‘Alice’, un spectacle musical à l’Opéra Grand Avignon
Une histoire bien connue
Alice s’ennuie dans un monde aseptisé et clos. Alors qu’elle tente de lire un livre sans image, elle aperçoit un lapin blanc en veston qui se précipite dans un terrier. Elle le suit et tombe dans un monde étrange où les règles de la logique sont bouleversées. Alice y rencontre une multitude de personnages fantasques, comme le Chat du Cheshire, une Chenille philosophe, une Duchesse révolutionnaire, et la tyrannique Reine de Cœur.
Alice, une femme moderne, courageuse et combative
« Refusant de se soumettre et défiant les figures d’autorité, elle fait penser aux jeunes qui aujourd’hui partout dans le monde font entendre leur voix et qui nous rappellent de croire en la jeunesse, de lui donner la parole, de se reconnecter à un bon sens fondamental que nous avons perdu », souligne la metteuse en scène Caroline Leboutte.
Matteo Franceschini , un artiste en résidence
Le compositeur de cet opéra, Matteo Franceschini est artiste en résidence à l’Opéra Grand Avignon depuis septembre 2024. Il nous a déjà présenté son premier album Gravity en novembre 2024 à l’Autre Scène et bientôt en avril un live concept de Jacopo Mazzonelli « The Act of Touch. »
Nous retrouverons avec plaisir la Maîtrise de l’Opéra Grand Avignon et l’Orchestre National Grand Avignon.
Samedi 29 mars. 20h. Dimanche 30 mars. 16h. 5 à 30€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.
‘Alice’, un spectacle musical à l’Opéra Grand Avignon
Ce mercredi 26 mars, la coopérative de logements sociaux Grand Delta Habitat a inauguré sa nouvelle agence située sur le Cours Gambetta à Cavaillon. Cette inauguration a suivi une visite de chantier des deux tours du quartier Docteur Ayme, qui sont en cours de démolition.
Depuis plusieurs années, la Ville de Cavaillon œuvre à améliorer le cadre de vie des habitants des quartiers Docteur Ayme, Condamines I et III ainsi que Saint-Martin. Plusieurs actions ont d’ores et déjà été menées, dont la réhabilitation de 341 logements et la démolition de 49 logements, marquant le début de cette transformation. Aujourd’hui la métamorphose se poursuit avec la démolition de 112 logements répartis dans les deux tours situés au cœur du quartier Docteur Ayme, la Tour N et la Tour D. « Les tours devraient être complètement déconstruites au cours du premier semestre de 2026 », explique Gérard Daudet, maire de Cavaillon.
Un chantier colossal au milieu des habitations qui demande expertise et minutie de la part des différents acteurs qui travaillent sur le projet, le tout orchestré par Grand Delta Habitat qui est le maître d’ouvrage. Pour le moment, c’est la Tour N qui voit ses étages disparaitre petit à petit, s’ensuivra la Tour D. Les deux tours comptent chacune 56 logements répartis sur 14 étages. Des travaux d’envergure dont le coût prévisionnel s’élève à 7,5M€. En parallèle du chantier, la coopérative de logements sociaux assure aussi un accompagnement personnalisé pour le relogement des habitants des tours, et ce, dans des « logements dignes », insiste Gérard Daudet.
Si la démolition des deux tours de Docteur Ayme va clarifier de façon significative le paysage cavaillonnais, c’est en réalité toute une opération de renouvellement urbain qu’a engagé la Ville de Cavaillon, accompagnée de Grand Delta Habitat, avec la modernisation des quartiers Docteur Ayme, Condamines I et III, et Saint-Martin. L’objectif est de favoriser l’ouverture de ces derniers et leur intégration dans la ville, tout en garantissant une amélioration pérenne du cadre de vie de leurs habitants.
« L’extension verticale des villes n’est plus une bonne idée de nos jours. »
Sébastien Maggi, sous-préfet de Vaucluse
Grand Delta Habitat a donc procédé à la démolition de 276 logements locatifs sociaux, dont des bâtiments situés sur Dr Ayme et Saint-Martin, la reconstitution de 276 logements répartis entre Cavaillon (70%) et les communes voisines de Cheval-Blanc, Robion et Lauris, ainsi que la réhabilitation et la résidentialisation de 770 logements, avec une mise aux normes énergétiques BBC 2009 permettant une réduction significative des charges énergétiques des locataires. « 70% des travaux ont été réalisés par des entreprises vauclusiennes, ajoute Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat, on est attachés à faire vivre le territoire. » Le projet total représente un investissement d’environ 30M€. « On se rend compte que l’extension verticale des villes n’est pas forcément une bonne idée comme on le pensait il y a quelques décennies, que ce soit pour le cadre de vie des habitants, l’intervention des forces de l’ordre, mais aussi celle des secours », affirme Sébastien Maggi, sous-préfet de Vaucluse.
Une nouvelle agence pour Grand Delta Habitat
Avec toutes les actions entreprises sur le territoire de Cavaillon, il faisait sens pour Grand Delta Habitat d’y implanter sa nouvelle agence, qui a été inaugurée ce mercredi 26 mars. Idéalement située sur le Cours Gambetta, l’agence promet un service de proximité, un bel accueil pour les locataires, les partenaires, mais aussi les salariés, et garantit l’image de marque de la coopérative. « Nous sommes attachés à donner une image du logement social qui n’est pas celle qui est véhiculée dans les mémoires », insiste Michel Gontard.
« On a pour objectif que cette nouvelle agence s’intègre parfaitement dans la vie cavaillonnaise. »
Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat
L’agence, qui compte 25 salariés, dispose de bureaux en open space modulable pouvant accueillir jusqu’à 4 collaborateurs, de box individuels conçus pour des échanges nécessitant plus de confidentialité, d’espaces de commodité adaptés aux besoins des équipes, d’une grande salle de réunion pouvant recevoir jusqu’à 20 personnes et d’un espace cuisine convivial. Cette nouvelle agence représente un investissement de 1,8M€ pour Grand Delta Habitat qui est aujourd’hui doté de 15 agences de proximité.
‘Alice’, un spectacle musical à l’Opéra Grand Avignon
Le secteur des bars, hôtels et restaurants connaît aujourd’hui une crise sans précédent. Chaque jour, dans notre pays, 23 établissements mettent la clé sous la porte (source syndicale). Même si certaines régions ou établissements limitent la casse c’est toute une industrie qui est concernée. En région PACA, le CA de la restauration traditionnelle était en recul de 5,4 % au troisième trimestre de 2024, selon le baromètre de l’ordre des experts comptables. Dans le Vaucluse, une centaine d’établissements font actuellement l’objet d’une procédure collective (redressement judiciaire ou liquidation).
« Heureusement que nous avons le tourisme » c’est avec ses mots que Patrice Mounier le Président de l’UMIH 84 (Union des Métiers et des industries Hôtelières) résume la situation dans le Vaucluse. « Mais c’est certain, il y a aujourd’hui moins de monde dans nos restaurants » ajoute-t-il. Les causes sont multiples. Tout d’abord avec le maintien du télétravail dans les entreprises, il y a moins de clients dans les restaurants. Ensuite, avec la baisse du pouvoir d’achat les français sont plus regardant avant de pousser la porte d’un restaurant. Ils choisissent plus volontiers des alternatives comme les coffee-shop, les boulangeries ou les fast-food. Pour ces derniers il n’est pas sûr que l’argument économique soit totalement juste…
De nombreux établissements n’ont pas bien géré leurs prêts garantis par l’État et se trouvent en grande difficulté au moment de les rembourser
De leur côté, les restaurateurs ont dû faire face à des augmentations importantes de leurs charges, qu’il s’agisse du coût des matières premières ou de l’énergie. 20 % en 2 ans, selon Food Service Vision, une société spécialisée dans l’intelligence économique de la filière restauration. S’ajoute à cela les évolutions des grilles de salaires mise en place pour renforcer l’attractivité des métiers de la restauration. Ces augmentations des charges n’ont pas pu être totalement répercutées sur les additions des clients. Les entreprises ont dû rogner sur leurs marges. Par ailleurs, si « les aides Covid » ont pu sauver nombre d’établissements, le retour à une économie moins artificielle s’est révélée difficile pour beaucoup. De la même manière de nombreux établissements n’ont pas bien géré leurs PGE (prêts garantis par l’État) et se trouvent en grande difficulté au moment de les rembourser, constatent plusieurs observateurs. La prolongation, en janvier dernier, de l’utilisation des tickets restaurants dans les commerces alimentaires et chez les traiteurs a été « la goutte qui a fait déborder le vase » pour reprendre les mots du président national de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie. En effet, cette prolongation n’a fait que renforcer l’utilisation de ce mode paiement hors des restaurants traditionnels.
« Aujourd’hui, on ne peut pas être optimiste » Patrice Mounier
Moins de clients et plus de charges tel pourrait être résumé la situation. Patrice Mounier l’affirme : « Aujourd’hui, on ne peut pas être optimiste » ! « Je ne vois pas comment remonter la pente » ajoute-t-il. Pour lui la première mesure consisterait sans plus attendre à alléger les charges liées au coût du travail. Mais ce n’est pas la seule. Il se veut également un fervent partisan d’une meilleure formation des professionnels et en particulier des nouveaux qui s’installent. « Et ils sont toujours aussi nombreux à vouloir se lancer dans l’aventure » précise-t-il. Mais pour ouvrir un restaurant il faut savoir aussi être un bon gestionnaire ce qui n’est pas toujours le cas. « Savoir cuisiner n’est pas suffisant » ajoute-t-il. C’est la raison pour laquelle il souhaite voir se mettre en place des formations spécifiques qui pourraient être sanctionnées par un « permis d’entreprendre ».
Comme si ce n’était pas assez, à ces difficultés conjoncturelles s’ajoute celle de la crise des vocations. Nombre d’établissements ne trouvent plus les collaborateurs dont ils ont besoin et cela malgré les revalorisations de salaires et la suppression des coupures de milieu de journée pratiquées maintenant par nombre de restaurants. Ainsi, certains établissements se voient dans l’obligation de réduire leurs amplitudes d’ouverture faute de personnel, réduisant d’autant leur CA.
Savoir vivre avec son temps et savoir prendre en compte l’évolution des attentes et des goûts des consommateurs est essentiel
Certains observateurs avancent également l’argument que beaucoup d’établissements n’ont pas su innover ou être d’avantage créatifs. Savoir vivre avec son temps et savoir prendre en compte l’évolution des attentes et des goûts des consommateurs est aujourd’hui essentiel. Entre les restaurants haut de gamme, qui semblent moins impactés par la crise, et les sandwicheries qui développent leurs business, il est nécessaire qu’il subsiste une « voie moyenne » où le bien manger rime avec juste prix. Dans nos villes et nos villages, ces « petits restaurants » sont partie intégrante de notre patrimoine. Ils sont les gardiens de nos savoir-faire et de nos spécialités, qui ont fait de notre pays celui de la gastronomie. Au même titre que nos bistrots, ils sont essentiels à la vie. Tout simplement.
‘Alice’, un spectacle musical à l’Opéra Grand Avignon
La météo n’ayant pas été favorable lors de la Braderie d’Avignon, qui a eu lieu du jeudi 20 au dimanche 23 mars, la Ville a décidé de lui rajouter deux jours. Ainsi, les commerçants vous attendent ces vendredi 28 et samedi 29 mars. L’occasion de faire de bonnes affaires.
De 10h à 19h, vêtements, bijoux, chaussures, objets de décorations, livres et bien d’autres articles seront en vente à prix réduit. Selon les prévisions de Météo France, le soleil devrait cette fois-ci être de la partie.
‘Alice’, un spectacle musical à l’Opéra Grand Avignon
Trois acteurs locaux l’Aharp, Cap habitat et l’AIVS Soligone ont repris, chacun pour une partie, l’activité de l’association Rhéso, structure médico-sociale née en 2007 et dévolue aux personnes en situation de fragilité sociale, économique ou psychologique, avec notamment un accompagnement des femmes victimes de violences conjugales.
Confrontée à des difficultés majeures, l’association Rhéso avait fait l’objet d’une décision de liquidation prononcée par le tribunal des affaires économiques (TAE) d’Avignon le 19 mars 2025. À l’issue de cette audience, le tribunal avait désigné trois associations locales pour reprendre les dispositifs financés par l’État, l’Agence régionale de santé (ARS) et la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) : l’Aharp, Cap habitat et l’AIVS Soligone.
L’association Cap habitat, Cap habitat, forte de 22 ans d’expérience, reprendra les dispositifs sociaux de Rhéso sur les secteurs d’Orange et de Valréas, en complément de l’offre de reprise de l’Aharp ;
L’AIVS Soligone prendra en charge l’ensemble des mesures d’accompagnement social vers et dans le logement, consolidant ainsi son expertise sur l’ensemble du territoire vauclusien. L’AIVS Soligone est l’intermédiaire entre des propriétaires désireux de louer des logements en toute sécurité et des ménages aux ressources modestes.
De gauche à droite Sylvie Caulier-Crespo, Luc Crespo, Benoît Filist et Sylvie Martin. Copyright Aharp
L’Aharp (Association pour l’Hébergement, l’Accueil et la Réinsertion en Provence), L’Aharp, qui exerce son accompagnement depuis 55 ans, aura en charge l’hébergement d’urgence, ainsi que les pôles d’accompagnement des femmes victimes de violences et de santé. La reprise de ces activités s’opérera principalement sur le territoire de Carpentras et, de manière plus ciblée, sur Orange pour le dispositif‘Toit d’Abord’. L’Aharp œuvre dans le cadre de l’accueil de jour, la pension de famille, les lits halte soins santé. C’est aussi un centre d’hébergement et de réinsertion sociale et un centre de formation. En 2024, l’Aharp a accueilli 420 personnes et déploie 282 places d’accueil et d’accompagnement, emploie 59 salariés à temps pleins et partiels et est dotée d’un budget de 5,5M€.
Son conseil d’administration Son conseil d’administration est composé de trois co-présidents : Rémy Bertaud, Luc Crespo et Sylvie Martin. Trésorier : Luc Crespo. Secrétaire : Sylvie Caulier. 7 administrateurs : Bernadette Guichard, Marie Annick Passebois, Dominique Riberi, Jacques Vincent, Jean François Bijon, Claudie Delauche et Stéphane Castelain.
‘Alice’, un spectacle musical à l’Opéra Grand Avignon
Rock électrique sur la scène du Rouge Gorge
Inspiré par les Strokes et les Arctic Monkeys, une setlist inhabituelle, une interprétation passionnée des morceaux, une énergie folle sur scène, électrisée, voilà ce que Cyprien, François, Laurent , Alex et Nico proposent avec 16O5.
Le groupe a été fondé en 2018 à l’occasion d’un concert inaugural délirant, pour les anniversaires de Cyp et FaFa (nés tous les deux le 16 mai…). Depuis cette date, le groupe a tracé son chemin et n’a pas cessé de partager son amour de la musique.
Un an après leur come-back en 2024, 16O5 revient au Rouge Gorge pour une soirée exceptionnelle et mémorable.
Samedi 29 mars. 20h30. Tarif unique. 15€. Rouge Gorge. 10 bis Place de l’Amirande. Avignon. 04 86 34 27 27.
‘Alice’, un spectacle musical à l’Opéra Grand Avignon
Alors que vient de se tenir la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, en France, d’après les données du ministère de l’Intérieur, le nombre d’actes à caractère raciste enregistrés chaque année a fortement fluctué depuis 2000, mais a connu une forte augmentation ces dernières années. Le Service central du renseignement territorial a ainsi enregistré 159 actes racistes en 2000, contre 1 221 en 2023.
Cependant, si le nombre d’actes racistes recensés en France a connu une forte augmentation depuis le début du siècle, la part des personnes se considérant racistes a plutôt eu tendance à diminuer. Comme le montrent les résultats d’un baromètre Ipsos, la part des personnes se disant un peu/pas très/plutôt racistes en 2000 était de 69 %. Cette même année, le même nombre de personnes interrogées se disaient « un peu raciste » et « pas raciste du tout » : 31 %. En 2023, dernière année pour laquelle les données sont disponibles, la part des personnes se considérant « pas racistes du tout » « pas raciste du tout » tait de 59 %, contre 40 % se disant un peu, pas très ou plutôt racistes.
La ‘race’ reste un facteur majeur de discrimination en France Par ailleurs, comme le montrent de récentes données d’OpinionWay (voir graphique ci-dessus), l’origine ou l’appartenance à une race supposée sont encore considérées comme l’une des principales causes de discriminations en France. Plus de 80 % des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête pensaient en effet que le racisme était à l’origine de discriminations en France. L’appartenance à une race était ainsi un peu moins mentionnée comme source de discrimination que le handicap (84%), et l’apparence physique (83%), et se classait au dessus de l’âge (81%) ou la religion (79%).
‘Alice’, un spectacle musical à l’Opéra Grand Avignon
Les Ateliers Reynier ébéniste fabriquent des objets autour de l’ébénisterie depuis trois générations. Après 60 ans d’exercice, l’entreprise familiale basée à Carpentras continue à proposer du sur-mesure à ses clients, particuliers, monuments historiques, entreprises. François, de la troisième génération, gère désormais avec pour volonté de maintenir le chiffre d’affaires dans un souci de qualité optimale apportée à sa clientèle.
L’histoire commence dans les années 1950. Serge Reynier, le grand père, a appris son métier à Carpentras dans les entreprises Vincent. Il a ensuite lancé son affaire d’ébénisterie au Maroc dans les années 50. Il revient dans la capitale comtadine en 1960. L’entreprise grandit. Jean-Philippe, son fils, commence à travailler avec son père, en 1972. François, de la troisième génération, commence à son tour à pratiquer en 2001. Le savoir-faire propre à ce métier d’ébéniste s’est perpétué. « J’aime ce métier. Notre objectif est d’apporter une qualité irréprochable à notre clientèle qui est désormais principalement étrangère. Nous réalisons en effet de très beaux chantiers sur le Vaucluse mais également sur toute la France. Nous devons être irréprochables sur les produits que nous fabriquons et le service apporté », explique François Reynier.
« Je préfère développer qualitativement le travail auprès de clients. »
François Reynier
Tenir le chiffre d’affaires « Mon objectif n’est pas de ne pas rechercher la croissance du chiffre d’affaires à tout prix. Je préfère développer qualitativement le travail auprès de clients. Cela permet par ailleurs d’optimiser la rentabilité » explique François Reynier. L’entreprise a en effet un carnet de commandes qui est pilotée à l’avance sur l’année pour une bonne gestion des chantiers. Le chiffre d’affaires est avant tout bridé en croissance par le manque de main-d’œuvre. Nous ne cherchons pas de nouveaux clients. En revanche nous avons la ferme volonté de n’en perdre aucun et de continuer des chantiers avec eux. »
L’ébénisterie Reynier réalise de nombreux chantiers comme ce portail en bois ancien. Crédit : Olivier Muselet
De gros soucis de recrutement Comme de nombreux autres secteurs économiques, l’ébénisterie connaît de gros soucis de recrutement. « Nous cherchons depuis plusieurs années des ébénistes, des agenceurs et des menuisiers, poursuit François Reynier. Ceci a été un frein au développement de notre activité car le carnet de commandes a toujours été plein et nous aurions pu faire davantage de chiffre d’affaires avec des équipes renforcées. La difficulté de notre entreprise est que nos salariés embauchés ont besoin d’une année de savoir-faire. Ils deviennent véritablement opérationnels à 100% au bout de cinq ans. Nous avons en effet un cahier des charges auprès de clients très exigeants. Nous avons récemment embauché des quadras et des quinquas en reconversion, sans expérience du métier. Cela est particulièrement compliqué pour les attirer car nous ne pouvons pas leur assurer au départ un salaire assez élevé. En revanche, pour l’avenir, notre métier aura toujours besoin de salariés qui travaillent avec leurs mains, avec un vrai savoir-faire. L’intelligence artificielle ne sera pas une concurrence pour notre secteur d’activité. »
Une clientèle haut de gamme L’ébénisterie Reynier travaille de plus en plus avec une clientèle aisée, principalement étrangère, dans le Vaucluse et aux alentours principalement. Elle travaille en étroite collaboration avec des architectes et des décorateurs. A Avignon, sur l’île de la Barthelasse précisément, l’entreprise réalise régulièrement des ouvrages pour le Mas des Poiriers et sa propriétaire américaine Shauna Varvel.
« Notre métier aura toujours besoin de salariés qui travaillent avec leurs mains. »
« Nous avons réalisé un local pour un spa ainsi qu’une balançoire de jardin. J’ai dessiné le prototype et fait une proposition. Cette partie de mon travail est une réelle passion », confie François Reynier. L’entreprise se spécialise de plus en plus dans les ouvrages en ébénisterie extérieure, comme des patios. Elle en réalise actuellement un en vieux bois de chêne de 300 ans pour un riche client. « Nous nous approvisionnons dans d’une société de bois de Haute-Savoie qui importe ces chênes qui ont plusieurs centaines d’années de l’Europe de l’Est, venant d’anciens bâtiments démantelés. Il n’en existe pas en France. »
L’atelier Reynier en chiffres – CA : 1,2M€ en 2024 (idem en 2023) – 461 clients – 48 essences de bois – 12 salariés dont 5 femmes (effectif féminin supérieur à la moyenne dans le secteur du BTP)
Une démarche écologique L’ébénisterie Reynier a réalisé une démarche écologique, à savoir l’installation sur le toit de son atelier de panneaux photovoltaïques en 2023. « L’investissement de ce projet était conséquent, autour de 110 000€. Nous sommes ravis de ce projet qui, entre l’économie d’énergie et la revente d’électricité à EDF, nous fait gagner environ 1 600€ par mois. Le retour sur investissement se fait sur un laps de temps court, sept ans. C’était pour nous une nécessité et volonté écologique. Nous avons installé 600m² de panneaux photovoltaïques, côté sud sur les toits de notre atelier. Cela nous permet d’être en autonomie à 100% de notre consommation d’électricité qui est importante. La production est de 110KW. Nous avons contracté un emprunt 1 400€ sur sept ans. L’installateur est Sébastien Dufour, dont la société SD photovoltaïque est à Bédarrides, avec des panneaux 100% français. » Pour continuer cette démarche écologique et environnementale, l’entreprise a incité ses employés à avoir des véhicules électriques. Elle a ainsi mis à disposition deux bornes de recharge sur son site. À ce jour, cinq salariés sur 15 au total ont un véhicule électrique.
Olivier Muselet
Quelques chantiers réalisés – Villa Saint-Ange, hôtel 5 étoiles Aix-en-Provence (10 650 h de travail) – Devanture de la joaillerie Cartier, place Vendôme à Paris – Tambour d’entrée de Notre-Dame-des-Doms à Avignon – Hôtel de la Mirande à Avignon, murs en boiserie – Agencement du Novotel d’Avignon-nord – Restauration d’une sacristie à Jérusalem
‘Alice’, un spectacle musical à l’Opéra Grand Avignon
La saison culturelle de la ville de Sorgues intègre trois soirées musicales successives du mardi 1er au jeudi 3 avril au Pôle culturel. Ces concerts de printemps sont gratuits et s’adressent à tous. Ils sont l’occasion des restitutions d’une année de travail par les élèves de l’École municipale de musique et de danse. Pour célébrer tout en musique ce printemps, chacun ira de sa spécialité, que ce soit en tant que soliste, choriste, ensemble ou orchestre.
Programme des 3 concerts
Mardi 1er avril :
L’ensemble de flûtes adulte
L’orchestre de la classe de 6ème à horaires aménagés musique
Un ensemble de saxophones
Trois groupes de musiques actuelles
L’atelier jazz
Mercredi2 avril :
L’orchestre d’harmonie
La classe de percussions
Les ensembles de saxophones et de clarinettes
La classe de technique vocale
Interprétation d’œuvres allant de Georg Philipp Telemann à Leonard Cohen.
Jeudi3 avril :
La classe de danse en ouverture
L’ensemble de clarinettes adultes
L’orchestre à cordes et l’ensemble à cordes adultes
La classe en fermeture sur « L’épopée du vent » mise en musique par les classes de formation musicale
Concerts de printemps du 1er au 3 avril dès 19h à Sorgues. Pôle culturel – Salle de spectacle. Entrée gratuite sur réservation à l’École municipale de musique et de danse 04 90 39 71 71. Programme de toute la saison culturelle de Sorgues sur www.sorgues.fr