L’AOC Cairanne célèbrera sa 50e fête du vin le 27 juillet
La 50ᵉ édition de la Fête du Vin de Cairanne, cru depuis 2016, aura lieu le 27 juillet prochain. Au programme de cet anniversaire spécial : du vin, de la convivialité, mais aussi un spectacle inédit avec des drones.
Tout le monde se souvient des anciens, ceux qui ont contribué à la légende du Cairanne. Notamment Marcel Roche qui a créé le Parcours sensoriel et olfactif des vins de la Cave de Cairanne, une approche ludique et didctique, lui qui a présidé la Syndicat de Défense des Intérêts Viticoles de Cairanne de 1977 à 1991.
Laurent Brusset, le président de l’AOC et de l’ODG (Organisme de Défense et de Gestion) insiste : « Nos grands parents, nos parents étaient là, il y a 50 ans. Ils se sont battus auprès de l’INAO pour que nous obtenions cette AOC, ça été long, mais on l’a eue ! La mémoire, la transmission, ça compte ! »
Vincent Delubac, qui exploite 33 hectares en Côtes du Rhône Cairanne avec son frère ajoute : « Les vignes, la passion, les terres, c’est notre vie de père en fils. » Cairanne, ce sont des blancs et des rouges, 30 000 hl en moyenne, 52 domaines, 6 caves coopératives et 130 adhérents-déclarants, des vendanges à la main, 45% en bio.
Laurent Brusset ajoute : « Nous essayons de nous améliorer chaque année. Avec une cave qui avait été inaugurée par Violaine Démaret, la préfète de Vaucluse quelques jours après son arrivée en Vaucluse, deux parcours pédestres et panoramiques. Nous avons aussi installé 500 à 600 nichoirs à mésanges, des gîtes pour chauves-souris pour favoriser la biodiversité et la pollinisation. Nous plantons chaque année des arbres, oliviers, amandier, fruitiers, cyprès au bord des vignes et sur les talus. Et pour les habitants de Cairanne qui ont de la famille au Japon, en Australie, aux USA comme en Suède, nous proposons de planter des arbres, nous leur donnons ses coordonnées GPS, nous mettons une plaque à son pied, de sorte que leurs petit-enfants un jour viendront à Cairanne et verront l’arbre planté par leur grand-père avec leur nom, c’est ça la transmission du patrimoine. »
Emmanuel Bonnet-Daniel est en charge de la Fête des 50 ans du Cairanne le 27 juillet. « Depuis que je suis petit, je participe avec mes parents et mes grands-parents. Tout le monde porte le Cairanne dans son coeur. Le 27 juillet, il y aura une soirée inoubliable avec des drônes qui participeront à un ballet unique dans le ciel. Du jamais vu ! D’habitude on a environ 6 000 personnes qui participent, mais là on en attend 10 000 ! »
L’entrée avec verre et alcootest sera à 10€. Les 1 121 habitants de Cairanne verront alors la population multipliée par deux ou plus ce jour-là ! Et ce sera le travail des vignerons de Cairanne qui sera mis en valeur.
L’AOC Cairanne célèbrera sa 50e fête du vin le 27 juillet
Présente en France depuis 2012, Uber, application de mise en contact d’utilisateurs et principalement de voitures de transport avec chauffeur (VTC), a déployé Uber Taxi en 2022. Un service qui est disponible à Avignon depuis ce mercredi 14 mai.
C’est une première en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le service Uber Taxi débarque à Avignon dès aujourd’hui. Les Avignonnais et visiteurs de la Cité des papes peuvent désormais commander un taxi via l’application Uber, selon la disponibilité des chauffeurs à proximité.
« Nous sommes heureux de permettre aux taxis indépendants de générer des revenus supplémentaires et de renforcer le choix pour nos passagers. »
Implantée à Avignon depuis 2018, l’application Uber ne proposait jusqu’alors que des VTC aux Avignonnais. En 2024, plus de 430 000 personnes ont ouvert l’application Uber au sein de la Cité des papes, contre 363 000 en 2023. Pourtant, selon Uber, 23% des demandes de trajets n’ont pas pu être satisfaites ces 30 derniers jours. Ainsi, le service Uber Taxi viendrait répondre à ce besoin non couvert.
Un taxi en un clic
En cliquant sur l’option Uber Taxi, les passagers seront mis en relation avec le taxi le plus proche de la même manière qu’ils sont mis en relation avec les options VTC déjà disponibles sur Uber. Si ces dernières affichent un prix fixe avant même la confirmation de la course, l’option Taxi, elle, donne une estimation de prix, sous forme de fourchette, basée sur le tarif réglementaire des taxis à Avignon, en fonction du trajet.
À travers le lancement du service Taxi en régions Uber souhaite contribuer au dynamisme des territoires et proposer une mobilité accessible au plus grand nombre. En parallèle d’Avignon, l’application déploie ce service dans trois autres villes françaises : Mulhouse, Poitiers et Rouen.
Si Uber est présent en Vaucluse depuis plusieurs années via son service de transport VTC, et désormais via son option Taxi à Avignon, il est aussi présent via son service de livraison de repas et courses à domicile Uber Eats.
Les communes d’Avignon, Cavaillon, L’Isle-sur-la-Sorgue, Pertuis, Carpentras, Orange, Bollène, Apt, ou encore Vaison-la-Romaine bénéficient de ce service qui permet de se faire livrer des plats de ses restaurants locaux préférés à domicile en un rien de temps.
L’AOC Cairanne célèbrera sa 50e fête du vin le 27 juillet
Le nouveau directeur du Ballet du Grand Avignon, Martin Harriagues n’avait pas caché sa fascination pour l’Amérique lors de sa nomination et nous avait réjouis avec son premier opus ‘América’ présenté à l’automne.
Avec la deuxième oeuvre de la saison présentée ‘United Dances of America’, il récidive en nous présentant trois chorégraphes qui partagent la même ferveur pour dénoncer l’enfermement et revendiquer une indépendance artistique authentique. L’occasion de découvrir l’Amérique telle qu’on l’aime, généreuse et libératrice.
United Dances of América : 3 chorégraphes, 3 regards, 3 pièces
• ‘This, That et The Third’, de l’afro-américaine Rena Butler, est une pièce de 8 interprètes portée par l’énergie des musiques urbaines (Chance the Rapper), une métaphore puissante de la lutte pour l’authenticité et la liberté.
• ‘Holy’, du chorégraphe Mike Tyus, est un duo créé en 2023 avec son partenaire Luca Renzi au Los Angeles Dance Project de Benjamin Millepied. Sur un poème d’Allen Ginsberg membre fondateur de la Beat Generation, et de la musique de Jean Sébastien Bach Holy est une œuvre intime et singulière invitant à une immersion profonde dans la dimension spirituelle.
• ‘Mythology’, du chorégraphe Stephen Shrphire, pièce pour 12 interprètes, met en scène la lettre-poème de Sam Melville, prisonnier politique et leader de l’insurrection d’Attica, sur une musique de Frédéric Rzewski.
Un After après le spectacle
A l’occasion de la première du spectacle ‘United Dances of America’, la soirée va se poursuivre au Grand Foyer de l’Opéra transformé une nouvelle fois en dancefloor aux couleurs des USA. Le Dj Julien Hiebel sera aux platines pour nous faire danser sur des musiques américaines ! L’accès à cet after ‘America’ est gratuit et réservé aux détenteurs du billet du spectacle du samedi 17 mai.
Samedi 17 mai. 20h. Dimanche 18 mai. 16h. 5 à 30€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.
L’AOC Cairanne célèbrera sa 50e fête du vin le 27 juillet
L’immeuble situé 6, rue du Roi René à Avignon a été entièrement réhabilité par Urban premium, société parisienne d’investissement en SCPI –société civile de placement immobilier de rendement- et la société parisienne et bordelaise Beau patrimoine –Conseil et montage d’opérations immobilières spécialisées dans la réhabilitation de bâtiments anciens-, dans le cadre de l’opération Action Cœur de ville.
Dans le cadre du programme national Action Cœur de Ville (ACV), Action Logement a contribué à ce projet à hauteur de 596 000 € en prêt et subvention, sur un montant total de 3 498 284 €. Situé au 6, rue du Roi René, l’immeuble se compose de 3 étages avec 7 logements à loyers plafonnés et 2 logements à loyers libres (Type 2, Type 3 et Type 4) variant de 50 m² à 82 m². La signature du bâtiment et des logements anciens est préservée avec la conservation des cheminées et des moulures, la création de cuisines aménagées, tommettes en terre cuite, parquets, l’ensemble répondant à la manière contemporaine d’habiter.
Dans le détail Le programme national Action Cœur de Ville (ACV) revitalise les centres-villes des villes moyennes en renouvelant le socle de services et en requalifiant l’habitat dans un cadre de vie adapté au changement climatique. Action Logement est partenaire d’ACV depuis son lancement en 2018 et a investi 1,4 Md€, pour un bilan de plus de 25 000 logements produits grâce à sa contribution entre 2018 et 2022. Entre 2023 à 2026, le Groupe mobilise 1milliard d’euros dans le cadre de la Convention quinquennale 2023-2027 signée avec l’État.
Inauguration Le premier programme immobilier, rénové dans le cadre du dispositif Action cœur de ville, a été inauguré début mai par Paul-Roger Gontard, Adjoint au Maire d’Avignon, Délégué au développement territorial et urbain, et aux grands projets, Jean-Marc Bluy, adjoint au Maire d’Avignon, délégué au quartier Centre-ville et aux îles Barthelasse et Piot et au logement ,Wilfried Brittmann, Président de la société Beau Patrimoine, Martine Corso, Vice-présidente du Comité régional Action Logement et Sandrine Bordin, Directrice régionale Action Logement Services Provence-Alpes-Côte d’Azur Corse.
Réhabilitation 6, rue du Roi René à Avignon Copyright Ville d’Avignon
En Provence-Alpes-Côte d’Azur 14 villes sont éligibles au programme Action Cœur de Ville ; 5 opérations ont été financées,pour un total de 21 logements en 2024,représentant un total d’1,63M€ accordés.Au total, depuis le début du programme, 42 opérations ont été accompagnées, soit 616 nouveaux logements pour des salariés résidant en Provence Alpes et Côte d’Azur et Corse.
Action logement Avec ses 20 000 collaborateurs Action Logement gère paritairement la Participation des employeurs à l’effort de construction (PEEC) en faveur du logement des salariés, de la performance des entreprises et de l’attractivité des territoires, notamment le cœur des villes moyennes. Ses missions : Construire, réhabiliter et financer des logements sociaux et intermédiaires, prioritairement dans les zones tendues en veillant au renouvellement urbain et à la mixité sociale. La structure a également pour mission d’accompagner les salariés dans leur mobilité résidentielle et professionnelle. Elle propose des aides et services pour faciliter l’accès au logement, à l’emploi des jeunes actifs et salariés en mobilité ou en difficulté. Action logement possède un parc d’un million de logements. La structure de plus de 70 ans travaille aux enjeux de l’écohabitat, aux économies d’énergie et de décarbonation.
L’AOC Cairanne célèbrera sa 50e fête du vin le 27 juillet
Entretien avec l’hydrogéologue Konstantinos Chalikakis, porteur de GeEAUde, la chaire partenariale d’Avignon Université lancée il y a tout juste un an. Avec cet outil unique en France, réunissant le monde scientifique et les acteurs socio-économiques de l’eau, l’enseignant-chercheur entend favoriser une meilleure connaissance de cette ressource aussi fragile qu’invisible.
Quel état des lieux peut-on dresser sur la ressource en eau aujourd’hui en France ? « Actuellement, et d’après les chiffres officiels, 18 millions de mètres cubes d’eau sont extraits chaque jour afin de répondre à nos besoins quotidiens en eau potable. Cette eau provient de plus de 33 000 captages répartis sur l’ensemble du pays. Deux tiers de ces prélèvements proviennent des eaux souterraines et un tiers a pour origine de l’eau de surface. 18 millions de mètres cubes par jour, c’est énorme ! »
Et en Vaucluse ? « Dans le département, la part des eaux souterraines dans notre eau potable est particulièrement importante puisqu’elle s’élève à 96%. Dans l’ensemble, le Vaucluse bénéficie d’une bonne dotation en ressources en eau. L’aquifère karstique de Fontaine-de-Vaucluse, classé depuis l’été dernier parmi les 200 sites géologiques d’exception à l’échelle mondiale (voir encadré), en est un exemple remarquable. Ce bassin d’alimentation exceptionnel, couvrant environ 1 160 km², se distingue aussi par les débits de la source de Fontaine-de-Vaucluse particulièrement élevés. Il y a aussi le grand bassin sédimentaire profond du Miocène du Comtat Venaissin qui s’étend depuis le sud de Carpentras jusqu’à Valréas. Ce sont des eaux souterraines de très bonne qualité qui ont un ‘âge’, c’est-à-dire un temps de séjour dans le milieu souterrain, de 10 000 ans en moyenne, mais on peut remonter à 40 000 ans à certains endroits. Et, bien sûr, les aquifères alluviaux du Rhône et de la Durance qui alimentent Avignon et une bonne partie des communes du département… On ne se rend pas forcément compte à quel point le Vaucluse est bien doté. Pour autant, ce n’est pas parce qu’il y a des ressources qu’il ne faut pas faire attention. »
« La pérennité d’une ressource, c’est sa capacité à se renouveler de façon naturelle. »
C’est-à-dire ? « On parle souvent de quantité sans parler de la qualité et vice versa. Mais il faut toujours associer ces deux aspects. C’est le problème de la différence entre la pérennité et la gestion durable. La pérennité d’une ressource, c’est sa capacité à se renouveler de façon naturelle. La gestion durable, c’est comment on exploite cette ressource pour arriver à répondre à nos besoins actuels sans mettre en péril les besoins des prochaines générations. Aujourd’hui, il y a 18 millions de m3 d’eau qui sont prélevés chaque jour en France. La question est de savoir si dans le même temps, il y a aussi 18 millions de m3 qui entrent dans nos hydro-systèmes. Et quelle est la qualité de ces eaux entrantes. Et, là, on ne parle que d’eau potable, il faut aussi ajouter les autres usages comme les besoins agricoles en irrigation par exemple. »
« Produire du savoir pour qu’il reste dans nos placards cela n’a pas d’intérêt. »
Est-ce pour mieux comprendre la complexité de ces interactions que GeEAUde, la 4e chaire universitaire partenariale d’Avignon Université, a vu le jour en juin dernier sur le site d’Agroparc ? « Il s’agit d’un outil unique en France consacré aux eaux souterraines regroupant le monde universitaire et les partenaires socio-économiques : l’équipe d’hydrogéologues de l’Université d’Avignon, l’Inrae, l’IFPEN, le DPT 84 et la Région, ainsi que les gestionnaires territoriaux comme les syndicats mixtes, les collectivités, les industriels de l’eau, les parcs naturels… Bref un rassemblement de tous les acteurs, des gens dont l’eau fait partie du quotidien. Le principe de la GeEAUde, c’est de produire et partager de la connaissance sur l’eau souterraine. Car produire du savoir pour qu’il reste dans nos placards cela n’a pas d’intérêt. Il s’agit donc de créer de vrais échanges autour de nos savoir-faire et nos expériences. Dans cette logique, nous venons de publier une carte mondiale et la base de données associée, ouverte à tous, recensant toutes les sources d’eau douce sous-marines y compris celles non-répertoriées mais dont on peut calculer la probabilité de présence. Avec GeEAUde, nous sommes aussi là pour mieux accompagner le monde politique à prendre les décisions, les plus éclairées que possible, en matière de gestion de l’eau en les aidant dans la compréhension des hydro-systèmes et leur évolution future. »
Vous avez aussi un rôle auprès du grand public ? « Lors d’opérations comme la fête de la science qui se déroulent sur notre territoire, je pose chaque fois les mêmes questions au grand public : D’où vient l’eau que vous buvez ? D’où vient l’eau du robinet de Vaucluse ? Ils mentionnent systématiquement qu’on boit l’eau du Rhône et de la Durance alors que presque la quasi-totalité de l’eau potable du département provient des eaux souterraines, certes avec des interactions avec le Rhône et la Durance parfois. Cela veut dire que nous, en tant qu’universitaires et plus généralement le monde qui produit de la connaissance, nous nous sommes ratés quelque part. Nous n’avons pas été capables d’expliquer au grand public que l’eau souterraine, c’est un trésor invisible. Mais parce qu’on ne la voit pas, on pense parfois qu’elle n’existe pas. Cette méconnaissance, c’est la raison principale pour laquelle cette ressource est souvent mal gérée. »
Vous avez une vision très ouverte de la science ? « La science, ce n’est pas réservé qu’aux scientifiques. C’est l’affaire de tout le monde. Expliquer la science au grand public est crucial pour une société plus informée, sensibilisée, participative, responsable et ainsi résiliente face aux défis contemporains. Si on veut que les gens comprennent les sujets, il faut qu’ils participent à l’observation. Si on demandait par exemple à tous les Vauclusiens qui ont un puits ou un forage de nous envoyer régulièrement les niveaux d’eau dans ces captages, tout en expliquant l’intérêt de faire cela, nous aurions une meilleure visibilité de ce qu’il se passe dans nos hydro-systèmes souterrains. Nous, nous sommes là pour développer de la connaissance, tout en ayant l’obligation morale et éthique d’informer le grand public et d’accompagner aux transitions. Au sein de GeEAUde on a déjà démarré et nous allons multiplier les actions en science participative. »
Votre message est-il entendu ? « Aujourd’hui, les gens perçoivent les effets du changement climatique. Ils voient ce qu’il se passe autour d’eux. Parfois, il y a soudainement trop d’eau comme lors des inondations à Vaison-la-Romaine ou à Aramon. Et puis, il y en a de moins en moins. Le débit du Rhône a ainsi baissé de 15% depuis les années 1970. Globalement, il y a donc moins d’eau et pourtant cela ne nous empêche pas d’avoir des pelouses bien vertes ou de disposer de fontaines municipales sans recyclage. On continue de prendre de l’eau du robinet, c’est-à-dire l’eau potable, pour, par exemple, nettoyer les routes, nos voitures ou encore arroser nos pelouses. »
« C’est comme si nous utilisions une barrique de Châteauneuf-du-Pape de 20 ans d’âge pour faire une casserole de coq au vin et, en outre, le surplus, on le jette. »
Vous êtes en train de me dire qu’une commune peut laver sa chaussée avec une eau potable qui a passé 10 000 ans dans le sous-sol ? « Oui, c’est exactement ça. On prend un produit d’excellence qui a passé beaucoup d’années dans le milieu souterrain, et qui se renouvelle très lentement, en oubliant toute la valeur que peut avoir cette eau. Dans un territoire de vignoble comme le nôtre, c’est comme si nous utilisions une barrique de Châteauneuf-du-Pape de 20 ans d’âge pour faire une casserole de coq au vin et, en outre, le surplus, on le jette. Si on veut utiliser une autre image : l’eau souterraine c’est comme l’argent dans la banque. Sauf que l’on ne sait pas combien on a sur son compte. Pourtant on continue à faire des achats et on dépense sans compter… et on ne sait pas combien on rentre en salaire. Le risque, c’est qu’un jour nous n’ayons plus d’argent. C’est aussi simple que cela. »
Heureusement, toutes les eaux n’ont pas 10 000 ans ? « Non, il y a des eaux qui sont beaucoup plus ’jeunes’, c’est-à-dire avec un temps de séjour dans le milieu souterrain relativement court. Le temps de renouvellement de l’eau de la nappe du champ captant de la Barthelasse, par exemple, c’est de l’ordre de quelques semaines, tandis que pour l’aquifère sédimentaire du Miocène de Carpentras c’est plusieurs centaines voire milliers d’années. Cela dépend des territoires car le monde n’est pas juste et équitable, et cela commence par l’eau. On peut avoir ainsi des communes qui sont sur un territoire manquant de ressources en eau souterraine et, juste à côté, un village qui aura la chance de disposer d’une certaine abondance. Cependant, nous constatons que l’eau ne jaillit plus du sous-sol dans certains puits artésiens de notre territoire. Cela signifie que l’eau ne remonte plus sous l’effet de la pression et que le niveau des nappes a déjà commencé à baisser de façon significative par endroit en Vaucluse, à cause de la surexploitation. La pérennité de la ressource n’est donc plus assurée. »
« Combien de temps va-t-on continuer à utiliser 2 à 5 litres d’eau potable pour transporter nos urines ou nos excréments dans nos toilettes ? »
Que faut-il donc faire pour la préserver ? « Aujourd’hui, en France, le volume d’eau potable extrait et distribué est calculé sur une base de 150 litres par jour et par habitant. Combien d’eau boit-on ? Le reste c’est pour d’autres usages (cuisine, douche, toilettes, fuite, piscine, arrosage…) et encore, on n’intègre pas les usages industriels, économiques, agricoles, agro-alimentaires… C’est absurde. Nous n’aurions jamais dû nous retrouver dans une situation où l’on consomme toute cette eau-là. Il faut donc que nous fassions un effort collectif en ayant des comportements différents. Combien de temps va-t-on continuer à utiliser 2 à 5 litres d’eau potable pour transporter nos urines ou nos excréments dans nos toilettes ? Croit-on réellement que chaque fois que nous actionnons notre chasse d’eau l’équivalent de 5 litres de pluie tombent sur notre territoire pour assurer la pérennité de la ressource ? La réutilisation des eaux, les ‘eaux grises’, serait déjà une bonne chose. Et, là, on ne parle que de pérennisation de la quantité, pas des problèmes de qualité. Il ne faut pas oublier non plus la nature dans tout cela. Les arbres, les rivières, nos écosystèmes ont aussi besoin d’eau. »
Crédit : Geaude
Les solutions sont les mêmes partout ? « Les besoins et les contraintes ne sont pas les mêmes dans le Sud que dans le Nord de la France. Par exemple, à l’échelle européenne et nationale, il y a une volonté de passer à une irrigation sous pression. C’est plutôt une bonne chose car ce type d’irrigation permet d’utiliser moins d’eau qu’une irrigation gravitaire où l’on inonde un champ grâce à des canaux qui y transportent l’eau. Pourtant, suivre strictement ces directives en Vaucluse serait une erreur car, en été, et c’est un paradoxe, l’irrigation gravitaire dans les zones cultivées de la plaine d’Avignon remonte le niveau de l’aquifère alors qu’il devrait plutôt baisser durant cette période où ce territoire accueille encore plus de monde. En plus de cela, les canaux d’irrigation servent à l’évacuation des eaux, notamment lors des fortes pluies. Et puis, ces aménagements historiques, comme le canal Saint-Julien par exemple, ont une histoire exceptionnelle et ont permis de récolter un nombre incroyable d’observations et de données. Si on abandonne les canaux d’irrigation on verra rapidement les dégâts dans quelques années. L’irrigation gravitaire doit donc être adaptée à notre territoire qui n’est pas homogène partout. On peut donc l’arrêter en partie mais il faut le faire de la façon la plus intelligente possible selon les particularités (caractéristiques, fréquence…) des différentes zones puisqu’au sein même du Vaucluse, les besoins et les contextes ne sont pas les mêmes entre le nord-est, l’est et l’ouest du département, le sommet du mont-Ventoux, le plateau d’Albion ou les villages du sud du Luberon. Il faut adapter nos besoins aux contextes. »
Il nous faut donc repenser notre manière d’aménager nos territoires ? « Les architectes et les urbanistes ont effectivement aussi un rôle à jouer en imaginant d’autres façons de gérer l’eau dans les bâtiments et les aménagements urbains. On a vu récemment à Valence les conséquences de très importantes chutes de pluie. Des phénomènes qui vont être amenés à se répéter de plus en plus à l’avenir. Il faut concevoir des capacités de tampon, de stockage, de ralentissement et d’écrêtage. Ce qui est arrivé en Espagne, les hydrologues l’avaient prévu. Et, malgré cela, on a donné le droit de construire à des endroits où il ne fallait pas construire. On parle des catastrophes naturelles mais, en fait, c’est une inondation. Un phénomène certes accentué par les changements climatiques mais cela reste une inondation. Et une inondation, cela arrive tout le temps. Si on décide de construire dans une zone inondable, il faut être conscient qu’un jour ou l’autre, peut-être pas notre génération, mais la génération prochaine va se retrouver noyée. »
« Ce que nous faisons à Avignon a des conséquences à Marseille. »
Que faut-il faire à l’avenir, n’est-ce pas trop tard ? « Tout ce que nous faisons, nous aurions dû le faire il y a 30-40 ans mais il n’est jamais trop tard pour commencer. Nous devons penser aux besoins humains mais aussi à la préservation de nos écosystèmes. Il faut aussi prendre en compte les conflits d’usage entre les habitants, le sur-tourisme, les activités de loisirs, la production d’énergie, l’économie, l’agriculture… Le tout en prenant conscience de la complexité des interconnexions entre les systèmes hydrologiques. Beaucoup de choses dépendent de ce que nous faisons en amont. Ce que nous faisons à Avignon a des conséquences à Marseille. Ce que nous faisons dans la montagne de Lure a un impact à l’ouest de Vaucluse. »
Cette gestion de l’eau nécessite une réflexion à qu’elle échelle ? « Nous avons fait beaucoup d’erreurs car nous sommes des êtres humains avec des faiblesses. Nous aimons la facilité, aller plus vite, avoir une abondance et du confort. Mais, au final, une goutte d’eau n’a pas de frontières. Elle traverse tout. Toute l’eau continentale, qu’elle soit polluée ou non, ’jeune’ ou ‘vieille’, arrive in fine dans la mer. La gestion de l’eau nécessite une réflexion à plusieurs échelles. Locale d’abord pour une gestion des ressources en eau des communes, l’optimisation des usages et des réseaux de distribution (domestiques, agricoles et industriels) ; régionale ensuite pour la coordination entre territoires et une gestion équilibrée des aquifères et des rivières partagées ; nationale après pour l’élaboration de politiques publiques, la réglementation des usages, etc. ; et internationale enfin pour la coopération sur les ressources partagées, notamment pour les fleuves et les bassins transfrontaliers et les plans d’adaptation au changement climatique. L’échelle pertinente dépend du contexte, chaque niveau est crucial mais une approche multi-échelles est essentielle pour une gestion durable et efficace de l’eau. Les gens ne se rendent pas compte à quel point tous les milieux sont liés entre eux. J’insiste : ce que nous faisons en amont peut détériorer ou même détruire un autre écosystème en aval. Il ne faut donc pas oublier que, quoi que l’on fasse en surface, on va le retrouver, dans les sous-sols. Cela peut prendre quelques années, mais on va le retrouver. »
Reprise de l’entretien publié également dans l’édition 2025 du ‘Vaucluse en chiffres’
Fontaine-de-Vaucluse : un site géologique exceptionnel La Fontaine de Vaucluse figure parmi les 200 sites exceptionnels géologiques du monde. Cette décision a été officiellement prise par l’Union internationale des sciences géologiques (IUGS) lors de son 37e congrès qui s’est tenu en Corée-du-Sud le 27 août dernier. En France, 5 autres sites géologiques patrimoniaux ont été aussi sélectionnés : les volcans holocènes du Puy-de-Dôme, la dalle aux ammonites à Digne-les-Bains, la Mer de glace dans le massif du mont Blanc, la série ophiolitique de l’île de La Désirade dans les Caraïbes et la Montagne Pelée à la Martinique. Crédit : Hocquel A. VPA
L’AOC Cairanne célèbrera sa 50e fête du vin le 27 juillet
Cycles Ventoux 1910 a été lancé fin 2023 à Beaumes-de-Venise. Jean-Michel Robert, fils de Michel bien connu dans le monde du cyclisme vauclusien, a repris le flambeau de la boutique qui a vu le jour à Avignon en 1974. Il a lancé un concept innovant, à savoir un café bike store, avec de nombreux services proposés.
« Mon père Michel a créé les Cycles Robert dans le quartier Saint-Ruf à Avignon il y a 50 ans en 1974. De nombreux cyclistes spécialistes venaient au boulevard Sixte Isnard », explique Jean-Michel Robert, son fils, qui a travaillé à ses côtés de nombreuses années. Après son armée, il est passé en équipe Elite au sein de l’équipe Castorama. Il a roulé une quinzaine d’années dans cette catégorie cycliste. Il raccroche le vélo à 35 ans, en finissant sa carrière sportive en Guadeloupe.
Fermeture de la boutique à Avignon Jean-Michel Robert rejoint ensuite la boutique familiale en 2005. Il reprend le flambeau. « La période du Covid a été difficile pour nous. Nous avons été considérés comme commerce de première nécessité sans aucune aide ». La première année du Covid en 2020 a donné de bons résultats car tout le monde achetait des vélos. Les années qui ont suivi ont été beaucoup plus difficiles en termes de business. « À cela s’est ajouté le Plan Faubourgs de la ville d’Avignon qui nous a fait beaucoup de tort. Notre clientèle venant de tout le département mettait beaucoup de temps pour accéder à notre boutique ». Jean-Michel Robert décide alors de fermer la boutique en 2022 pour partir sur un autre projet à Beaumes-de-Venise.
La société a aussi lancé sa marque ‘Ventoux 1910’.
Création d’un café bike store Des travaux sont entrepris dans un atelier ancien appartenant au père de Sandra Martin, sa compagne. « Pendant un certain temps, j’ai chapeauté les deux sites et j’ai pris la décision de ne garder que Beaumes qui a ouvert en octobre 2023 », explique Jean-Michel Robert. Le local est aujourd’hui un café bike store, comprenant l’atelier de réparation, la vente de vélos, des accessoires, de la nourriture sportive mais aussi un lieu de détente avec des boissons sportives proposées.
« L’objectif est de développer mon entreprise dans cet endroit idéal pour le vélo au pied des Dentelles de Montmirail. L’année 2024 n’a pas été évidente quant à la conjoncture économique globale mais je suis très confiant sur le modèle de mon concept. » La boutique qui est ouverte sur six sur sept a démarré l’année 2025 en douceur. La météo n’a pas été favorable pour le lancement de la saison qui a lieu en général à Pâques.
« Pour développer mon chiffre d’affaires, je compte sur la clientèle touristique et de résidences secondaires mais également sur les locaux. À ce titre, j’ai noué des partenariats avec des clubs cyclos p comme l’Echappée Montilienne, les clubs d’Aubignan et d’Orange. »
La boutique expose aussi des objets et vélos de grands champions.
De nombreux services proposés Jean-Michel Robert propose en premier lieu de la vente de vélos, y compris électriques. Des vélos de route, des ‘gravels’ (entre le vélo de route et de rando) font partie de la gamme avec quatre fournisseurs italiens principalement. Il propose également de l’accompagnement cycliste par groupe de six. Son local est équipé pour les accueillir, avec une douche à disposition. La location de vélo est également possible pour la clientèle. Des ateliers de formation à la réparation sont aussi au programme une fois par mois. Il a lancé sa marque Ventoux 1910 avec notamment un maillot en vente.
Des objets collectors dans la boutique Jean-Michel et son père Michel Robert ont côtoyé de nombreux champions cyclistes. Ils ont ainsi pu recueillir divers objets aujourd’hui exposés dans la boutique à Beaumes. Il y a ainsi un maillot de Bernard Hinault, le légendaire maillot de Bernard Thévenet de 1975. Le régional de l’étape, Éric Carotoux, n’est pas en reste avec la mise avant de son maillot de la Vuelta remporté en 1984. Un bidon de Jean Robic, vainqueur du premier Tour de France de l’après-guerre 1947, est aussi présente. Enfin le vélo trek Madone de 2005 et la tunique de Lance Armstrong.
Sandra Martin propose des services autour du sport Native de Beaumes-de-Venise, elle a été triple championne de France de trail long et double médaillée d’or par équipe aux championnats du monde de trail long en 2013 et 2016. La compagne de Jean-Michel Robert qui fait parti de la société avec lui propose de l’accompagnement à la marche nordique et à la course à pied, au départ de peine mais également d’autres lieux comme le Ventoux évidemment. Elle s’est également spécialisée en tant que coach sportif et mental sur l’aspect physique et psychologique. Elle reçoit dans une pièce aménagée, située à l’étage de la boutique.
Olivier Muselet
Une troisième activité dans l’immobilier En plus du vélo et de l’accompagnement au running, la société lance en mai prochain une activité d’immobilier. Jean-Michel Robert va en effet partir en formation début mai pour proposer ses services dans l’achat et la vente de maisons. Cette diversification permettra de consolider le chiffre d’affaires, notamment sur les périodes de moindre activité comme l’hiver.
L’AOC Cairanne célèbrera sa 50e fête du vin le 27 juillet
La fête de la Marseillaise revient pour une 3e édition. Le rendez-vous festif 2025 mêlant politique et convivialité de nos confrères du quotidien régional La Marseillaise et de la fédération PCF de Vaucluse se déroulera, comme il est de tradition, au parc des Libertés sur l’île de la Barthelasse à Avignon.
Demandez le programme ! Au menu de cette nouvelle édition : une vingtaine de stands associatifs, jeux pour enfants, tombola, espaces de restauration et, bien évidemment, débats. Ainsi après l’Europe l’an dernier et la transition écologique en 2023, l’édition 2024 débutera par un premier débat porté par la Ligue des droits de l’Homme sur le thème ‘Violences coloniales en Algérie et déni français’. Animé par Fabrice Riceputi, enseignant et historien français spécialiste des questions coloniales et postcoloniales, cet échange commencera à 10h30.
Archives. Crédit : Mohammed El Hamazoui
« Dans la morosité ambiante, la gauche doit montrer qu’elle est porteuse d’espoir et d’ouvrir des perspectives. »
Julien De Benito, secrétaire départemental du Parti communiste de Vaucluse
L’après-midi, à partir de 14h30, un autre débat consacré au sujet ‘Un autre monde est possible, donnons le à voir’, réunira Sabrina Sebaihi, députée Les Écologistes des Hauts-de-Seine, Corinne Narassiguin, sénatrice PS de Seine-Saint-Denis, Ian Brossat, sénateur PCF de Paris et Raphaël Arnault, député LFI de la première circonscription de Vaucluse. « Dans la morosité ambiante, la gauche doit montrer qu’elle est porteuse d’espoir et d’ouvrir des perspectives », explique Julien De Benito, secrétaire départemental du Parti communiste de Vaucluse, dans les colonnes de La Marseillaise. Par ailleurs, une allocution de Barbara Gomes, porte-parole du PCF, est attendue à 17 h ainsi qu’une autre de Léo Purguette, président et directeur éditorial de la Marseillaise, à 12h.
Archives. Crédit : Mohammed El Hamazoui
Deux concerts ponctueront la journée : le nouveau groupe avignonnais KraZuki, constitué notamment Jérémy Bourges, Thomas Pitiot et Damien Toumi, débutera à 16h. Il sera suivi à 17h du groupe FluTTe, qui a notamment assuré les premières parties des concerts de Didier Super.
L.G.
Dimanche 18 mai. Parc des Libertés. Île de la Barthelasse. Entrée libre. Repas :10€-15€
L’AOC Cairanne célèbrera sa 50e fête du vin le 27 juillet
Si vous avez ressenti ce séisme localisé dans le secteur du chemin des Nectarines à Morières, quasiment au même endroit qu’en mars dernier, vous êtes invités à témoigner auprès du Centre de sismologie Euro-Méditerranéen.
Ce mardi 13 mai au matin, la terre a tremblé entre Avignon et Morières-lès-Avignon. Selon le centre de sismologie Euro-Méditerranéen ce séisme d’une magnitude de 3,0 sur l’échelle de Richter s’est produit à 5h35 et 15 secondes, heure locale. L’épicentre de la secousse a été localisé à 8,3km à l’Est d’Avignon dans un secteur compris entre le Nord de l’aéroport de la cité des papes et le chemin des Nectarines à Morières. Le séisme s’est produit à environ à 5km de profondeur. Il a été notamment ressenti à Avignon, Vedène, Morières-Lès-Avignon, Le Pontet ou bien encore Entraigues-sur-la-Sorgue. Sur son site, le centre de sismologie Euro-Méditerranéen recense d’ailleurs la localisation de ceux qui ont ressenti la secousse. Si de nombreux habitants ont été réveillé par le bruit du tremblement de terre (certains ont même cru à une explosion), la secousse ne semble avoir fait aucuns dégâts apparents.
Les premières localisations des habitants ayant ressenti ou non le séisme. Crédit : CSEM-EMSC
Un tremblement de terre au même endroit en mars dernier En mars dernier, c’est déjà à Morières qu’avait eu lieu le dernier tremblement de terre détecté en Vaucluse. D’une magnitude de 2,7, il avait eu lieu le 14 mars à minuit trente dans le même secteur à une profondeur de 6 km environ. Auparavant, selon nos confrères d’Ici Vaucluse, « le dernier gros séisme enregistré dans le département remonte à 1985 à Beaumont de Pertuis, avec une magnitude de 4. Des secousses moins fortes ont également été ressenties à Bédarrides et Carpentras dans les années 2000. »
« Depuis 1900, le Vaucluse a été secoué à 191 reprises, selon le Bureau central Sismologique français, poursuit Ici Vaucluse dans son émission de Maxime Peyron et Ombline Bergougnoux diffusée le 18 mars dernier. Bien que la majorité de ces tremblements aient eu une magnitude comprise entre 3 et 4, certains ont été plus impressionnants, comme celui de juin 1909. Ce séisme de magnitude 6,1, dont l’épicentre était à Lambesc, dans les Bouches-du-Rhône, a été particulièrement ressenti dans le Vaucluse, avec des secousses enregistrées à 5 sur l’échelle de Richter. Ce tremblement de terre fait partie des plus dévastateurs de France, avec 40 victimes et des dégâts évalués à plus de 2M€. »
Aléa modéré ou moyen en Vaucluse Pour rappel, le Vaucluse (voir carte ci-dessous) est essentiellement classé en aléa modéré (121 communes répertoriées en zone de sismicité 3) sauf pour 30 communes du sud du département qui sont situées en zone de sismicité moyenne (ou ‘zone 4’). Il s’agit du canton de Pertuis ainsi que des communes d’Auribeau, Bonnieux, Buoux, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cucuron, Lauris, Lourmarin, Puget, Puyvert, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Sivergues, Vaugines et Villelaure.
L.G.
L’AOC Cairanne célèbrera sa 50e fête du vin le 27 juillet
Excellence et exigence au quotidien, voilà les maîtres-mots des chefs étoilés distingués par le guide rouge en partenariat avec le spécialiste du commerce de gros alimentaire, Metro. Après le palmarès 2025 révélé à Metz en mars, les plaques émaillées ont été remises ce lundi 12 mai dans la Drôme, à la Ferme Chapouton, un domaine du XVIIIe siècle, au pied du majestueux château où a séjourné la Marquise de Sévigné.
Au pays des lavandes et des truffes, la douzaine de cuisiniers étoilés de Vaucluse étaient présents pour la cérémonie. Adrien Soro pour La Mère Germaine à Châteauneuf-du-Pape, Christophe Bacquié du Mas Les Eydins, Noël Bérard qui a repris la Bastide de Capelongue à Bonnieux, Romain Gandolphe pour Le Vivier à l’Isle-sur-La Sorgue, Thomas Boirel pour L’Oustalet à Gigondas. Représentés également, les chefs avignonnais Florent Pietravalle et Mathieu Desmarest pour La Mirande et Pollen et Xavier Mathieu de la table éponyme à Joucas.
En plus des plaques remises à la douzaine de chefs vauclusiens, des voisins de talent ont également été distingués. L’Ineffable de Marie Salomez et Nicolas Thomas à Barbentane, Entre vigne et garrigue de Maxime Chenet à Pujaut, Christophe Chiavola pour Le Prieuré à Villeneuve-lès-Avignon, mais aussi Fanny Rey, une cheffe doublement étoilée qui officie à L’Auberge de Saint-Rémy de Provence et Glenn Viel, 3 étoiles à L’Oustau de Baumanière qui appartient à Jean-André Charial, qui fêtera ses 80 ans le 7 juillet prochain.
Christophe ChiavolaGlenn VielAdrien SoroMarie Salomez et Nicolas ThomasFanny Rey
Tous ces chefs réputés, ambassadeurs de la gastronomie, sont animés par la même passion de la cuisine, celle du goût, de la convivialité, du partage, des produits de qualité du terroir et de la mise en valeur du travail des paysans et des vignerons.