La Cave de Bonnieux se lance dans les bouteilles de vins consignées
La Cave de Bonnieux, plus ancienne cave coopérative de Vaucluse qui a vu le jour en 1920, va se renouveler en proposant une nouvelle version de sa gamme phare ‘Les Safres’ dans des bouteilles consignées dès le vendredi 19 avril.
Ces bouteilles consignées au design renouvelé, optant pour une sérigraphie et une nouvelle forme élégantes, ont surtout un objectif écologique puisqu’elles seront réemployables plus d’une dizaine de fois. Conçues pour réduire l’empreinte écologique, elles offriront à la clientèle de la Cave une option plus respectueuse de l’environnement. « Une bouteille en verre représente à elle seule une grande part de l’impact carbone global de la Cave, rappelle Laurent Bouet, directeur de la Cave depuis 1999. En une vie, une seule bouteille en verre génère 345 g de CO2. Nous devons changer les mentalités concernant le verre et cela passe par la réutilisation. »
En échange de la restitution des bouteilles, les clients recevront un bon d’achat d’une valeur de trente centimes par bouteille. Elles seront ensuite lavées avant d’être de nouveau remplies et réutilisées. « En plus de faire une action écologique, ce sont des économies certaines sur les coûts des matières sèches », ajoute Laurent Bouet.
D’autres gammes de vin pourraient, elles aussi, avoir leurs bouteilles consignées à l’avenir. Avec cette nouveauté, la Cave de Bonnieux affirme une nouvelle fois sa position concernant les enjeux environnementaux actuels. La cave coopérative avait notamment installé 3000 m² de toitures photovoltaïques en 2011, qui avaient permis, dès la première année, une production en électricité supérieure à 570 000 kwh, soit plus de deux fois la consommation annuelle de la Cave.
Première dégustation de la nouvelle version de la gamme ‘Les Safres’ le vendredi 19 avril à 19h. 4290 Route de la Gare. Bonnieux.
La Cave de Bonnieux se lance dans les bouteilles de vins consignées
Christophe Chiavola est le chef du restaurant Le Prieuré, à Villeneuve-lès-Avignon. Pour régaler vos papilles et celles de vos proches, il vous dévoile sa recette de raviole ouverte de tourteau avec bergamote, concombre, sorbet et vinaigrette de crustacés au vinaigre balsamique bio du Luberon.
La pâte à Gyoza : – 300gr de farine – 150gr d’eau – Fleur de sel – 1 cuillère à soupe de sésame noir
Mélanger la farine et l’eau en rajoutant le sel. Bien pétrire pour avoir une pâte lisse et non collante. Faire une grosse boule et laisser reposer 1 heure. Ensuite, découper des petits pâtons de 15 g environ. Puis les étaler finement, les emporte-piecer avec un emporte-pièce rond, pour avoir une pâte à raviole bien propre. Faire chauffer de l’eau salée, puis les pocher dans l’eau pendant une minute, les sortir, les rafraîchir, absorber toute l’eau dans un papier absorbant. Ensuite, étaler les ravioles et les badigeonner d’huile d’olive, fleur de sel, piment d’Espelette, et positionner dessus les feuilles de Cerfeuil, Capucine, pimprenelle, mélisse citronnée, quelques graines de sésame noir et basilic baby. Réserver au réfrigérateur.
Le gel de bergamote : – 1 litre de jus de bergamote bio – 4 baies de poivre de timut – 110 gr de miel – 19 gr de agar agar
Verser le jus de bergamote dans une casserole avec 150 g de miel, 4 baies de poivre de Timut (concassées), 19 g d’agar agar et puis faire chauffer à ébullition, laisser reposer aux frais. Une fois le mélange bien dur, passer au thermomix ou dans un petit mixeur et mixer jusqu’à l’obtention d’une pommade, ne pas hésiter à passer au tamis s’il y a des grumeaux.
Le tourteau : – 3 tourteaux – ½ Fenouil – 1 oignon – 1 un bouquet garni – Gros sel
Prendre trois tourteaux, les pocher dans un court-bouillon avec le fenouil, l’oignon et le bouquet garni. Plonger les tourteaux dans l’eau chaude salée en les gardant immergés avec l’araignée pour que ça pénètre bien à l’intérieur, laisser cuire 10 min à frémissement et puis couper la cuisson et laisser reposer encore 10 min. Les laisser refroidir à température ambiante puis les décortiquer, les chairs sont essentiellement situées dans les pinces et pattes. Une fois les chairs nettoyées, vérifier qu’il ne reste pas de cartilage et de carapace, les assaisonner avec l’huile d’olive, coriandre, citron vert, piment d’Espelette et fleur de sel, et du concombre en petite brunoise, réserver au frais. Une fois la pommade faite, la mettre dans une pipette et la réserver au froid.
La bisque de crustacés (pour la vinaigrette) : – 1 tourteau frais – 4 cuillères à soupe d’Huile d’olive – 400 g de vin blanc – 1 oignon – 1 branche de céleri – 1 carotte – 1 bouquet garni – Toutes les tiges d’herbe fraîche – 2 cuillères à soupe de concentré de tomates – 3 pincées de piment d’espelette – Fleur de sel – 120 gr de couenne de porc ibérique
Utiliser le 4ᵉ tourteau frais restant, le concasser à l’aide d’un couteau, bien faire revenir dans une marmite avec un filet d’huile d’olive, bien caraméliser les morceaux de crabe. Une fois bien caramélisé, bien déglacer au vin blanc jusqu’à évaporation complète puis rajouter l’oignon, céleri, carottes, bouquet garni, tige d’herbe fraîche restante, piment d’Espelette, concentré de tomates. Bien faire compoter et mouiller avec de l’eau à niveau, laisser cuire 20 à 30 minutes. Une fois la cuisson terminée, mixer avec un mixeur pour bien sortir les saveurs et puis bien les passer à la passoire étamine en écrasant bien la chair pour récupérer un maximum de jus concentré. Une fois le jus filtré, le remettre sur le feu, faire réduire et rectifier l’assaisonnement. Laisser refroidir puis utiliser ce jus pour faire la vinaigrette.
La petite salade de concombre : – 1 concombre – 2 cuillères à soupe d’Huile d’olive – 1 pincée de piment d’Espelette – 1 citron vert
Couper le concombre en deux, et faire de grandes tagliatelles bien fines à la mandoline, les mettre dans un petit cul-de-poule et les assaisonner d’huile d’olive, fleur de sel Piment d’Espelette et zeste de citron vert.
Le sorbet concombres bergamote : – 2 concombres – 150 gr de jus de bergamote – 200 gr de sucre (ou miel) – 250 gr d’eau – Pincée de piment d’espelette
Mixer les concombres pelés et épépinés jusqu’à l’obtention d’une purée lisse. Avec du piment d’Espelette, dans une casserole, faire chauffer l’eau et le sucre jusqu’à dissolution complète du sucre. Laisser refroidir, ajouter le jus de bergamote à la purée de concombre et mélanger, incorporer le sirop refroidi à la préparation et mélanger de nouveau. Verser le mélange dans un bol à Paco jet et le mettre au congélateur, sortir le bol une fois congelé. Foisonner et faire une petite quenelle, la disposer sur la petite salade de concombres.
La vinaigrette de crustacés : – 2 cuillères à soupe de jus de citron vert – 2 cuillères à soupe de vinaigre balsamiques bio du Luberon – 1 cuillère à café de miel – 1 tasse d’huile d’olive, des baux de Provence – 1 demi-tasse de jus de crustacés faite avec le tourteau (ci-dessus) – 4 Tours de moulin à poivre noir. – 1 pincée de Fleur de sel
Mélanger tous les ingrédients dans un blender, puis mixer 1min à 1min30. Bien assaisonner. Laisser reposer et au moment de servir, penser à bien remuer.
L’huile de coriandre : – 1 tasse d’huile de pépins de raisin – 1 botte de coriandre fraîche
Prendre un Thermomix, y mettre la botte de coriandre et l’huile de pépins de raisin, bien mixer deux à trois minutes puis faire chauffer à 70°c pendant 20 minutes. Filtrer et réserver au frais.
Le dressage : Disposer dans une assiette creuse le mélange tourteau et déposer dessus la pâte à ravioles. Dans un petit contenant, mettre la quenelle de concombre et la salade fraiche de concombre. Déposer quelques feuilles de Capucine et de basilic et 4 à 5 gouttes de gel bergamote. Déposer la vinaigrette à l’aide d’une petite saucière autour de la raviole, mettre quelques gouttes d’huile de coriandre sur la raviole et la vinaigrette.
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La Cave de Bonnieux se lance dans les bouteilles de vins consignées
L’association CroissancePlus qui est constitué d’un réseau de plus de 500 entrepreneurs représentant plus de 110 000 emplois cumulés organise du jeudi 4 au samedi 6 avril à Avignon, le spring campus. Cet évènement, sur le thème cette année « j’irai au bout de mes rêves », prend la forme d’un séminaire adapté aux besoins et pratiques des entrepreneurs propose de nombreux débats, ateliers business et networking. L’occasion pour la structure dirigée par Audrey Louail de rappeler sa mission de partage et d’influence et pour les adhérents de débattre autour de leur quotidien avec des intervenants de qualité. Avec en point d’orgue l’intervention de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique.
C’est au centre des congrès du Palais des Papes à Avignon que l’association CroissancePlus organise la 15e édition de son spring campus qui réunit de nombreux entrepreneurs du territoire et de partout ailleurs. L’évènement, débuté jeudi 4 avril se poursuivra jusqu’à demain, samedi 6 avril. Une édition 2024 qui peut compter sur la présence de nombreux intervenants issus du milieu de l’entreprenariat qui viennent partager leurs expériences et leurs ‘conseils’ pour mieux appréhender cette activité au quotidien.
Parmi ces nombreux intervenants, l’animateur et historien Franck Ferrand, la philosophe Gabrielle Halpern, l’apnéiste Guillaume Néry, le médecin anesthésiste-réanimateur, ancien médecin chef du RAID, Matthieu Langlois, la neuropsychologue, directrice de recherches au CNRS et responsable scientifique de l’association Les yeux dans la tête, Sylvie Chokron, le général Dominique Trinquand, expert en relations internationales, Alain Bécoulet, directeur général adjoint science du projet ITER… Et, en ‘guest-star’ Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique dont l’intervention est visible ci-dessous.
CroissancePlus un ADN de partage et de développement La thématique de CroissancePlus sur ce spring campus peut se résumer en une phrase en forme de mantra « J’irai au bout de mes rêves ». Une maxime qu’Audrey Louail, la présidente de l’association rattache directement au métier d’entrepreneur « le rêve est un puissant moteur, c’est la première étape du chemin entrepreneuriale. Nous en tant que structure qui réunit ces faiseurs de rêves, notre but est de les aider à prendre des risques et aller au-delà des obstacles ».
Une mission que cette chef d’entreprise bretonne prend à cœur et dont le succès ne peut résider que dans le partage et la réunion « nous sommes tous des entreprises en croissance et nous avons tous choisis de partager le fruit de la croissance avec nos adhérents car nous sommes convaincus que la réussite entrepreneuriale ne peut être que collective et c’est pour ça que l’association de nos collaborateurs au capital de nos entreprises est juste primordiale » déclare-t-elle.
500 adhérents, tous entrepreneurs comptent déjà parmi les fidèles de CroissancePlus, 100 000 emplois cumulés, 11 milliards de chiffre d’affaires cumulés et plus de 50 rencontres par an, l’association se veut déjà particulièrement active et rassembleuse. Son objectif s’articule autour de deux missions : partager et influencer « notre premier travail est de faire connaitre auprès des services publics les besoins et les enjeux de nos entreprises qui évoluent constamment en fonction des changements économiques et notre deuxième tâche consiste à effectuer de la communication interne afin de grandir ensemble et trouver des solutions à chaque problématique entrepreneuriale peu importe la taille de l’entreprise » ajoute Audrey Louail.
Inspirer le business model, le leitmotiv du spring campus 2024 Chaque année CroissancePlus organise de nombreux évènements pour ses adhérents, pour les aider et les accompagner dans leur dynamique de transformation. C’est le but poursuivi pour ce spring campus 2024 à Avignon qui se découpe en trois jours. Au programme ateliers autour des thématiques d’avenir comme « comment déployer facilement des solutions IA dans mon business » ou « Le CSRD (contrat de redynamisation de sites de défense) comment s’y préparer.
Des réponses aux problématiques business et des enjeux de demain qui touche toutes les entreprises en particulier les PME et les ETI. De nombreux professionnels qualifiés interviennent également durant ces trois jours pour apporter des éclairages et des précisions sur certains sujets et interrogations qui se posent pour l’avenir de cette activité entrepreneuriale.
Une intervention est particulièrement attendue, c’est évidemment celle de Bruno Le Maire (voir vidéo ci-dessus), ministre de l’économie qui sera présent sur ce Spring Campus ce vendredi après-midi « nous allons évoquer avec lui trois inquiétudes et enjeux pour l’avenir : la fiscalité sur l’emploi, le deuxième c’est le fléchage de la commande publique et des grands groupes vers les ETI/PME, c’est essentiel pour nous et ça ne coute pas d’argent à l’Etat et enfin c’est le sujet des transmissions et des reprises d’entreprises qu’il faut anticiper dès maintenant » souligne Audrey Louail.
Pour donner de nouvelles idées de stratégies et de business model à ses adhérents, CroissancePlus peut compter sur l’appui de son partenaire historique, la BNP Paribas « on est la première banque des entreprises en France et avec ce type d’évènement, on est au cœur de notre clientèle avec la présence accrue de PME et d’ETI, on apporte une vraie valeur avec ce partenariat en participant et en accompagnant les entrepreneurs vers la réussite de leurs projets. BNP Paribas c’est 2400 banquiers dédiés aux entreprises sur le plan national, c’est le dispositif le plus puissant pour accompagner les entreprises, peu importe d’où elles viennent » annonce fièrement Clotilde Quilichini, directrice clientèle entreprise chez la BNP Paribas.
« On doit simplifier ces mesures pour donner envie aux jeunes d’entreprendre sans complexité administrative. »
Audrey Louail, présidente de CroissancePlus
Les mesures de simplification l’enjeu de demain pour les PME ? C’est une des actualités du moment pour les TPE/PME et c’est donc tout naturellement que la question des mesures de simplification se retrouve au cœur des missions de CroissancePlus sur ce spring campus 2024 « on a besoin de mesures de simplifications et j’ai dans l’espoir que le gouvernement nous entende sur ce sujet car c’est un enjeu essentiel pour l’avenir entrepreneuriale si on veut apporter une croissance sur cette activité » souligne la présidente de CroissancePlus.
« La simplification de la fiche de paye évoqué dans le nouveau projet de loi avait été déjà simplifié lors de la précédente loi donc on attend plus de changements sur d’autres volets et l’objectif c’est de discuter entre nous pour préciser nos attentes. En revanche la mesure qui vise à tester chaque loi sur les PME est une bonne action que nous avions soumise il y a déjà plusieurs années. On doit simplifier ces mesures pour donner envie aux jeunes d’entreprendre sans complexité administrative » ajoute-t-elle.
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La société Sun’Agri, spécialisée dans les solutions intelligentes de soutien à l’agriculture, et l’exploitation cavaillonnaise Saint-Félix ont inauguré le premier dispositif agrivoltaïque mondial piloté sur des cultures d’abricots bio. L’exploitation devient donc le 34ᵉ site à disposer de la technologie de Sun’Agri.
C’est sous un grand soleil, au cœur de l’exploitation Saint-Félix de 65 ha à Cavaillon, sous le nouveau dispositif agrivoltaïque, que se sont réunis 70 représentants de l’Etat, du territoire et du monde agricole pour découvrir ce dispositif, qui, pour la première fois aux niveaux local et mondial, a pour ambition de protéger des abricots en culture bio.
« C’est une grande satisfaction et l’aboutissement de plusieurs années de travail que d’inaugurer ce projet.«
Les persiennes agrivoltaïques ont été installées sur une surface de 2,5 ha dans le but protéger les vergers des changements climatiques, notamment de l’ensoleillement et des températures extrêmes qui peuvent être atteintes en pleine journée durant l’été. L’exploitation Saint-Félix a déjà perdu une grande partie de sa production d’abricots à cause de brûlures dues à la canicule en 2018. Pour attester de la différence à la fin de la saison, une zone de 0,3 ha n’a pas été recouverte de panneaux. La production annuelle prévisionnelle sur la parcelle agrivoltaïque est de 30 tonnes d’abricots bio par hectare.
« Nous avons souhaité apporter une protection agrivoltaïque à nos abricotiers pour gagner en ombrage l’été, renforcer leur résilience face au gel, diminuer les besoins en irrigation et utiliser la structure pour installer des filets para-grêles.«
Michel André, président de la SARL Saint-Félix
Différents équipements et capteurs seront installés sur le site, au niveau du sol et dans l’air tels que des tensiomètres, des compteurs connectés qui mesurent la consommation en eau sur la parcelle, des stations météorologiques pour mesurer la température, l’humidité dans l’air, la pluviométrie et la vitesse du vent. Le suivi agronomique de la parcelle sera effectué par la Chambre d’Agriculture du Vaucluse, et le suivi écologique du projet par la LPO PACA.
L’agrivoltaïsme en plein essor
Si c’est le premier dispositif agrivoltaïque sur cultures d’abricots bio, ce n’est pas le premier dispositif agrivoltaïque que compte le Vaucluse. Le département dispose déjà de deux autres installations agrivoltaïques à Piolenc, sur des vignes, et Carpentras, sur des cerisiers.
« Protection contre les aléas, augmentation du rendement agricole et baisse de la consommation en eau sont les enjeux de ce projet comme de tous ceux que nous portons. »
Ce projet, à Cavaillon, représente un investissement global de 3,2 M€ pour protéger le verger sur les prochaines décennies. Il s’ajoute aux 33 sites agrivoltaïques plantés et embarquant déjà la technologie Sun’Agri sur le territoire national en 2024, et à ceux en cours d’étude ou de développement, pour une surface globale de 260 ha.
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Selon une étude* réalisée pour le compte de la Seita (Société d’exploitation industrielle des tabacs et des allumettes) 37% des cigarettes consommées au 4e trimestre 2023 sur le secteur d’Avignon ne proviendraient pas d’un réseau de buralistes. Les fumeurs de la cité des papes et du Vaucluse s’approvisionneraient ainsi à hauteur de 15% en cigarettes de contrefaçon et à 22% en tabac provenant de duty-free ou d’achats transfrontaliers.
La région Sud champion des réseaux parallèles de tabac En région Provence Alpes Côte d’Azur, sur la même période, ce chiffre est de 41,8%, ce qui classe la région à la première place des régions françaises où l’on consomme le plus de cigarettes issues du marché parallèle (contrefaçon, contrebande, commerce transfrontalier, duty-free). Ce taux particulièrement élevé est en progression par rapport aux deux trimestres précédents (36,6% au 3ᵉ trimestre 2023 et 32% au second).
Dans la région, avec 40%, Marseille affiche des taux d’achats en duty-free et transfontaliers largement supérieurs aux autres villes de Paca. Dans le grand Sud, seule la zone de Nîmes (36%) se rapproche de la cité phocéenne. Chez nos voisins d’Occitanie, ce chiffre s’élève à 36,9% durant le 4e trimestre de l’année écoulée. De quoi figurer en 10e position des régions françaises. Ce taux reste très élevé et en ligne avec les deux trimestres précédents puisque celui-ci était de 40,3% au 3ᵉ trimestre 2023 et 32% au second. Côté Auvergne-Rhône-Alpes, cette part se monte à 37,3% (9e région française) après 39,5% au 3ᵉ trimestre 2023 et 30,6% au second.
« Aujourd’hui, le marché parallèle demeure le premier concurrent de l’ensemble de la filière. »
5 milliards de recettes fiscales qui partent en fumée « Avec 41,8% des achats de cigarettes en dehors du réseau des buralistes, la région Paca est un excellent exemple de l’ampleur du phénomène qu’est le marché parallèle en France, insiste Hervé Natali, Responsable des Relations territoriales Seita. Ces chiffres ainsi que les récentes annonces du ministre chargé des Comptes publics concernant les saisies de tabac (521 tonnes en 2023 ; 27 tonnes lors de l’opération ‘Colbert 2’ menée par les Douanes) démontrent que le trafic de tabac gangrène nos territoires. Cette fraude fiscale coûte chaque année à l’État 5 milliards d’euros selon le ministre de la Santé. Tant que la fiscalité sera le seul moyen employé pour diminuer la consommation de tabac, les consommateurs feront le choix de l’optimisation fiscale en s’approvisionnant en dehors du réseau des buralistes. Aujourd’hui, le marché parallèle demeure le premier concurrent de l’ensemble de la filière. »
L.G.
*Étude co-financée par Imperial Brands, maison mère de SEITA. Ces résultats sont issus d’une collecte des paquets vides dans l’espace public. Le panel de l’étude comprend 126 villes de la France métropolitaine, couvrant près de 22% de la population française. La dernière campagne de collecte (T4) a eu lieu entre le 21 novembre et le 21 décembre 2023.
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À parti du lundi 8 avril et pendant huit semaines, la circulation automobile sera alternée sur l’avenue Gabriel Péri au niveau de la tour Philippe Le Bel, en raison de la finalisation de la piste cyclable entre le parking Charles De Gaulle et le pont du Royaume.
En effet, des travaux pour recalibrer la chaussée à 6,10 m au niveau du contre canal avec la réalisation de deux plateaux traversant pour faciliter la circulation des piétons et diminuer la vitesse des véhicules seront réalisés ainsi qu’un élargissement des trottoirs et la refonte du carrefour de la Tour Philippe Le Bel.
Ces travaux inhérents à l’opération dénommée la “boucle des Chartreux“ et d’un montant de 1,6 millions d’euros ont pour but de sécuriser la mobilité des cyclistes et des piétons entre le centre-ville de Villeneuve Lez Avignon et celui d’Avignon.
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Au départ, c’est Isabelle Collin qui a fondé cette association en 2004 avec Lionel Dosne. Une décennie plus tard, elle est partie à Bordeaux, mais Lionel Dosne, le PDG des « Chocolats Castelain » est toujours là, avec à ses côtés, Véronique Coppin, l’énergique coordinatrice, Brigitte Borel, la directrice du Réseau Entreprendre Rhône Durance et Brice de Forsanz, l’ancien patron du groupe « McCormick France » à Agroparc.
L’idée de départ est simple : des patrons donnent de leur temps et de leur expérience pour aider bénévolement des jeunes à créer leur propre start’up en connaissance de cause. C’est un programme certifiant à destination des élèves post-bac de 30 ans et moins, étudiants en recherche d’emploi ou issus de quartiers prioritaires, avec un projet en plus de leurs études ou de leur job. Ces futurs créateurs sont accompagnés par un binôme chef d’entreprise-expert qui anime leur atelier thématique et tout le monde est volontaire.
Pour la Soirée de clôture de la « Promotion 2024 », jeudi soir, pas moins de 78 jeunes de 18 équipes en compétition avec, à leurs côtés, 39 coachs et 17 experts et pour les juger 27 jurés. Tour à tour, sur la scène de la Salle Polyvalente de Montfavet, ont pris la parole Christophe Roux, patron de BPI France, Tomas Redondo directeur général de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Vaucluse, Guy Moureau, vice-président du Grand Avignon, Bénédicte Martin, vice-présidente de la Région Sud et Cathy Fermanian, directrice générale de Vaucluse-Provence-Attractivité. La marraine, Eulalie Rus, MOF (Meilleur ouvrier de France), qui a créé sa poissonnerie à l’Isle-sur-la-Sorgue a tenu, par visio à féliciter tous les jeunes qui ont participé à l’opération, qu’ils soient ou non vainqueurs de l’épreuve.
Véronique Coppin, coordinatrice des « Entrep’84 »
Tour à tour, chacune des 18 équipe s’est présentée au public, a présenté son son projet en parlant d’envie, de plaisir, d’énergie, d’aventure humaine, de savoir être, de fierté et de challenge positif, des valeurs partagées par tous les groupes, à l’unanimité.
Finalement, au-delà des entreprises distinguées dans 7 catégories : Communication, Prix du Public, Dream Team, Coup de Coeur, Economie créative, environnementale et inclusive, Parcours Entreprendre et Les Entrep’, 3 porteurs de projets sont montés sur le podium spécial des 10 ans d’Entrep’84.
N° 1 : « Alga », une alternative pour lutter contre les algues vertes qui polluent le littoral. N°2 « Farin’Eco », de la farine san gluten à base de légumes moches ou vieux, triés, déshydratés, réduits en poussière et utilisés comme farine. Un exemple de recyclage et de chasse au gaspi avec, en plus, des qualités nutritionnelles et diététiques. N° 3 « Dézing », un bar à bières qui déglingue, selon ses créateurs.
Au-delà de ces prix, Entrep’84, présidée par Marc-andré Mercier, c’est surtout une aventure humaine entre des patrons expérimentés, des coaches toniques qui ont envie de transmettre leur passion mais aussi leur savoir-faire auprès de jeunes générations pleines d’enthousiasme et d’envie : comment créer une entreprise, savoir si elle peut-être pérenisée avec au préalable, une étude de marché et un business-plan, comment convaincre les banquiers pour décrocher un emprunt, développer des compétences en management d’équipe, de futurs collaborateurs, gagner de la confiance en soi et avoir un vrai bagage professionnel pour éviter les écueils du monde économique qui n’est pas forcément peuplé de bisounours philanthropes.
Cathy Fermanian, Directrice Générale de Vaucluse Provence Attractivité, membre de la Team Vaucluse
Au terme de la remise des prix, Cathy Fermanian, la DG de VPA l’a répété « Nous ne vous lâcherons pas! Nous serons là pour vous aider ». En privé, elle a d’ailleurs confié avaoir été éblouie et touchée par tous ces jeunes, filles et garçons, leur maturité, leur créativité, leur esprit d’équipe, leur énergie, leur envie de bien faire, de s’insérer dans la société, bref, d’apporter un supplément d’âme ».
Lionel Dosne, l’un des créateurs de cette association a conclu ces 10 ans sobrement : « Au départ, nous avons lancé un avion, c’est devenu une fusée ».
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« Nous avons une stratégie qui fait la part belle à l’export et à la diversification entre les trois couleurs, rouge, blanc et rosé, explique Philippe Pellaton, Président d’Inter Rhône. Mais surtout, la France est pionnière en œnotourisme. Ici en particulier, nous déployons depuis longtemps une démarche pour la qualité de l’accueil dans les domaines, caves et caveaux, avec des paysages et des sites remarquables classés par l’UNESCO, une charte paysagère et nous avons l’ambition d’être une authentique destination pour les touristes. »
Il poursuit : « Les vignobles de la Vallée du Rhône, c’est une marque. Nous avons 477 caveaux labellisés, 85 distinctions, 296 activités répertoriées en œnotourisme d’après notre dernier audit. » Il est vrai qu’entre les dégustations, les concerts et les expositions dans les caves, les balades au milieu des vignes, à vélo à assistance électrique, en 2 CV ou en Solex, les pique-niques, l’interprofession est engagée sur un immense territoire de l’appellation Côtes-du-Rhône. Il s’étend du Nord au Sud, de la Côte-Rôtie jusqu’aux Costières, et d’Ouest en Est, du Duché d’Uzès jusqu’au Luberon et ici coexiste une kyrielle de micro-terroirs pour les Côtes-du-Rhône, les Côtes-du-Rhône Villages, les Crus et les Vins doux naturels. Tous peuvent être une destination touristique, mais aussi commerciale et engagée avec le label HVE (Haute valeur environnementale) ou la Charte Paysagère. « Nous nous préoccupons de la formation des vignerons pour qu’ils sachent accueillir les clients potentiels avec le sourire et un réel professionnalisme. »
Philippe Pellaton poursuit : « Nous travaillons aux côtés des offices de tourisme et des tour-opérators dans les salons pour attirer les touristes français et étrangers chez nous, mettre en valeur nos appellations. Avec le mois de mai, les ponts vont se succéder, ce serait une bonne occasion de mettre en valeur nos châteaux et domaines. »
Inter Rhône va abonder 450 000€ pour un plan média digital, une campagne de publicité. « Les Côtes-du-Rhône s’étendent sur six départements (Vaucluse, Gard, Ardèche, Drôme, Rhône, Loire), sur trois régions (Provence-Alpes-Côte d’Azur, Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie), c’est une large mosaïque, mais chaque appellation est différente et a ses spécificités qui apportent une richesse en goûts et en saveurs. En plus des cuvées de Beaumes-de-Venise, Cairanne, Sablet, Sainte-Cécile-les-Vignes, Vacqueyras, Tavel ou Saint-Joseph, ce territoire offre des sites remarquables (Théâtres Antiques d’Orange et de Vaison-la-Romaine, Pont-du-Gard, Maison Carrée de Nîmes, tous classés par l’UNESCO), des destinations connues du monde entier comme le Mont-Ventoux, Gordes, le Colorado Provençal ou Lacoste », explique Philippe Pellaton.
Avec Inter-Rhône, il va donc s’appuyer sur les réseaux sociaux puisque la France est à la fois la 1ʳᵉ destination touristique du monde (90 millions de visiteurs) et le 1ᵉʳ exportateur de vins du monde (avec un chiffre d’affaires de 5,2 milliards €). Et l’œnotourisme permet aux vignerons de travailler leur image, de parler de leur passion et de leur expérience aux visiteurs, d’augmenter leurs ventes, de renouveler leur fichier et de fidéliser leur clientèle, ce qui n’est pas négligeable en ces temps de crise.
Cette campagne de communication sera donc « source de belles rencontres » pour faire rayonner les vins des Côtes-du-Rhône, pour qu’ils montent en puissance et soient adaptés aux attentes des consommateurs. « Nous avons un savoir-faire, nous devons le faire savoir, martèle Philippe Pellaton. N’importe quel vigneron voit la courbe de consommation de vins décroître en France, il lui faut donc, pour compenser partiellement ses revenus, un complément avec des chambres d’hôtes, un gîte ou un restaurant. Une offre pas seulement en juillet et août, mais étalée sur toute l’année. C’est une nouvelle opportunité, une stratégie pour s’en sortir. 2023 a été la plus mauvaise année à l’exportation pour tous les vignerons de l’Hexagone, il faut absolument trouver des solutions pour qu’ils sortent la tête de l’eau. »
La Cave de Bonnieux se lance dans les bouteilles de vins consignées
Extension d’un bâtiment à Sorgues, inauguration d’une portion de la Via Venaissia, ou encore mise en service d’un nouveau pont à Pertuis. Quels travaux sont prévus au mois d’avril en Vaucluse ?
Un nouveau chantier va débuter en ce début de mois d’avril en Vaucluse. Il s’agit de l’extension du bâtiment du ‘Service Livre et Lecture’ à Sorgues qui va subir un réaménagement et dont la capacité va augmenter. Les travaux, qui permettront la mise en place de panneaux photovoltaïques, dureront 14 mois.
Les quatre kilomètres de voie verte entre Pernes-les-Fontaines et Velleron ont été réalisés entre mai 2021 et mars 2022. Les travaux ont été financés par l’Union Européenne, la Région Sud et le Département de Vaucluse. Ce bout de la Via Venaissia sera inauguré le mercredi 10 avril à 14h à Velleron.
À la fin du mois, le nouveau pont franchissant la voie ferrée et la nouvelle voie entre le giratoire du Vidalet et la RD973 à Pertuis, dont les travaux ont été réalisés entre janvier 2022 et avril 2024, devrait être mis en service.
Aménagement de l’accès à la future maison d’arrêt ZAC du Plan (RD942) à Entraigues-sur-la- Sorgue. Les travaux sont en cours.
Aménagement d’un carrefour giratoire entre la RD53 et l’avenue Vidier à Vedène. Les travaux ont démarré le 8 janvier pour une durée de six mois.
Réparation du pont de la RD907n au Pontet. Les travaux ont commencé le 11 mars pour cinq mois avec des fermetures de nuit et des déviations locales.
Renforcement de la couche de roulement d’une partie de la RD228 à Avignon (Barthelasse). Les travaux devraient débuter à la mi-avril, pour 10 jours. Une circulation alternée sera mise en place.
Renforcement de la couche de roulement d’une partie de la RD52 à Sarrians et Bédarrides. Réalisation des enduits à la mi-avril avec mise en place d’une circulation alternée.
Travaux de restauration du Palais des papes à Avignon. La dernière tranche s’achèvera à la fin du mois d’avril.
Restructuration du collège Saint-Exupéry à Bédarrides. Les travaux ont débuté en juillet 2022 et devraient se terminer cet été.
Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Le chantier a été entamé en février 2023, pour une durée de 37 mois.
Construction du nouveau bâtiment Memento, pôle des patrimoines de Vaucluse à Avignon. La fin de ce chantier est prévue pour le dernier trimestre 2024.