste réseau dans les secteurs de la gastronomie et de l’agroalimentaire, mais aussi des opportunités de marché favorables à une forte croissance et à l’innovation. « C’est une nouvelle étape pour notre entreprise, cet accompagnement va nous permettre de renforcer le développement du groupe en France et à l’international », déclare Christopher Poron, président de Plantin.
Cette collaboration va permettre à Plantin de consolider sa présence sur ses différents marchés en valorisant le patrimoine culinaire français, de s’établir en tant que marque incontournable dans le secteur de l’excellence gastronomique, mais aussi de continuer à soutenir la filière trufficole.
Plantin s’inscrit dans la stratégie de FrenchFood Capital d’accompagner des PME (petites et moyennes entreprises) qui comprennent les évolutions et les nouvelles attentes des consommateurs tout en respectant un savoir-faire afin d’apporter des produits de haute qualité aux professionnels de la restauration.
Les pénuries de médicaments s’aggravent en Europe
La communauté territoriale du Sud Luberon (Cotelub) organise la 3ᵉ édition de la Journée du développement durable ce samedi 1er juin à La Tour d’Aigues, avec cette année pour thème ‘la mobilité’.
Le développement durable est un sujet sur lequel les collectivités sont engagées depuis plusieurs années. C’est pourquoi Cotelub organise pour la 3ᵉ année consécutive la Journée du développement durable qui se veut un événement familial avec des animations ludiques pour s’informer sur comment contribuer à un meilleur avenir pour la planète.
Cette année, la journée sera articulée autour du thème de la mobilité. Au programme : balades à vélo, concert, projections, ateliers pour enfants, et bien d’autres animations.
Le programme
• 10h : ouverture au public et départ de la balade à vélo au départ de la Place du Château (aller-retour La Tour d’Aigues/Étang de la Bonde). • 11h30 : discours et apéritif de bienvenue, et tirage au sort de la commune de Cotelub qui accueillera l’édition 2025 de la Journée du développement durable. • 14h : départ de la balade à vélo au départ de la Place du Château (aller-retour La Tour d’Aigues/Étang de la Bonde). • 16h30 : spectacle musical présenté par le duo vauclusien Bab et les chats dans le Château de La Tour d’Aigues. • 18h : projection du documentaire Les roues de l’avenir de Charlotte Brunier et Romain Mercieux à la Salle Philibert, qui traite de la place actuelle du vélo dans la société et questionne les différentes manières d’en faire un acteur majeur de la transition environnementale et sociétale.
Tout au long de la journée sur la place du Château, le public pourra profiter d’un marché éphémère de produits locaux et artisanaux, ainsi que de jeux en bois. Les enfants pourront participer à des ateliers pour fabriquer leur véhicule solaire, des démonstrations de différents moteurs, des quiz, mais aussi des jeux d’énigmes dans le Château, et ils pourront profiter d’un parcours à vélo et en kart à pédales.
Les pénuries de médicaments s’aggravent en Europe
Un mélange de sonorités de flamenco et d’instrument classique, c’est la proposition inédite qui sera proposée aux sorguais ce samedi 1er juin 2024, au pôle culturel Camille Claudel. Une représentation unique interprétée par Yardani Torres Maiani et Marc Crofts, deux musiciens qui ont une formation de musique classique et de jazz et qui accompagnés par le danseur Antonio Perujo, spécialiste en chorégraphie flamenco.
Les deux musiciens se sont donné le défi de jouer des balades de flamenco à deux violons, un challenge osé dans un style où la guitare est reine. Les trois hommes proposeront du « falseta », une brève section instrumentale, généralement assurée par la guitare, entre les parties chantées. Le violon n’étant ni tout à fait une voix, ni tout à fait une guitare, comment peut-il exister par lui-même dans le monde du flamenco ?
À vous de venir le découvrir ce samedi 1er juin, à Sorgues.
Infos pratiques : Concert flamenco « falsetas ». Samedi 1er juin 2024, 18h30. Pôle culturel Camille Claudel, 285 avenue d’Avignon, 84700, Sorgues. Entrée libre sur réservation à l’accueil du pôle culturel, toutes les informations au 04.86.19.90.90
Les pénuries de médicaments s’aggravent en Europe
Le Ministère de la Culture organise la 21ᵉ édition des ‘Rendez-vous aux jardins’ du vendredi 31 mai au dimanche 2 juin sur le thème des ‘cinq sens au jardin’. L’occasion de découvrir le patrimoine vert français tout en profitant de diverses animations.
Dans ce cadre, l’Orchestre de guitares de Provence donnera trois concerts dans les jardins du Palais Saint-Firmin à Gordes ce dimanche 2 juin. Le public pourra se balader dans les jardins, profiter d’une vue imprenable sur le massif du Luberon, tout en se laissant bercer par les mélodies produites par les vibrations des cordes de guitares.
Dimanche 2 juin. 11h30, 15h et 16h30. Caves du Palais Saint-Firmin. Rue du Belvédère. Gordes.