23 juin 2025 |

Ecrit par le 23 juin 2025

60 ans plus tard, La Balance penche du bon côté pour les Harkis d’Avignon

Le quartier de La Balance à Avignon figure parmi les 37 nouveaux lieux reconnus par la Commission nationale indépendante pour les Harkis (CNIH) au titre de la réparation nationale envers les Harkis dans le cadre de la loi du 23 février 2022. Dans la région Arles, Manosque, Nice ainsi que Montpellier et Perpignan sont aussi concernés par cette décision.

Le gouvernement vient de valider la proposition de la CNIH d’intégrer 37 nouveaux sites à la liste des structures ouvrant droit à réparation, dans le cadre de la loi du 23 février 2022 portant reconnaissance de la Nation envers les Harkis. Parmi ces lieux, on retrouve le bidonville du quartier de la Balance à Avignon où de nombreuses familles de Harkis vivront dans les années 1960 dans des logements insalubres.

Un quartier en délabrement
Le préfet de Vaucluse écrivait alors dans un rapport au Premier ministre en 1960 que ce quartier du centre‑ville était « très dégradé, abandonné par ses propriétaires qui ont naguère fermé portes et fenêtres pour ne pas payer l’impôt, insalubre et même dangereux à cause des risques d’effondrement ». Ainsi, sur les 824 logements du quartier de la Balance, 429 étaient insalubres, en raison notamment des inondations. Le rapport du préfet de l’époque mentionne également que ce quartier est devenu « un refuge de nomades et de marginaux ».

Crédit : collection Michel Bourgues-DR

« Un refuge de nomades et de marginaux »

Le préfet de Vaucluse de l’époque

Pas d’eau, pas d’électricité, pas de chauffage…
À la suite de la suppression des maisons closes et en raison du nombre de logements vacants, « on décida d’y concentrer des familles gitanes ». Comme dans d’autres villes du sud de la France, on y trouve également à partir de 1962 des Harkis, qui y vivent sans eau, sans électricité ni chauffage, dans des appartements aux portes et fenêtres qui ne ferment pas. Les familles de Harkis (environ 150 personnes selon le CNIH) se regroupent par communauté et vivent dans des appartements situés principalement rue Ferruce, rue de la Grande Frusterie et rue de la Juiverie d’octobre 1962 à octobre 1966.
Les personnes susceptibles d’y avoir séjourné et leurs descendants pourront prochainement entamer des démarches de réparation auprès du service départemental de l’Office national des combattants et des victimes de guerre (ONaCVG), dès que le cadre réglementaire sera finalisé.

Par la suite ce quartier fut détruit dans le cadre d’une opération menée par la SEM Citadis (voir encadré en fin d’article), et les populations gitanes et harkis furent relogées dans deux quartiers distincts situé dans la cité Beau Soleil dans le secteur de Monclar qui fait déjà partie depuis 2023 des premiers quartiers choisis par la CNIH ouvrant droit à des dispositifs de réparation. Dans la région Arles (Le Mas Fondu), Manosque (Cité du Saint-Martin) et Nice ‘Bidonvilles : Digue des Français, Montagne ainsi que Saint-Roch) sont aussi concernés par cette décision. Dans le reste du grand Sud on trouve également Montpellier (Cité Redon et Zoo de Lunaret) et Perpignan (Bidonville de la cité Bellus – actuel Nouveau Logis).
Jusqu’à 6 000 personnes supplémentaires pourraient être indemnisées à la suite de leur passage dans l’un de ces sites. A ce jour, depuis sa création en 2022, la vingtaine de membres de la commission a traité plus de 27 000 dossiers pour un montant de près de 176M€.

« Le quartier de la Balance fait désormais pleinement partie de l’histoire nationale des Harkis et de la mémoire collective. »

Jean-Baptiste Blanc, sénateur de Vaucluse

« La reconnaissance du quartier de la Balance dans notre département de Vaucluse est une avancée majeure, souligne Jean-Baptiste Blanc, sénateur de Vaucluse, qui a été un des premiers élus locaux à réagir. Elle constitue un geste fort de justice et de mémoire, envers celles et ceux qui, après avoir servi la France, ont été relégués dans des conditions indignes sur notre sol. »
« Je tiens à saluer l’engagement de la Commission, des associations et de tous ceux qui ont contribué à faire émerger cette reconnaissance, poursuit le parlementaire. Le quartier de la Balance fait désormais pleinement partie de l’histoire nationale des Harkis et de la mémoire collective. »

L.G.

La Balance : une volonté de sauvegarde du patrimoine à l’origine de la loi Malraux
La Société d’équipement du département de Vaucluse (SEDV) est officiellement née le 3 mars 1960. Henri Duffaut, maire d’Avignon est alors élu président et Jean Garcin, président du conseil général, est désigné vice-président. Le conseil d’administration de l’ancêtre de Citadis lui assigne comme objectif prioritaire de réaliser la ZUP d’Avignon et de rénover la balance. Autrement dit de démolir ce quartier insalubre mais très vite autour de la Balance des voix s’élèvent contre cette atteinte au patrimoine.
Cela tombe bien, à l’autre bout de la France des destructions identiques sont imaginées dans le quartier du Marais à Paris. André Malraux, ministre de la culture de l’époque entend des défenseurs du patrimoine. Il fait voter une loi qui porte encore aujourd’hui son nom : grâce à la mise en valeur du patrimoine l’historique elle donne droit à des investissements défiscalisés.
Crédit : Citadis-DR


60 ans plus tard, La Balance penche du bon côté pour les Harkis d’Avignon

Les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux critères tels que le respect de l’environnement, la santé et les conditions sociales de production dans leurs comportements d’achat. Dans ce contexte, les produits issus du commerce équitable ont connu ces dernières années un essor important en France.

En effet, comme le montrent les données du dernier rapport « Observatoire du commerce équitable » publié à ce jour par le collectif Commerce Équitable France, les ventes de produits issus du commerce équitable ont quadruplé en valeur entre 2014 et 2022, dépassant le cap des 2 milliards d’euros pour la première fois en 2021. Comme l’indique notre infographie, cette croissance fulgurante est en partie due à la création du label Agri-Éthique en 2014 – le premier label de commerce équitable de produits issus de filières françaises. Cette certification vise à garantir un prix rémunérateur pour les agriculteurs français en rémunérant la production agricole à sa juste valeur et compte aujourd’hui plus de 2 800 partenaires sur le territoire national (exploitants agricoles, entreprises agroalimentaires, artisans, boulangeries, etc.).

Le marché français du commerce équitable reste actuellement pour l’essentiel concentré sur l’alimentation, qui représentait 95 % de la valeur totale du marché en 2022. Si les deux produits alimentaires phares du commerce équitable, le café et le chocolat, se taillent toujours la part du lion avec environ un tiers des ventes (33,9 % en 2022), les produits de boulangerie, notamment grâce au label Agri-Éthique, contribuent désormais à environ un cinquième du chiffre d’affaires du marché (19,8 % en 2022). Parmi les autres produits équitables les plus achetés en France, on trouve également les bananes (9,9 % des ventes en 2022) et les fruits et légumes frais (6,7 %). Ensemble, ces quatre catégories de produits représentent plus de deux tiers des ventes du marché du commerce équitable en France.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


60 ans plus tard, La Balance penche du bon côté pour les Harkis d’Avignon

Comme de nombreux Français, vous souhaitez faire plaisir à vos enfants ou petits-enfants, les aider pour un projet spécifique, pour démarrer dans la vie ou encore leur transmettre une partie de votre patrimoine sans attendre. Mais quelles sont les règles applicables à ces donations ? Pascale Gloser, présidente de CNCEF Patrimoine, association professionnelle de conseils en gestion de patrimoine, répond aux principales interrogations sur ce sujet.

Comment aider vos enfants ou petits-enfants pour l’achat de leur résidence principale ?
Votre coup de pouce est toujours bienvenu pour constituer un apport ou leur permettre d’emprunter une somme moins importante.
Bonne nouvelle, le nouvel abattement de la loi de finances 2025 vous permet de donner, jusqu’au 31 décembre
2026, 100 000€ par donateur et jusqu’à 300 000€ par donataire à vos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants en étant exonéré d’impôts. Ce qui signifie que votre enfant, par exemple, peut recevoir au maximum 200 000€ donnés par vous et votre conjoint (100 000€ chacun), et 100 000€ de son grand-père ou sa grand-mère.
Cette possibilité est également offerte aux oncles et tantes qui souhaitent aider leurs neveux et nièces, et peut se cumuler aux autres abattements pour donations en vigueur.

Les conditions à respecter
Ces sommes doivent servir à acheter ou construire dans les six mois suivant le don :

• un logement neuf, en l’état futur d’achèvement (sur plans) ou qui nécessite des travaux de rénovation énergétique,

• destiné à l’habitation principale ou à la location de longue durée,

• qui devra être conservée pendant les cinq années suivantes.

Quelles sont les règles pour donner en dehors de ce nouvel abattement 2025 ?

• Vous pouvez, à titre individuel, léguer une fois tous les quinze ans jusqu’à 100 000€ à chacun de vos enfants (sans avoir à donner un seul euro au fisc) en franchise de droits. Votre conjoint peut faire de même et chacun de vos enfants peut donc recevoir 200 000€ sans avoir à régler de droits de donation. Cet abattement peut s’appliquer en une seule ou en plusieurs fois tous les 15 ans. C’est-à-dire que si vous avez légué moins de 100 000€ lors d’une première donation, vous pouvez utiliser le solde encore disponible pendant une période de 15 ans pour effectuer un nouveau don.

• Vous pouvez également, si vous avez moins de 80 ans au jour de la transmission donner tous les 15 ans à votre enfant, petit-enfant, arrière-petit-enfant, neveu ou nièce majeur la somme de 31 865€ sans avoir à payer de droits.

• Si vous avez plus de 80 ans, l’abattement reste à 31 865€ pour les enfants et petits-enfants mais descend à 5 310€ pour les arrière-petits-enfants et 7 967€ pour les neveux et nièces.

Jusqu’à combien pouvez-vous donner lors d’une occasion spéciale (anniversaire, Noël) ?
Gâter vos enfants est une aspiration bien légitime et vous pouvez donner une somme d’argent pour une occasion particulière (anniversaire, mariage, naissance, réussite à un examen, etc.). Dans ce cas, vous n’avez rien à déclarer ni à régler. Il s’agit aux yeux de l’administration fiscale d’un présent d’usage.

Mais attention ! La somme offerte doit être ‘raisonnable’, c’est-à-dire proportionnée aux revenus et au patrimoine de celui qui l’offre. La loi n’a pas établi de barème mais on peut considérer, d’une manière générale, que le montant d’un présent d’usage ne doit pas dépasser 2% du patrimoine du donateur ou 2,5% de son revenu annuel. En outre, la somme doit être versée le jour de l’anniversaire, de Noël ou de la réussite à l’examen.

Pascale Gloser, présidente de CNCEF Patrimoine


60 ans plus tard, La Balance penche du bon côté pour les Harkis d’Avignon

Le Département des Bouches-du-Rhône lançait, en 2006, une expérimentation de démoustication de l’embouchure du Grand Rhône. Aujourd’hui, tous les acteurs concernés viennent d’en établir le bilan et apportent des premiers éléments de réponse à cette question en forme de dilemme : comment concilier démoustication « de confort » et respect des écosystèmes naturels ? Les réponses ne sont pas tout-à-fait celles qui étaient attendues…

Si les démoustications d’envergure du littoral méditerranéen ont démarré dans les années 60 avec le développement du tourisme, celle de la Camargue, plus récente, a été lancé sous forme d’une expérimentation à partir de septembre 2006. Initiée par le Conseil Général des Bouches-du-Rhône (aujourd’hui Conseil Départemental), cette mission a été confiée pour sa partie publique à l’EID (Entente Interdépartementale pour la Démoustication du littoral méditerranéen). L’institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes, la Tour du Valat, a également été associée à cette expérimentation conduite sur 2 300 hectares, depuis presque 20 ans. L’objectif était clair : « assurer le contrôle de la population des moustiques afin de protéger en terme de nuisance les agglomérations des Salins-de-Girault et de Port-Saint-Louis-du-Rhône ».

L’expérimentation avait pour mission la réduction des populations de moustiques sans nuire aux équilibres naturels et perturber les zones humides

En Camargue, les mises en eaux des marais, qu’elles soient naturelles ou artificielles, sont à l’origine de la production des moustiques, en moyenne à hauteur de 25 % et jusqu’à 70 % à certaines périodes de l’année. L’expérimentation avait pour mission la réduction des populations de moustiques sans nuire aux équilibres naturels et perturber les zones humides. Pour cela l’EID, a utilisé un larvicide d’origine organique, le B.t.i (Bacillus thuringiensis israëlensis). Les traitements larvicides utilisant des insecticides de type organo-phosphorés insuffisamment sélectifs et surtout hautement toxiques sont aujourd’hui interdits.

Pour tuer les larves (le moyen le plus efficace pour endiguer la prolifération) il faut d’abord les localiser. La lutte engagée par l’EID s’est d’abord concentrée sur l’établissement d’une cartographie des gîtes potentiels de développement des larves, avant l’éventuel traitement au B.t.i (80 % en aérien et 20 % en terrestre) et au suivi environnemental.

Un bilan scientifique contrasté

Le bilan de l’expérimentation a été établi sur la période allant de 2007 à 2011. Si sur les zones traitées les baisses de population de moustiques sont réelles des incidences sur les écosystèmes sont avérées. Concernant la flore, l’utilisation du B.t.i n’a pas d’incidence sur les algues et leur prolifération. Par contre, il y aurait un risque sur un autre insecte, le chironome (mouche ressemblant à un moustique). Une baisse des effectifs a également été observée du côté des libellules. Pour les oiseaux, il a été constaté que les ressources alimentaires et la reproduction étaient affectées. Sans parler des dérangements occasionnés par les traitements qui peuvent également avoir des incidences sur les effectifs de plusieurs espèces.

Un bilan tout aussi contrasté sur le plan sociologique

Des enquêtes d’opinion réalisées auprès de populations résidentes ont montré que la gêne occasionnée par les moustiques était vécue comme forte et que les traitements utilisées étaient jugés, par une très large majorité de personnes, comme efficaces. Cependant, près de la moitié des populations interrogées se prononce pour l’arrêt des traitements et déclarent même vouloir s’y opposer, à la fois pour des raisons liées à la protection de l’environnement et les incidences pour l’homme. La conclusion est claire. Les réponses apportées par le traitement au B.t.i n’est pas la solution idéale compte tenu des incidences sur les écosystèmes et sur les hommes.

Il s’agit d’utiliser des pièges sélectifs qui attirent et capturent les moustiques grâce à l’émission de C02

Le bilan de cette expérimentation établi par les experts invite à s’orienter dans deux directions : agir sur les écosystèmes et en particulier sur une meilleure gestion de l’eau à l’origine de la prolifération des moustiques. Ainsi par exemple, en modifiant les calendriers de mise en eaux des marais (date et fréquence) ont pourrait réduire de manière sensible le développement des populations des insectes ciblés. Ensuite les experts préconisent d’effectuer des traitements mais uniquement dans les zones habitées et sans emploi de pesticides même d’origine organique. Il s’agit d’utiliser des pièges sélectifs qui attirent et capturent les moustiques grâce à l’émission de C02 . Le projet consisterait à installer un réseau de pièges autour des zones habitées. Ce dispositif offre plusieurs avantages : moindre coût, aucun impact sur les milieux naturels et contrôle de tous les insectes piqueurs, incluant le moustique tigre et les arabis.

Ces pièges, comme ceux mis au point par la société Qista à Sénas, dans les Bouches-du-Rhône, permettent également grâce à leur interconnexion d’effectuer des comptages des populations et d’établir des cartographies précises et évolutives. Les données récoltées permettraient également de faire de la prévention. D’abord destinés à de usages domestiques (particuliers ou activités commerciales) ces pièges nouvelle génération développés par Qista sont destinés à équiper l’espace public. Une solution qui utilise les nouvelles technologies loin des pesticides traditionnels dont on connaît dorénavant les effets néfastes pour les écosystèmes et l’homme.

Comment fonctionnent les pièges à moustiques ?

Les pièges qui attirent et détruisent les moustiques et autres insectes piqueurs sont apparus il y a quelques années sur le marché. Initialement destinés aux particuliers, ces pièges attirent les femelles moustiques dans un rayon allant jusqu’à 60 mètres en dégageant du CO2 comme un humain au repos.

Un olfactif à base le plus souvent d’acide lactique ou d’octénol attire la femelle lorsqu’elle arrive à proximité du piège et celle-ci se retrouve aspirée grâce à un ventilateur. Ces pièges ont l’avantage de réduire la gêne là où elle est ressentie sans affecter le fonctionnement (réseau trophique) des écosystèmes naturels.

Contrairement à la démoustication de confort qui ne cible que deux espèces de moustiques, ils sont efficaces contre tous les insectes piqueurs et notamment contre le moustique tigre et le Culex pipiens, qui fréquentent principalement les zones habitées.

Une expérimentation menée au Sambuc en Camargue de 2015 à 2018 a permis de démontrer que ces pièges étaient aussi efficaces que la démoustication au Bti pour réduire la nuisance causée par les moustiques.


60 ans plus tard, La Balance penche du bon côté pour les Harkis d’Avignon

Alors que près de 30 000 emplois sont à pouvoir dans le Vaucluse, trois zones d’emploi vauclusiennes affichent les pires taux de chômage de la région. Avignon, Bollène et Carpentras constitue ainsi le podium des mauvais élèves de l’emploi en Région Sud. Toujours selon le bilan économique 2024 que vient de dévoiler l’Insee Paca, les autres zones d’emploi du département ne font guère mieux puisque 5 territoires vauclusiens apparaissent dans le top 10 des zones d’emploi ayant le plus fort taux de chômage de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

En 2024, le taux de chômage a baissé dans tous les départements de la Région Sud. C’est dans les Hautes-Alpes et les Alpes-Maritimes (respectivement 6,2% et 6,8% au dernier trimestre 2024) que ce taux est le plus faible. A l’inverse, le Vaucluse affiche toujours le niveau régional le plus élevé avec 9,5%.

Taux de chômage par zone d’emploi fin 2024

Source : Insee-Paca

Dans le détail des territoires, trois zones d’emploi du département monopolisent le podium des mauvais élèves de l’emploi (voir tableau ci-dessous). En premier, la partie Paca du secteur d’Avignon (10,5%), devant Bollène (9,8%) et Carpentras (9,4%). Derrière ce ‘triplé’ dont on se serait bien passé Orange (9,4%) et Cavaillon (8,3%) apparaissent aussi dans le top 10. Seul Valréas se trouve dans la seconde moitié de ce classement des cancres de l’emploi.

213 000 emplois en Vaucluse
Si le nombre d’emplois a augmenté de 0,4% en Provence-Alpes-Côte d’Azur entre 2023 et 2024, il est resté stable en Vaucluse. Fin 2024, notre département totalisait 213 000 emplois sur les 2,02 millions que compte l’ensemble de la région. Cependant, sur 1 an ce chiffre a variablement évolué selon les secteurs (voir tableau ci-dessous) . Ainsi, sur cette période le secteur de la construction est celui qui a le plus souffert dans le département (-4,2%), devant celui de l’agriculture (-3,4%).

Sources : Insee, Estimations d’emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

A l’inverse, le secteur de l’industrie affiche une tendance positive (1,3% d’emplois supplémentaires en 1 an). Derrière, celui du tertiaire marchand présente aussi un bilan positif (+0,6% dont +7,5% pour l’intérim) alors le secteur du tertiaire non marchand est à l’équilibre.

L’économie régionale a ralenti en 2024
« En 2024, l’économie de Provence-Alpes-Côte d’Azur évolue dans un contexte national de ralentissement généralisé, et en suit les tendances même si elle résiste mieux, expliquent Corinne Roche et Léa Tholozan de l’Insee-Paca dans leur dernière analyse intitulée Bilan économique 2024 : un dynamisme en perte de vitesse. La croissance de l’activité économique régionale est de plus en plus faible, l’emploi suit la même trajectoire, les dépôts de bilan d’entreprises continuent d’augmenter et l’encours de crédits bancaires baisse pour la première fois depuis quinze ans. Toutefois, les créations d’entreprises sont reparties à la hausse, le taux de chômage est au plus bas et les bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA) sont moins nombreux. Au niveau sectoriel, le bilan est contrasté. L’industrie poursuit sa progression et retrouve son niveau d’emploi d’il y a vingt ans. Le secteur tertiaire est porté par le tourisme qui continue de bénéficier d’une fréquentation en hausse, à rebours de la tendance nationale. À l’inverse, la construction traverse une crise persistante. Le marché du logement neuf souffre, les permis de construire et les mises en chantier sont au plus bas, mais des signes d’amélioration apparaissent en fin d’année. Dans l’agriculture, des conditions météorologiques défavorables ont affecté la production et les prix, notamment des fruits et légumes d’été. »

L.G.

RSA : Coup de frein du nombre d’allocataires en Vaucluse
Sur un an, le nombre de foyers allocataires du Revenu de solidarité active (RSA) recule à nouveau, mais moins fortement que lors des quatre années précédentes (-3% entre décembre 2023 et décembre 2024). À l’inverse, il repart à la hausse en France métropolitaine (+1%).
Fin décembre 2024, 137 000 foyers sont ainsi allocataires du RSA en Provence-Alpes-Côte d’Azur. En tenant compte des conjoints, enfants et autres personnes à charge au sein de ces foyers, ce sont 275 600 personnes qui bénéficient du RSA.
Le repli s’observe dans presque tous les départements de la région, plus particulièrement en Vaucluse (-14%), dans les Hautes-Alpes (-7%) et dans les Alpes-Maritimes (-6%). La baisse est proche de la moyenne régionale dans le Var. Les effectifs sont en revanche quasi stables dans les Alpes-de-Haute-Provence et les Bouches-du-Rhône.
De son côté, le nombre de foyers allocataires de la Prime d’activité (PA) repart très légèrement à la hausse (+0,1%, après -1,5% en 2023) et atteint 379 200 foyers en fin d’année 2024, soit 718 600 personnes couvertes par le dispositif. En dehors d’une baisse en 2023, le nombre d’allocataires de cette prime destinée aux travailleurs aux ressources modestes n’a cessé d’augmenter ces dernières années. En France métropolitaine, la hausse est nettement plus marquée (+1,8% fin 2024, après -2,3% en 2023).
Dans les départements du Var et de Vaucluse, le nombre de foyers allocataires de la prime d’activité augmente sur un an (respectivement de 2,3% et 1,5%). La hausse est faible dans les Bouches-du-Rhône (+0,2%) et les effectifs sont stables dans les Hautes-Alpes. En revanche, le nombre de foyers allocataires recule dans les Alpes-Maritimes (-3%) et les Alpes-de-Haute-Provence (-1,7%).


60 ans plus tard, La Balance penche du bon côté pour les Harkis d’Avignon

L’hôtel des ventes d’Avignon proposera de grands vins et alcools samedi 17 mai à 10h et 14h. Tout le catalogue ici.

Côté Vallée-du-Rhône il y aura du Château Rayas 1991 et 1993, du Château Beaucastel 2004, 2005, 2007 et 2008 ; le Domaine du Vieux télégraphe 1995, 1998, 2005 ; du Clos des papes 1997 ; du Domaine de la Mordorée 2001 et aussi du Domaine Jean-Louis Grippat Saint Joseph 1996 ; du Guigal Côte Rôtie La turque, la Landone et la Mouline 2012.

Les Bordeaux
Du Château Margaux 2004 et 2013 ; Château Haut Brion 2005, 2006, 2008, 2016, 2018 et 2020 ; du Château Cheval Blanc 2005, 2015, 2016 et 2019 ; du Château Angelus de 2000 à 2009, du Château Mouton-Rothschild de 2005 à 2020 ; du Château Lafite-Rothschild 1998, 2017 et 2020 ; du Château Latour 2003 et 2006, du Château d’Yquem 1988, 1996, 2005, 2006 et 2015.

Le Champagne
Cristal Roederer 2002, Salon 1996 et Dom Pérignon 2000.

La Loire
Domaine Didier Dagueneau impérial Silex 2020.

Les alcools
Chartreuse Tarragone, Chartreuse Jaune Voiron 1966/1982, Chartreuse verte et Armagnac Sempé.

Les infos pratiques
Vente du samedi 17 mai à 10h et 14h (à partir du lot 162). Expositions vendredi 16 mai de 14h à 18h et le matin de 9h à 10h. Hôtel des ventes d’Avignon. 2, rue mère Teresa à Avignon. Sommelier consultant : Jérémie Léone  06 13 87 78 95. Les lundi et vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h. Les mardi au jeudi de 9h à 12h et de 14h à 18h et le mercredi de 9h à 12h. 04 90 86 35 35. contact@avignon-encheres.com Expertises sans rendez-vous tous les mardis de 9h à 12h et de 14h à 17h. Les frais de vente sont à 25%.

Les prochaines ventes
Mercredi 14 mai : Bijoux et or. Samedi 24 mai : Bijoux, orfèvrerie et arts de la table. Samedi 14 juin : Automobiles de collection. Samedi 21 juin : Meubles, tableaux et objets d’art.

Copyright Hôtel des ventes d’Avignon

60 ans plus tard, La Balance penche du bon côté pour les Harkis d’Avignon

La 11e édition du festival Fadoli’s Circus se tiendra du mercredi 14 au dimanche 18 mai à La Tour d’Aigues. Au programme : des spectacles, des concerts, des ateliers de cirque et bien d’autres animation.

Initié par l’association ZimZam, le festival des arts du cirque Fadoli’s Circus vient dans le Sud Vaucluse pendant cinq jours. Accueilli par l’association La Bourguette, qui favorise la construction de l’enfant et de l’adulte souffrant d’autisme entre le Var et le Vaucluse, le festival proposera divers spectacles mêlant parfois artistes dits valides et artistes en situation de handicap.

Entre le Château de la Tour d’Aigues et le chapiteau du Pôle cirque et Handicap, le public pourra profiter de neuf spectacles, deux concerts, des ateliers de cirque, mais aussi des jeux.

Le programme

Ce mercredi 14 mai, la compagnie Santé Acrobatie proposera un spectacle fusionnant techniques africaines et contemporaines au travers d’acro-danse, de portés et de danses traditionnelles et urbaines à 17h au Château de la Tour d’Aigues (gratuit).

Ce vendredi 16 mai, 30 jeunes issus de la classe Cirque et de l’option Chant Choral du collège Albert Camus proposeront un moment de créativité et d’harmonie à 19h et 20h au chapiteau du Pôle cirque et handicap (prix libre).

Ce samedi 17 mai, le public pourra profiter de quatre spectacles au chapiteau du Pôle cirque et handicap : danse et mât chinois avec la compagnie Das Arnak à 16h30 (tarif : 10€), danse, acrobatie et jonglage avec la compagnie Kif Kif à 18h30 (tarif : 10€), la fanfare du Pompier Poney Club à 19h30 (gratuit), et rock’n’roll glamour et énervé avec DJ Polafacette à 21h30 (gratuit).

Ce dimanche 18 mai, trois spectacles en déambulation seront présentés (tarif : 15€) au chapiteau du Pôle cirque et handicap à partir de 15h : contorsion avec la compagnie Alice Rende, numéro d’équilibre, et grimpe libre et danse arboricole avec la compagnie Les Têtes Bêches.

Plusieurs ateliers seront organisés les mercredi 14, samedi 17 et dimanche 18 mai. Les enfants à partir de 2 ans pourront apprendre à jongler, à tenir l’équilibre, ou encore à faire des acrobaties. Il y a aura également des moments parents/enfants à partir de 3 ans.

Du 14 au 18 mai.
Château de la Tour d’Aigues.
Chapiteau du Pôle cirque et Handicap. 998 chemin de la Bourguette. La Tour d’Aigues.


60 ans plus tard, La Balance penche du bon côté pour les Harkis d’Avignon

Le café-librairie Youpi reçoit le Collectif Réfugiés Vaucluse ce jeudi 15 mai.

Depuis dix ans, le Collectif Réfugiés du Vaucluse accompagne bénévolement les demandeurs d’asile, les réfugiés et leurs familles dans les démarches de la vie courante, en proposant diverses activités. Sur Avignon, l’association propose des cours de français, une aide administrative,  des sorties culturelles — Opéra, Cinéchange à Utopia — ou sportives. 

Sur Carpentras, l’association est présente à la Maison du Citoyen. Elle organise des sorties, anime des cours sociolinguistiques, des stages et un atelier de couture. 

La valise de l’immigration

C’est dans le cadre de l’atelier couture que la valise de l’immigration a été réalisée. Valise qui sera exposée à Youpi ce 15 mai prochain où, dans un contexte de racisme grandissant, à partir de témoignages et d’expériences partagées, l’association propose de débattre sur la situation des personnes qui ont dû, pour différentes raisons, quitter leur pays.

Youpi, un tiers-lieu ouvert à tous

Youpi, c’est un café-librairie, mais aussi une cantine et une épicerie.On peut profiter du salon de thé toute la journée, de la cuisine végétarienne de saison le midi, le tout fait maison avec de bons produits à déguster dedans ou en terrasse. Et il se passe toujours quelque chose à Youpi : des débats, des rencontres littéraires, des ateliers créatifs…

Soyez curieux, venez nombreux.

Jeudi 15 mai. 19h30. Entrée libre. Café-librairie Youpi. 26 avenue Saint Ruf. Avignon. 04 90 82 07 49. 


60 ans plus tard, La Balance penche du bon côté pour les Harkis d’Avignon

Mercredi 16 avril 2025, la Cour suprême britannique a pris une décision qui pourrait avoir des conséquences importantes pour les femmes transgenres au Royaume-Uni. La plus haute instance judiciaire du pays a en effet statué que la définition légale d’une femme repose sur le sexe biologique et non le genre. Comme le rapporte Le Monde, les effets concrets de ce jugement restent encore flous, mais les juges britanniques ont affirmé qu’il serait désormais légal d’exclure les femmes transgenres de certains espaces réservés aux femmes – comme des centres d’hébergement ou des hôpitaux – si cela est considéré comme « proportionné ».

Si les droits et l’inclusion sociale des personnes transgenres souffrent ou sont remis en cause dans plusieurs pays, comme aux États-Unis ou au Royaume-Uni, ces derniers ont toutefois globalement progressé en Europe. D’après l’ONG Transgender Europe, l’Espagne, la Finlande et l’Islande sont des exemples de pays ayant récemment amélioré la protection et les droits des personnes transgenres. L’Espagne et la Grèce ont notamment introduit de nouvelles interdictions des thérapies de conversion fondées sur l’identité de genre. En outre, l’Espagne et la Finlande ont adopté en 2023 une reconnaissance du genre basée sur l’autodétermination : elle repose exclusivement sur la volonté exprimée par la personne concernée, et n’implique aucun tiers (comme un juge ou un expert médical). Comme le montre notre carte, ces deux pays ont ainsi rejoint le Danemark (premier pays à avoir accordé ce droit en Europe en 2014), la Belgique, le Luxembourg, l’Irlande et Malte, où les personnes transgenres avaient déjà la possibilité de changer leur genre légal librement.

Cependant, certains pays d’Europe limitent toujours l’accès à la reconnaissance légale du genre pour les personnes transgenres, et celle-ci est parfois soumise à des condition médicales souvent jugées abusives. En Roumanie, en Slovaquie et en Tchéquie, par exemple, une personne transgenre doit être prête à subir une intervention stérilisante pour changer légalement de genre, une exigence pourtant condamnée par la Cour européenne en 2017 comme « violant les droits humains ».

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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