Joucas : le chef étoilé Xavier Mathieu célèbre les 40 ans du Phébus
Déjà 40 ans que Xavier Mathieu, le chef étoilé du ‘Phébus’ met toute son âme dans la cuisine pour le plus grand bonheur des gourmets.
A 16 ans, une rencontre a changé sa vie, lui qui n’était pas bon élève à l’école. Roger Verger, le patron du gastronomique ‘Moulin’ à Mougins, est en vacances à Joucas, entre Gordes et Roussillon où ses parents sont installés et lui propose de faire un stage dans ses cuisines. Sa maman l’inscrit à l’Ecole Hôtelière d’Avignon et il peaufinera sa formation chez Joël Robuchon… Voilà le début de carrière de Xavier Mathieu installé depuis les années 80 au milieu de 7 hectares dans le triangle d’or du Luberon. Depuis, il n’a eu de cesse d’embellir ce site classé ‘5 Etoiles’ Relais et Châteaux, entre pierres sèches, collines arborées, potager et gazon finement taillé et de rénover la trentaine de chambres, suites, villa cossue, piscines privatives, espace spa et fitness nature.
Priorité aux producteurs locaux « Une étoile Michelin m’est tombée sur la tête en 2001 sans que je l’ai vraiment recherchée. Cette récompense, cette reconnaissance m’ont donné confiance en moi » explique le chef à la crinière d’argent. Il se fournit chez les petits producteurs du coin, à Coustellet, Méthamis, Robion, Ménerbes. Truffes, miel, aubergines, basilic, asperges, agneaux de Crau et de Sisteron, cochons du Ventoux.
Agnès et Philippe Geyres, oléiculteurs à Apt.
Certains étaient présents, jeudi soir, pour la soirée anniversaire. Par exemple, O comme olive, des oléiculteurs d’Apt, Agnès, Philippe et leur fils Victor Geyres. Ils ont 1 300 oliviers dans leur propriété pour des huiles d’olive bio aux senteurs d’artichaut, de citron, de romarin, mais ils pressent aussi dans leur moulin du Chêne à partir de 50kg Verdale de Carpentras, Aglandau pour une trituration personnelle des olives. Fanny Vayson, productrice de whisky au petit épeautre du Château du Barroux était là aussi pour faire déguster sa production issue d’un alembic de 1928 qui préserve les arômes de la petite céréale du Plateau de Sault.
Romain Rézeau du Domaine des Peyres à Robion.
Les vignerons du Domaine de la Citadelle à Ménerbes, créé par Yves Rousset-Rouard, heureux producteur de cinéma (‘Emmanuelle’, ‘Les bronzés font du ski’, ‘Le Père Noël est une ordure’…) et ancien maire de la commune, ont présenté quelques bouteilles issues des 45 hectares de leurs vignes, notamment un blanc à base de Roussanne, Marsane et Rolle. Romain Rézeau du Domaine des Peyres à Robion proposait des vins dans les trois couleurs, blanc, rouge, rosé qu’il exporte aux Etats-Unis, au Canada, en Corée du Sud, à Taïwan, en Europe et bientôt à Malte. Quant au rabelaisien traiteur Pasqualino de Saint-Géniès de Comolas dans le Gard Rhôdanien, il proposait son carpaccio et ses pâtes aux truffes italiennes et à l’huile d’olive.
Pascal Cuozzo du traiteur Pasqualino.
40 ans d’aventure familiale Après que les nombreux invités ont dégusté vins et mets sur les terrasses avec vue à couper le souffle, le maître des lieux a fini par prendre un micro et la parole entouré de sa maman, sa femme, son fils et de ses amis de la première heure. « Résumer 40 ans en quelques minutes, c’est d’abord parler d’une aventure familiale. Je voudrais vous remercier, vous tous qui m’avez fait confiance, m’avez aidé à grandir, m’avez porté à bout de bras. Je ne me serais jamais autant accompli que par ce métier. Je voudrais aussi rendre hommage aux deux femmes de ma vie, ma mère, une force de la nature et mon épouse qui me supporte au quotidien. Mon père, parti trop tôt il y a quatre ans, avait une âme d’artiste, il m’a inculqué des valeurs humaines. »
« Je suis fier d’enseigner à l’Ecole hôtelière d’Avignon. »
Xavier Mathieu
C’est au milieu de ses proches, dont son fils, sa mère et sa compagne, que le chef vauclusien a célébré les 40 ans de l’aventure familiale du Phébus à Joucas.
Xavier Mathieu insistera également sur la transmission qui lui tient tant à cœur. « Je suis fier d’enseigner à l‘Ecole hôtelière d’Avignon pour rendre aux jeunes un peu de ce qu’on m’a donné pendant ces 4 décennies. » Lui qui sublime les pâtes au pistou ou le carré d’agneau fumé au serpolet, milite aussi pour l’éthique dans les élevages et le bien-être animal. Il a récemment échangé avec un vétérinaire sur la qualité de notre alimentation quand elle provient d’animaux respectés jusqu’à leur dernier souffle.
Joucas : le chef étoilé Xavier Mathieu célèbre les 40 ans du Phébus
Une création mondiale pour l’avant dernier opéra de la saison à l’Opéra Grand Avignon ce week-end. Ayant choisi comme fil conducteur de la saison, la Lune, le directeur de l’Opéra du Grand Avignon Fréderic Roels passe une commande sur ce thème à l’une des l’artistes associées de la saison, Joséphine Stephenson.
En fait le thème a été suggéré – et non imposé- et les seules contraintes étaient les contraintes techniques et locales : un opéra adapté au plateau de l’Opéra du Grand Avignon, associant l’Orchestre National Avignon-Provence et le Chœurs des 20 chanteurs de l’Opéra. Le directeur des Ballets Emilio Calcagnon a quant à lui conçu la chorégraphie, c’est Frédéric Roels qui signe la mise en scène et une formidable distribution sera emmenée notamment par la grande soprano italienne, Patrizia Ciofi.
Three Lunar Seas- trois mers lunaires- un opéra contemporain qui interroge sur le monde actuel, entre le désir d’enfant d’un couple de femmes, l’isolement face à la maladie et le réchauffement climatique. Quel sens y a-t-il à donner naissance à un enfant dans le monde tel qu’il est aujourd’hui ? Quelle est la valeur de l’amour lorsque la maladie envahit la vie au point de lui prendre presque tout ? Quelle responsabilité avons-nous face aux dégâts causés par d’autres à notre environnement ? Le livret de Ben Osborn, poète et musicien, nous posent ces interrogations à travers trois histoires, trois sujets forts et contemporains : l’enfant, la maladie et l’écologie. Ces thématiques sont différentes mais grâce à la mise en scène de Frédéric Roels et par la volonté de la scénographe et plasticienne Dori Deng de fondre ces destins dans une abstraction géométrique, ces histoires vont s’enchevêtrer sous l’œil tutélaire de la Lune. Les frontières s’estompent également dans les différents langages musicaux employés – lyrique et folk – avec des interprètes comme la mezzo soprano Jess Dandy ou Kate Huggett plutôt issue de la pop.
Conférence autour de la parentalité Avec la participation de Christèle Fraïssé enseignante chercheuse en psychologie sociale à l’Université de Brest et de Claude Martin sociologue et directeur de recherche émérite au CNRS. Mardi 2 mai 2023.18h à19h30.Grand Foyer de l’ Opéra.Entrée libre sur réservation auprès de la Billetterie de l’Opéra au 04 90 14 26 40.
Les rencontres du 4e type Le public est invité à rencontrer et à échanger avec Joséphine Stephenson compositrice de Three Lunar Seas. Mercredi 3 mai 2023. 11h. Grand Foyer de l’Opéra. Entrée libre sur réservation auprès de la billetterie de l’Opéra au 04 90 14 26 40.
Prologue 45 mn avant chaque représentation, l’Opéra Grand Avignon propose un éclairage sur le spectacle auquel vous assistez. Entrée libre sur présentation du billet du spectacle . Vendredi 5 mai .19h15. Dimanche 7 mai . 13h45. Salle des Préludes de l’ Opéra
Vendredi 5 mai. 20h. Dimanche 7 mai. 14h30. 6 à 40€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr
Joucas : le chef étoilé Xavier Mathieu célèbre les 40 ans du Phébus
« Comme il vous plaira », la pièce aux 4 Molières pour la fin de saison à la Scala Provence.
« Comme il vous plaira », une version pop allégée de la comédie délurée de Shakespeare , mis en scène par Léna Bréban
Le jeune Duc, après avoir banni son grand frère, le vieux Duc, décide de bannir sa nièce Rosalinde, la fille du vieux Duc. Mais Célia, la fille du jeune Duc se considère comme la sœur de Rosalinde, la fille du vieux Duc. Toutes les deux décident donc de s’enfuir dans la forêt, à la recherche du vieux Duc. Comme elles sont poursuivies par le jeune Duc, Rosalinde, la fille du vieux Duc, se déguise en homme, et Célia, la fille du jeune Duc, en bergère. Le vieux Duc, le jeune Duc, la fille du vieux Duc, la fille du jeune Duc, les amis du vieux Duc, les amis du jeune Duc, tout ce petit monde se retrouve donc dans la forêt des Ardennes , décor familier dans l’œuvre de Shakespeare.
Succès public et succès d’estime pour ce spectacle a reçu 4 Molières en 2022 Molière du théâtre privé pour le Théâtre de la Pépinière, Molière de la mise en scène d’un spectacle de théâtre privé pour Léna Bréban. Molière de la comédienne dans un spectacle de théâtre privé pour Barbara Schulz. Molière de la comédienne dans un second rôle pour Ariane Mourier.
Entretien téléphonique avec l’actrice Barbara Shulz avant sa venue à la Scala
C’est votre premier Shakespeare , donnez nous envie d’aller voir cette pièce ! « C’est un pièce qui plait à tous : habitués ou pas des théâtres, enfants de 5 ans ! Ca a été une révélation pour plein de gens. J’ai participé il n’y a pas longtemps à une émission de TV avec les rappeurs Bigflo et Oli qui sont venus voir le spectacle et qui en étaient dingues, j’ai invité des chauffeurs de taxi qui me ramenaient après la pièce. Ils disaient « moi je n’aime pas le théâtre». Ils m’ont envoyé ensuite des messages en disant «mais c’est incroyable !»
Magique et incroyable C’est une adaptation très fidèle, qu’en a fait Pierre-Alain Leleu et la mise en scène de Léna Brébanest inventive, brillante, solaire, profonde et humble je pense. Il y a quelque chose de magique qui rencontre le public qui adore ce spectacle. Dans toutes les villes où on l’a joué les gens sont très émus, alors que c’est une pièce qui est très drôle. Mais au delà il y a quelque chose qui touche au cœur : il y est question de l’amour sous toute ses formes, de sororité, d’amour filial, d’amour pour les personnes âgées, de vie en communauté, de camaraderie. On est 9 dans la troupe, il paraît que ça se voit que l’on s’aime bien – je vous le confirme on s’aime beaucoup- on chante.Et ça crée quelque chose d’assez magique qui embarque les spectateurs.
Diriez vous que c’est une comédie musicale ? Oui puisqu’à la base dans la pièce de Shakespeare il y a des chansons. Léna Bréban a mis des musiques plus modernes : Velvet Underground, Moustaki mais aussi Diane Tell, Radio Head. C ‘est très varié et ça plait.
Votre rencontre avec Léna Bréban et Shakespeare Léna Bréban est une amie, on avait envie de faire quelque chose ensemble , qu’elle me mette en scène. On a cherché ensemble des projets et c’est la directrice du Théâtre de la Pépinière qui a eu l’idée de proposer à Léna un Shakespeare.
Votre personnage Rosalinde Je joue une jeune princesse qui à l’époque bien sûr n’a pas vraiment droit à la parole, regarde les hommes avoir le pouvoir, tombe amoureuse, est bannie, va dans une forêt, retrouve d’autres gens pour qui la vie n’était plus supportable dans ce royaume, vivent en communauté, retrouve la nature.
Un shakespeare visionnaire écrit en 1599 ? Je le répète, cette pièce est incroyable, puissante. Elle est intemporelle, en résonnance moderne avec les thèmes abordés tels l’écologie, le féminisme. Elle plait, elle parle à tout le monde. Et on rit beaucoup. C’est assez fou ce succès»
Mercredi 3 mai. 19h30. 12 à 35€. La Scala Provence. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90. Réservation ici. lascala-provence.fr
Joucas : le chef étoilé Xavier Mathieu célèbre les 40 ans du Phébus
Le premier mai, également connu sous le nom de Journée internationale des travailleurs, est un jour férié légal qui commémore les luttes ouvrières du début du 20e siècle et qui vise à promouvoir la préservation et l’amélioration des droits des travailleurs.
Notre carte donne un état des lieux de la situation des droits des travailleurs dans le monde. Elle se base sur une étude de la Confédération syndicale internationale (CSI), dans laquelle 148 pays ont été évalués en fonction de leur situation juridique en matière de droits fondamentaux du travail, comme la liberté syndicale, le droit de négociation collective et le droit de grève.
Ainsi, de nombreux pays d’Asie et d’Afrique ont été classés dans la catégorie la plus basse en matière de droits des travailleurs, indiquant que ces droits n’y sont tout simplement pas garantis. On y trouve notamment les pays dans lesquels un effondrement général de l’État de droit a été constaté. L’Afghanistan et la Somalie en sont des exemples.
Mais des violations des droits des travailleurs sont constatées partout dans le monde. La CSI considère par exemple les États-Unis comme un pays où les droits des travailleurs sont systématiquement violés. Le « pays de la liberté » est ainsi moins bien loti en la matière que ses voisins, le Mexique et le Canada.
Dans l’ensemble, le tableau est plutôt effrayant : 87 % des pays ont violé le droit de grève de leurs travailleurs en 2022, contre 63 % en 2014. Selon le rapport, des syndicalistes ont été assassinés dans 13 pays l’année dernière, la Colombie étant le pays le plus meurtrier.
L’Europe protège relativement bien les droits des travailleurs en comparaison avec le reste du monde. Tous les pays classés par la CSI dans la meilleure catégorie de l’évaluation s’y trouvent. Les pays scandinaves, en particulier, se distinguent par leurs conditions de travail, même si des violations sporadiques des droits se produisent également dans ces pays. Avec des violations répétées constatées, la France n’est en revanche pas classée dans la meilleure catégorie de l’analyse, au même titre que l’Espagne, la Suisse et la Belgique.
Joucas : le chef étoilé Xavier Mathieu célèbre les 40 ans du Phébus
Le vieillissement démographique représente un défi majeur pour l’avenir de nombreux pays dans le monde. La baisse de la natalité couplée à la hausse de l’espérance de vie observée dans plusieurs régions est en effet amenée à exercer une forte pression sur le marché du travail et les systèmes de santé et retraite.
Comme le montre notre infographie, basée sur les données de l’OCDE, certains pays européens et asiatiques vont faire face à un vieillissement particulièrement marqué de leur population. En 2020, le « ratio retraités/actifs » s’élevait par exemple déjà à 52 pour 100 au Japon et à 40 pour 100 en Italie. Mais selon les projections, à l’horizon 2050, on pourrait compter dans ces deux pays respectivement 81 et 74 retraités pour 100 actifs. La Corée du Sud et l’Espagne devraient également faire face à un vieillissement prononcé, avec un « ratio retraités/actifs » qui pourrait grimper à près de 80 pour 100 d’ici à trente ans.
En comparaison avec les pays cités plus haut, la France apparaît moins impactée, mais les chiffres montrent toutefois l’ampleur du phénomène sur la société. Ainsi, de 2020 à 2050, le nombre de retraités pour 100 actifs pourrait passer de 37 à 55 selon les projections, soit une hausse de près de 50 %. Les défis que posent les changements démographiques vont toucher un nombre croissant de pays dans les décennies à venir, y compris la Chine et les États-Unis, dont les populations restent à l’heure actuelle plus jeunes que celles des autres pays industrialisés.
Joucas : le chef étoilé Xavier Mathieu célèbre les 40 ans du Phébus
La Poste émettra un timbre de la série touristique de 1,16€, sur l’abbaye Notre-Dame de Sénanque lundi 26 juin prochain. Sa spécificité ? Le timbre et les bords de feuille (les brins de lavande) seront parfumés à la lavande.
Le timbre sera vendu en avant-première vendredi 23 et samedi 24 juin à Gordes, à l’abbaye de Sénanque, dans un stand érigé à l’extérieur à l’entrée de 9h45 à 18h ; ainsi qu’à Paris au carré d’encre, de 10h à 19h, 13 bis rue des Mathurins à Paris.
Le dessinateur Le dessin est de Stéphane Levallois qui animera une séance de dédicaces vendredi 23 juin de 10h30 à 12h30.
La vente À partir du 26 juin, il sera vendu dans la boutique Le Carré d’Encre, dans certains bureaux de poste, par abonnement ou par correspondance à Philaposte Service Clients Commercial Z.I Avenue Benoît Frachon, BP 10106 Boulazac, 24051 Périgueux cedex 9 ; par téléphone au 05 53 03 19 26 et par mail sav-phila.philaposte@laposte.fr, sur réservation auprès des buralistes et sur le site Internet www.laposte.f
Philaposte Philaposte est une direction opérationnelle en charge d’exécuter le programme philatélique officiel français. Premier imprimeur de marques d’affranchissement en Europe, elle conçoit, imprime et diffuse également les timbres du programme philatélique de France.
Les chiffres-clés – Une imprimerie à Boulazac (Dordogne) et deux points de vente à Paris et à Boulazac – Plus d’1 milliard de marques d’affranchissement dont 500 millions de timbres issus des carnets de timbres de correspondance ou du programme philatélique. – 200 millions de timbres sont réalisés pour de nombreux acteurs postaux. – Plus de 100 millions d’imprimés de sécurité : chèques, fiches d’état civil, passeports, traçabilité, … – 1 service clients et des canaux de ventes variés en France comme à l’étranger (Carré d’Encre, Abonnements, Catalogue, bureaux de poste, facteurs, boutique laposte.fr, buralistes…).
Six familles de timbres
Les moines cisterciens L’abbaye Notre-Dame de Sénanque, a été fondée en juillet 1148 par un groupe d’une douzaine de moines cisterciens venant de l’abbaye de Mazan, située à 1 300 m d’altitude dans le Haut-Vivarais, en Ardèche. Elle fut érigée à l’initiative de l’évêque de Cavaillon, Alfant, et instituée sous la protection des seigneurs de Simiane, suzerains de Gordes.
La fondation des monastères L’abbaye est née de ce grand élan de fondation de monastères, initié en 1098 avec l’abbaye de Cîteaux, en Bourgogne. C’est du nom de Cîteaux -lieu où poussent des cistels, c’est-à-dire des roseaux- qu’est dérivé le terme cistercien. Le moine le plus célèbre issu de Cîteaux est saint Bernard, fondateur de l’abbaye de Clairvaux, dans l’Aube. La fin du XIIIe siècle marque l’apogée territoriale de l’abbaye de Sénanque, qui s’étendait un peu partout en Provence. Le XIVe siècle fut son grand siècle, qui n’est sans doute pas sans rapport avec le rayonnement de la papauté d’Avignon rejaillissant sur toute la région.
Gouvernée par des abbés Sénanque fut gouvernée par une succession d’abbés (supérieurs) de grande qualité. Au XVe siècle, l’abbé Jean Casaletti fonda un collège cistercien à Avignon pour que les jeunes moines puissent y étudier avant que les troubles religieux, prélude aux guerres de Religion, se répandent en Europe.
L’abbaye rachetée par un particulier En 1792, Sénanque, délaissée, sans communauté monastique dans ses murs, est rachetée par un particulier d’Aix-en-Provence. C’est en 1854 que l’abbaye va connaître un renouveau monastique sous l’impulsion de Dom Barnouin, nouvel abbé du monastère, qui en 1869 essaimera sur l’île Saint-Honorat, en face de Cannes : ce sera l’abbaye de Lérins, encore habitée par des moines cisterciens de nos jours. Les lois de la République, en 1881, amènent une première expulsion des moines, puis une seconde en 1904.
Le retour des moines se fait en 1926puis en 1988 Les moines reviennent à Sénanque en 1926, quittent l’abbaye en 1969 faute de vocations pour la relève. De 1969 à 1988, l’abbaye, toujours propriété des moines de Lérins, abrite un centre culturel soutenu par Paul Berliet. En 1988, l’abbaye de Lérins y envoie un petit groupe de moines afin de perpétuer la vocation de l’abbaye de Sénanque depuis sa construction au XIIe siècle. MH
Abbaye de Sénanque DR
Joucas : le chef étoilé Xavier Mathieu célèbre les 40 ans du Phébus
Selon le dernier rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), les dépenses militaires mondiales ont atteint un record de 2 240 milliards de dollars en 2022, en hausse de 3,7 % par rapport à 2021. Au cours de la décennie 2013-2022, les dépenses mondiales ont augmenté de 19 %. L’invasion de l’Ukraine par la Russie a été l’un des principaux moteurs de la croissance des budgets de défense l’année dernière. Les dépenses militaires en Europe ont augmenté de 13 % au cours de l’année, ce qui représente la plus forte hausse annuelle dans cette région depuis la fin de la guerre froide.
Comme le montre notre graphique (voir image principale ci-dessus), trois quarts des dépenses militaires mondiales ont eu lieu dans dix pays. Les États-Unis trônent toujours au premier rang avec un budget de 877 milliards de dollars en 2022, soit 39 % des dépenses mondiales. La Chine arrive deuxième avec des dépenses en hausse pour la 28e année consécutive et estimées à 292 milliards de dollars, soit 13 % du total. La Russie, l’Inde et l’Arabie saoudite complètent le top 5 avec des dépenses militaires respectives de 86, 81 et 75 milliards de dollars. La France se situe quant à elle en 8e position, juste derrière l’Allemagne, avec un budget de défense de 54 milliards de dollars en 2022.
Où les dépenses militaires ont le plus augmenté ? En hausse de près de 4 % sur un an, les dépenses militaires mondiales ont atteint un record de 2 240 milliards de dollars en 2022, comme le révèle le rapport annuel de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI). Cette croissance exceptionnelle s’explique en grande partie par l’augmentation substantielle des dépenses russes et ukrainiennes l’année dernière. Les premières ont augmenté de 9 % à 86 milliards de dollars, et les secondes de 640 % pour atteindre 44 milliards de dollars (soit près de 34 % du PIB ukrainien).
Plusieurs autres pays européens ont aussi nettement rehaussé leur budget militaire en 2022. C’est le cas tout particulièrement de la Finlande (+36 %), de la Lituanie (+27 % ), de la Suède (+12 %) et de la Pologne (+11 %). L’augmentation des dépenses dans certains pays en Asie a également contribué à la croissance mondiale l’année dernière. Cinquième pays le plus dépensier sur le plan militaire, l’Arabie saoudite a fait croître son budget de 16 %, tandis que des hausses de 6 % ont été mesurées en Inde et au Japon, et de 4 % en Chine.
Ailleurs dans le monde, l’Éthiopie a enregistré la deuxième plus forte hausse relative. Les dépenses militaires éthiopiennes ont augmenté de 88 % à 1 milliard de dollars en 2022, en lien avec une nouvelle offensive gouvernementale contre les rebelles tigréens dans le nord du pays.
Joucas : le chef étoilé Xavier Mathieu célèbre les 40 ans du Phébus
Le 1er mai n’est plus très loin, et s’il représente une journée de lutte et de célébration des combats des salariés, il célèbre aussi la floraison du muguet. Si l’on peut s’en procurer chez les fleuristes, dans les jardineries et les enseignes de la grande distribution, les particuliers, eux aussi, sont autorisés à en vendre, mais sous certaines conditions.
Pas d’autorisation demandée
Si toute vente de rue doit être soumise à une autorisation, ce n’est pas le cas de la vente du muguet le 1er mai. Le particulier doit tout de même suivre quelques règles, qui sont à vérifier auprès de la mairie. Généralement, les arrêtés municipaux précisent que seul le muguet sauvage cueilli dans les bois (dont le ramassage est réglementé) est autorisé. Un particulier ne peut vendre du muguet qu’en petite quantité, en brin sans ajouter d’autres fleurs au bouquet et sans emballage. Il lui est interdit de s’installer près d’un fleuriste, d’utiliser des tables, tréteaux ou chaises pour matérialiser le point de vente. Le particulier doit bien évidemment faire attention à ne pas constituer un danger ou une gêne pour les piétons et les véhicules.
En cas de non-respect de la réglementation
Si le particulier ne respecte pas les règles, il s’expose à une amende de 300€, pouvant être minorée à 250€ et majorée à 600€. Si l’amende n’est pas payée dans les 45 jours qui suivent la date d’envoi de l’avis d’infraction ou la constatation de l’infraction, le particulier est passible d’une amende de 3 750€ et de 6 mois d’emprisonnement.
Pourquoi offre-t-on du muguet le 1er mai ?
La tradition remonterait à l’époque de la Renaissance, lorsque Charles IX aurait offert du muguet autour de lui en 1561 comme porte-bonheur, suite à une visite dans le Dauphiné où le chevalier Louis de Girard de Maisonforte lui en a offert un brin cueilli dans son jardin à Saint-Paul-Trois-Châteaux. Le roi a tenu à reprendre cette pratique et à la reproduire chaque année, une tendance qui s’est vite propagée dans tout le pays.
Joucas : le chef étoilé Xavier Mathieu célèbre les 40 ans du Phébus
Le Grand Avignon et la ville d’Avignon viennent d’inaugurer le nouveau parking relais situé dans le quartier de Saint-Chamand, juste après le terminus de la ligne 1 du tramway. Pour l’agglomération, il s’agit désormais d’inciter la population à laisser les véhicules aux portes de la cité des papes grâce à la réalisation d’autres parking-relais qui vont voir le jour tout autour d’Avignon afin de compléter l’offre de stationnement existante.
Situé à une centaine de mètres du terminus de la ligne 1 du tramway d’Avignon, le nouveau parking-relais de Saint-Chamand dispose d’une capacité de 360 places réparties en 6 demi-niveaux. A l’intérieur, il comprend notamment de 8 places pour les Personnes à mobilité réduite (PMR), 5 places pour les véhicules électriques et 6 places destinées au covoiturage, réparties au niveau d’accès (niveau 0). Une consigne à vélos sécurisée de 22 places est également à disposition des usagers.
Implanté sur un terrain de 5 655 m², cet équipement de 11 mètres de haut représente un investissement de 6,5M€ dont 5,8M€ pour les seuls travaux du parking. Principal contributeur, le Grand Avignon (4,566M€) a bénéficié d’aides du Conseil départemental de Vaucluse (1,27M€), de l’Etat (663 888€) dans le cadre de la DSIL (Dotation de soutien à l’investissement local). Par ailleurs, la ville a cédé le foncier pour 1€ symbolique et la Région Sud-Paca a soutenu financièrement le Grand Avignon dans son projet global de déplacement comprenant le premier tronçon du Tram, les Chron’hop et le parking de Saint-Chamand.
« L’enjeu est de vivre en harmonie dans la densité. »
Un geste architectural à côté de la plaine des sports « Ce parking-relais à un rôle urbain d’ouvrage qui n’est pas que là pour parquer des bagnoles, insiste Jean-Paul Cassulo, l’architecte avignonnais qui a conçu le bâtiment, en compagnie des 13 autres entreprises intervenant dans le chantiers, dont 7 vauclusiennes. L’enjeu est de vivre en harmonie dans la densité. » « L’objectif est de capter le trafic en périphérie et de mettre du beau dans la ville, complète Cécile Helle, maire d’Avignon. Merci donc à Jean-Paul Cassulo d’avoir mis du beau dans la ville. Merci aussi au Grand Avignon d’avoir accepté d’investir un peu plus pour mieux faire. »
« Cela prouve que quand on réunit la volonté politique et la stratégie d’aménagement on peut améliorer l’attractivité et l’accessibilité d’un quartier. »
Cécile Helle, maire d’Avignon.
« Nous sommes dans un quartier en pleine transformation, poursuit la maire de la cité des papes. Nous avons tous en tête ce qu’était Saint-Chamand il y a 5 ou 10 ans. Aujourd’hui, ce projet s’inscrit dans une optique de développement durable, notamment sur le plan environnemental, esthétique et urbanistique. Ce parc-relais s’intègre dans un environnement urbain existant, lui aussi en plein développement, avec la plaine des sports et le Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) notamment. Cela prouve que quand on réunit la volonté politique et la stratégie d’aménagement on peut améliorer l’attractivité et l’accessibilité d’un quartier où il fallait 40 minutes pour rejoindre le centre-ville, contre 15 minutes aujourd’hui. »
Le nouveau parc-relais de Saint Chamand se situe dans un quartier de près de 3 000 habitants marqué par un fort enclavement, avec la présence d’infrastructures de transports (route de Marseille : RN7 au sud, Rocade à l’ouest, voie de chemin de fer au Nord) et d’équipements (commerciaux, publics…). C’est également un quartier en pleine mutation, en phase avec le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU). Dans ce cadre, la tour située au premier plan est amenée à bientôt disparaître.
A fond la forme avec la plaine des sports Une intégration du parking-relais dans son environnement qui passe par la proximité immédiate de la plaine des sports.
Côté plaine des sports, un mur d’escalade est adossé au parking-relais.
Ainsi, afin de compléter l’offre sportive, un mur d’escalade écocertifié est implanté sur la façade Sud du Parc-Relais. Il présente une hauteur de 10 mètres et une largeur de 15 mètres et sera équipé en permanence de prises d’escalade sur toute sa largeur jusqu’à 3 mètres de haut. Dans le cadre d’animations programmées par la Ville ou sur demandes de clubs, des prises supplémentaires pourront être installées sur la totalité du mur. Le coût du chantier pour la Ville (études et travaux) s’élève à 200 000€.
Parking-relais de Saint-Chamand : mode d’emploi Les entrées et sorties des véhicules s’effectueront sur l’avenue Pierre de Coubertin, au nord-est du terrain. L’accès piéton principal en façade ouest ouvrira sur l’avenue Pierre de Coubertin, sur les stations du tramway et du réseau de bus desservant le centre-ville et ses commerces, sur les aménagements paysagers, sur la plaine des sports, ainsi que sur le parvis du stade nautique. Un second accès est situé sur la façade est. Une station Vélopop sera implantée face à l’accès piétons.
« Le parking sera gardienné 24h sur 24h. »
Côté sécurité, le parc relais disposera de caméras de surveillance reliées au Poste de commandement centralisé du tramway, via une connexion au Centre de maintenance et au dépôt de Courtine. Il sera gardienné 24h/24h. Sa configuration, liée à l’organisation des parcours intérieurs et extérieurs du bâtiment, offre une clarté des cheminements grâce à la lumière naturelle, et une vue dégagée des dispositifs d’accueil excluant les recoins et les zones d’attente cloisonnées.
Tarifs et gratuité pour les usagers des transports en commun Accessible à tous, le parc-relais de Saint-Chamand est gratuit pour les usagers des transports en commun et les abonnés Orizo, et prochainement pour les résidents du quartier, la nuit uniquement. Pour les autres, le parc-relais fonctionne grâce à un ticket acheté au Distributeur automatique de titre (DAT), qui servira à la fois de titre de transport pour voyager sur le réseau Orizo pour 1 à 7 personnes, et également de titre de sortie (voir également tarif ci-dessous). Dans le cadre de son ouverture, le Grand Avignon met en place la gratuité d’accès à l’ensemble des usagers, jusqu’au vendredi 14 mai 2023.
L’agglomération veut augmenter l’offre de stationnement « Après la mise en service du tramway et du nouveau réseau de bus, le Grand Avignon continue de tracer la voie d’une agglomération où l’on circule mieux et plus propre, explique Joël Guin, président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon. Cette politique volontariste en matière de transports définie dans son Plan de déplacements urbains (PDU), mise notamment sur l’intermodalité, à savoir la capacité du réseau à permettre l’utilisation de différents modes de transports et permettre à un plus grand nombre d’accéder dans de meilleures conditions à ceux-ci. Ce schéma inscrit dans la durée la volonté du Grand Avignon de poursuivre ses actions en matière de mobilité durable et de développer un réseau structurant de transports collectifs dans la partie la plus dense de l’agglomération. Cette volonté induit également un changement des modalités d’accès aux centres et une évolution de la politique de stationnement avec le développement de l’offre de parkings-relais. »
« Nous sommes là pour apporter des solutions concrètes aux problématiques de mobilité sur notre territoire. »
Joël Guin, président du Grand Avignon
Création de 4 nouveaux parcs-relais supplémentaires C’est donc dans cette logique, qu’outre le nouveau site de stationnement de Saint-Chamand, le Grand Avignon s’engage dans la création de 4 nouveaux parcs-relais localisés en périphérie. Objectif : inciter la population à laisser les véhicules aux portes d’un la cité des papes. Ainsi, 4 autres parkings-relais vont voir le jour d’ici 2026. Celui d’Agroparc qui disposera de 320 places de stationnement, dont 8 places pour les personnes à mobilité réduite (PMR) et un pôle d’échanges bus/cars. D’un montant de 1,8 M€, sa mise en service est prévue le 26 mai 2023. Ensuite, les sites de stationnement des Angles et de Réalpanier, qui seront agencés en superstructures afin d’augmenter leur capacité d’accueil, proposeront respectivement 500 places (dont 400 en superstructure) et 700 places. Ces 2 parkings représentent un investissement global de 32,5M€ en incluant l’aménagement de la voie de desserte en site propre des Chron’hop (ndlr : les Bus à haut niveau de service) du parking des Angles. Enfin, le projet de parking-relais de Châteaurenard est assuré sous la maîtrise d’ouvrage de la Communauté d’agglomération Terre de Provence. Des études sont en cours afin d’accroitre la capacité de ce parking à 500 places, dont le montant prévisionnel est de l’ordre de 2,3M€. L’ensemble de ces parkings-relais viendra compléter ceux déjà existants : le parking des Italiens (1 600 places), celui de l’île Piot (1 100 places), d’Auchan nord (200 places) ainsi que de René Char (200 places). « Nous sommes là pour apporter des solutions concrètes aux problématiques de mobilité sur notre territoire », insiste le président de l’agglomération.