21 juin 2025 |

Ecrit par le 21 juin 2025

100 000€ versés à 13 associations solidaires par la Fondation Vinci

Identifiées dans les quartiers prioritaires du Grand Avignon, 13 associations ont reçu une dotation globale de 100 000€ ce mardi 29 avril à l’école Melly et Paul Puaux d’Avignon.

La Fondation Vinci pour la Cité, avec l’aide de l’agglomération, vient en soutien des projets présentés en faveur de l’accès à une alimentation saine, à la formation, au travail, à l’exercice des droits des habitants, à la création artistique, mais aussi pour renforcer le lien social et améliorer l’environnement. 

Créée en 2002, la Fondation soutient financièrement et humainement les actions associatives en faveur de l’insertion sociale et professionnelle des personnes les plus démunies. En plus d’une dotation financière pour chaque projet sélectionné, les collaborateurs du groupe Vinci s’investissent également en les parrainant. Pour cette première campagne en territoire du Grand Avignon, 20 salariés, issus entre autres du Réseau ASF, Citeos, Girard, Eurovia et Vinci immobilier se sont engagés auprès des associations de Quartiers Prioritaires de la Ville (QPV). Sur toute l’agglomération, ces QPV concernent plus de 34 000 habitants.

Les projets des associations du Grand Avignon bénéficiaires de l’aide 

Cécile Droux de la Fondation Vinci pour la Vité, ainsi que Joël Guin et Joël Peyre du Grand Avignon ont officiellement remis le chèque de 100 000€ à 13 associations de l’agglomération pour favoriser  les projets suivants : 

  • Centre Social d’Orel (Association Sports Loisirs Culture) : Création d’un espace ressource jeunesse pour les 16/25 ans présents dans les quartiers couverts par le centre social. Cet espace accompagne les jeunes dans leur autonomie, leur orientation et leurs droits. 
  • Centre social La Fenêtre 84 : Développement d’un programme d’accompagnement et de remobilisation des 16/25 ans par la culture, le sport et la santé. 
  • Espace social et culturel Croix des Oiseaux : Développer des activités pour les familles en dehors du quartier. 
  • Avenir Saint Louisien – Centre social : Projet intergénérationnel autour de l’inclusion numérique. Former les jeunes aux outils numériques (caméra, logiciels de montage, équipement pour podcast) afin qu’eux-mêmes aident les seniors à se familiariser à ces outils. Ce projet permet ainsi de renforcer le lien social entre générations.
  • Maison Pour Tous Monfleury – Centre social :  Aller à la rencontre des habitants des QPV Monclar et Champfleury en organisant des cafés en pied d’immeubles pour favoriser l’accès aux droits et l’aide administrative.
  • Les Petits Débrouillards PACA : Embarquement Immédiat : un festival itinérant de culture scientifique, technique et citoyenne au cœur des quartiers d’Avignon.
  • Label Épique : Vivement qu’on sème : Comprendre et agir face aux comportements des habitants avec leurs déchets.
  • L’Antre Lieux : Traversée : atelier de poésie pour les femmes invisibilisées et les enfants en classe de primaire issus de QPV.
  • Art dans le Jardin : Livre à goûter – livre à raconter : se raconter à travers un plat, le théâtraliser puis le retranscrire et le restituer.
  • Compagnie Mises en Scène : La ville est un songe : parcours pour créer du lien entre les habitants des QPV et les institutions et musées.
  • Culture du Cœur 84 : Sur les traces du patrimoine : visite « clés en main » de sites patrimoniaux pour sortir les habitants des quartiers.
  • Les Jardins du Colibri : Création d’un jardin partagé dans le quartier de Montfavet pour les habitants du quartier et les scolaires de l’école Sainte Catherine.
  • Association Marie-France Aziz : Création d’ateliers sous forme de jeux destinés à encourager les échanges, rencontres et dynamiques de groupe.

Soutien de terrain

Acteur mondial des métiers des concessions, de l’énergie et de la construction, le Groupe Vinci emploie 260 000 collaborateurs dans le monde. Sa Fondation Vinci pour la Cité accompagne depuis plus de 20 ans les initiatives locales, partout où les entreprises du groupe sont implantées. 

Lancé en 2010 pour soutenir les actions de renforcement du lien social, le programme Cité solidaire fonctionne par appels à projets géographiques avec l’appui des municipalités concernées. Il s’adresse aux associations de proximité qui agissent au plus près des territoires fragilisés. Face à l’enthousiasme des porteurs de projets et à l’engagement des parrains, le Grand Avignon et la fondation Vinci pour la Cité réfléchissent déjà à une seconde édition de cet appel à projets.

Amy Rouméjon Cros


100 000€ versés à 13 associations solidaires par la Fondation Vinci

Ce samedi 3 mai, le Château de Lourmarin accueillera l’artiste Irina Chkourindina pour un récital de piano. D’origine russe et résidant en Suisse, c’est une musicienne à la renommée internationale.

Diplômée du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou et lauréate de plusieurs concours internationaux, la pianiste se produit sur les plus grandes scènes d’Europe, du Japon et de l’Inde, en soliste comme en musique de chambre, et elle sera ce week-end au Château de Lourmarin, plus de 20 ans après y avoir fait une résidence.

Irina Chkourindina mettra à l’honneur des œuvres majeures du répertoire pianistique, de Mozart, Beethoven, Chopin et Rachmaninov, pour un voyage musical à travers les époques et les styles.

Samedi 3 mai. De 12€ à 30€ (billetterie en ligne). Château de Lourmarin. 2 Avenue Laurent-Vibert. Lourmarin.


100 000€ versés à 13 associations solidaires par la Fondation Vinci

Le Festival de la Sorgue revient ces samedi 3 et dimanche 4 mai. Au programme : balade à vélo, expositions, concerts, et bien d’autres animations autour de la Sorgue.

Depuis l’année dernière, le Festival de la Sorgue se décline en deux éditions annuelles, une au printemps et une à l’automne. Pour cette nouvelle édition printanière, les comités des fêtes de Châteauneuf-de-Gadagne, Le Thor, Fontaine-de-Vaucluse, les Villes de L’Isle-sur-la-Sorgue et Saumane-de-Vaucluse, et Isle sur la Sorgue Tourisme et leurs partenaires ont concocté un programme riche pour ce week-end.

La Sorgue sera bien évidemment au centre de l’attention, le but de l’événement étant de fédérer autour d’un patrimoine naturel commun, mais aussi de sensibiliser à la préservation de la rivière et de ses écosystèmes.

Le programme

Diverses animations seront proposées tout le week-end dans les différentes communes qui sont traversées par la Sorgue :

Samedi 3 mai :
À Saumane-de-Vaucluse, balade à vélo, apéritif, pique-nique et concert sont prévus sur les Chemins du Pigeolet et Noir 
À L’Isle-sur-la-Sorgue, les participants pourront profiter d’une découverte musicale de la Sorgue, d’expositions sur la Sorgue et sa biodiversité et de bien d’autres animations au Partage des eaux.
Le Thor sera plongé dans une ambiance musicale toute la soirée sur les Places du 8 mai et du 11 novembre.

Dimanche 4 mai :
À Châteauneuf-de-Gadagne, des petites courses de bateaux, une exposition de peinture et photos de la Sorgue, un quiz apéro et d’autres animations sont prévus sur la Place du marché aux raisins.
À Fontaine-de-Vaucluse, le Syndicat Mixte du Bassin des Sorgues (SMBS) prévoit plusieurs animations. Il y aura aussi une exposition photo sur les oiseaux de la Sorgue, une balade d’observation, un concert et un apéritif sur le parking des Vergnes et l’Avenue Robert Garcin.

Pour découvrir le programme en détail, cliquez ici.

De la nouveauté

Cette année, les organisateurs ajoutent le ‘Challenge Nature Itinérant’ pour les participants. Ceux qui souhaitent y participer devront explorer les cinq communes traversées par la Sorgue et répondre aux cinq questions posées dans chacune d’elles. Le but sera de relever les défis autour de la biodiversité de la Sorgue.

Cinq lots seront à gagner : des affiches des villages du Festival, un kit ‘Intrigue dans la ville’ Fontaine-de-Vaucluse et un kit L’Isle-sur-la-Sorgue, une bouteille de vin de chez Stéphane et Janique à Châteauneuf-de-Gadagne, un coffret cocktail sans alcool de la Maison Jasmin au Thor et un bon pour deux personnes dans le restaurant Agastache à L’Isle-sur-la-Sorgue. 


100 000€ versés à 13 associations solidaires par la Fondation Vinci

Jeudi 24 avril à Cairanne, la Safer a invité partenaires, journalistes et étudiants d’Orange à son comité technique départemental. Au programme de cette journée baptisée ‘Partageons la terre’, examens authentiques des candidatures aux biens régulés par la Safer, suivis d’une mise en situation par des dossiers fictifs d’attribution de terre.

Dans la salle polyvalente du village de Cairanne, le Comité technique départemental (CTD) de la Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural) est entouré d’une quarantaine de participants. Ouvert exceptionnellement à un public invité, l’arbitrage des attributions de terres de ce jour a mis en lumière les difficultés et les débats marqués par l’empreinte humaine. Un enjeu tel que celui du foncier agricole exige des membres du comité technique patience, raisonnement, ouverture et curiosité.
Par ailleurs, lorsque l’un deux est concerné de près ou de loin par un bien en arbitrage (qu’il soit lié au vendeur ou à l’acheteur), il se doit de sortir temporairement du comité le temps de réaliser l’examen afin d’éviter tout conflit d’intérêt. Ces arbitrages peuvent durer ainsi des heures et la responsabilité incombe au CTD qui doit suivre un calendrier pour qu’aucun candidat, quel que soit son projet, ne pâtisse d’un retard de la décision d’attribution.

S’adapter dans les arbitrages
Avec ses 3 156 déclarations de vente en 2024, notre département est le deuxième marché foncier rural de la région. Pour cette session du Comité technique départemental, les dossiers confidentiels du jour ont été révélés aux invités ; cas par cas, déployant une grande diversité de situations et de candidats. Continuité d’exploitation, installation d’une nouvelle entreprise, reprise d’une exploitation familiale, restructuration parcellaire, construction de logements pour des salariés agricoles, préservation de terrain à but environnemental, anticipation de conflits entre terres voisines traitées et non traitées, soutien d’une dotation pour agriculteur, etc… Les paramètres en jeu, s’ils répondent aux critères spécifiques demandés par la Safer, font alors l’objet d’échanges au sein du comité technique.
Celui du Vaucluse est composé d’élus de la Safer, mais aussi de représentants des institutions suivantes : État, Région, Conseil départemental, Direction départementale des territoires, Chambre d’agriculture, MSA, Coordination rurale, FNSEa, Confédération paysanne, Cen Paca et Fédération départementale des chasseurs.
« Lors de la consultation citoyenne, il nous a été demandé encore plus de régulation et de transparence » souligne Patrice Brun, PDG de la Safer Paca. Et d’ajouter « Toutes les formes d’agriculture peuvent cohabiter, il faut simplement être vigilants sur les grandes orientations que va nous dicter la nouvelle grande cause nationale de la souveraineté alimentaire. Cela va nous conduire à nous adapter dans nos arbitrages ».

Partager la terre
Fondée en 1960 suite à la loi d’orientation agricole, la Safer se consacre à quatre missions principales : dynamiser l’agriculture et la forêt, accompagner le développement local, participer à la protection de l’environnement (paysages, biodiversité, zones humides) et assurer la transparence du marché foncier rural. Les critères d’attribution d’un bien reposent sur les capacités personnelles et professionnelles (diplôme, expérience) à mettre en œuvre le projet, sur la taille de l’exploitation requise, les critères économiques et sociaux et enfin la capacité financière.
L’année dernière en Vaucluse, la moyenne était de 2,8 demandes pour un seul bien, dans les 790 candidatures reçues étudiées durant 11 examens du Comité technique départemental.
« Les fermiers passent par nous pour négocier ; la Safer étant sous la tutelle des ministères de l’Agriculture et des Finances avec des missions d’intérêt général, nous restons justes sur les prix » affirme Fabrice Triep Capdeville, directeur départemental de la Safer 84.
La régulation de la Safer est essentielle dans les secteurs à grosse pression financière, contenant des terrains bâtis convoités par des non-exploitants. Comme le rappelle Julien Latour, président du CTD de la Safer, « l’agriculture reste la première activité du Vaucluse : il faut aider les jeunes ». Précisant que « l’argent qu’un jeune agriculteur doit mettre dans le permis de construire ne va pas à l’exploitation ».

« L’agriculture reste la première activité du Vaucluse : il faut aider les jeunes ».

Julien Latour, président du CTD de la Safer

La mission de l’opérateur foncier est de maintenir l’usage agricole de ces biens. Et quand il s’agit d’achat pour une construction, l’argument du candidat doit rassurer sur le projet agricole en toile de fond. C’est le cas d’un dossier de rallongement de propriété, dans l’objectif d’y loger des salariés. « Ici, le bâti a une vocation d’habitation auquel on confère une fonction agricole » avance le directeur départemental de la Safer 84.
Dans ce cadre, l’acquéreur doit remplir un cahier des charges agricole avec une garantie de 10 ans. Il s’agit là de protéger le foncier agricole pour ne pas dévier le bien de sa vocation initiale et exclure les intentions touristiques, assurant à la Safer le bon usage des biens qu’elle régule. Toutefois, elle ne peut pas se positionner sur des biens qui, après 5 ans, demeurent sans fonction agricole (20 ans sur le littoral). Quant aux acquisitions de terrains arborés, la Safer intervient également et exige le maintien de la parcelle boisée par une garantie décennale.

« Nous sommes les champions de France en révision de prix. »

Laurent Vinciguerra, directeur général délégué de la Safer Paca

Crédit : Amy Rouméjon Cros

Comment ça marche ?
La Safer, en tant qu’opérateur foncier, agit dans un marché naturel connu par transparence. Elle reçoit les notifications des ventes. En Vaucluse, 83% du département, soit 125 communes, est conventionné par la Safer pour une durée de 3 ans, renouvelable. Elles collaborent avec 10 conseillers fonciers sur le terrain, en contact avec le notariat et les candidats. Proximité et sens de la négociation animent ces conseillers répartis sur les territoires définis par l’opérateur. Les ventes à l’amiable sont privilégiées, afin de réduire les cas de préemption.
« Nous sommes les champions de France en révision de prix » se félicite Laurent Vinciguerra, directeur général délégué de la Safer Paca. « Car nos actions de régulation sont demandées par le monde agricole » complète Fabrice Triep Capdeville, notamment pour expliquer le soutien des jeunes agriculteurs qui nécessitent un accès facilité au foncier.À titre d’exemple, quand il s’agit d’une terre nue, l’opérateur achète un bien, puis le revend après appel à projets. Pour certains, cela permet d’entrevoir la seule possibilité d’obtenir un prêt.

« La Safer a simplifié notre projet en achetant un terrain qu’elle a stocké, dans un objectif de revente à l’ASA. Cet élément de sécurisation du foncier a été déterminant pour la confiance des financeurs » partage Frédéric Guigues, président de l’ASA Arro Asst Ecoul Eaux Violès-Sablet.
Aussi, au sein de la Safer, les collaborateurs peuvent faire entendre leur voix et ainsi bénéficier de son poids dans le marché foncier.
« Terre de liens a une convention avec la Safer, partenaire privilégié, puisque lorsque l’on a des porteurs de projets, la négociation passe par elle. Nous siégeons au Conseil d’administration en tant que censeurs, donc sans droit de vote, mais nous apportons notre vision citoyenne qu’il est important de faire émerger, pour ouvrir le panel des idées » explique Serge Bastet, trésorier adjoint de la Fédération Nationale de Terre de liens.

Une mise en situation aux allures de démocratie verte
Une mise en situation des invités partenaires, journalistes et étudiants aux allures d’agora verte. Ce CTD fictif présentait deux rétrocessions de biens : un dossier type ‘simplifié’ avec 3 candidats, et un autre dossier, plus complexe, avec 5 candidatures, chacune ayant des forces et faiblesses équivalentes. Si le premier dossier a obtenu une grande majorité pour la première installation en agriculture biologique d’une jeune exploitante diplômée, le second dossier a quant à lui révélé quelques divergences dans le choix des candidats retenus. L’examen fictif a permis d’attribuer deux terrains répartis entre les deux demandeurs concernés, en délaissant les candidats aspirant à l’ensemble des lots en vente. Car effectivement, un CTD authentique peut attribuer un seul des deux lots à un projet, même si le demandeur souhaite acquérir le tout.
Le conseiller foncier travaille en lien avec le candidat en amont, pour constituer son dossier. Si ce dernier n’est pas en mesure à ce moment-là de répondre à un critère plus favorable pour être retenu, il ne pourra cependant pas modifier son projet en cours d’examen.
Quant aux choix retenus par le CTD, Laurent Vinciguerra insiste sur sa légitimité. « Je me mets à la place des conseillers fonciers qui reviennent vers les candidats non retenus, leur expliquant qui a obtenu le terrain et pourquoi. S’il y a les arguments tout ira bien, autrement cela voudrait dire que le CTD n’aurait pas fait son travail » avance le directeur général délégué de la Safer Paca.
Et envisager d’utiliser l’IA pour étudier les candidatures et faciliter les examens de dossiers ? « C’est la subjectivité par le nombre qui prime, elle est inhérente au débat pour un processus démocratique. C’est la loi. Chacun a sa sensibilité et selon nous, cela enlèverait toute la richesse que l’on peut avoir si nous travaillions avec l’IA » termine-t-il en clôture de ce « petit parlement foncier ».

Amy Rouméjon Cros

Les actions de la Safer 84 en chiffres
– Dossiers à l’amiable : 353 propriétaires ont accepté la vente à l’amiable sur 407 opérations d’acquisition.
– Préemptions en révision : 54 acquisitions se sont déroulées suite au droit de préemption de la Safer, qui a demandé à réviser les prix de vente et que les vendeurs ont acceptés.
– Dossiers abandonnés : 52 dossiers ont été abonnés, lorsque les propriétaires n’ont pas accepté l’offre de prix de la Safer, suite à quoi ils ont retiré leurs bien de la vente, selon le code rural.
– Premières installations : 34 agriculteurs ont pu procéder à leur première installation en tant qu’exploitant d’un terrain agricole, ce qui représente 26% des surfaces rétrocédées.
– Rétrocessions : elles sont au nombre de 461, représentant 997 ha pour une valeur globale de 61 millions d’euros de valeur. Le prix médian d’un lot rétrocédé non bâti est de 14 000€, pour une surface médiane de 8 000m². 25% de ces rétrocessions ont concerné des productions alimentaires de circuits de proximité, pour répondre à l’objectif de Programme pluriannuel d’activité de la Safer (PPAS 2022-2028).
– Conventions de mise à disposition : 92 dossiers ont concerné 386 ha de terrains régis par une convention de mise à disposition. Ce peut être un propriétaire confiant son bien à la Safer, ou un terrain que la Safer consent à faire exploiter par un agriculteur via une convention.
– Intermédiation locative : quelques fois la Safer se fait confier le bien d’un propriétaire en quête de locataire agricole. Ici, seul 1 dossier concernant 1 hectare a fait l’objet de ce type d’opération.


100 000€ versés à 13 associations solidaires par la Fondation Vinci

La CPME de Vaucluse vient de solliciter le cabinet du ministère des transports afin de faire le point sur la poursuite du chantier de la LEO. A cette occasion, le ministère a annoncé que le ministre devrait prochainement mettre « tout le monde autour de la table » afin d’évoquer la tranche 2 et de finir ce qui a été lancé car il s’agit de la « crédibilité de la parole publique ».

Bernard Vergier, président de la CPME de Vaucluse, vient de s’entretenir avec le ministère des transports afin de faire part de la volonté des entrepreneurs locaux de voir le dossier de la réalisation de la LEO (Liaison Est- Ouest) aboutir. Ce contournement routier par le Sud de 13km de l’agglomération d’Avignon prévoit de relier le rond-point des Amandiers (à côté du centre commercial de Cap-Sud à Avignon) à celui de Grand Angle (à proximité du centre commercial Leclerc aux Angles).

1 seule tranche réalisée sur les 3 sections prévues
En tout, ce projet prévoit la réalisation de 3 tranches pour être mené à son terme. A ce jour, seule a été réalisée la 1re tranche : entre l’échangeur Courtine-Nord et l’échangeur de Rognonas. D’une longueur de 3,8km, en 2×2 voies avec un pont sur la Durance, elle a été mise en service en 2010 pour un montant de 136M€. Elle permet de relier la gare TGV de la cité des papes au Nord des Bouches-du-Rhône.
La tranche 2 (la plus avancée, ou plutôt la moins en retard puisque le début du chantier avait été annoncé en… 2023) prévoit 5,8km en 2×1 voies (éventuellement passés en 2×2 voies ultérieurement) de Rognonas aux Amandiers avec un viaduc sur la Durance de 800 mètres. Depuis, la Ville d’Avignon et le Grand Avignon ont sollicité l’État afin d’obtenir une reconfiguration du tracé de cette portion N°2.
Enfin, la tranche 3 prévoit le franchissement du Rhône (3,7km à 2×2 voies) avec un viaduc sur le Rhône entre l’actuel viaduc TGV et le pont ferroviaire Eiffel.

« On arrive à saturation. »

Bernard Vergier, président de la CPME de Vaucluse

Le tracé de la LEO et ses 3 tranches. DR

« On arrive à saturation, s’exaspère Bernard Vergier. A tel point, que les entrepreneurs ou les artisans ne veulent plus venir travailler sur Avignon, encore moins dans son centre-ville. Et quand ils l’acceptent, c’est à des tarifs prohibitifs pour compenser le temps qu’ils passent dans les bouchons. Au-delà de ça, c’est l’ensemble de la population qui souffre de la pollution. La richesse de ce territoire est également en train de partir aux alentours vers Aix, Montpellier, Nîmes ou Marseille. Côté emploi, on a aussi énormément de mal à recruter. Les gens ne veulent pas passer leur vie dans les embouteillages. »

Le pont de Rognonas sur-utilisé ?
« Le ministère a fait le point sur les problématiques de circulation qui se sont fait jour autour d’Avignon depuis les aménagements qui ont été décidé, a expliqué le cabinet du ministre des transports lors d’une visioconférence organisée sur le sujet avec la CPME 84. En effet, il semblerait que nous observions de nouveaux phénomènes de congestion routière. »
Ainsi, un report des flux intra-Avignon liés au plan Faubourgs aurait entraîné une forme de modification de la circulation avec des mouvements qui n’existaient pas jusqu’à présent. Et contre toute attente, ces points de congestion deviennent récurrents et ne concernent pas que les jours de circulation des poids lourds.
A cela s’ajoute certaines ‘difficultés’ liées au pont de Rognonas. A l’image du pont de l’Europe (entre Avignon et Les Angles), qui est en limite haute de sa capacité d’accueil du trafic et qui a nécessité d’être consolidé en 2013 et 2014, l’ouvrage suspendu construit en 1950 entre Avignon et Rognonas n’est plus forcément adapté au volume de circulation qu’il accueille. Tôt ou tard, il semblerait que des décisions de limitation de son usage devront être prises.

Faire aboutir la LEO : une question de crédibilité de la parole publique
« Il faut trouver une issue commune pour sortir de cette situation d’embouteillage permanent », insiste-t-on du côté du ministère. Dans cette optique, Philippe Tabarot, ministre des Transports, devrait ainsi prochainement se déplacer dans le secteur « afin de remettre autour de la table l’ensemble des élus concernés » – dont les 2 départements – « ainsi que de missionner le préfet de région, pour regarder comment est-ce qu’on peut revoir le modèle pour faire aboutir la LEO », précisent les services du ministère.
Pour ce dernier, l’objectif est donc clair : bâtir un nouveau scénario pour sortir de l’impasse actuelle tout en finalisant l’infrastructure telle qu’elle a été définie pour la tranche 2. Le tout en prenant en compte les contraintes budgétaires présentes et que les crédits alloués à l’Agence de financement des infrastructures de transport (Afit) de France ont été amputé de près d’un milliard d’euros cette année, soit un quart de son budget.

Rattraper le sous-équipement chronique du bassin de vie d’Avignon
Pour autant, il ne faut pas oublier que la réalisation de cette infrastructure initiée depuis près de 40 ans n’est que le rattrapage du sous-équipement chronique du bassin de vie d’Avignon depuis plus d’un demi-siècle avec la mise en service du pont de l’Europe il y a 50 ans tout juste. Ce dernier étant le seul ouvrage 2×2 voies gratuits entre la région Paca et l’Occitanie.
Aujourd’hui, les ouvrages d’art de la cité des papes (principalement le pont de l’Europe et dans une moindre mesure ceux d’Aramon et de Roquemaure) constituent le cordon ombilical entre l’A7 et l’A9. De nombreux chauffeurs de poids lourds l’ont d’ailleurs bien compris en empruntant ce raccourci gratuit pour rallier l’Espagne et l’Italie puis le Nord de l’Europe via le sillon rhodanien.

Un seul franchissement de la Durance a été réalisé à ce jour sur les 3 prévus (un autre sur la Durance et un sur le Rhône). Crédit : Laurent Garcia l’Echo du mardi.

Infrastructure vitale pour le bassin de vie (tout particulièrement le franchissement du Rhône qui donnerait tout son sens à la notion Est-Ouest), le LEO souffre d’un trop grand éclatement des territoires concernés par sa mise en œuvre. Son tracé s’étend sur 3 départements et 2 régions dont l’alignement financier des planètes n’est jamais synchrone repoussant sans cesse la réalisation de cette voie de contournement d’Avignon, une agglomération si étendue qu’elle a les besoins d’une métropole en matière de mobilité.
« Certes, la LEO ce n’est pas la solution à tout. Néanmoins, cela doit permettre de faciliter les choses. En termes de crédibilité de la parole publique, il faut au moins être capable de finir les projets qui ont été entamé », indique les services du ministère qui planchent également sur l’éventuelle création d’un échangeur autoroutier au Sud de la Durance, vers Cabannes, pour décharger la zone.


100 000€ versés à 13 associations solidaires par la Fondation Vinci

La Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Vaucluse vient de créer le Club Énergie et l’a inauguré ce mardi 29 avril à Avignon avec la conférence ‘Faire de la transformation énergétique une réussite pour le Vaucluse et ses entreprises’.

Ne plus dire « transition » énergétique mais « transformation. » C’est ce qu’a dit Gilbert Marcelli, le président de la CCI de Vaucluse lors du lancement du Club Énergie au Campus des Fenaisons à Avignon. « Nous devons repenser nos modèles, changer de paradigme. Notre territoire vauclusien doit devenir le laboratoire vivant de cette métamorphose incontournable. Nous devons devenir un lieu de synergie, d’accélération de solutions avec les PME, les experts, les élus, les institutions, jouer collectif, avoir de l’audace, sortir des sentiers battus », a martelé le président. 

Une trentaine de membres

« Ce club-pionnier compte une trentaine de membres pour l’instant. Mais nous avons 50 000 entrepreneurs qui nous font confiance donc nous devons faire grandir notre éco-système, optimiser la consommation, structurer cette filière pour que le Vaucluse devienne leader en France. Ce club se veut un catalyseur d’idées et d’initiatives pour accompagner cette mutation qui est impérative », a ajouté le directeur général de la CCI, Tomas Redondo.

Se préparer aux défis de demain

« Les entrepreneurs vauclusiens, les startups, les producteurs d’énergie doivent se préparer aux défis de demain, changement climatique comme raréfaction de l’énergie fossile et anticiper en trouvant des solutions innovantes et écologiques. D’ailleurs la panne géante d’électricité lundi en Espagne et au Portugal, le black-out total avec des gens bloqués dans les ascenseurs comme dans les parkings, doivent nous inviter à réfléchir et être concrets », a-t-il conclu avant de laisser la parole à Geneviève Ferone Creuzet, vice-présidente de ‘Shift Project’, un laboratoire d’idées sur la décarbonation. Elle est aussi pionnière de la RSE (responsabilité sociale des entreprises), professeure à Centrale Supélec et ancienne collaboratrice d’Eiffage et de Veolia Environnement.

La conférencière-experte Geneviève Ferone Creuzet. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Une mobilisation collective

« Nous avons tout à portée de main, notre civilisation est passée des travaux des champs à l’usine, à l’extraction des ressources, à la carbonation. Pour quelques degrés centigrades de plus, on est passé de l’ère glaciaire à l’ère caniculaire. Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), depuis 1988 évalue le changement climatique et son impact sur la population, avec des scnéarios plus ou moins pessimistes sur l’evironnement, la sècheresse, la montée des eaux, la famine, l’exil de réfugiés, la fragilisation de cultures du riz, du maïs, du blé comme du soja. Nous devons être lucides, nous mobiliser ensemble pour faire face à ce qui risque d’impacter nos vies. Mais tout le monde ne réagit pas de la même façon. Lassitude, déni, agressivité, impuissance, évitement, paralysie, chacun a  une analyse différente. »

La conférencière, avec powerpoint à l’appui, montre que « 80% de notre énergie provient de sources fossiles – pétrole 31%, gaz 23%, charbon 25%, biomasse 6%, nucléaire 6%, le projet zéro carbone en 2050, est-ce mission impossible ? » S’interroge-t-elle. « Il n’y a pas de gouvernance sur l’énergie en Europe, or nous devons être souverains, indépendants, écrire une feuille de route où règneront la sobriété et l’efficacité. Il faut en finir avec la civilisation du déchet, j’achète-je jette. Chaque Français produit 9 tonnes de carbone par an. Nous devons davantage penser à recycler, à réutiliser, pour faire baisser la part des énergies fossiles de notre mix. »

Aux entrepreneurs, techniciens, ingénieurs, réunis aux Fenaisons elle a évoqué un scénario à bâtir collectivement à partir des atouts et richesses du département de Vaucluse (agriculture, viticulture, culture, logistique, BTP,  tourisme, numérique, services), pour concevoir un prototype. Et elle a conclu : « C’est à nous de payer l’addition, surtout ne pas la laisser aux générations futures, être de bons ancêtres. » La première réunion du Club Énergie aura lieu le 12 juin à la CCI 84 avec comme sujet ‘Audit énergétique, le bon levier pour optimiser sa consommation?’.


100 000€ versés à 13 associations solidaires par la Fondation Vinci


100 000€ versés à 13 associations solidaires par la Fondation Vinci

L’émission en langue provençale Vaqui sur France 3 Paca diffusera dimanche 4 mai une édition consacrée à la pierre. Parmi les sujets abordés dans cette thématique, un reportage sur les cabanons du Ventoux tourné en mars dernier à Caromb. 

L’équipe de l’émission régionale Vaqui avait passé la journée dans les vignes de Caromb en cette fin d’hiver, le lundi 10 mars. Le sujet du reportage ? Les cabanons du Ventoux qu’Hubert Izac, photographe carpentrassien et collecteur de “petit patrimoine”, accompagné de son ami bedoinais “passèire de memòri” Gérard Damian, ont souhaité valoriser devant la caméra. 

Témoins d’une époque révolue, ces constructions qui se fondent dans le paysage, à peine remarquées, ont perdu leur usage d’antan et finissent par se dégrader. 

C’est dans cette perspective qu’Hubert, retraité parcourant des kilomètres tous les jours à la recherche de ces édifices, a décidé d’agir, de maintenir leur mémoire et de transmettre sa vision du monde paysan. Gérard Damian, retraité ayant recensé les bergeries autour du Ventoux, l’a accompagné sur ce tournage pour présenter tout en provençal deux cabanons particuliers de Caromb, sélectionnés par Hubert Izac. 

‘Tout en pierre’. Émission Vaqui présentée par Frédéric Soulié. Dimanche 4 mai à 10h20. France 3 Paca. En replay sur www.france.tv



A.R.C


100 000€ versés à 13 associations solidaires par la Fondation Vinci

Un festival de goûts et d’accords autour de la bière qui a débuté ce mardi 29 avril dans trois bars partenaires — le Beer Garden, l’Explo et le Beer District – pour se terminer en une belle fête de la bière artisanale à la Scierie d’Avignon ce samedi 3 mai.

Entre La Scierie et La Comédienne, c’est un partenariat couronné de succès en 2024 avec la première édition de la Fête de la bière artisanale qui a réuni plus de 2000 personnes, petits et grands. Axé sur la culture, l’écologie et l’économie sociale et solidaire, le tiers-lieu La Scierie est pensé comme un lieu de vie. « Il partage avec la brasserie La Comédienne une même approche de la convivialité qui passe par le bien manger, la fête mais aussi les rencontres et les échanges dans le monde réel », précise Mathilde Gautry, animatrice du lieu. 

La fête de la bière artisanale c’est une autre manière de faire la fête 

Soyons clair (et sobre !) : cette Fête de la bière artisanale se veut un événement familial, convivial, loin d’une course à la surconsommation d’alcool. Boire moins mais mieux consommer pourrait être le fil rouge de cette 2e édition qui devient même un festival : en effet si la journée du samedi est le point d’orgue, la fête commence dès le mardi 29 avril et se déclinera tous les jours avec des événements variés et des soirées musicales. Faire honneur à la bière bien sûr ! Mais revendiquer aussi la convivialité, la fête et la rencontre. 

C’est aussi une autre manière de fabriquer la bière

Thomas Le Roux de la Brasserie La Comédienne à l’origine de cet événement nous en parle en fin connaisseur et avec passion : « Nous avons invité 12 brasseurs indépendants, venant du quart Sud-Est, globalement un triangle Marseille, Montpellier, Valence. Etre indépendants qu’est-ce que ça signifie ?on parle de brasseurs indépendants par opposition à la brasserie industrielle. Ce sont souvent des personnes qui ont commencé à brasser en amateur, pour leur propre compte ( une activité tout à fait légale). Depuis 2018, la filière a commencé à se structurer , à relocaliser tous les intrants agricoles. Aujourd’hui par exemple les brasseries s’associent avec des agriculteurs pour utiliser des céréales issues de la Région Sud. Elles se constituent en coopérative afin d’ assurer des débouchés équitables pour les producteurs de la matière première nécessaire. Ainsi on suit le processus de la  production de la bière jusqu’à sa distribution dans les bars et les fêtes ! Le secteur qui est arrivé à maturité reste cependant fragile : entre le prix de l’énergie, de la matière première, du pouvoir d’achat, de la crise du bio. D’où l’intérêt de le valoriser lors d’événements comme celui-ci. »

Douze brasseurs invités

On peut parler de vraie communauté de passionnés. Ils se connaissent, se côtoient lors des fêtes artisanales, s’organisent. Ils ou elles ont en commun de promouvoir la brasserie artisanale dont  la spécificité est d’être indépendante,  de privilégier la qualité, le goût, les circuits courts et d’être engagés dans une démarche visant à minimiser son impact environnemental. Ils nous invitent à découvrir leur bière artisanale loin des goûts standardisés de la bière industrielle. 

Une nouveauté, un concours de brasseurs amateurs

Les candidats devaient déposer leurs échantillons entre le 22 et le 26 avril.  Novice ou expérimenté, une dizaine de candidats sont attendus pour cette première édition. L’occasion de dévoiler son talent, d’échanger avec d’autres passionnés et de célébrer l’art du brassage. La remise de prix aura lieu le 3 mai.

Au programme

Mardi 29 avril
19h30 : accord bière et fromage à l’Explo 
20h30 : quizz au Beerdistrict
20h30 : blind test au Beer garden

Mercredi 30 avril
18h30 : yoga beer à l’Explo
19h30 : comedy beer-club à l’Explo
19h30 et 20h30 : accord bière et chocolat en collaboration avec le palet noir au Beergarden 
21h30 : karaoké thème boisson au Beerdistrict

Jeudi 1er mai
18h30 et 20h : yoga beer au Beer Garden animé par Ludivine Détente et Harmonie
21h00 : soirée dj grand week-end au Beerdistrict

Vendredi 2 mai
19h : TTO au Beerdistrict
19h : double TTO à l’Explo
19h : double TTO avec les brasseries Fuve et Nootka au Beer garden
21h : Dj set vinyl by le chiffre organ-ization au Beer garden 

Samedi 3 mai de 16h à 1h du matin
Des flash avec Tattoo box Avignon
Du yoga beer avec Détente & Harmonie (sur réservation)
Initiation à la céramique avec le pôle céramique 
Conférence avec The Beer Lantern, école de brassage de Saint-Maximin (83)
Maquillage paillettes & face charts avec Trixie Mua
Vente de vinyles et ambiance musicale avec DJ Piroulis et DJ Dotyk Dźwiękiem 
Exposition et vente de sérigraphies, posters & illustrations de l’artiste Pablito zago
Accords bières & fromages de la Laiterie Gilbert (sur réservation)
Concours du plus beau sous-bock au feutres peinture 

Un double concert avec It Was et Elastocat
Un menu moules frites de La Scierie (sur réservation) et des assiettes aux saveurs riches et authentiques de Palestine proposées par Al Quds. 
Résultats du concours de brassage amateur.

Fête de la bière artisanale. La Scierie. 15 Bd Saint-Lazare. Avignon. 04 84 51 09 11. equipe@lascierie.coop

https://www.echodumardi.com/page/36/   1/1