18 juillet 2025 |

Ecrit par le 18 juillet 2025

(Vidéo) ‘Johnny, libre dans ma tête’ de Didier Gustin, un spectacle musical qui envoie du lourd

Nous avons assisté à ‘Johnny libre dans ma tête’ le nouveau spectacle de Didier Gustin sur une mise en scène d’Eric Bouvron. Résultat ? Une salle debout restée à ovationner l’artiste et ses musiciens pendant un long moment. ‘Johnny libre dans ma tête’ a tout d’un grand spectacle : D’abord on apprend des informations inédites et vérifiées sur la vie de Johnny ; Didier Gustin, qui possède à son répertoire plus de 400 voix- en offre bien 50 sur scène ; Les musiciens sont ‘rock’ à souhait et montent sons et  vibrations comme en concert. Enfin, la pièce écrite sur une idée de Didier Gustin avec Eric Bouvron est bourrée d’humour, de talent et de rythme. Ensemble, hier soir, ils ont mis le feu au Petit Louvre, et le public a adoré.

Didier Gustin Copyright MMH

L’histoire ? Johnny est mort et s’ennuie au Paradis, alors il s’échappe pour entrer dans la tête de Didier Gustin H 24. Objectif ? Faire le stade de France, une dernière fois, avec tous ses potes chanteurs : entre autres : Eddy Mitchell, Charles Aznavour, Patrick Bruel, Francis Cabrel, Jean-Jacques Goldman, Maxime Le Forestier… Mais pas Fabrice Luchini.

L’Art de convaincre
Didier Gustin va devoir convaincre l’entourage proche du Taulier depuis l’appel improbable de Jean-Claude Camus, le célèbre producteur de Johnny, qui lui propose de remettre le couvert. C’est ainsi que Didier Gustin et ses musiciens : Hugo Dessauge aux claviers, Jeremy Lainé aux percussions et Elie Gaulin à la guitare embarquent le public dans le road movie de la vie de Johnny. Au programme : des instants de vie du grand crooner, des informations touchantes sur sa vie, beaucoup de musique, et d’imitations. Le tout livre une comédie bien ficelée et surtout toutes les mélodies qui ont marqué nos vies. Un grand moment du Off.

Didier Gustin, Copyright MMH

L’interview
«L’idée d’un Johnny qui s’évade du paradis pour entrer dans ma tête et organiser un spectacle au Stade de France est née peu après la mort de Johnny, relate Didier Gustin. Mais je ne savais pas quoi faire de cette idée. J’ai alors contacté Eric Bouvron pour lui demander son avis. Il m’a dit : C’est une super idée, je n’ai pas le temps mais on va le faire. L’écriture et la fabrication du spectacle ont pris 18 mois.»

Vous évoquez beaucoup ce mot ‘Has been’, c’est compliqué pour un artiste, de vieillir ?
«Ça dépend. Si vous avez 60 ans et que vos chansons passent toujours à la radio, tout va bien. Si comme moi vous êtes imitateur et que vous êtes beaucoup passé à la télé et la radio et que l’on vous demande moins parce que vous êtes vieux, ‘passé de mode’, ‘obsolète’ –C’est ce qu’on dit pendant le spectacle- on vous considère comme un ‘has been’ et on vous le dit carrément, dans le métier, sans prendre de gant. J’ai raconté cela à Eric et il m’a dit ok : Ce sera le sujet du spectacle ! Pourquoi ? Parce que ça parle à tout le monde, puisque l’on sera tous confrontés à cela. On sera tous le ‘Has been’ de quelqu’un. C’est vrai dans tous les métiers et au quotidien.»

Didier Gustin et ses musiciens Copyright MMH

Est-ce que ce spectacle va vous permettre de rebondir sur la scène nationale ?
«Je ne sais pas. Avec Eric –Bouvron-, On fait ce que l’on aime. On a écrit ce spectacle, on va travailler sur un autre, après, parce qu’on aime bien bosser ensemble. L’important ? C’est de faire l’artiste, c’est-à-dire de créer, d’être fiers de ce que l’on fait et de faire rêver le public. D’ailleurs, ce spectacle est totalement transposable à la télévision. Il pourrait être transformé en émission où les artistes cités pourraient intervenir. Nous sommes d’ailleurs en train d’en faire une adaptation cinématographique. Pour l’heure ? On aimerait faire tourner le spectacle jusqu’à l’anniversaire des 10 ans de la mort de Johnny, en 2027, puis sortir le film.»

Vous étiez fan de Johnny ?
«Non, par particulièrement. On a énormément planché sur l’homme et l’artiste, Eric et moi, cherchant des failles que l’on n’a pas trouvées parce que le personnage était particulièrement gentil, travailleur, et blagueur… Un type délicieux, extrêmement généreux.» Et aussi très sensible… Comme vous ? «Oui, c’est vrai.» Vous partagez beaucoup avec vos musiciens, ils ont une place bien à eux. «Oui, c’est l’école Eric Bouvron. Les gens sur scène jouent, même s’ils ne sont pas comédiens. Tout le monde joue.»

Standing ovation pour le spectacle de Didier Gustin, copyright MMH

Les p’tites infos
«Avec Eric Bouvron, on se connaît depuis toujours. Lorsqu’il est arrivé d’Afrique du Sud, en France, le premier spectacle qu’il a vu était le mien. Ça date d’il y a 30 ans. J’ai également travaillé avec Sophie forte, son épouse, ce qui a maintenu le lien.» «Jeune, j’ai fait un BEP de compta informatique, puis je suis parti à l’armée, et enfin, directement des Vosges pour tenter ma chance à Paris. Je n’ai jamais pris de cours ni de chant, ni d’impro. Qui m’a aidé à Paris ? Des directeurs de théâtre, des metteurs en scène, des auteurs … Hubert Drac, Jean Fabre et son théâtre le Tourtour, Le très important producteur de spectacles Pascal Guillaume. C’est d’ailleurs ensemble, que nous avions quitté les Vosges, pour la capitale.»

Les infos pratiques
‘Johnny, libre dans ma tête’ de Didier Gustin, mise en scène d’Eric Bouvron avec Hugo Dessauge aux claviers, Jeremy Lainé aux percussions et Elie Gaulin à la guitare. Pièce musicale d’humour. 21h. Le petit Louvre. Chapelle des Templiers. 3, rue Félix Gras à Avignon. Jusqu’au 26 juillet. Relâches les 13, 16, 18, 20 et 23 juillet 2025. A partir de 7 ans. Durée 1h20. Réservations ici. 04 32 76 02 79.


(Vidéo) ‘Johnny, libre dans ma tête’ de Didier Gustin, un spectacle musical qui envoie du lourd

Les Chorégies d’Orange ont été contraintes d’annuler les deux concerts prévus initialement dans l’édition 2025 : La grande scène émergente le 17 juillet à 21h30 et Liverpool Oratorio Paul McCartney à 21h30 le 25 juillet.

Le spectateurs ayant réservé des places pour ces deux soirées seront remboursés et bénéficieront d’une réduction de 50% sur le concert de ‘La forza del destino’ le 20 juillet, afin de compenser le désagrément subi. Le lac des cygnes d’Angelin Preljocaj aura lieu, comme convenu, ce soir samedi 12 juillet à 21h30.

Le lac des cygnes donné par le fabuleux ballet Preljocaj avec 26 danseurs
Après Blanche Neige et Roméo et Juliette, Angelin Preljocaj renoue avec le ballet narratif et son goût pour les histoires. Mêlant le chef-d’œuvre musical de Tchaïkovski à des arrangements plus contemporains, il s’attaque à ce monument du répertoire classique. Un travail amorcé en 2018 avec Ghost, où il rendait déjà hommage à Marius Petipa en se projetant dans l’imaginaire du chorégraphe au moment où lui vint l’idée de son Lac des cygnes. Fidèle à l’œuvre originale, il transpose l’histoire de la princesse-cygne au cœur des problématiques de notre temps.
Samedi 12 juillet à 21h30. Chorégies d’Orange. Théâtre antique. 1h50. Réservation ici.
Tout le programme ici.

Preljocaj Le lac des cygnes Copyright Jean-Claude Carbonne.

(Vidéo) ‘Johnny, libre dans ma tête’ de Didier Gustin, un spectacle musical qui envoie du lourd

Xavier Mathieu est le propriétaire et chef étoilé de l’établissement Le Phébus & Spa à Joucas. Pour régaler vos papilles et celles de vos proches, il vous dévoile sa recette de tourte aux asperges avec pousses printanières.

Réalisez la farce fine en mixant les ingrédients. Salez et poivrez.

Asperges :
– 15 asperges vertes de plus de 22 cm

Blanchissez les asperges vertes en les plongeant 4 minutes dans de l’eau bouillante salée, puis refroidissez-les dans de l’eau glacée.

Appareil aux amandes :
– 100 g de chapelure
– 60 g de poudre d’amandes
– 40 g de beurre
– 40 g d’huile d’amande
– 30 g d’eau • 3 g de sel

Mélangez bien tous les ingrédients de l’appareil. Mettez de côté.

Glace aux asperges :
– 400 g d’asperges vertes
– 500 g d’eau
– 200 g de glucose atomisé
– 2 g de stabilisateur pour glace (Stab 2000)
– 3 g de gélatine en poudre
– Huile d’olive fruitée verte
– Sel, poivre du moulin

Lavez et parez les asperges. Blanchissez-les en les plongeant dans de l’eau bouillante salée pendant 8 minutes. Refroidissez dans de l’eau glacée, puis séchez-les avec du papier absorbant. Dans une poêle antiadhésive, rôtissez les asperges quelques minutes avec une goutte d’huile d’olive, puis mixez-les. Assaisonnez la purée si nécessaire, puis faites-la refroidir au réfrigérateur.
Faites chauffer l’eau, puis mélangez-y le glucose, le stabilisateur et la gélatine. Laissez refroidir ce sirop. Mélangez ensuite 250 g de purée d’asperges avec 115 g de sirop. Versez la préparation dans une sorbetière et turbinez.

Sauce à l’oseille :
– 300 g de feuilles d’oseille
– 500 g de crème liquide
– 50 g d’eau
– 5 g de sel
– 50 g de queues d’oseille fraîche
– 100 g de vinaigre de riz

Blanchissez les feuilles d’oseille quelques secondes dans de l’eau bouillante salée, puis re- froidissez-les. Mixez-les avec la crème et un peu d’eau, puis passez au chinois étamine. Mixez ensuite tous les ingrédients.

Finition :
– Baies roses
– Feuilles de cresson et d’oxalis
– Quelques amandes fraîches

Préchauffez le four à 200 °C (th. 6-7). Coupez les asperges en deux dans la longueur, disposez la moitié dans un cadre rectangulaire et couvrez-les d’une fine couche d’appareil aux amandes, puis enfournez 5 minutes. Baissez la température du four à 180 °C (th. 6). Ajoutez une couche de 3 cm de farce fine sur l’appareil aux amandes, assai- sonnez avec des baies roses mixées, puis ajoutez la deuxième couche d’asperges. Enfournez pendant environ 8 minutes. Laissez refroidir et coupez en triangles de 4 cm à la base.
Dans les assiettes, disposez un triangle de tarte, puis versez un peu de sauce sur le côté et déposez par-dessus une quenelle de glace aux asperges. Recouvrez d’une salade de feuilles de cresson et d’oxalis. Parsemez d’un peu d’amandes fraîches. Servez la sauce restante en saucière à part.

DR

(Vidéo) ‘Johnny, libre dans ma tête’ de Didier Gustin, un spectacle musical qui envoie du lourd

La Base aérienne d’Orange est à l’honneur. Après le succès de ses journées portes-ouvertes les 28 et 29 juin derniers, se sont les militaires de la BA 115 qui vont maintenant défiler sur les Champ- Elysées lors des cérémonies du 14 juillet.
Au total, ils seront 77 aviateurs à fouler les pavés parisiens à l’occasion de la fête nationale en présence du Président de la République notamment.
Pour préparer cet événement, les militaires vauclusiens se sont entrainés 2 fois par semaine pendant 2 mois afin de se synchroniser au plus près de leurs frères d’armes. Tous devant être impeccablement aligné : tenue, port de tête, cadence de leurs pas… Quatre soldats supplémentaires ont participé aux répétions afin d’être en mesure de remplacer d’éventuelles absences imprévues jusqu’au dernier moment.

Crédit : S.Bettewy-Armée de l’air et de l’espace

Avant cela, se sont membre de l’Escadrille air jeunesse (EAJ) de la BA115 qui viennent d’avoir l’honneur de participer à la cérémonie du ravivage de la flamme sous l’Arc de Triomphe, en hommage au Soldat Inconnu (voir photo ci-dessus).
« Un moment fort en émotions et riche de sens pour ces jeunes passionnés d’aéronautique, actuellement à Paris pour l’animation finale du 14 Juillet », explique la BA 115.

L.G.


(Vidéo) ‘Johnny, libre dans ma tête’ de Didier Gustin, un spectacle musical qui envoie du lourd

Bruno Catalano crée des silhouettes évidées, comme en suspens, des voyageurs en bronze, éternellement jeunes et beaux. Nous l’avons rencontré lors de la promotion du spectacle de danse ‘Fragment(s)’ de Jade Janisset, autour d’une de ses œuvres, à l’espace Alya jusqu’au 26 juillet à 20h30, lors du festival Off 2025 d’Avignon.

Comment tout a commencé
L’idée de Fragment(s) à germé le 18 mai 2024, à New York, au coin de Park Avenue et de la 38e rue. A l’occasion du vernissage de l’exposition intégrant la nouvelle sculpture Voyage à New York de Bruno Catalano, Jade Janisset a proposé une performance en extérieur, avec des danseurs, autour de cette nouvelle œuvre. La sculpture de Catalano, personnage scénique à part entière, est le centre des échanges et discussions mouvantes avec les interprètes. Fragment(s) transcende les frontières de la danse contemporaine, jazz et hip-hop pour raconter une histoire profondément humaine. 

J’ai commencé à sculpter
«J’ai commencé à sculpter à 30 ans et à bien gagner ma vie à 45 ans, se souvient Bruno Catalano. Avant ? J’avais appris le métier d’électricien. Puis j’ai eu envie de changer de métier. Ma première œuvre ? Le buste de mon père. C’était pour lui prouver que j’étais sculpteur. J’ai commencé à exposer en 2005, à la galerie Médicis, place des Vosges à Paris, puis toutes les galeries m’ont mis le grappin dessus.»

Bruno Catalano Copyright MMH

Chaque sculpture immortalise une vraie personne 
«Chaque sculpture est faite d’après une modèle réel, des vrais gens de la vie. Au départ, je me sculptais moi-même, mais il me fallait un nouveau challenge : Étudier le visage, le corps, la posture, travailler la ressemblance. Vos sculptures arborent toutes une valise ou un sac de voyage, pourquoi ? Parce qu’il y a comme un déracinement. Je viens du Maroc. J’ai dû partir avec des valises et arriver en France. J’avais 10 ans.  Et donc, avec mon frère, ma sœur, mes parents, on est partis vraiment avec des valises, en disant, on s’en va du Maroc, on ne reviendra plus.»

Comme un déracinement
«Il y a comme un déracinement qui s’est installé dans mon âme. Et quand j’ai commencé à faire de la sculpture, effectivement, j’ai travaillé assez rapidement le thème du voyage. Je me suis interrogé sur ça, et aussi sur le voyage mental. Au fil de la vie, j’ai perdu des êtres chers, des choses. C’est touchant. L’âge venant, on se déleste. Et j’ai incorporé ça dans ma sculpture, pas en réfléchissant le soir mais en  dessinant.»

Cyrano de Bergerac et l’accident de fonderie
Comment est intervenu ce déchirement de la silhouette ? «Tout a commencé par un accident de fonderie. J’avais exécuté un Cyrano de Bergerac de 30 cm sur lequel j’avais passé beaucoup de temps et une faille a détruit le corps. En regardant la sculpture –j’avais déjà entre 10 et 12 ans de métier- je me suis dit que je ne pouvais pas jeter cette sculpture, ni gaspiller autant d’heures de travail.»

Des silhouettes déchirées
«Le premier visage de cette sculpture évidée, c’était donc Cyrano. Je me suis dit : je vais lui couper le ventre, mais je garde au moins la tête, son chapeau, sa plume et ça a découlé… Sur quelque chose d’assez exceptionnel. Une représentation qui n’existait pas dans le monde de la sculpture. C’est lorsque vous vous démarquez des autres que le succès arrive. Après, je ne pouvais plus lâcher l’histoire. Quelque fois, je fais de nouveaux travaux.»

Entre la matière et immatérialité
«Et puis, vous savez, on possède deux cerveaux, un dans la tête et un dans le ventre. Et il y a ce lien entre eux. Le cerveau, il nous déconnecte, il est le lien avec l’immatériel. Le ventre représente la matérialité, les besoins primaires. Finalement, on peut tout mettre dans le vide, ce qui nous fragilise, que l’on veut cacher…L’art c’est un peu se prendre pour Dieu et Dieu est immortel. Vous vous sentez immortel ? A 30 ans oui, maintenant non. Quand l’âge approche on réfléchit autrement. Mais ma sculpture va devenir immortelle.»

Copyright Valentin Freland C-Jay Art

L’un dans l’autre
«Maintenant, j’incorpore, dans mes sculptures, un effet miroir. Parce que le bronze, quand on le polie, devient miroir. Et c’est assez intéressant parce que les gens s’approchent et regardent leur propre reflet dans la sculpture. J’aime bien aussi quand les gens s’approchent pour regarder ce qu’il se passe. Vous voyez ? Je mélange le miroir au voyage aussi.»

Vous sculptez des enfants ?
«Non.» On ne touche pas à l’enfant ? «Non, on ne le déchire pas..» Et les personnes âgées ? «Ça m’est arrivé. J’ai organisé un concours où les gens posaient. Je choisis les gens. Et là un homme et sa maman, malade, avançaient tous les deux, lui, lui tenant la main et une valise. J’ai sculpté sa maman parce que tous les deux m’avaient touché. » Pourquoi ? «C’est lui qui lui tenait la main alors, que bien des décennies avant, c’avait été elle.»

Bruno Catalano est issu d’une famille sicilienne installée au Maroc où il est né en 1960 et a vécu à Marseille. Il réside désormais à Crest et réalise 10 voyageurs par an, chacun en trois exemplaires : 45 cm –la taille de prédilection pour travailler le visage et la posture ; 1m ; puis à la grandeur nature de son modèle.

Les infos pratiques
Fragment(s) de Jade Janisset avec Ayoub Abekkane, Romane Bigey, Emilie Briaumont, Jade Janisset, Paco Lemoine, Camille Letullier, Inès Saidani, Oussama Elyousfi-Lemghari. A travers gestes et silences, Fragment(s) explore la construction de l’identité, le manque, la quête de soi, et la résilience. Festival Off d’Avignon. Jusqu’au 26 juillet. Relâche les 16 et 23 juillet. 20h30. Durée 1h05. Salle A. Espace Alya. 31 bis, rue Guillaume Puy à Avignon. Tout public. A partir de 7 ans. De 10€ à 20€. 04 90 85 13 08. Réservation ici.


(Vidéo) ‘Johnny, libre dans ma tête’ de Didier Gustin, un spectacle musical qui envoie du lourd

Si aujourd’hui personne ne sait qui sera le futur maire d’Avignon, une certitude cependant, les problématiques de mobilité seront au cœur de la campagne des municipales. Tramway, LEO, plan faubourg, étoile ferroviaire, liaison A7-A9, gratuité des transports, piétonnisation, circulation douce… Autant de sujets phares qui commencent déjà à accaparer l’actualité des différents prétendants, déclarés ou non. Parmi eux, Julien Aubert qui, même s’il n’est pas encore officiellement candidat au fauteuil de maire de la cité des papes, entend faire entendre sa voix au nom d’Avignon Passion, l’association dont il est président. Pour cela, l’ancien député de Vaucluse s’appuie sur une enquête menée par ce ‘laboratoire d’idée’ prônant une alternance à Avignon en 2026.

« Ce qui se dessine dans cette étude, c’est en fait l’histoire d’une ville qui est coincée entre un bras de rivière et un bras de fleuve, résume Julien Aubert. Et dont le maire décide à un moment donné de revoir le plan de circulation, piégeant toute la partie de la population qui se trouve vers l’ouest et qui veut aller vers l’est. Des gens qui se retrouvent aujourd’hui principalement bloqués sur la rocade. »
Dans le viseur de Julien Aubert : le plan faubourg. Sa consultation réalisée auprès de 504 participants (voir encadré en fin d’article) fait ainsi apparaître que 76% des personnes interrogées déclarent que leur itinéraire habituel a été allongé et que se sont les secteurs Sud de la ville qui sont les plus impactés (87%). Certains déclarent perdre de 15mn à 30mn lors de leur trajet (40%) et même au-delà de la demi-heure pour 26%. Et pour près des trois quarts (73,5%) l’accès à leur quartier est jugé ‘difficile’ ou très ‘très difficile’.
« Au final, on se retrouve avec une rocade totalement engorgée où tout le monde proteste, les 25 000 riverains qui n’en peuvent plus de subir des niveaux de pollution exceptionnels, ceux qui sont impactés dans la ceinture verte et ceux qui viennent de l’extérieur. »

Le plan Faubourg a accentué le dépérissement du centre-ville
Pour Julien Aubert, les difficultés à circuler entre l’Ouest et l’Est d’Avignon a aussi une autre conséquence pour la cité des papes : le dépérissement de son centre-ville.
« Comme on a coupé les sources d’approvisionnement extérieures naturelles, les habitant de la grande banlieue d’Avignon ou de la première et deuxième ceinture se sont mis à tourner le dos à l’intra-muros pour aller, en toute mobilité, vers les zones du Pontet ou vers l’intérieur du Vaucluse. »
Et bien qu’elles vivent à proximité immédiate du cœur de ville, près de 80% des personnes interrogées limitent leur déplacement à destination du centre-ville. Et plus on s’éloigne du centre-ville, plus cette tendance est forte.

Le trajet n’est pas qu’un simple déplacement
Cette enquête fait aussi apparaître qu’un trajet ne se limite pas à aller d’un point ‘A’ à un point ‘B’. Un déplacement peut ainsi cumuler les usages, c’est-à-dire qu’il peut avoir une fonction logistique (faire des courses pour 42% des répondants de l’enquête), familiale (récupérer les enfants à l’école pour 21%) ou même culturelle, sportive ou de loisirs (20%).
« Ce qui est intéressant avec cette étude, c’est qu’elle bat en brèche certaines idées reçues. Ainsi, on s’aperçoit que la plupart des répondants utilisent tous les modes de locomotion. Ils utilisent la voiture et aussi le vélo. Ils n’ont donc rien contre le vélo qu’ils utilisent pour d’autres usages », (75% des interrogés utilisent ‘souvent’ leur voiture personnelle contre 31% la marche, 20% le vélo, et 10% les transports en commun).
Ainsi sur les déplacements de courtes distances, les participants disent utiliser le vélo ou la marche à pied comme moyen de déplacement à 81%. Les secteurs du centre-ville et de la première couronne avignonnaise étant les plus actifs en ce domaine. Ces deux modes doux sont donc prisés à la fois pour les personnes qui travaillent à proximité de leur logement et pour des déplacements liés aux loisirs, mais toujours dans un périmètre très restreint.

« Les Avignonnais passent en moyenne 67h dans les bouchons. »

« Selon nos besoins et nos contraintes, en fonction de notre vie familiale et professionnelle, des jours et des horaires, nous pouvons être piéton, cycliste, automobiliste ou usager des transports en commun. Par contre, comme il n’existe quasiment pas d’alternative en raison de l’absence d’une offre de transport adaptée à la réalité des besoins des habitants de notre territoire : inadéquation des infrastructures, organisation et offre trop limitée, ruptures de charge, mauvaise organisation etc (65% d’insatisfaits). Nous sommes donc très souvent condamnés à prendre notre voiture, notamment pour travailler, ce qui évidemment nous conduit à nous retrouver piégés dans les bouchons qui ont augmenté de 6% sur Avignon depuis 2019. L’usage de la voiture est donc une nécessité, quitte à perdre du temps, mais qui apporte de la souplesse et de la facilité. »
Ici, les Avignonnais passent en moyenne 67h dans les bouchons. Pas étonnant dans ces conditions que 96% des participants de l’étude d’Avignon Passion soient ‘insatisfaits’ ou ‘très insatisfaits’ concernant la fluidité du réseau routier.

« On doit d’abord faciliter la vie des gens. Ici, on l’a rendue beaucoup plus compliquée. »

« C’est la principale critique que j’adresse aux architectes du schéma de déplacement actuel : ils l’ont conçu avec un prisme idéologique anti-voiture. Une vision qui prévoit tous les paramètres, sauf un, les besoins humains. Et les besoins humains sont souvent dictés par le bon sens ou les nécessités. Au final, on aura beau faire la plus belle piste cyclable du monde, quand il pleut en janvier, vous ne prenez pas votre vélo. Et vous le prendrez encore moins si vous devez aller faire des courses pour la semaine avec vos enfants. Donc effectivement, cela montre toute la complexité des flux, parce qu’en réalité il y a une grande multiplicité des usages de la mobilité. Des usages qui sont très difficile à quantifier. La grande leçon à retenir c’est quand on élabore un plan de mobilité, on doit répondre aux besoins de la population. On doit d’abord faciliter la vie des gens. Ici, on l’a rendue beaucoup plus compliquée. »

« Mais si la première faute a été de mener une politique de mobilité basée sur l’idéologie, indépendamment du besoin des gens et de leur nécessité, la seconde a été de la penser par le nombril. C’est-à-dire comme si le plan Faubourg, c’était uniquement le sujet des gens des Faubourgs et peut-être un peu du reste des Avignonnais. Sans réaliser qu’Avignon joue le rôle de plaque tournante d’un espace géographique très compliqué. Un territoire adossé naturellement à des cours d’eau et débordant sur d’autres départements qui ont besoin d’avoir un accès à la ville centre. Une ville compartimentée, héritière d’une histoire extrêmement riche avec ses remparts mais aussi ses emprises ferroviaires, qui la corsette et l’empêchent de respirer.

« La priorité, c’est de faire la LEO telle qu’elle est. »

Côté solution, Julien Aubert est sans équivoque : « La priorité, c’est de faire la LEO (Liaison Est-Ouest) telle qu’elle est. Oui, le tracé est ancien ! Oui, il passe malheureusement par des espaces naturels ! Oui, il a été très long à débloquer ! Mais il faut être lucide, les gens qui expliquent qu’on va peut-être changer le tracé, en réalité ils enterrent le projet car nous n’avons pas le temps matériel de refaire l’étude avant la fin de validité de la DUP (Déclaration d’utilité publique). Le débat est donc clair, soit on fait la LEO telle qu’elle existe, avec toutes ses qualités et tous ses défauts, soit il n’y aura pas de LEO. Il est donc évident de faire de ce dossier une priorité afin de délester Avignon et ses habitants des excès de trafic et de permettre aux usagers extérieurs de la contourner le plus facilement possible. »
« La LEO est vitale pour l’avenir de notre territoire, insiste-t-il. Attractivité économique, emploi, santé des habitants, pollution atmosphérique…. Trop de temps perdu et trop de retard accumulé, Avignon et son agglomération doivent impérativement réagir sans quoi notre ville déclinera encore et toujours. »
Selon Avignon Passion : 80% des personnes interrogées sont favorables au projet de la LEO, le secteur de la rocade l’étant encore davantage (93%). Dans la continuité, ils sont 83% à considérer ‘très prioritaires’ de fluidifier le réseau routier, tout particulièrement dans les secteurs de la 1ère couronne avignonnaise, de la rocade Charles de Gaulle, du tour des remparts et de la route de Marseille.

« Refluidifier le transit en ville sans dégrader la qualité de vie des gens. »

« L’autre nécessité, c’est de revoir le plan Faubourg. Plus de 84% des personnes interrogées dans notre enquête souhaitent la modification voire la suppression du plan faubourg. Il y a peut-être des endroits où cela a amélioré la vie et tout n’est pas à jeter, mais il faut totalement le remettre à plat avec une vraie concertation des principaux intéressés et sans idéologie. J’habite dans le secteur et on a changé quand même 8 fois le sens de circulation pour arriver jusqu’à chez moi ! Il faut donc repenser tout cela avec une seule et unique boussole : refluidifier le transit en ville sans dégrader la qualité de vie des gens. »

Julien Aubert regrette que le tramway ne rejoigne pas les principaux pôles de la ville : Agroparc, l’hôpital et même le centre-ville comme cela était initialement prévu. Crédit : DR/Grand Avignon

Optimiser les réseaux de transport en commun
Troisième priorité pour Julien Aubert : optimiser les réseaux de transport en commun, le tramway notamment.
« Plutôt que de faire un téléphérique, il paraîtrait plus logique de desservir les pôles principaux d’Avignon comme la zone d’Agroparc ou l’hôpital. »
C’est ce que demandent d’ailleurs 55% des répondants, devant l’université à Saint-Lazare (37%), le parking de l’île Piot à (32%), mais aussi la gare TGV, la zone commerciale du Pontet et Réalpanier.
« Le tramway était un choix stratégique mais c’est aussi un traumatisme pour les commerces durant le chantier. Une forme de ‘vitrification’. On l’a bien vu avec l’avenue Saint-Ruf qui a payé cher l’installation du tramway. Par contre, une fois qu’on a eu les inconvénients, il faut qu’on ait les avantages en desservant enfin les zones principales de notre ville. Si on avait été logique, le tramway serait aussi allé dans le cœur de ville, jusqu’à la place de l’horloge. Si on veut favoriser les déplacements, notamment pour les personnes à mobilité réduite et les personnes âgées il faut que ce tramway soit le plus efficient possible. »

Une réflexion à mener à l’échelle du bassin de vie
En termes de mobilité Julien Aubert a aussi pleinement conscience que la réponse la plus efficace doit être apporté à l’échelle du bassin de vie.
« A minima, il faudrait déjà que le Grand Avignon soit en phase avec Avignon pour commencer », regrette-t-il en constatant que « la ville-centre ne s’entend avec une partie des autres collectivités alentours. Si en plus vous avez la zone gardoise qui joue aussi parfois sa partition contre la partie vauclusienne… ce n’est pas comme cela que l’on bâtit un projet de territoire. Cela se construit par de la confiance. Nous avons donc besoin d’un dialogue de confiance entre la ville-centre, qui doit comprendre qu’elle ne peut pas être Gargantua et dévorer ses voisins, et de l’autre côté, des voisins qui doivent aussi concevoir que cette ville-centre assume un certain nombre de fonctions d’intérêt général avec les coûts importants qui vont avec. Qu’elle a une fonction ‘moteur’ qui doit être reconnue et qu’elle a aussi un rôle naturel pour guider l’avenir du bassin de vie. »

« Se demander si notre découpage actuel des collectivités départementales et même régionales est adapté à l’époque moderne. »

« Après, il y a sans doute une réflexion plus globale à mener, davantage au niveau national qu’au niveau local, qui consiste à se demander si notre découpage actuel des collectivités départementales et même régionales est adapté à l’époque moderne. »
Prenant l’exemple de la LEO avec la récente demande des maires gardois du Grand Avignon de prioriser la tranche 3 (celle franchissant le Rhône) à la tranche 2 (celle franchissant la Durance) : « il ne faut pas reproduire les erreurs de Cécile Helle qui consiste à regarder par le petit bout de la lorgnette. C’est un projet global en trois parties. Et pour qu’il fonctionne, il les faut toutes. Il s’agit donc de remettre les choses dans l’ordre même si, effectivement, il est temps de trouver les financements pour la tranche 3. Là aussi, il serait bon que la région Occitanie se rappelle que le Gard fait bien partie de l’Occitanie. »

« Avignon : c’est une ville qui porte le passé, mais qui doit aussi porter l’avenir. »

Quant au canton de Villeneuve-lès-Avignon, s’il n’est pas loin de penser qu’il s’agit aujourd’hui d’un délaissée d’Occitanie, à l’image de plusieurs présidents du Grand Avignon comme Joël Guin début juin dans nos colonnes, Patrick Vacaris il y a quelques années, ou tout récemment la présidente du Conseil départemental de Vaucluse, Dominique Santoni, dans les colonnes de nos confrères de La Marseillaise, Julien Aubert serait lui aussi favorable à son rattachement au Vaucluse : « S’ils sont maltraités en région Occitanie et qu’ils sont culturellement tournés vers nous, je ne verrai que des avantages à ce qu’ils soient dans notre région et dans notre département. Car il ne faut pas oublier qu’Avignon c’est la porte d’entrée de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et même celle d’Occitanie. La ville ne doit pas être une sorte de caillou qui en bloque les flux. Avignon c’est une ville que toute la France connaît, mais c’est aussi Atlas qui porte le monde sur ses épaules avec un patrimoine unique qui génère des frais et des contraintes architecturales incessantes pour une ville qui n’en a pas les moyens. C’est une ville qui porte le passé, mais qui doit aussi porter l’avenir. C’est pour cela que si nous voulons une métropole attractive et dynamique au plan économique dans un territoire parmi les plus pauvres de France, il nous faut une agglomération élargie.. »

« Cependant pour défendre cette vision, porter cette voix singulière, il faut être au fait de la géographie et de la réalité des problématiques si particulières de ce territoire afin d’être en mesure de l’expliquer au niveau national et des services de l’Etat, assure-t-il. Aujourd’hui, le sujet des mobilités et des déplacements sur Avignon ne concerne plus uniquement les Avignonnais ou les Vauclusiens. C’est un sujet national d’aménagement du territoire. »

Laurent Garcia

L’enquête ‘Circulation-Mobilités’ d’Avignon Passion
Plus de 500 personnes ont répondu à cette enquête ‘Circulation-Mobiliés’, se félicite Julien Aubert : « C’est un nombre suffisamment significatif pour établir un diagnostic fiable. Quand on fait un sondage, on est à peu près cette jauge-là par rapport à notre population ».
Le président d’Avignon Passion estime également que provenance des personnes ayant répondus est assez bien répartie dans toute Avignon ainsi qu’à l’extérieur de la cité des papes.
(Centre-ville : 10%, 1re ceinture d’Avignon : 43%, 2e ceinture : 12% et Hors Avignon : 35%). Dans le même temps, 24% des participants travaillent en centre-ville dont 49% n’habitent pas Avignon et 13% des participants travaillent sur le secteur Montfavet (Agroparc, Cantarel, Mistral 7) dont 41% n’habitent pas Avignon.
« C’est vraiment un retour d’utilisateurs, insiste-t-il. Nous avons à la fois des gens qui vivent à Avignon et qui travaillent à l’extérieur, des gens qui vivent à l’extérieur et qui travaillent dans Avignon, et puis évidemment ceux qui font les circuits intérieurs. »
Crédit photo : Guillaume Samama-Photographe


(Vidéo) ‘Johnny, libre dans ma tête’ de Didier Gustin, un spectacle musical qui envoie du lourd

Les Jeudis de l’été reviennent à Cavaillon. Cette année, ils auront lieu exceptionnellement à la Salle du Moulin Saint-Julien. Le premier concert sera donné le jeudi 17 juillet par le groupe Abba For Ever.

Comme chaque année, les Jeudis de l’été prennent place à Cavaillon avec plusieurs concerts qui vont rythmer la saison. Le Théâtre Georges Brassens étant en travaux pour rénovation, ce sera la Salle du Moulin Saint-Julien qui accueillera ces manifestations cet été.

À commencer par un tribute retraçant le parcours musical du groupe Abba. Abba For Ever étant considéré comme le tribute le plus fidèle au groupe suédois avec plus de 700 concerts à son actif. Les deux chanteuses et les deux musiciens, avec leurs costumes et leur talent, vont faire replonger le public dans les années 70, proposant une discographie connue de tous, de Waterloo à Dancing Queen en passant par Mamma Mia.

L’entrée est à 20€ (10€ pour les moins de 16 ans). Il est d’ores et déjà possible de réserver sa place sur le site de Destination Luberon. Le placement est libre, sauf pour les places assises qui sont limitées.

Deux autres concerts similaires auront lieu au cours de l’été, avec le Tribute Police le 31 juillet et le Tribut Coldplay le 14 août.

Abba For Ever. Jeudi 17 juillet. 21h (ouverture des portes à 20h30). Moulin Saint-Julien. 288 Cours Gambetta. Cavaillon


(Vidéo) ‘Johnny, libre dans ma tête’ de Didier Gustin, un spectacle musical qui envoie du lourd

‘Les Peintres au charbon’ adapté d’une histoire vraie

L’histoire vraie d’un groupe de mineurs,en 1934, décidant de se familiariser avec le monde de l’art. Passant de la théorie à la pratique, ils créent leur propre mouvement artistique : le Ashington Group.

Sur le plateau ils seront 7 à confronter leur convictions ou leurs doutes dans des joutes verbales savoureuses. 

Une réflexion générale sur l’Art posée avec humour

A quoi sert l’Art ? L’art pose des questions, n’est pas là pour donner des réponses. Le sens d’une œuvre est dans celui qui l’observe, comprendre sa propre réalité émotionnelle. Qui peut-être artiste ?

Autant d’affirmations ou de  questions qui vont se poser par l’introduction d’un professeur d’Art, Hélène, employée pour  leur donner des cours d’éducation artistique. La première partie de la pièce relate cette rencontre entre une prof un peu coincée, loin des réalités du travail physique et la bande d’ouvrier biberonés au syndicat ou à Karl Marx. Deux discours de classe s’affrontent joyeusement et le ressort comique fonctionne à chaque réparti. Il est vrai que cette bande-là donne ingénument du fil à retordre à leur intervenante.

La place de l’artiste dans la société

Après une ellipse de quelques secondes, nous nous retrouvons 2 ans après en plein préparatifs d’une exposition. Le groupe est passé aux travaux pratiques et ils aiment ça. Un conflit de loyauté s’instaure quand l’un d’entre eux est remarqué par une riche collectionneuse.C’est l’heure des choix, des prises de position. De nouveau les questions essentielles : naît-on artiste ? Peut-on le devenir ? Peut-on créer après une dure journée de travail ?En a-t-on l’énergie et le temps ? De la galerie de la mine à la galerie d’Art, il n’y a pas qu’un pas !

Une comédie britannique comme on les aime où le sérieux côtoie l’humour avec justesse.

Jusqu’au 24 juillet. Relâche 11 et 18. 13h05. 11 à 23€. 11. Bd Raspail. Avignon.


(Vidéo) ‘Johnny, libre dans ma tête’ de Didier Gustin, un spectacle musical qui envoie du lourd

La Ville de Cavaillon fêtera la Fête nationale un petit peu en avance avec un grand feu d’artifice ce dimanche 13 juillet à l’hippodrome. Comment y aller et où stationner ?

Comme chaque année à l’occasion du 14 juillet, Fête nationale française, des feux d’artifice vont être tirés un peu partout dans l’Hexagone. À Cavaillon, il sera présenté au public le dimanche 13 juillet à l’hippodrome de la ville dès 22h30.

Ce spectacle pyrotechnique qui fait briller les yeux des grands comme des petits sera réalisé par Imagine, filiale de l’entreprise Ruggieri, basée à Villes-sur-Auzon. Des bandes-son ont été créées juste pour l’occasion. La Ville promet « une ambiance festive, des étoiles plein les yeux, des émotions partagées », le tout « pour une soirée magique. »

Comment s’y rendre ? Où stationner ?

Pour permettre aux Cavaillonnais de profiter de ce spectacle en toute tranquillité, de nombreuses navettes gratuites vont être mises en place. Un départ de l’office de tourisme et de plusieurs autres arrêts du centre-ville (Carnot, Clémenceau, CCAS, Centre de loisirs, Kennedy, Bellevue, Victor Hugo, Médiathèque, Route des Courses,Germain Chauvin, Hippodrome) est prévu toutes les 10 minutes environ à partir de 21h, jusqu’à 22h30. Le retour sera assuré depuis l’hippodrome à partir de 22h50.

©Ville de Cavaillon

Pour les personnes souhaitant se rendre au feu d’artifice avec leur voiture, il sera possible de se garer au Marché d’intérêt national (MIN) d Cavaillon, qui se situe à proximité de l’hippodrome.

https://www.echodumardi.com/page/4/   1/1