21 juillet 2025 |

Ecrit par le 21 juillet 2025

La loi Duplomb vue par Wingz pour l’Echo du Mardi


La loi Duplomb vue par Wingz pour l’Echo du Mardi

Le Grand Avignon a repris, en régie directe, la gestion des aires d’accueil des gens du voyage en Vaucluse, en janvier 2023. C’est ainsi que les aires de Courtine à Avignon et de Bonpas à Avignon-Montfavet on été revues. Une stratégie durable et globale envers ces citoyens nomades conçue pour une approche réglementaire respectueuse des besoins des familles et dans le respect du schéma départemental. Les droits d’emplacement, les factures d’eau et d’électricité sont totalement recouvrées.

L’Aire des gens du voyage de Courtine, à Avignon, a rouvert le 1er juillet 2025 pour accueillir, actuellement, une dizaine de familles. Pour mémoire, l’aire avait été construite en 1982 et fermée en 2020 pour être entièrement revue et rebâtie, dans le cadre du schéma départemental d’accueil et d’habitat des gens du voyage de Vaucluse, avec pour interlocutrice privilégiée, Nelly Debart, présidente de l’ANGVC, association nationale des gens du voyage citoyens.

Dans le détail 
L’aire des gens du voyage de Courtine propose une loge de gardien de 50m2, 24 emplacements de 200m2, soit 48 places dont 5 dévolues aux personnes à mobilité réduite sur 208m2. Chaque emplacement est équipé d’une douche, de deux WC, d’un espace buanderie et d’un local technique partagé entre deux emplacements. Toutes les installations ont été conçues à partir de containers maritimes. Au chapitre paysager, les arbres existants ont été conservés et d’autres devraient être bientôt plantés tandis qu’une large surface a été désimperméabilisée.

A l’ère du numérique
Conformément à la réglementation, il n’y a pas de réservation d’espaces cependant, pour y séjourner, il est nécessaire d’entrer en contact avec le Grand Avignon. La consommation d’eau et d’électricité se fait en prépaiement, via internet, et permet aux usagers de suivre, en temps réel, leur consommation d’eau et d’électricité, notamment depuis leur smartphone.

Combien ça coûte ?
Le Grand Avignon demande 90€ de caution ; 3,20€ par jour pour l’occupation de l’emplacement ; 2,80€ par m3 d’eau utilisée et 0,14€/kWh pour l’électricité. Les séjours sont limités à 3 mois renouvelables sur dérogation.

Copyright Fleur Sitruk Comunication Grand Avignon

Les travaux
Les travaux d’un montant de 2,5M€ ont été financés à hauteur de 2,3M€ par le Grand Avignon et 191 462€ par l’Agence de l’eau. Le Département de Vaucluse, quant à lui, participe aux frais de fonctionnement à hauteur de 35 000€ et sur l’ensemble des aires vauclusiennes gérées par le Grand Avignon.

L’aire de grand passage de Bonpas améliorée
L’aire de grand passage de Bonpas, à Avignon-Montfavet, inaugurée en juillet 2022 par le Grand Avignon, propose un accueil temporaire aux grands groupes de gens du voyage –jusqu’à 150 caravanes- principalement l’été ou lors de rassemblements religieux.

Accès payant, réglementé et soumis à autorisation
Suite aux travaux de l’échangeur de Bonpas, l’entrée de l’aire a été déplacée en juin dernier. Le lieu arbore désormais une petite place centrale en concassé pour améliorer la circulation, et la plateforme de récupération des eaux usagées a été revue. L’aire est équipée de bornes d’eau, d’électricité, d’un système de gestion des déchets, d’une fosse de récupération des eaux usées et des toilettes chimiques. Son accès est réglementé, payant et soumis à autorisation préalable.

Remise en ordre
Cette remise en ordre des aires d’accueil des gens du voyage a été bien reçue comme en témoignent les retours positifs qu’en a eu la Préfecture de Vaucluse, les Services de l’Etat et des associations dont l’Association nationale des gens du voyage citoyens. «Notre territoire est régulièrement cité en exemple dans les instances départementales, a indiqué Joël Guin, président du Grand Avignon, pour le respect et l’anticipation des objectifs du Schéma d’accueil et d’habitat des gens du voyage, ainsi que pour la concertation engagée avec les représentants des usagers dans la conception et la gestion des aires.»

Copyright Fleur Sitruk Communication. Parmi les élus présents, Joël Guin président du Grand Avignon et Lucien Stanzione,
sénateur de Vaucluse

La loi Duplomb vue par Wingz pour l’Echo du Mardi

Une jeune compagnie inspirée et engagée

Fondée par Sébastien Bizeau en 2022, la compagnie Hors du temps, avec deux spectacles à son actif, a connu un succès immédiat, amplifié par le phénomène Off il est vrai, mais surtout par son travail mêlant fiction et réalité en traitant des sujets de société avec humour non sans poser des questions essentielles. Il faut ajouter un metteur en scène Sébastien Bizeau qui sait mettre en place des situations contemporaine intelligibles par tous tout en  les reliant à des références classiques, le tout dans un langage alerte. Dans Heureux les orphelins on chemine dans l’Odyssée d’Homère avec la mort d’Agamemnon, dans ‘Pourquoi les gens qui sèment’, c’est Antigone ou Bérénice. Dans les deux cas, la compagnie nous donne à voir une fable contemporaine réjouissante, drôle et enlevée par des acteurs fidèles présents dans les deux spectacles, tels Paul Martin et Mattieu Le Goaster, épatants.

Création Off 2025, ‘Pourquoi les gens qui sèment’

Ce qui pourrait s’apparenter à du théâtre documentaire tant le ton est juste et les situations réelles — combat contre les bassines, inauguration salle des fêtes, émission radio, posture des hommes politiques — est un spectacle qui laisse la place à la conscience du spectateur. Sans être purement interactif, on a envie d’entrer dans l’arène, dans le débat, de prendre parti. Nous restons assis mais le rire l’emporte, on jubile devant tant de situations quotidiennes cocasses. Sous le rire, la conscience s’éveille cependant et les questions de citoyens affleurent. Nous ressortons du spectacle galvanisés mais conscients de la complexité de l’engagement citoyen face à notre choix de vie.

Heureux les orphelins’.  Relâche le 23. 9h55. 9H55. 12 à 24€. Les Gémeaux. 10 Rue du Vieux Sextier. 04 88 60 72 20.
‘Pourquoi les gens qui sèment’. Relâche le 22. 12h40. 12 à 23€. Salle Tomasi. 4 rue Bertrand. 09 74 74 64 90.


La loi Duplomb vue par Wingz pour l’Echo du Mardi

Les Français n’ont peut-être retenu que l’histoire cachée de la fille de Mitterand : Mazarine. Elle est pourtant le fruit d’une histoire d’amour entretenue pendant plus de 30 ans entre François Mitterrand et Anne Pingeot.

Il ne faut pas s’attendre à des révélations truculentes ou des scoops concernant la vie politique française de l’époque. Ces lettres, écrites entre 1962 et 1995, sont exclusivement centrées sur Anne et les émotions, l’amour ardent d’un homme déjà mûr face à une jeune femme, dans toute la complexité d’une relation amoureuse cachée.

Anne Pingeot, enfin mise en lumière

Celle-ci a choisi de publier 20 ans après sa mort, les lettres que lui a adressées François Mitterand. Par le choix de la mise en scène d’Alice Faure et le jeu extraordinaire et sensible de Cécile Roux, celle que l’on pourrait penser recluse, sous emprise se révèle une femme forte et déterminée. L’actrice est habitée, rayonnante et on vit sa transformation sur scène tout en finesse.

Elle donne la réplique à Samuel Churin qui réussit lui aussi à nous convaincre d’un amour sincère mais qui n’occulte pas la face égoïste, prétentieuse et finalement peu sympathique de homme d’Etat. Le spectacle trouve sa grâce finalement si on oublie le nom des protagonistes et si on s’attache à la poésie de cette correspondance et à la fulgurance tragique de cette histoire. 

Jusqu’au 27 juillet. Relâche le 21 juillet. 17h30. 12 à 23€. La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90.


La loi Duplomb vue par Wingz pour l’Echo du Mardi

Recoupant 900 indicateurs issus de plus de 130 sources et jeux de données, la start-up Ville de rêve a établi un classement du nombre de bars et restaurants au km2 situés dans les cœurs de ville.

Sans surprises, en Vaucluse c’est à Avignon que l’on trouve la plus forte densité du département avec 430 établissements au km2 en centre-ville. Au niveau national, la cité des papes se classe en 22e position en se situant dans la même strate de chiffres que Lille, Grenoble, Cannes ou bien encore Ajaccio.

Dans le Vaucluse arrive ensuite Orange. La cité des princes totalise ainsi pour sa part 251 bars et restaurants au km2. Derrière, on trouve Apt 158 établissements au km2, Cavaillon (151) et Carpentras (95). Les grandes villes de la Région Sud caracolent en tête (voir paragraphe suivant), mais on constate que Nîmes (13e avec 527 établissements/km2) fait la course en tête au sein du triangle de la grande Provence. En effet, avec 252 bars et restaurants Arles est plutôt dans les pas d’Orange que de ses grandes voisines.
A noter que Pont-Saint-Esprit (153), Bagnols-sur-Cèze (135) et Beaucaire (92) tirent leur épingle du jeu (voir détail dans le tableau ci-dessous). Au final en France, la moyenne s’établit à 188 bars et restaurants par km².

La Région Sud en pole position
Si ce classement est forcément dominé par Paris (1 191 établissements/km2), la Région Sud est particulièrement présente avec Toulon (2e avec 775 établissements/km2), Marseille (4e avec 729 établissements/km2), Aix-en-Provence (7e avec 651 établissements/km2) et Nice (8e avec 602 établissements/km2). Le grand Sud est largement représenté puisque Bordeaux (5e avec 683 établissements/km2), Bayonne (6e avec 682 établissements/km2) ainsi que Montpellier (9e avec 590 établissements/km2) figurent dans ce top 10. Seules les villes d’Annecy (3e avec 738 établissements/km2) et Rennes (10e avec 541 établissements/km2) troublent ce presque grand schelem sudiste.

Le Grand Café Barretta à Avignon. Crédit : Alain Hocquel-VPA

« Cette hyper-concentration reflète la transformation de l’économie locale en faveur de l’accueil touristique, constate ville de rêve. Cette configuration génère des nuisances croissantes pour les habitants (bruits, flux piétons, livraisons, odeurs) et modifie profondément la composition commerciale traditionnelle. »
Pour la plateforme statistique, cette densité représente également un indicateur d’un potentiel surtourisme.

L.G.


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Pour son édition estivale, le Kolorz Festival, qui se tiendra à l’Hôtel-Dieu ces vendredi 18 et samedi 19 juillet, proposera un voyage musical entre house, techno, disco et pop.

Ces 18 et 19 juillet, la ville de Carpentras vibrera aux sons de la musique électronique. Le Kolorz Festival a préparé une programmation pointue avec des grands noms de la scène électronique. Des artistes tels que Cassius, légende de la French Touch, Traumer, figure sombre de la techno, ou encore Camion Bazar et Mely, qui proposeront des sets festifs, se succéderont sur scène.

Pour l’occasion, l’AOC Ventoux sera aussi de la partie. Une sélection raffinée de vins de l’appellation invitera les festivaliers à découvrir les vins locaux.

Depuis sa création en 2010, le Kolorz Festival, au travers de ces deux éditions annuelles, l’une en hiver et l’autre en été, attire près de 10 000 spectateurs venus de toute la France chaque année à Carpentras. Il est encore temps de réserver sa place pour l’édition estivale 2025 sur la billetterie en ligne.

18 juillet & 19 juillet. De 19h à 2h. Cour de l’Hôtel‑Dieu. 180 Place Aristide Briand. Carpentras.


La loi Duplomb vue par Wingz pour l’Echo du Mardi

Avec plus de 10 000 visiteurs en moins de quatre semaines, le Musée des Bains Pommer patrimoine remarquable de la Belle époque sur les pratiques d’hygiène de la fin du 19e siècle, inauguré par la Ville d’Avignon, dont il est la propriété, le 20 juin dernier, enregistre une fréquentation record.

«Je ne doutais pas du succès du lieu, envisageant même l’attente du public autour de cet endroit emblématique du début du siècle et fermé depuis près de 50 an. Si pour tous, Les Bains Pommer appartiennent pleinement à l’histoire d’Avignon, ils représentent une curiosité à nulle autre pareille et renforce l’attractivité de la ville.»

Les infos pratiques
Les Bains Pommer, ancien centre d’hydrothérapie puis bains publics est fermé en 1972. L’établissement est transformé en musée et inauguré en juin 2025. Les lieux sont ouverts aux visites du 1er avril au 31 octobre. Du mardi au dimanche de 10h à 18h. Du 1er novembre au 31 mars. Les mardi, mercredi et vendredi de 10h à 21h, jusqu’au 31 décembre. Les samedis et dimanches de 10h à 18h. 25, rue du Four de la Terre à Avignon. Réservation auprès de la mairie d’Avignon reservation.bainspommer@mairie-Avignon.com 04 13 60 54 22. Gratuit.


La loi Duplomb vue par Wingz pour l’Echo du Mardi

Alors que Catherine Vautrin, ministre de la Santé a annoncé le 15 juin dernier vouloir publier un arrêté interdisant les écrans dans les lieux d’accueil des enfants de moins de 3 ans, que les Caisses d’allocations familiales et d’Assurance maladie prévoient d’envoyer aux familles des informations à ce sujet et que des campagnes de communication devraient être mises en place dans les mois à venir par le gouvernement, tonies®, créatrice d’une plateforme audio pour enfants, a cherché à savoir comment les enfants seront occupés cet été et s’ils partiront en vacances. Une étude réalisée par OpinionWay.

À l’approche de l’été, la majorité des parents des petits Français se préparent au grand départ : 77% ont prévu des vacances d’été pour leurs enfants. À l’inverse, 12% des parents indiquent que leurs enfants ne partiront pas cette année — reste 11% encore dans l’incertitude de leurs occupations estivales. 

Sans surprise, les parents des foyers aux revenus les plus faibles prévoient moins de départs en vacances pour leurs enfants (53% pour ceux dont les revenus mensuels sont inférieurs à 2000 euros), alors que ceux ayant 3500 euros de revenus et plus en prévoient à la quasi-unanimité (91%).

49% des parents occupent leurs enfants avec des écrans durant les trajets

Les parents sont bien rodés à l’art d’occuper leurs enfants lors des trajets menant à la destination de vacances, parfois longs et éprouvants. S’ils sont près d’un sur deux à mobiliser l’aide des écrans pour distraire leurs enfants pendant les trajets (49%, +4 points par rapport à 2024), ils redoublent de créativité et recourent à des solutions davantage variées cette année.

Ainsi, les jouets et les livres sont davantage plébiscités (44%, +7 points), et les jeux et chants en famille connaissent une belle évolution (respectivement 44% et 35%, soit des hausses de 9 et 13 points). Également, le recours à la conteuse progresse : en 2025, près d’un quart des parents l’utilise pour occuper leurs enfants pendant les trajets (23%, +7 points).

44% des parents occupent leurs enfants avec des écrans durant les vacances d‘été

Une fois arrivés à destination, les écrans restent présents (44%) pendant les vacances, mais ne sont pas l’activité préférée des parents pour leurs enfants.

Les écarts entre pères et mères sont marqués lorsqu’il s’agit de l’usage des écrans : 39% des mères déclarent y avoir recours, contre 52% des pères — un écart notable de 13 points. Une différence qui pourrait s’expliquer par une plus grande sensibilisation des mères aux effets négatifs des écrans sur les enfants, les incitant à limiter leur usage… ou à moins le déclarer. Un biais de désirabilité sociale, probablement plus fort chez les mères en raison de cette conscience accrue, pourrait ainsi influencer leurs réponses.

Au-delà de l’activité physique ou de la réduction du temps d’écran, les parents misent aussi sur des activités qui stimulent la créativité : les activités manuelles (53%), la lecture d’histoire (50%) ou encore la cuisine sont fréquemment proposées par les parents. Au contraire, les activités organisées par des clubs d’hôtel (28%) ou de plage (23%) sont moins sollicitées. 

©tonies® / OpinonWay

56% des parents envisagent de faire travailler quotidiennement leurs enfants cet été

Ainsi, si les vacances sont l’occasion de se déconnecter et de multiplier les activités, elles cristallisent aussi des attentes fortes en matière d’épanouissement et de progression des enfants.Si les parents sont moins d’1 sur 2 à vouloir des vacances studieuses, ils sont majoritaires à sélectionner au moins un domaine dans la liste de ceux proposés dans lequel ils aimeraient voir leur enfant progresser au cours des vacances.

©tonies® / OpinonWay

92% des parents souhaitent que leurs enfants progressent au moins dans un domaine cet été

En tête des attentes parentales, les progrès dans les domaines scolaires restent prioritaires (73%), mais de justesse : ils ne devancent que légèrement ceux liés à l’autonomie au quotidien (c’est-à-dire l’hygiène, l’aide dans les tâches domestiques, la gestion des émotions, la sociabilité, 71%).

Cette double exigence traduit la perception parentale des opportunités éducatives au cours de l’été : pendant les vacances, les parents veulent voir leurs enfants évoluer à la fois sur le plan cognitif mais aussi personnel.

Sur le plan personnel, le développement dans les tâches quotidiennes (ranger ses affaires, aider à la maison, etc.) arrive en premier (45%), suivi par la gestion des émotions (39%).

Les parents dont les enfants possèdent une conteuse audio sont plus préoccupés à l’idée d’aider leurs enfants à améliorer la gestion de leurs émotions au cours de l’été (43%), que ceux n’en possédant pas (36%).

©tonies® / OpinonWay

93% des parents ont l’intention faire pratiquer à leurs enfants au moins une activité d’apprentissage cet été

Pour répondre à ces défis éducatifs, les parents misent avant tout sur des activités pédagogiques détournées : les jeux de société ou de mémoire arrivent en tête (48%), suivis par la lecture (46%), les sorties culturelles (44%) et les activités artistiques (43%). Ainsi, avec ces pratiques ils combinent apprentissage, détente et partage, dans un cadre plus souple que celui de l’école, un cocktail parfait pour l’été. 

Néanmoins, une part non négligeable de parents restent fidèles aux outils classiques : 39% utilisent des cahiers de vacances. Les vidéos ou applications éducatives, en revanche, séduisent moins (14%), sans doute jugées trop proches des écrans de loisir.

©tonies® / OpinonWay

Et 53% ont recoursaux conteuses audio pour aider leurs enfants à progresser

53% reconnaissent l’usage de la conteuse audio pour développer leurs compétences pendant les vacances. Les pères — qui expriment plus d’attentes concernant le perfectionnement des apprentissages de leurs enfants pendant les vacances — sont davantage en faveur de cette solution (65%) que les mères (47%). Ce chiffre grimpe à 69% parmi les parents souhaitant faire rattraper d’éventuels retards scolaires à leurs enfants. 

Livres audio, podcasts, histoires racontées… Ces formats, à la fois souples, mobiles et non intrusifs, semblent trouver leur place dans la panoplie estivale des apprentissages. Il reste encore à valoriser davantage cette solution, qui pourrait être un véritable levier dans l’apprentissage estival.

Étude réalisée par OpinionWay pour tonies®


La loi Duplomb vue par Wingz pour l’Echo du Mardi

Devant un parterre de personnalités politiques et économiques, au Château Saint-Laurent de Morières acquis il y a quelques mois par Tony Parker, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse, Gilbert Marcelli, comme à son habitude, a été direct et convaincant.

Dans un monde concurrencé par internet, une pèriode de mutations urbaines, une perte d’attractivité des centres-villes, il a voulu faire de cette 3e Nuit du Commerce, après celles de Lacoste et Uchaux, un moment de prise de conscience collective et d’espoir, en présence, notamment du Président National des Chambres de Commerce, Alain Di Crescenzo et de la Présidente du Conseil départemental de Vaucluse, Dominique Santoni.

De gauche à droite, Jérome Pelletier, consultant en communication; Gilbert Marcelli, Président de la CCI de Vaucluse; Renaud Sore-Larregain, Président de l’Observatoire des Centres-Villes; Pierre Alzingre; Foudil Meddahi, gérant de Hypnotik.fr; Alain Di Crescenzo, Président de CCI France; Sabine Roussely, secrétaire générale de la préfecture de Vaucluse; Nordine Saihi, Président de l’U2P Vaucluse, Dominique Santoni, Présidente du Conseil départemental de Vaucluse, Tomas Redondo, directeur général de la CCI de Vaucluse et Eric Ferrières, directeur général de la CCI Provence-Alpes-Côte d’Azur. CCI84/Najim Barika

« Nous sommes ici pour parler du rôle-clé du commerce de proximité, le défendre en innovant, mettre en avant un commerce humain, engagé, moderne. Ce n’est pas qu’une activité économique, c’est un lieu social, la marque d’une identité locale, d’une tendance vivante dans nos rues, nos marchés, nos places de villes et de villages. Gilbert Marcelli poursuit : « Le commerce de proximité compte, il peut devenir un lieu majeur de transformation économique et sociale. Nous ne devons pas être des spectateurs mais des acteurs de l’économie. D’ailleurs, chaque année nous accompagnons 2 à 3 000 commerçants dans la création de leur entreprise, de leur magasin, dans la transition numérique. Nous avons créé les Eco-défis pour les encourager à une consommation responsable, durable, locale. Nous publions des analyses de terrain, des cartes sur les flux. Le commerce est en constante transformation. Elle ne se décrète pas mais elle doit être soutenue dans son évolution sans perdre son âme ».

©CCI84/Najim Barika

A ce moment-là, face aux 300 invités, le président de la CCI fait une annonce majeure : « En 2026, nous allons ouvrir le HUB. Un lieu totalement nouveau, pensé pour vous et surtout avec vous, les commerçants! Ce ne sera ni une salle de réunion supplémentaire, ni un Nième bureau administratif mais un espace novateur qui réunira l’ensemble de l’écosystème nécessaire à l’entreprenariat et à l’innovation avec des espaces créatifs, numériques, de design. Il sera en lien avec notre Pôle Industriel d’Agroparc qui accueilera un Centre de Recherche et de Développement pour un prototype plus abouti (usinage, métallurgie, électronique), un incubateur, il soutiendra les start-up avec des spécialistes de levées de fonds. Bref, il répondra aux enjeux urgents de la réindustrialisation de la France ».

©CCI84/Najim Barika

Pour Gilbert Marcelli, il s’agira « D’un véritable laboratoire de commerce vivant, accessible. D’une fabrique d’adaptation continue avec expérimentation de concepts, ateliers collaboratifs, coaching adapté, kits pratiques, tout ce qu’il faut pour passer à l’action. Un lieu d’intelligence collective puisque la CCI 84 souhaite ardemment que le Vaucluse devienne une terre d’expérimentation nationale pour la revitalisation des centres-villes, un laboratoire vivant de solutions pour le commerce de demain. Si nous ne voulons pas subir l’avenir, écrivons-le, faisons-le tous ensemble! ».

« Tout concourt à faire du Vaucluse un catalyseur pour des solutions innovantes. »

Alain Di Crescenzo, Président de CCI France

De son côté, l’invité d’honneur de cette « 3ème Nuit du Commerce », le président national de CCI France, Alain Di Crescenzo a salué le ton responsable du président vauclusien, comme les solutions qu’il propose. « Tout concourt à faire du Vaucluse un catalyseur pour des solutions innovantes ». Effectivement, le commerce peut vivre encore demain, mais autrement. Et comme « Le Vaucluse a du talent », il peut inspirer le reste de l’hexagone.

https://www.echodumardi.com/page/3/   1/1