31 octobre 2025 |

Ecrit par le 31 octobre 2025

L’interview, Caroline Clausse, ingénieure navigante d’essais

L’association Soroptimist International Avignon organise une soirée ‘Femmes d’action, femmes d’exception’, qui se déroulera, sur réservation Jeudi 19 septembre 2024 à 18h au Novotel Avignon centreCaroline Clausse ingénieure navigante d’essais, fait partie des invitées de la soirée aux côtés du capitaine Lise Trincaretto, du Service départemental d’incendie et de secours de Vaucluse, de Céline Lacaux, mathématicienne et chercheure à l’Université d’Avignon, de Géraldine Parodi, scaphandrière et Présidente de Spero Mare qui exerce dans le BTP sous-marin et de Christine Gord, directrice départementale Vaucluse de la Banque de France. Réservation ici. L’Echo du mardi vous propose, en avant-première, d’aller à la rencontre de ces femmes d’exception.

Qu’est-ce qui vous a destiné à faire ce métier ?
«Mes deux parents étaient déjà dans l’aéronautique, papa pilote dans l’armée de l’air et maman technicienne en aéronautique, au sein de la Direction générale de l’armement des essais en vol (DGAEV). J’ai, ainsi, hérité de leur passion commune : les aéronefs qui est un terme générique regroupant tout appareil capable de se déplacer dans les airs comme les avions, les hélicoptères, les aérostats… C’est ainsi que j’ai assisté, depuis ma tendre enfance, à de nombreux meetings aériens et événements qui se déroulaient sur les bases où la famille était affectée. Nous avions même, parfois, la possibilité de nous glisser dans les cockpits. Le summum ? Alors que papa finissait sa carrière à Salon-de-Provence, j’ai pu assister aux entraînements de la Patrouille de France, le mercredi, lorsque je rentrais pour déjeuner à la maison. C’était magnifique. J’ai finalement toujours été baignée dans cette passion familiale.»

Comment avez-vous acquis toutes les connaissances requises pour exercer ?
«Par des moyens détournés car il n’y a pas de voie royale pour devenir ingénieur navigant d’essais (INE), de multiples voies peuvent y mener dès la trentaine, voire à la quarantaine. En fait, petite, je voulais devenir pilote de chasse, un métier qui exige une vue parfaite alors que la mienne était déjà corrigée, donc je savais que je ne pourrais pas prétendre à ce métier. Or, maman, dans son univers professionnel, côtoyait des ingénieurs naviguant d’essai –INE-. Elle évoqué cette possible voie pour assouvir ma passion. Pour cela, il fallait passer un bac S (scientifique), intégrer une école d’ingénieur et, ensuite, organiser mon propre parcours jusqu’à intégrer l’une des écoles qui forment à ce métier.»

Quelles ont été les étapes et les événements fondateurs de votre carrière ?
«Je dirais, en premier, être née dans une famille où tout d’abord la profession de mes parents puis mon enfance ont été rythmés par les meetings aériens et plus tard, les vols d’entraînement et de présentation de la patrouille de France. Après mon bac, j’ai entamé deux années de classe préparatoire au lycée militaire d’Aix-en-Provence où j’ai adoré faire mes études. Pourquoi ? Parce que c’est un lieu d’exception qui vous demande de vous surpasser en permanence, avec des professeurs et des élèves extrêmement motivés qui ont, tous, la volonté de donner le meilleur d’eux-mêmes. Nous étions là de notre propre volonté avec cette envie d’étudier, d’être très concentrés et assidus. Lorsque l’un d’entre nous éprouvait des difficultés, nous étions plusieurs à l’aider. Le sport y était obligatoire et c’était vraiment ce qu’il nous fallait pour évacuer les tensions et nous défouler. Ça a été deux ans de travail acharné et aussi un merveilleux souvenir.»

Caroline Clausse DR

«Puis j’ai intégré, durant trois ans,
l’école d’ingénieur ISAE ANSMA (Ecole nationale supérieure de mécanique et d’aérotechnique) située à Poitiers. J’ai ainsi pu effectuer mes stages chez Dassault, ainsi qu’à la DGAEV à Istres et chez Airbus Hélicoptère, en soufflerie. C’est ainsi que j’ai obtenu le diplôme d’ingénieur de l’Ecole Nationale Supérieure de Mécanique et d’Aérotechnique (ISAE en SEMA). Lors de ces trois années, j’ai également commencé ma licence de pilote privé à l’aéroclub de Châtellerault.»

Quels sont les mentors, les personnalités qui ont forgé votre vocation ?
«Je citerai trois femmes dont les impressionnants parcours m’ont passionnée : le commandant Caroline Aigle, la première femme pilote de chasse de l’armée de l’air (Ndlr après Elisabeth Boselli en 1946) ; Virginie Guyot qui a intégré la prestigieuse Patrouille de France et en fut le Leader en 2010, et, enfin, le lieutenant-colonel Claire Mérouze qui a été la première femme à piloter un rafale en 2010. Toutes avaient en commun une volonté et une détermination hors du commun.»

Comment avez-vous abordé votre carrière et surmonté les épreuves ?
«Avec détermination. Même si les diplômes et l’envie d’entrer à la DGA étaient là, j’ai d’abord fait mes armes dans le privé en travaillant chez Airbus puis à la Snecma devenue Safran Aircraft Engines. A cette période de ma vie, j’ai beaucoup voyagé aux Etats-Unis, mais je n’ai pas oublié d’envoyer une candidature libre à la DGA EV (Direction générale des armées en vol), à la suite de quoi la structure m’a contactée puis embauchée.»

Quelles compétences et qualités sont-elles essentielles dans votre domaine d’activité ?
«Je crois qu’il faut beaucoup de détermination, de remises en question, notamment lorsque ça ne va pas assez vite, que l’on n’a pas effectivement ce que l’on veut. Il faut alors être réaliste et faire ses preuves. Parce qu’en réalité, au plus profond de soi, nous savons ce que nous voulons. Alors il faut nourrir cette confiance en soi, afin que la hiérarchie vous sente capable, notamment, de faire de nouvelles formations comme celle de l’EPNER Ecole du personnel navigant d’essai et de réception à Istres, qui forme les ingénieurs navigants d’essai (INE) ainsi que des pilotes d’essai. C’est le Sésame pour réaliser nos essais en vol. Quatre grandes écoles proposent cette formation dans le monde : une à Istres, une en Angleterre et deux aux Etats-Unis. La formation s’étend sur une année durant laquelle l’on travaille de façon très assidue sans quasiment s’arrêter. C’est un peu l’équivalent d’une année de prépa en termes de charge de travail et de concentration. A tel point que c’est une année formatrice où l’on apprend à connaître ses limites et où l’on n’atteint pas la perfection.»

Caroline Clausse aux côtés d’un pilote, DR

Qu’est-ce qui fait tenir dans l’adversité ?
«Le sport, la course à pied, principalement le cardio, le Pilates, ce qui permet de se défouler, d’éliminer les tensions. Je pratique tout ce qui est en rapport avec la respiration profonde.» 

Quels regards hommes et femmes portent ils sur votre façon d’exercer votre métier ?
«De l’intérieur, je percevais les hommes que je côtoyais comme des super héros parce que quoi qu’il se passait, ils ne laissaient rien transparaitre. Tout semblait glisser. J’étais impressionnée. Mais il suffit qu’une personne évoque une maladie, pour que les langues se délient elles aussi, juste un instant. Conclusion ? Chacun de nous a des propres failles sur lesquelles il travaille. Aujourd’hui, dans notre milieu, nous pratiquons beaucoup le sport et la méditation.»

Le même regard, de l’extérieur ?
«C’est un métier où l’on travaille avec les forces armées et également les industriels à l’étape la plus proche qui suit la conception des systèmes, puis on commence les tests sur banc d’essais, puis au sol, pour ensuite intégrer ces systèmes sur aéronefs et les livrer aux forces armées. Donc le regard que portent les personnes de l’extérieur sur nous est notre capacité à conduire un projet très concrètement et dans les temps impartis. C’est un regard sur notre faculté à écouter, entendre, comprendre et à réaliser des projets.»

«En règle général nous possédons un très bon relationnel
pour, notamment, pouvoir accéder à une collecte plus large d’informations. Cette facilitation des échanges permet à tous de travailler dans le même sens et la même direction. Le projet avance alors, de façon idéale, et arrive ainsi plus vite à maturité. Après, il est question de budget, partie qui nous échappe complètement et qui, pourtant, présidera à l’atteinte ou non des objectifs.»

Quelles compétences et qualités sont-elles essentielles à votre métier ?
«Il y en a plusieurs comme bien se connaître, savoir se dépasser, nourrir une importante motivation, aimer travailler sur des systèmes de pointe et de développement ce qui exclut tout droit à l’erreur, savoir se maîtriser et connaître la résilience (capacité à surmonter les chocs traumatiques).»

«Je pourrais ajouter
être humble et se remettre en question au bon moment. Et lorsqu’il y a un doute, oser poser la question. Cette façon de faire a déjà sauvé des équipages : alors que le pilote était concentré sur ses manœuvres, le copilote remarquait quelque chose d’anormal et le signalait, ce qui permettait de tout de suite rectifier une anomalie. Il est donc essentiel d’être réactif et de savoir communiquer en équipe.»

Quels sont les obstacles franchis et ceux qui ne s’effacent pas ?
«Il est difficile pour moi de répondre à cela parce que je fais le métier de mes rêves. Egalement les chemins sont nombreux et différents pour arriver à ce métier, ce qui fait que l’on y accède principalement autour de la trentaine, voire de la quarantaine, avec de multiples et différents parcours de vie. Parfois en ayant, auparavant, exercé dans le privé tandis que d’autres sont arrivés à cette formation sans avoir quitté l’armée. »

Les obstacles qui ne s’effacent pas ?
« Je n’ai pas réussi, tout de suite, à intégrer l’école parce qu’il a fallu que je repasse un oral. Pour moi ça a été un très gros échec qui m’a permis de retravailler ce manque de confiance. J’en suis sortie plus forte parce que j’ai gagné en assurance. J’ai d’ailleurs abordé différemment mon année de formation, de façon plus sereine et plus en conscience.»

Ce qui m’a fait tenir dans l’adversité ?
«J’avais, durant la formation, la chance d’être proche géographiquement de ma famille, alors, lorsque j’avais un coup de mou, je pouvais facilement la rejoindre le week-end. J’ai ainsi toujours pu compter sur ma famille et mes proches.»

Quels regards portent les hommes et les femmes sur votre métier ?
«En fait, tout le monde connaît le métier de pilote et peu le métier d’ingénieur navigant d’essais. Je suis donc obligée d’expliquer ce que je fais aux personnes qui sont extérieures au monde de l’aéronautique. Mais lorsque j’échange avec eux, ils se révèlent très intéressés et nos discussions sont toujours très enrichissantes.»

Quels sont les avantages et les inconvénients à être une femme dans un milieu d’hommes ?
«Au chapitre des inconvénients, les propos masculins, dits souvent sur le ton de la plaisanterie et sans aucune arrière-pensée, peuvent sembler anodins. Pourtant leur impact peut être vécu de façon plus importante. Alors que, paradoxalement, d’autres hommes sont comme statufiés, n’osant plus rien dire, semblant presque mal à l’aise, comme entravés. Il y a cet effet de balancier qui, dans un sens comme de l’autre, est outrancier, complexifiant les relations hommes-femmes et qui empêche d’atteindre une certaine neutralité bienveillante –lorsque le balancier s’immobilise en un juste milieu- pour donner accès à une relation simplifiée, sereine et apaisée dans la relation hommes femmes.»

L’autre inconvénient ?
«Nos combinaisons ne sont pas pratiques. Les hommes ont des combinaisons qui leur permettent d’aller se soulager rapidement parce qu’ils ont une fermeture éclair placée au bon endroit alors que nous devons nous déshabiller entièrement ce qui prend trop de temps. Egalement, pour nous mettre en tenue, nous nous mettons dans nos bureaux respectifs, chacun notre tour. Et parce qu’il faut gagner du temps, nous ne pouvons pas prétendre à rejoindre des vestiaires trop éloignés. Donc il faudra encore un peu plus de temps à l’administration française pour palier ces usages et intégrer la mixité.»  

Caroline Clausse, DR

Les avantages ?
«J’étais déjà dans cette équipe lorsque j’étais ingénieure au sol. Je connais la Marine et l’Armée de l’air. J’y ai déjà fait mon trou dans le passé. A l’issue de ma formation, j’ai pu réintégrer l’équipe pour réaliser le métier de mes rêves. Je les remercie de me faire confiance et je vais continuer à faire mes preuves. Quel que soit son métier, on ne peut se réaliser et avancer que si l’on acquiert la confiance de ses pairs. Ça fait partie de l’intégration. De même je me rappellerai toujours avoir été soutenue dans mon choix de poste par un expert avion.»

Quel conseil donneriez vous à une femme qui voudrait faire carrière dans votre milieu ? 
«Aujourd’hui tous les métiers sont ouverts aux femmes. Il ne faut plus ériger de barrières par rapport à cela. Si l’on a la détermination et les compétences, alors il faut foncer et tenter. J’ai pu vérifier le ‘Qui ne tente rien n’a rien.’ Et avec le temps je me rends compte que j’ose. Mon métier est de tout tester, toute la journée. C’est comme ça que j’ai envoyé une candidature libre. Il faut croire en nos rêves et se battre pour ce qui nous anime.»

Le mot de la fin, une devise ?
«Tous les métiers sont désormais ouverts aux femmes. La force et la détermination sont indispensables pour réaliser ses rêves. Il faut vraiment oser et apprendre à rebondir. Ma force intérieure est nourrie par ma passion.» 

Les partenaires de cette deuxième édition de la soirée Femmes d’action, Femmes d’exception.
Le Novotel Avignon centre, la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse, Agence la Chamade à Avignon, Les Femmes chefs d’entreprises Vaucluse (FCE) et les Femmes Vignes Rhône et l’Echo du mardi.

Le programme de la soirée
18h – 18h30 : Accueil ; 18h30 – 19h : Mot de la présidente – présentation de la bourse Envie d’entreprendre Avignon ; 19h – 21h30 : Interventions des invitées puis échanges avec la salle. 21h30 – 22h30 : Moment convivial et d’échanges autour de planches de charcuterie, fromage et dessert.

Les infos pratiques
Jeudi 19 septembre à partir de 18h. Soirée Femmes d’action, Femmes d’exception 2e édition. Soroptimist International Avignon. Novotel Avignon centre. Inscription obligatoire 25€ ici.


L’interview, Caroline Clausse, ingénieure navigante d’essais

Les Editions Gereso viennent de publier un livre de Damien Péan intitulé ‘Comprendre les comptes annuels’. Il s’agit de la 6e édition de ce guide pratique qui ambitionne d’être un outil de gestion d’entreprise pour les non-financiers.

Bilan, résultat, taux de rentabilité, besoin en fonds de roulement…Quel responsable ou manager n’a jamais été confronté à des données financières ? 
Du business plan aux bilans et comptes de résultat, en passant par la gestion de la trésorerie, toute la vie de l’entreprise est dépendante de ces chiffres. À chacune de ces étapes, le manager se retrouve en première ligne, confronté à des éléments financiers qu’il doit comprendre et interpréter pour bien les présenter et ainsi prendre les meilleures décisions.

Mener une analyse financière pertinente
C’est à ces nombreuses questions que la 6e édition du guide ‘Comprendre les comptes annuels’ ambitionne de répondre en proposant un outil de gestion d’entreprise pour non-financiers (Dirigeants, managers, cadres, responsables, actionnaires…).
Illustré de nombreux exemples, cet ouvrage décrypte toutes ces notions financières par une explication pratique à la portée de tous. Le guide, qui intègre le contexte de la crise sanitaire et du mouvement inflationniste qui a suivi l’invasion de l’Ukraine, évoque la manière de mener une analyse financière pertinente dans ces contextes.

« Quelles que soient les qualités du manager et ses intuitions, il devra, tôt ou tard, confronter ses idées et mesurer ses performances par des chiffres. »

Damien Péan, auteur de Comprendre les comptes annuels

« Toute entreprise et tout organisme économique en général aspirent à assurer leur pérennité, voire leur développement, » explique l’auteur, Damien Péan, titulaire d’un DESCF en comptabilité et finances.

Ce consultant et formateur qui intervient dans les domaines de la comptabilité, du contrôle de gestion, de la fiscalité et de l’analyse financière auprès d’un public d’étudiants et de professionnels d’entreprise poursuit : « c’est l’objectif de tout manager de guider son organisation à travers une offre commerciale et une stratégie pertinente, à la recherche d’efficacité. Mener à bien cette ambition va nécessiter, pour créer ou développer l’organisation, de formaliser son projet, d’avoir les bonnes idées, ainsi que le sens de la gestion et des relations humaines. Mais, quelles que soient les qualités du manager et ses intuitions, il devra, tôt ou tard, confronter ses idées et mesurer ses performances par des chiffres ! Des termes flous pour tout non-initié commencent alors à faire leur apparition : bilan, résultat, taux de rentabilité, besoin en fonds de roulement, etc. Ces termes, ces chiffres peuvent sembler réservés à des comptables, des financiers. Après tout, comprendre et maîtriser ces chiffres n’est pas le métier du manager. Il a d’ores et déjà d’innombrables tâches annexes à exécuter et à gérer. Pourtant, toute la vie de l’entreprise est décrite par ces chiffres. »

L.G.

Comprendre les comptes annuels’ de Damien Péan. Editions Gereso. Nombre de pages : 361. Format ouvrage en CM : 15.5 x 22. Livre papier : 27€. Version numérique : 18,99€.


L’interview, Caroline Clausse, ingénieure navigante d’essais

L’association d’entrepreneurs de la zone d’activité de Carpensud vient d’obtenir le soutien de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur pour l’émergence d’une démarche d’Ecologie industrielle et territoriale (EIT).

Dans ce cadre, une nouvelle commission s’est ouverte à Carpensud afin de mettre en œuvre ce projet territorial, qui a pour but d’optimiser les flux entrants (ressources) et les flux sortants (déchets) à l’échelle du territoire afin de réduire les impacts négatifs des activités humaines sur l’environnement.

« Cette optimisation s’appuie sur la coopération territoriale des acteurs, publics comme privés, afin de générer des gains qu’ils soient économiques, environnementaux voire sociaux », explique l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) dont l’EIT est l’un des 7 ‘piliers’ de l’action d’économie circulaire mise en œuvre par l’établissement public.

Pour Carpensud, le projet comprend notamment des actions de sensibilisation et d’information, des sessions de formation, des ateliers, et des communications pour assurer une compréhension approfondie de l’EIT, ainsi qu’une enquête afin de recenser les entrants et sortants des entreprises en vue d’une mutualisation.

Pour cela, l’association vauclusienne met en place un groupe de travail constitué de :
Alain Martin, Mission projet
Léa Gérin, directrice Charles Gérin et fils
Béatrice Darcas, directrice Atelier Bio de Provence
Françis Gutierrez et Isabeau Gaillard, co-fondateurs de Ventoux Compost
• Julien De Michele du service développement économique de la Cove (Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin)
Sarah Mendez-Colloc, chargée de l’étude à la CCI de Vaucluse

Présidée par Patrice Rouvier d’Allianz assurances, Carpensud s’adressait auparavant principalement aux entreprises du bassin de Carpentras et Pernes-les-Fontaines. Depuis l’an dernier, l’association a décidé d’élargir son champ d’action à toutes les entreprises du département de Vaucluse.

L.G.

Avec l’EIT, l’objectif est que les déchets des uns deviennent les matières premières des autres.DR/Ademe

Contact Carpensud :
s.montmasson@carpensud.com
thea.defilippo@carpensud.com


L’interview, Caroline Clausse, ingénieure navigante d’essais

En ces périodes difficiles et compliquées on se surprend à penser que c’était mieux avant. Que l’on vivait plus facilement, avec une certaine forme d’insouciance, sans peur du lendemain. Et on se prête à regretter les temps passés…

La certitude que le monde tournait mieux avant a toujours existée. Les psychologues ont une explication assez simple. Dans le présent on est plus sensible à ce qui va mal (normal on le vit) et à contrario notre mémoire privilégie toujours les bons aux mauvais souvenirs. Logique. A cela, on pourrait ajouter le côté anxiogène de nombre de médias, qui ont une très forte propension à en rajouter bien au-delà du raisonnable. Aujourd’hui, beaucoup de nos moyens d’informations (sauf l’Echo du Mardi évidemment) font du catastrophisme un vrai fonds de commerce.
Les psychologues ont également observés que ce caractère passéiste était plus répandu chez les séniors. C’est d’ailleurs peut-être à cela qu’on reconnaît les vieux restés jeunes ! Mais au fond précisent-ils aussi, tout cela pourrait aussi être vécu comme l’espérance en des jours meilleurs. Nous voilà rassurés !

On préconise également de replanter des arbres dans les villes

Mais, si le présent n’est pas pire que le passé pourquoi avons-nous cesse, aujourd’hui d’y faire référence ou de remettre au goût du jour des idées, des pratiques anciennes ?
Les exemples sont multiples. Tenez, commençons par la rentrée scolaire. De très nombreuses écoles se sont portées candidates pour le retour de la blouse. On suivra de ce point de vue l’expérimentation lancée à Châteaurenard. Du côté des collèges l’usage des téléphones portables sera interdit dans l’enceinte des établissements. Place aux vrais échanges et à la balle au prisonnier ! Au printemps 2025, les consignes des bouteilles en verre feront également leur retour dans les magasins. Enfin ! De nombreuses communes incitent les foyers, qui le peuvent, à s’équiper de composts pour leurs déchets organiques. De quoi faire sourire nos aïeux. On préconise également de replanter des arbres dans les villes. Il a fallu du temps à certains pour comprendre pourquoi « les anciens » avaient planté des platanes dans les rues de nos villes et villages de Provence !

Jamais les boulangers n’avaient compté dans leurs rangs autant d’anciens directeurs financiers ou informatiques

Prenez aussi le domaine culturel. Comment expliquer ce retour étonnant du disque vinyle dans une période où tout se dématérialise ? Pourquoi les tournées des vedettes des anciennes gloires de la chanson ou de la musique font-elles salles combles ? Et c’est pas fini, comment expliquer ce regain d’intérêt pour les métiers manuels autrefois considérés comme des voies de garage ? Jamais les boulangers n’avaient compté dans leurs rangs autant d’anciens directeurs financiers ou informatiques. On pourrait aussi parler du grand retour de la pratique du vélo, de la photo argentique, des polaroïds, des anciens jeux vidéo, ou encore du choix incroyable de Citroën de réutiliser son logo vieux de 100 ans…etc…

Bref, le passé est plus que jamais présent. S’il peut améliorer notre quotidien alors conjuguons-les. C’est sans doute la meilleure façon de conjurer un futur bien incertain …


L’interview, Caroline Clausse, ingénieure navigante d’essais

Le marché des producteurs de Cavaillon, qui a lieu tous les jeudis de 16h à 18h30 au Grenouillet de mars à fin septembre, accueillera des animations ce jeudi 5 septembre.

La Chambre d’agriculture de Vaucluse s’associe avec le réseau ‘Bienvenue à la ferme’ de Vaucluse et le Comité de promotion des produits de Vaucluse pour proposer diverses animations ce jeudi sur le marché des producteurs de Cavaillon, au Grenouillet. L’objectif est de mettre en lumière l’agriculture locale et l’alimentation auprès des adultes comme des enfants.

Premièrement, il y aura le ‘Champ des sens’ avec deux jeux ludiques qui solliciteront le toucher et l’odorat. Les visiteurs devront identifier un produit dissimuler dans une boîte noire ou encore reconnaitre une odeur avec des huiles essentielles. De nombreux lots seront offerts au travers de la ‘Roue de la fortune’. Les visiteurs pourront déguster des jus de fruits. Il y aura aussi la traditionnelle tombola qui permettra à un chanceux de gagner un panier composé des produits du marché.


L’interview, Caroline Clausse, ingénieure navigante d’essais

Selon une étude récente réalisée par OnePoll et 72 Point Media pour la marque japonaise de design MUJI, 25% des Français ressentent encore le besoin de repartir en vacances dès leur retour. En région PACA, ce besoin est particulièrement prononcé, avec 35% des habitants qui ressentent l’envie de repartir en vacances immédiatement après leur retour.

Les vacances, ce moment tant attendu pour se détendre et enfin se reposer, ne parviennent pas toujours à combler nos attentes en matière de sommeil. En région PACA, 47% des habitants admettent se sentir tristes ou moroses au moment de revenir à leur quotidien, et 17% se disent même anxieux à l’idée de reprendre le travail ou leurs activités habituelles.

86% des habitants de la région considèrent qu’il est très important ou assez important de se sentir reposés à leur retour de vacances. Pourtant, malgré cette attente, 31% des habitants de la région PACA ne parviennent pas à se sentir pleinement revigorés.

Si ces chiffres vous parlent, c’est tout simplement qu’il est peut-être temps de repenser votre façon d’organiser vos prochaines vacances. Pour ce faire, MUJI a réalisé un quiz ‘Journey to Better Sleep‘, conçu pour vous aider à évaluer l’impact réel de vos vacances sur votre sommeil et par conséquent, sur votre bien-être.


L’interview, Caroline Clausse, ingénieure navigante d’essais

Christophe Chiavola est le chef du restaurant Le Prieuré, à Villeneuve-lès-Avignon. Pour régaler vos papilles et celles de vos proches, il vous dévoile sa recette de figue et persil plat.

Gel Persil Plat :
– Eau 100g
– Jus Citron Vert 30g
– Sucre 10g
– Agar-Agar 3,5g
– Persil Plat 10g

Dans une casserole, mélanger et chauffer jusqu’à ébullition l’ensemble des premiers ingrédients et réserver au réfrigérateur minimum 1h. Mixer le gel avec le persil plat au blender jusqu’à l’obtention d’une texture lisse et réserver au réfrigérateur en pipette.
Faire ramollir la gélatine dans de l’eau froide. Chauffer la crème liquide et y faire fondre la gélatine ramollie. Verser le tout dans le chocolat blanc fondu, mélanger, ajouter la crème liquide froide et mélanger de nouveau. Réserver au réfrigérateur 4h minimum. Monter la ganache et mélanger le persil plat ciselé ainsi que le gel citron / persil plat.

Compotée de Figue / Persil Plat :
– Figue Fraîche 400g
– Eau 100g
– Sucre 80g
– Pectine NH 10g
– Persil Plat Ciselé 8g

Dans un blinder, mixer l’ensemble des ingrédients. Verser dans une casserole et cuire jusqu’à ébullition.

Biscuit Mirliton :
– Œufs 360g
– Jaunes Œufs 90g
– Poudre Amande 337g
– Poudre à Crème 30g
– Sucre 390g

Au batteur, monter les œufs et les jaunes d’œufs avec le sucre ajouté petit à petit. Tamiser la poudre d’amande avec la poudre à crème et incorporer dans les œufs montés. Verser et étaler sucre une plaque 60×40 avec un cadre et cuire à 170°C pendant 15 minutes. Laisser refroidir et détailler des petits cubes.

Crumble :
– Farine 50g
– Sucre 50g
– Poudre Amande 50g
– Beurre 30g

Au batteur, mélanger l’ensemble des ingrédients à l’aide d’une feuille. Cuisson 170°C pendant 23 minutes.

Pâte sablée :
– Farine 1 000g
– Beurre 600g
– Sel 10g
– Sucre Glace 875g
– Jaune Œufs 220g
– Poudre Amande 125g

Dans une cuve de batteur à l’aide d’une feuille, faire beurrer le beurre avec le sucre glace, le sel et la poudre d’amande. Ajouter la farine et par la suite les jaunes d’œufs. Réserver au réfrigérateur une nuit.
Le lendemain, étaler la pâte entre deux feuilles sulfurisées à 3 millimètres et réserver au congélateur. Détailler des disques de pâte sablée de 3 cm à l’aide d’un emporte-pièce et cuire au four à 170°C pendant 13 minutes.

Crème Glacée Feuille de Figue :
– Lait 273g
– Crème liquide 93g
– Poudre de Lait 0%MG 21g
– Glucose atomisé 19g
– Jaunes Œufs 16g
– Sucre 74g
– Stabilisateur à Glace 2g
– Feuille de Figue 4pc

Nettoyer les feuilles de figue. Dans une casserole, faites chauffer l’ensemble des ingrédients jusqu’à 85°C. Mettre en poche sous vide à chaud et laisser infuser minimum 2h au réfrigérateur. 
Chinoiser et mettre dans un bol à PacoJet. Laisser congeler et pacosser lorsque la crème glacée est bien dure.

Persil plat Cristallisé :
– Eau 500g
– Sucre 500g

Faire bouillir le sirop pour dissoudre le sucre. Laisser refroidir et y tremper des feuilles de persil plat que l’on disposera sur une feuille sulfurisée. Réserver dans un déshydrateur à 70°C pendant minimum 4h.

Figue braisée au brasero et rôtie au four :
Laver les figues fraîches et braiser sur le brasero légèrement et uniformément. Tailler les figues braisées en croix et mettre une cuillère de miel dans le creux de la figue taillée et y parsemer de persil ciselé. Les rôtir au four à 180°C pendant 10 minutes.

Montage :
Dans une assiette ronde, tirer des traits de ganache montée persil plat de façon à ce que cela ressemble à des racines. Parsemer du crumble sur la mousse et retirer l’excédent de crumble sur l’assiette. Disposer 7 points de compotée de figue persil plat, 7 cubes de biscuits Mirliton, 6 morceaux de figue fraîche caramélisée au chalumeau, quelques points de gel citron persil plat, ainsi que quelques feuilles de persil plat cristallisé. Dans une 2ème  assiette, disposer la figue braisée et rôtie sur un sablé. Dans une 3ème  assiette disposer sur une feuille de figue un sablé avec une quenelle de crème glacée à la feuille de figue.

DR

L’interview, Caroline Clausse, ingénieure navigante d’essais

Alors que la ville de Monteux possède déjà un magasin U Express, la Coopérative U y prévoit l’ouverture d’un Super U de 2 500 m² en janvier 2025 dans la zone de Beaulieu. 64 postes sont à pourvoir, deux réunions d’informations auront lieu les lundis 9 et 23 septembre.

La Coopérative U va ouvrir un nouveau supermarché ‘Super U Monteux Horizon Provence’ dans la zone de Beaulieu, à Monteux. 64 postes sont à pourvoir.

Hôtesse de caisse ou encore employé de libre-service, différents postes sont proposés pour des contrats à durée indéterminée à temps plein ou partiel. Les candidats devront suivre une formation à partir du mois d’octobre pour être opérationnels au moment de l’ouverture en janvier.

France Travail, Mission Locale et Cap emploi se mobilisent pour faciliter ces recrutements qui se feront selon la Méthode de Recrutement par
Simulation (MRS). Les candidats pourront se présenter sans CV, et sans conditions de diplômes ou d’expérience, mais ils seront testés sur leurs aptitudes à exercer de nouvelles fonctions, avoir du contact avec la clientèle, ou encore travailler en équipe.

Deux réunions d’informations auront lieu à ce sujet les lundis 9 et 23 septembre. Pour s’inscrire à ces réunions, il suffit de téléphoner au 04 90 13 13 69 entre 8h30 à 12h pour réserver sa place. La participation à l’une des réunions ne représente pas une forme d’engagement.

Il est d’ores et déjà possible d’envoyer sa candidature via le site de France Travail.


L’interview, Caroline Clausse, ingénieure navigante d’essais

La seconde édition du Gran Fondo Luberon Pays d’Apt aura lieu le dimanche 29 septembre prochain. Ce rendez-vous de fin de saison promet une expérience inoubliable et des paysages époustouflants aux participants. Il reste encore quelques dossards !

Les amoureux du vélo se donnent rendez-vous le 29 septembre pour le GF Luberon Pays d’Apt. La première édition, qui avait eu lieu en octobre 2023, avait obtenu un franc succès et avait accueilli 700 participants qui ont pu découvrir le territoire autrement. Cette seconde édition promet d’être tout aussi exceptionnelle.

Les équipes de cet événement cyclosportif, en passe de devenir un rendez-vous incontournable de la fin de saison, ont travaillé d’arrache-pied durant un an pour améliorer le parcours, apporter des nouveautés, et garantir une meilleure sécurité pour tous les coureurs.

Deux parcours

Comme l’année dernière, deux parcours sont proposés aux participants et le départ et l’arrivée se font au plan d’eau de la Riaille à Apt. Cette année, le long parcours se dote de 2 km et 400 m de dénivelé positif supplémentaires. Les coureurs pourront aller jusqu’aux limites de Sault en passant notamment par Lioux et Lagarde D’Apt. Les équipes de l’événement ont ajouté cette portion qui devrait permettre au peloton de s’étirer davantage, ce qui sera plus sécuritaire pour les participants. Ces derniers passeront également par Rustrel, Saint-Martin-de-Castillon, Saignon, et bien d’autres jolis coins du Pays d’Apt et du Luberon, pour réaliser un total de 117 km avec 2 032 m de dénivelé.

Le second parcours, quant à lui, fait 50 km avec 722 m de dénivelé. Les participants, au départ du plan d’eau d’Apt, se dirigeront vers Saint-Saturnin-lès-Apt, Rustrel, Gignac, Viens, Saint-Martin-de-Castillon, Caseneuve, avant de revenir à Apt. Ce parcours, qui est une randonnée non chronométrée, a la particularité d’être ouvert aux vélos à assistance électrique.

Les deux parcours. ©GF Luberon Pays d’Apt

Déroulé de l’événement

Si la course a lieu le dimanche 29 septembre, les festivités commenceront réellement la veille au plan d’eau de la Riaille avec des animations dès 10h. L’espace food truck ouvrira à 12h et le Village Expo à 13h. Les participants pourront y récupérer leurs dossards jusqu’à 19h. Les animations prendront fin à 18h.

Le départ du grand parcours se fera à 9h. Celui du petit parcours se fera librement entre 9h05 et 9h15. Le premier coureur devrait arriver aux alentours de 11h15. En attendant, les visiteurs pourront profiter du Village expo et des animations dès 10h. La remise des prix débutera à 15h30. La seconde édition du GF Luberon Pays d’Apt s’achèvera à 18h.

117 km : 75€ / 50 km : 15€
Pour vous inscrire, cliquez ici.

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