12 juin 2025 |

Ecrit par le 12 juin 2025

Les Angles, Blanelec, entreprise d’électricité générale et d’installation de bornes électriques

Blanelec est une entreprise d’électricité générale familiale installée depuis 40 ans aux Angles. Sa spécialité ? L’installation électrique des TPE (Très petites entreprises), commerces, pharmacies et cabinets médicaux. Son autre sphère d’intervention ? Les bornes rechargeables, alarmes et sécurité, la rénovation électrique, la domotique et la mise en conformité. Son secteur ? Le grand Sud de la France. Son chiffre d’affaires ? 1M€ réalisé par une dizaine de salariés.

L’entreprise travaille sur la rénovation et l’amélioration énergétique  -ils sont qualifiés Expert KNX (Standard international des normes technique pour l’habitation, automatisme, domotique et immotique, pour les grands bâtiments)- et, désormais, sur les bornes de recharges pour les véhicules électriques –Expert IRVE (Infrastructure de recharge de véhicule électrique)-. Nous rencontrons Jérôme Blanc, le gérant de l’entreprise, qui a succédé à son père, Patrick Blanc, artisan et fondateur de la société en 1981.

L’histoire de l’entreprise 
«Mon père, artisan électricien, a créé la société au départ avec sa mobylette et sa caisse à outils. Au fur et à mesure de son parcours, il a tissé des liens avec des partenaires, fidélisé sa clientèle, réalisé de nombreux chantiers ce qui a permis à l’entreprise de se développer grâce à une exécution du travail de constante qualité. Nous sommes passés en société en 1991 et nous sommes installés dans ces nouveaux locaux en 2013, 845, boulevard des carrières aux Angles-. Notre volonté ? Grandir, évoluer et proposer plus de services à une clientèle diversifiée et des installations électriques maintenues depuis plus de 42 ans.»

Travailler avec d’autres entreprises
«Incontestablement travailler avec des entreprises nous a permis d’atteindre une nouvelle dimension. Aujourd’hui ? Nous réalisons, grâce à nos 10 salariés –deux au back office et 8 sur le terrain-, 1M€ de chiffre d’affaires.»

Comment nous nous développons
«Notre développement s’oriente, actuellement, sur la création et l’entretien de bornes de recharges. Ça n’a pas réellement été un choix mais plutôt un ajustement à la croissance des ventes de véhicules électriques, car la demande de stations de recharge va crescendo. Amusant pour une entreprise qui fonctionne sans commerciaux, par le bouche à oreille et l’historique de son implantation sur le secteur, puisque mon père, Patrick Blanc a créé la société en 1981.»

Jérôme Blanc présentant une borne recharge électrique

Pourquoi et comment j’ai repris l’entreprise de mon père ?
«Moi ? Je suis entré dans la société en 2007. Avant ? J’étais mécanicien automobile, en entretien réparation. Ce qui me fait sourire ? Je rencontre des personnes qui étaient déjà dans mon cercle de connaissance lors de mon ancien métier. Ça n’est finalement pas étonnant puisque l’automobile a rejoint l’électricité. Comment et pourquoi j’ai repris l’entreprise de mon père ? Un jour il m’a demandé de le rejoindre parce qu’il ne trouvait pas de personnel, cependant sa demande n’incluait pas vraiment la reprise de l’entreprise, celle-ci s’est faite naturellement.»

Comment s’articule la reprise d’entreprise ?
«En fait, chaque dirigeant possède sa propre vision de l’entreprise, une approche clients différente aussi, parce que nous n’avons pas la même dynamique et ne sommes pas de la même génération. Effectivement, souvent, les clients sont dans les mêmes âges que le dirigeant. En cela nous avons su à la fois conserver, fidéliser et renouveler la clientèle.»

Acteurs de l’IRVE sur notre territoire
«Notre ADN ? Nous sommes des acteurs du territoire bien implantés, des professionnels expérimentés capables de mettre en œuvre le maillage de IRVE –Infrastructure de recharge de véhicule électrique- en Vaucluse et dans les départements limitrophes. Nous devons le développement de l’entreprise à notre adaptation aux nouvelles technologies et tendances et à une formation pointue et renouvelée auprès de nos fournisseurs. Parce que progresser dans son métier c’est pérenniser l’entreprise.»

Comme à chaque fois, nous avons suivi le courant
«Un exemple ? Ça a commencé en 2014, lorsqu’un de nos clients historiques nous a demandé d’installer une prise afin qu’il puisse recharger sa Tesla à domicile. En 2017 est intervenu le décret IRVE (Infrastructures de recharges pour véhicules électriques) qui donnait un cadre au déploiement des infrastructures de recharges, puis en 2019, l’engouement du public pour les véhicules électriques.» 

Quelles cibles pour développer les bornes de recharge ?
«C’est déjà en cours avec des intercommunalités. Comment les approchons-nous ? En faisant de la prospection et du réseau, qui sont les deux axes de nos interventions, précise Igor Rochette de la toute jeune entreprise Enrgética –créée en septembre 2022-, spécialisée dans l’installation de bornes de recharge électriques et de monétisation. Mes réseaux ? Cela fait plus de 20 ans que je les travaille sur le secteur. Je suis donc en lien avec nombre d’installateurs. L’installation de bornes se fait selon trois niveaux et par types de chargeurs que l’on retrouve dans les stations. Or, très peu d’installateurs sont formés aux trois niveaux de recharge. Le Niveau 1 comprend la pose d’une prise de courant murale ordinaire ; le niveau 2 l’installation d’une borne de 7kW et la prise rapide via une borne de 50kW. Blanelec dispose de tous les agréments pour poser les différentes bornes, ce qui n’est pas si fréquent.»

Autre système de borne de recharge

Des typologies de sociétés très différentes
«Les grands groupes disposent des contacts nécessaires pour intégrer les projets d’installation de bornes électriques, comme par exemple, les autoroutes, détaille Igor Rochette, cependant, lorsqu’il s’agit de projets plus locaux, les entreprises du cru sont plus recherchées, même par les groupes nationaux qui veulent s’assurer d’un entretien ou d’un dépannage rapide, efficace et soigné. Et puis, une bonne connaissance du terrain, pour faire l’installation, tient lieu de sésame.»

Enrgética
Ainsi, Jérôme Blanc, s’est associé à Igor Rochette, qui veille, via sa société Enrgetica- à l’installation, à la supervision et à la monétisation des bornes. «Si l’on peut s’acquitter du service à la borne via des ‘badges’ auparavant renseignés sur vos informations bancaires, la technologie tend vers le paiement à l’acte, précise Igor Rochette. Concrètement ? L’utilisateur flashe un QR code, ce qui libère la recharge, comptabilise l’énergie puis débite le compte bancaire de l’usager.»

La création d’Enrgetica répond à une problématique
«Notre problématique en tant qu’installateur était d’identifier un seul interlocuteur comme opérateur de recharge –qui installe et gère les stations de recharge- souligne Jérôme Blanc, afin que nos clients se sentent accompagnés par la même entreprise, avec la même pertinence et qualité relationnelle car, auparavant, avec d’autres installateurs, nous avions repéré comme un manque de flexibilité, de cohérence avec notre politique clientèle.»

L’union fait la force
«En revanche Enrgetica travaille avec d’autres installateurs que Blanelec, précise Igor Rochette. Nous ne pouvons pas rester isolés car ce serait ‘verrouiller’ la société, s’enfermer dans sa bulle sans pouvoir s’en extraire pour la développer. L’association d’entreprises est une forme d’intelligence commerciale collective propice à des projets de plus grande envergure. Mon travail ? Concevoir des projets pour lesquels je peux faire intervenir plusieurs installateurs. Je travaille ainsi avec Py energy, So’Elec… Notre rayon d’actions ? Le couloir Rhodanien. Autant les pannes physiques –installation de bornes- réclament d’être proche, autant sur la partie opérateur nous n’avons pas de limites car il s’agit de télé-opérations qui peuvent se faire depuis partout en France via Internet.»

Le territoire de Vaucluse
«Il est principalement maillé de bornes de recharges lentes, révèle Jérôme Blanc. La vision des élus ? Pouvoir se recharger un peu partout sur Avignon et les villes et villages du Grand Avignon. Après, il est question du temps de rotation des points de charge car si une voiture reste 4h minimum sur celui-ci, pendant que par exemple la personne travaille, alors cette borne reste peu disponible pour les autres utilisateurs. Sans doute ne disposons nous pas assez de bornes de charges rapides –à partir de 11 kWh accélérés- sur les parkings dits de transfert qui permettent les course et pauses repas. Le maillage des recharges rapides reste également à déployer, notamment sur des axes inter communautés, entre Avignon et Aix-en-Provence, même chose sur Avignon-Nîmes-Orange-Alès.» 

La notion Kilowatt/temps
«Le prix de l’électricité est libre, pose Jérôme Blanc. Certains distributeurs d’énergie privilégient de monétiser le temps de connexion quand d’autre optent pour la quantité d’énergie au kilowatt, d’autres, encore, choisissent de cumuler les deux. Ainsi, à quantité égale d’énergie, le coût d’achat de l’électricité est différent. Le prix d’un kilowatt rapide peut être décuplé –du simple au double- par rapport à un kilowatt lent. C’est là qu’intervient le bon choix de la borne. C’est comme choisir sa station-service selon le coût affiché,» détaille Jérôme Blanc qui, pour l’occasion, s’est associé à Igor Rochette, fondateur de la société Enrgética, dont des bornes de recharges ont été installées à Buld’air à Vedène ainsi qu’en Courtine à Avignon.

Des chefs d’entreprises et salariés conquis par les voitures électriques

En savoir plus
La France est le 2e pays européen où l’on achète le plus de véhicules 100 % électriques. Les prochaines échéances ? Dès 2022 obligation pour les flottes d’entreprise de passer à l’électrique. En 2030 obligation de verdir 50% de son parc  automobile; Dès 2030 avec la mise en place des ZFE (Zone à faibles émissions mobilité). En Vaucluse, les communes concernées sont : Avignon, Caumont-sur-Durance, Entraigues-sur-la-Sorgue, Jonquerettes, Le Pontet, Morières-lès-Avignon, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Vedène, Velleron et Villeuneuve-lès-Avignon. Dans le Gard : Les Angles, Pujaut, Rochefort-du-Gard, Roquemaure, Sauveterre et Saze et dans les Bouches-du-Rhône : Barbentane, Châteaurenard, Noves et Rognonas. D’ici à 2030, 2 millions de véhicules électriques et hybrides rechargeables devraient être produits en France ; Dès 2035 possible fin des ventes de véhicules thermiques neufs.

Repères
Selon les statistiques d’immatriculations, en 2022 les ventes de voitures 100 % électriques ont atteint 203 121 unités, soit 13,3 % du marché. Avec les hybrides rechargeables, les ventes totalisent 329 670 unités, soit 21,6 % du marché, en progression de 8,5 % selon la Plateforme automobile (PFA). La vente de voitures électriques serait plus nombreuse dans les grandes agglomérations et les départements ruraux.

Les trajets en voiture domicile-travail
En 2017, 74% des actifs en emploi qui déclarent se déplacer pour rejoindre leur lieu de travail utilisent leur voiture, 16 % prennent les transports en commun et 8 % ont recours aux modes de transport doux (6 % à la marche et 2 % au vélo). Pour des distances inférieures à 5 kilomètres, la voiture représente encore 60 % des déplacements domicile-travail, même si sa part diminue au profit des modes doux. 

Coup de foudre pour la voiture électrique
«La moitié des salariés de l’entreprise roulent en électrique, confie Jérôme Blanc. La première chose ? Pour connaître une nouvelle technologie, il faut l’utiliser. Ce sont nos clients qui nous ont indiqué le chemin en acquérant des voitures électriques et en nous demandant d’installer des structures de recharges. C’était une nouvelle piste à explorer, cela rejoignait notre métier, l’électricité. Et puis rouler en véhicule électrique, c’est une toute autre expérience, sans bruit, sans vibration, c’est un confort absolu. La plupart des salariés et moi-même ne reviendrions pas en arrière.»

Et si on parlait de Ze provençaux ?
«ZE Provençaux (Zéro émission) fait partie du mouvement ‘FFauve’ -Fédération française des utilisateurs de véhicules électriques- organise un rallye en Mai, ici en Vaucluse. On se rassemblera pour parler des véhicules électriques, partager passion, expériences et astuces pour voyager malin.»

Le rallye du Vaucluse electric tour
Le Vaucluse electric tour 2023 aura lieu lors du pont de l’Ascension vendredi 19 et samedi 20 mai. Inscription ici. Il réunira une cinquantaine de véhicules 100% électriques. Vendredi 19 mai départ dès 9h, sur le grand parking de Villeneuve-lès-Avignon, le long de l’avenue Charles-de-Gaulle, que les voitures quitteront vers 11h15 pour gagner Cavaillon, sur la colline Saint-Jacques, puis le Château à Lacoste, puis Venasque via Roussillon, Gordes et l’abbaye de Sénanque pour revenir au Pontet. Samedi 20 mai, rendez-vous vers 9h30 sur un grand parking équipé de bornes Sev 84 pour rejoindre Sault par les Gorges de la Nesque, puis direction le Mont-Ventoux avec descente côté Malaucène où se clôturera le Vaucluse electric tour 2023. Toutes les infos ici.

Les infos pratiques
Blanelec. 04 90 25 56 02 et 06 20 70 87 81. secretariat@blanelec.fr


Les Angles, Blanelec, entreprise d’électricité générale et d’installation de bornes électriques

La 7ᵉ édition du Forum Agrilocal a eu lieu le mercredi 22 mars à Monteux. L’occasion pour le Département de Vaucluse de mettre en avant l’agriculture de proximité et de faire la promotion de la plateforme Agrilocal84.fr, qui permet aux acheteurs publics, tels que les Ephad ou encore les cantines d’écoles, de se fournir très simplement chez les producteurs locaux.

« Soutenir nos agriculteurs de toutes nos forces, c’est plus qu’une mission, c’est notre devoir », affirment Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, et Christian Mounier, président de la commission Agriculture, Eau et Environnement. Le 7ᵉ forum Agrilocal, à l’instar de la plateforme éponyme, a pour objectif de mettre en avant les circuits courts en restauration collective.

Les visiteurs de l’événement ont pu en apprendre plus sur l’approvisionnement local et bénéficier d’un repas ‘speed dating’ entre acheteurs et fournisseurs. L’après-midi a laissé place aux visites de deux entreprises vauclusiennes : l’exploitation Âme des Champs à Monteux, et l’entreprise artisanale Biovence à Entraigues-sur-la-Sorgue.

Au-delà de la découverte de la plateforme, cet événement a permis de mettre en avant les potentielles améliorations à lui apporter. « Ce forum est l’occasion d’échanger avec ceux qui l’utilisent au quotidien et de mettre les choses à plat, explique Christian Mounier. Il y a des habitudes à trouver, une organisation à mettre en place. » Ainsi, le dispositif devrait être davantage performant dans les mois et années à venir, tout en gardant ses objectifs principaux, à savoir la promotion des produits du terroir vauclusien, le dynamisme de l’agriculture locale et une restauration de qualité.

V.A.


Les Angles, Blanelec, entreprise d’électricité générale et d’installation de bornes électriques

La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur se dote du Groupement d’employeurs du Sud pour un tourisme engagé (GESTE) afin de favoriser un emploi responsable et durable au sein du secteur du tourisme.

Le Comité régional de tourisme Provence-Alpes-Côte d’Azur (CRT Paca) vient de donner naissance au Groupement d’employeurs du Sud pour un tourisme engagé. Cette organisation a été créée en partenariat avec le Lab RSE innovation, la Région Sud et le préfet de la région Paca, mais aussi le Crédit Agricole Alpes ProvenceSprint RHPôle emploi, et la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Dreets) Paca.

L’objectif de ce groupement est de transformer des métiers saisonniers ou des contrats courts en emplois durables, en jouant sur la double saisonnalité été/hiver sur l’ensemble de la région et le partage de salariés dans un même bassin d’emploi. GESTE repose sur la volonté de motiver la dynamique RSE des recrutements. Il se veut la solution pour accéder à des emplois plus respectueux des temps de vie, du besoin de sécurisation et de meilleures conditions de travail en accord avec les enjeux sociaux et sociétaux du tourisme.

Une plateforme pour les employeurs et pour les candidats

Les employeurs peuvent adhérer au groupement via son site internet. GESTE prend en charge le recrutement et décharge les entreprises de toutes les tâches administratives liées à la phase d’embauche et à la gestion de la personne recrutée durant son contrat. Le groupement promet confiance mais aussi économie puisque l’employeur ne prend en charge que les coûts salariaux relatifs à l’utilisation de la personne intégrée dans son équipe et aux frais de gestion de GESTE, qui sont inférieurs au coût de l’intérim.

Pour ce qui est des candidats, l’organisation garantit simplicité, sécurité et progression professionnelle. Le candidat a juste à remplir sa candidature sur le site de GESTE. « Nous transformons vos CDD en CDI », affirme le groupement qui promet un seul contrat et un seul statut salarial à la place de plusieurs contrats à temps partiel, ainsi qu’un parcours sécurisé et accompagné pour plus de stabilité.

V.A.


Les Angles, Blanelec, entreprise d’électricité générale et d’installation de bornes électriques

Portée par toute une équipe à une dimension nationale et présidée par René Kraus, l’édition 2023 des Rencontres du Sud a accueilli à Avignon plus de 300 professionnels venus de toute la France pour découvrir dans les salles du Vox et Utopia Avignon centre-ville dix-huit films en avant-première du 20 au 25 mars 2023, pour échanger entre-eux et avec dix équipes de films.

Avec, entre autres, Dany Boon, Charlotte Gainsbourg, Samuel Le Bihan, Victoria Bedos, Chad Chenouga, ou Andréa Bescond et Eric Métayer qui lors de la prestigieuse soirée des Victoires 2023 mettant à l’honneur Jocelyn Bouyssy, directeur général de CGR Cinémas, ont reçu pour leur film ‘Quand tu seras grand’ le prix des lycéens, décerné par les élèves des établissements de formation du campus des sciences et techniques d’Avignon. Le prix des « Montreurs d’images » revenant à ‘Chien de la casse’ de Jean-Baptiste Durand. Onze films étaient en compétition. Sept hors-concours.

À noter que ces rencontres cinématographiques ont été partiellement ouvertes au grand public avec des films présentés en présence des équipes à Utopia Manutention et Pathé Cap-Sud à Avignon, au Rivoli à Carpentras, à La Cigale à Cavaillon et au Capitole myCinewest au Pontet, où s’est également déroulé samedi 25 mars le CinéPitchoun destiné au jeune public.

‘Quand tu seras grand’

Le 23 mars au cinéma Le Vox à Avignon, Andréa Bescond et Eric Métayer sont venus présenter ‘Quand tu seras grand’. Après ‘Les chatouilles’, histoire s’inspirant du drame de l’enfance d’Andréa Bescond qui avait été victime de violences sexuelles, ils s’attaquent dans ce nouveau film à la maltraitance envers les personnes âgées et la forme d’abandon qui existe dans notre société par rapport à ces derniers. Le long métrage, dont la sortie nationale est prévue pour le 26 avril prochain, a reçu un bel accueil du public de ces Rencontres cinématographiques du Sud, et a été primé par le prix des lycéens lors de la prestigieuse soirée des Victoires 2023.

À travers les histoires des résidents d’un Ehpad qui vont devoir partager leur réfectoire avec une classe d’enfants, et les difficultés du personnel soumis à une pression permanente et à des restrictions budgétaires impactant les conditions de travail, c’est un véritable moment de vie, d’amitié et d’amour qui est proposé aux spectateurs. Un film choral sur un sujet difficile qui donne à voir la vieillesse mais aussi l’enfance et qui parle avant tout de l’humain. Avec Vincent Macaigne, Aïssa Maïga, Evelyne Istria, Christian Sinniger, Marie Gillain, Carole Franck, Eric Métayer, Sylvie Artel…

« L’idée du film est née il y a quelques années quand ma grand-mère était en Ehpad, rapporte Andréa Bescond. Nous sommes venus la voir avec nos enfants et nous avons remarqué à quel point leur présence faisait réagir les personnes âgées. Tout à coup elles pétillaient de nouveau. Cela nous a beaucoup émus. » « Voir se rallumer une étincelle dans leurs yeux grâce à la présence d’enfants, a sans doute créé un déclic en nous », ajoute Eirc Métayer. « L’enfance et la vieillesse constituent deux parties de la vie qu’on ignore un peu. Les gens en Ehpad ont eu un métier, une vie, une histoire. Ce ne sont pas simplement des vieux qu’on ramène le soir dans leur chambre. Et c’est la même chose pour les enfants », analyse Andréa. Ce film n’est ni totalement une comédie ni un drame mais un peu des deux.

Eric Métayer et Andréa Bescond. ©Jean-Dominique Réga

‘La vie pour de vrai’

C’est accompagné de Charlotte Gainsbourg que Dany Boon est venu présenter en avant-première aux professionnels sa nouvelle comédie ‘La vie pour de vrai’, qui sortira dans les salles le 19 avril prochain. Un film de 109 minutes où le scénariste, réalisateur et acteur retrouve au casting son complice Kad Merad, Caroline Anglade et Charlotte Gainsbourg, avec qui il avait joué dans le film ‘Ils sont partout’ d’Yvan Attal.

L’intrigue a pour point de départ le Club Med au Mexique, où Tridan Lagache (Dany Boon) changeait d’amis toutes les semaines. Un lieu idyllique où ses parents travaillaient. Il y est né et y a vécu toute sa vie. À 50 ans, il décide de quitter pour la première fois son environnement de toujours pour retrouver Violette, son amour d’enfance qu’il n’a connu que huit jours. Il débarque à Paris avec toute sa naïveté loin d’imaginer les obstacles à sa quête du bonheur. Quelque peu perdu, il va faire la rencontre inattendue de Louis (Kad Merad), demi-frère dont il ignorait l’existence. Mais ce dernier, pour se débarrasser de lui et le flouer dans l’héritage d’un appartement qu’il occupe dans la capitale, va supplier Roxane (Charlotte Gainsbourg), l’une de ses conquêtes, de se faire passer pour Violette.

« C’est un film sur l’amour et le fantasme qu’on peut faire, explique Dany Boon. Sur le relationnel aussi. Les premières émotions lorsqu’on est enfant restent en mémoire toute la vie. Quand je suis arrivé comme étudiant à Paris, je ne comprenais pas pourquoi les gens ne se parlaient pas et avaient peur. Tridan a un regard décalé sur le monde. Il suffit de pas grand-chose pour faire basculer les échanges sociétaux du bon côté. Louis ne voit pas la chance qu’il a d’avoir Roxane. Chacun est dans son monde. » Tridan avec sa personnalité va apporter quelque chose dans l’univers de Louis mais aussi dans celui de Roxane qui est une femme libre et authentique. Une Roxane interprétée avec sincérité et subtilité par Charlotte Gainsbourg qui apporte tout son talent dans ce trio amoureux.

Dany Boon et Charlotte Gainsbourg. ©Jean-Dominique Réga

‘Le prix du passage’

Thierry Binisti, réalisateur qui s’est fait connaître du grand public en portant à l’écran l’adaptation de ‘La bicyclette bleue’, roman de Régine Desforges avec Laetitia Casta, était présent au Vox à Avignon le 20 mars pour le lancement des Rencontres du Sud où il est venu présenter en avant-première son dernier long métrage ‘Le prix du passage’ dont la sortie nationale est prévue le 12 avril prochain.

Un film sur les migrants qui se retrouvent après un long périple dans le Nord de la France avec l’espoir de trouver une vie meilleure en Grande-Bretagne. Un sujet traité à travers l’histoire croisée de Natacha, jeune mère célibataire de 25 ans, et celle de Walid, migrant d’origine Irakienne. Elle fait face à des difficultés pour élever son fils Enzo, 8 ans. Walid, lui, attend de réunir assez d’argent pour payer son passage vers l’Angleterre. Aux abois, ils improvisent ensemble une filière artisanale de passages clandestins… Une histoire qui met en relief également le choc de deux précarités, celle des migrants et celle d’une forme de sous-prolétariat urbain dont Natacha fait partie, car elle aussi est dans une situation économique qui limite son univers et la rend dépendante des personnes qui gravitent autour d’elle.

« Les frontières s’étaient estompées mais elles se relèvent, constate Thierry Binisti qui a passé du temps auprès des populations locales et des associations qui œuvrent dans des villes comme Calais, Boulogne sur mer ou Cherbourg. Il n’y a pas encore de volonté politique de les faire tomber car cela fait peur. Il y a un réseau de volonté et une force de solidarité qui est touchante, avec au final des frontières qu’on arrive à contourner. » Deux attitudes existent, le soutien et le rejet…

Thierry Binisti. ©Jean-Dominique Réga

‘Le principal’

Le réalisateur Chad Chenouga est venu aux Rencontres du Sud présenter en avant-première au cinéma Le Vox à Avignon ‘Le Principal’ dont la sortie nationale est prévue le 10 mai prochain. Un film avec, dans le rôle principal, Roschdy Zem, avec Marina Hands de la Comédie-Française avec Yolande Moreau. C’est l’histoire de Sabri Lahlali, principal adjoint d’un collège de quartier, qui est prêt à tout
pour que son fils, sur le point de passer le brevet, ait le dossier scolaire idéal. Mais il ne sait pas jusqu’à quel point son entreprise va le mener…

Une histoire qui est tirée de faits réels révèle le réalisateur. « J’étais allé présenter mon film ‘De toutes mes forces’ dans un ciné-club où le public était constitué en grande partie d’enseignants, explique-t-il. Deux professeurs m’ont raconté qu’ils avaient travaillé avec un principal adjoint atypique qui avait trahi sa fonction. Il avait triché en donnant un corrigé à son fils. Mais comme il était bien noté, l’affaire avait été étouffée et il avait quand même été nommé principal dans un autre établissement. » Chad Chenouga, qui y voit une dimension d’autodestruction avec quelqu’un qui dans le fond n’est pas très épanoui, ajoute que le principal est « un homme un peu spécial, psycho-rigide et un peu paranoïaque, qui avait pris l’initiative de tricher et qui, quand il avait été soupçonné, avait menti et demandé à son fils de se dénoncer. »

« Quand vous arrivez à vous extraire de votre milieu vous pouvez avoir un sentiment de culpabilité, analyse Chad Chenouga qui a été nommé aux Césars en 2000 pour son film ‘Rue bleue’. Je fais de la fiction mais j’insuffle dans ce film des choses très personnelles. J’aime bien la littérature, l’art m’a aidé tout jeune. » Acteur et scénariste, il est lauréat du grand prix du concours Sopadin de meilleur scénariste pour son film ‘De toutes mes forces’. Pour le théâtre, il a écrit ‘La niaque’ qu’il a mis en scène. Et il est intervenant aux cours Florent.

Chad Chenouga. ©Jean-Dominique Réga

‘Last Dance’

‘Last Dance’ une comédie de Delphine Lehericey avec François Berléand, Kacey Motte Klein, Maria Ribot dite La Ribot (chorégraphe, danseuse) Déborah Lukimuena, Astrid Whettnall, Dominique Reymond. Date de sortie en France le 20 septembre prochain.

C’est l’histoire de Germain, 75 ans, qui vit une retraite contemplative se laissant aller à une certaine douceur de vivre. Sa femme, Lise, décède brutalement. Il a à peine le temps de réaliser ce qui lui arrive que sa famille s’immisce dans son quotidien avec des activités organisées. Sa vie est alors envahie par ses enfants qui se mettent à la régenter. Pour retrouver sa liberté, il rejoint la compagnie de danse contemporaine dont son épouse était membre, réalisant également ainsi une promesse faite à cette dernière. Il n’en dit rien à ses enfants, craignant que ceux-ci l’en empêchent.

Delphine Lehericey, réalisatrice, metteure en scène, comédienne franco-suisse née à Lausanne en 1975 et installée en Belgique, est venue présenter son film à Avignon, ville qu’elle connaissait pour avoir participé en début de carrière au festival Off. «J’avais déjà travaillé avec des danseurs et je connaissais le travail de La Ribot, détaille-t-elle. J’ai travaillé en amont avec François Berléand qui est un immense acteur, avec une certaine souplesse. Sa rencontre avec La Ribot a été magique ! » Le long-métrage, sorti en Suisse, a reçu le prix du public au Festival du film à Locarno. « Ici, il y a une espèce de harcèlement de la part des proches de Germain qui veulent organiser sa vie, lui préparent quotidiennement ses repas alors qu’il en a assez et que la nourriture s’accumule. C’est la métaphore d’une grande famille qui prend de mauvaises décisions, au point que Germain se réfugie dans une autre famille, celle de la troupe de danse où il va rencontrer des gens qu’il n’aurait jamais fréquentés autrement ; une comédie avec un sujet dramatique », précise Delphine Lehericey.

Delphine Lehericey. ©Jean-Dominique Réga

‘La plus belle pour aller danser’

Après avoir écrit l’histoire de ‘La famille Bélier’ qui lui a valu une nomination pour le César du meilleur scénario original et le César de l’espoir féminin pour Louane, Victoria Bedos pouvait légitimement être fière de voir que l’adaptation américaine de cette œuvre avait raflé trois Oscars en 2022. Passée à la réalisation, elle était présente le 22 mars à l’avant-première de son film ‘La plus belle pour aller danser’, dont la sortie nationale est prévue pour le 19 avril prochain. Une comédie où elle a imaginé avec son coscénariste Louis Pénicaut, l’histoire d’une famille atypique : les Bison.

« Je pars toujours de quelque chose de personnel, explique la réalisatrice. Nous avons eu envie de raconter l’histoire d’une jeune fille de 14 ans qui se cherche. Et d’une relation père-fille perturbée par la maladresse paternelle d’un homme qui commence à voir que sa fille peut lui échapper. » Le film traite des relations entre une adolescente et sa famille, des difficultés pour les adolescents de trouver leur place, du rejet, de l’exclusion de l’autre, du harcèlement, de la place des personnes âgées dans la société. Des sujets universels qui touchent tous les milieux. Il aborde aussi le thème du travestissement mais la question du genre n’est ici pas du tout traitée sous son aspect politique. Il n’y a ni revendication ni dénonciation. « Aujourd’hui, dans notre société les codes évoluent, tout est possible. Cela peut faire peur », dit Victoria, qui s’appuie dans ce film sur le passé, le présent et l’avenir, comme Marie-Luce, la protagoniste du film, qui se conforte auprès de grands-pères de substitution.

Marie-Luce Bison, 14 ans, est élevée par son père dans une joyeuse pension de famille pour seniors dont il est le directeur. C’est bientôt la soirée déguisée de son nouveau collège : son père ne veut pas qu’elle y aille… et de toute façon, elle n’est pas invitée. Mais poussée par Albert, son meilleur ami de 80 ans, Marie-Luce, s’y incruste, habillée en homme comme il le lui a conseillé. Ce soir-là, tout le monde la prend pour un garçon… un garçon que l’on regarde et qui plaît. Elle décide alors de s’inventer un double masculin prénommé Léo pour vivre enfin sa vie d’ado. À la maison la relation avec son père se complique… Avec Brune Moulin (Marie-Luce), Philippe Katerine, Pierre, Richard, Guy Marchand, Alice Belaïdi.

Victoria Bedos. ©Jean-Dominique Réga

‘La nuit du verre d’eau’

Carlos Chahine, réalisateur était invité aux Rencontres du Sud 2023 à Avignon pour présenter aux professionnels son film ‘La nuit du verre d’eau’ en avant-première. Un long métrage dont la sortie nationale est prévue le 14 juin prochain. Avec notamment Nathalie Baye, Pierre Rochefort, Marilyne Naaman, Rubis Ramadan, Joy Hallack, Ahmad Kaabour, ou encore Antoine Merheb.

1958, alors que la révolution gronde à Beyrouth, trois sœurs passent l’été en villégiature dans un village reculé de la montagne libanaise dans la Vallée Sainte non loin de la forêt des cèdres. Il y a Nada, la rebelle, Eva, la romantique et surtout Layla, l’aînée, bien sous tous rapports et appréciée de tous. Trois femmes et trois caractères différents. Cet été-là, le danger de la guerre approche. Et l’arrivée de deux estivants français, Hélène et son fils René, 30 ans le jour même où la statue de la vierge pleure des larmes de sang, pousse Layla, la mère de Charles, 6 ans, et l’épouse parfaite, à envoyer valser les apparences. Elle se révolte contre cette société patriarcale qui la tient sous contrôle, où les hommes, pères, maris, fils, décident du sort des femmes. Layla, une femme que tout le monde envie et qui est pour son père une fille adorée et un exemple pour les autres, a ouvert les yeux. C’est une femme insatisfaite qui doit combler un vide et va transgresser un interdit avec un étranger.

« Ce film, une œuvre autobiographique, c’est l’enfance qui se termine, et surtout un portrait de femme avec toute sa complexité dans une société patriarcale », détaille Carlos Chahine qui est né au Liban et a quitté son pays natal en 1975 à cause de la guerre. Après un diplôme de chirurgien dentiste, métier qu’il n’exercera jamais, il découvre le théâtre avec Véra Gregh qui l’encourage à poursuivre une carrière d’acteur de théâtre avant qu’il ne devienne réalisateur cinéma.

Carlos Chahine. ©Jean-Dominique Réga

‘Ma langue au chat’

Laure (Zabou Breitman), Daniel (Pascal Ebé) et leur chat adoré Max, accueillent leurs amis dans leur maison de campagne pour un week-end. Alors que ces derniers sont arrivés pour fêter l’anniversaire de Daniel, le chat disparaît. À l’aube de la cinquantaine, Laure ne supporte plus rien : ni son travail, ni son mari Daniel, ni sa vie. Le seul être qui trouve grâce à ses yeux, c’est son chat bien-aimé. Alors Laure disjoncte et se met à enquêter afin de retrouver l’animal. Que lui est-il arrivé ? Quelqu’un s’en est-il pris au chat ? Y a-t-il un coupable parmi ses visiteurs ? Laure va enquêter. Cette disparition va être l’occasion pour tous de régler leurs comptes et de voir les non-dits refaire surface. Laure n’est pas au bout de ses surprises, avec un retournement de situation à la fin.

Cécile Télerman la réalisatrice bruxelloise qui présentait là son quatrième film, et Samuel Le Bihan comédien étaient présents aux Rencontres du Sud à Avignon pour présenter ‘Ma langue au chat’ en avant-première aux professionnels. Avec Zabou Breitman, Pascal Elbé, Samuel Le Bihan, Mélanie Bernier, Marie-Josée Croze, Pascal Demolon, Camille Lellouche, et Mathias Mlekuz. La sortie nationale de cette comédie avec huit acteurs a été fixée au 26 avril prochain.

« Des amis se retrouvent pour un week-end dans cette maison de campagne. De la même génération ils ont une cinquantaine d’années. Mais la société a changé et aujourd’hui, ils sont un peu ringards. L’élément déclencheur qui va faire éclater l’harmonie du groupe, c’est Pauline (Camille Lellouche), qui est la plus jeune du groupe. La joie de vivre de cette dernière et une certaine arrogance renvoient Laure (Zabou Breitman) à ce qu’elle a été mais qu’elle n’est plus. Mais le chat est le grain de sable perpétuel », résume la réalisatrice aux côtés du comédien Samuel Le Bihan qui à la lecture du scénario a eu vraiment envie de s’engager dans le rôle d’un personnage qui arrive avec sa fragilité envers les femmes, un manque de confiance en lui et la peur du rejet. « Ces problématiques de cinquantenaires traitées de façon humoristique et tendre dans un film chorale avec huit personnages, me plaisaient. »

Cécile Télerman et Samuel Le Bihan. ©Jean-Dominique Réga

‘Avant l’effondrement’

Benoît Volnais qui a co-écrit et co-réalisé ‘Avant l’effondrement’ avec Alice Zeniter était à Avignon aux Rencontres du Sud 2023 où leur film, qui était en compétition pour les Victoires du cinéma, a été présenté au public en avant-première. Sortie nationale le 19 avril prochain.

Dans un Paris caniculaire, Tristan, directeur de campagne d’une candidate aux législatives, reçoit un courrier anonyme contenant un test de grossesse positif. Parce qu’il est peut-être atteint d’une maladie génétique mortelle et incurable, il devient obsédé par l’idée de retrouver la femme qui lui a envoyé ce test. Mais a-t-il affaire à une blague morbide, une vengeance froide, un appel à l’aide ou à une manœuvre politique ? Tristan décide de mener l’enquête, au péril de sa vie professionnelle et affective. Avec Niels Schneider, Ariane Labed, et Souheila Yacoub.

Le film s’organise autour d’un double conflit, intime et collectif. La maladie génétique qui accable la famille de Tristan fait écho à la catastrophe écologique qui menace la planète à cause de l’action de l’Homme. L’histoire, c’est le parcours de Tristan, un homme romantique entouré de femmes. Engagé dans la politique, il n’a plus assez de temps pour faire tout ce qu’il voudrait. Il va finir par s’effondrer lui-même. « Il s’agit d’une fiction qui est née à la suite d’évènements qui me sont arrivés ainsi qu’à Alice, ou à des gens que nous connaissons, précise Benoît Volnais. Le point de départ du film, c’était la question du contemporain. Nous sommes convaincus qu’un des aspects cruciaux c’est la croyance de plus en plus partagée que l’avenir sera sombre, périlleux, que le pire est à venir. Et ça reconfigure, selon nous, les manières de penser, de voir, d’aimer, d’envisager le temps, le travail, les modes de vie, l’amitié, la filiation, etc. Nous avions envie de raconter ça, avec les moyens du cinéma, les émotions, les partis pris narratifs et esthétiques. » Tristan est un transfuge de classe qui s’est sorti de son milieu. Les rapports à son père le ramènent à la vie dont il s’est extirpé. Les deux femmes qui l’entourent, Fanny et Pablo, qui a un nom masculin, viennent d’un milieu bourgeois. Ensemble, ils vont avoir une discussion idéologique marquante masquant un véritable règlement de compte entre femmes…

Benoît Volnais. ©Jean-Dominique Réga

‘Notre corps’

Claire Simon a clôturé cette édition des Rencontres du Sud 2023 avec la projection de son film-documentaire ‘Notre corps’, qui a été tourné à l’hôpital Tenon Assistance Publique – Hôpitaux de Paris. « J’ai eu l’occasion de filmer à l’hôpital l’épopée des corps féminins, dans leur diversité, leur singularité, leur beauté tout au long des étapes sur le chemin de la vie, explique-t-elle. Un parcours de désirs, de peurs, de luttes et d’histoires uniques que chacune est seule à éprouver. Un jour j’ai dû moi-même passer devant la caméra. » Le long-métrage sortira dans les salles le 11 octobre prochain.

La réalisatrice a filmé dans un service représentant essentiellement un monde féminin parce que les grossesses y sont suivies, ainsi que toutes les pathologies gynécologiques. Une incursion dans le service de gynécologie-obstétrique et médecine de la reproduction, au cœur des consultations où se retrouvent des femmes qui ne cachent pas pourquoi elles sont là, acceptant la présence d’une caméra qui filme parfois la nudité. Claire Simon montre un bout de chemin des méthodes d’assistance médicale à la procréation. L’accouchement et la naissance d’un enfant aussi. « Je voulais montrer toutes les étapes sur le chemin de la vie d’une femme, ajoute-t-elle. La caméra c’est mon regard. J’ai rarement autant pleuré derrière l’appareil tellement c’était beau. »

Il y a beaucoup d’émotion dans ce superbe documentaire. De la joie, de la peine, de la tendresse, de la dureté. Des scènes qui touchent au cœur. Comme cette jeune femme atteinte d’un cancer. Une maladie qui tombe aussi brusquement sur la cinéaste qui passe à son tour devant la caméra.

Claire Simon. ©Jean-Dominique Réga

Jean-Dominique Réga


Les Angles, Blanelec, entreprise d’électricité générale et d’installation de bornes électriques

Il y a deux semaines, Teddy Sambuchi publiait la pétition « Justice pour le Green Fest à Avignon ». Dans ce texte, le directeur du festival déclare qu’ID-Ile, nouveau rendez-vous musical estival de la Cité des papes, est selon lui une copie de son propre évènement et estime que la municipalité d’Avignon ne respecte pas le principe d’équité entre ces deux rendez-vous culturels, notamment en ce qui concerne le montant des subventions attribuées à chaque festival.

Créé en 2015, le Green Fest est devenu le festival de musique électronique d’Avignon. Jusqu’en 2019, l’évènement se déroulait sur la commune de Sorgues, mais depuis 2021, le festival s’est délocalisé dans la Cité des papes. Pour l’heure, l’édition 2023 du festival est prévue le 13 juillet au parc Chico Mendes, mais pour Teddy Sambuchi, directeur de l’évènement, cette nouvelle édition pourrait être menacée par l’existence d’un nouveau rendez-vous musical porté par la municipalité d’Avignon : ID-Ile.

Pour rappel, le festival ID-Ile se présente comme le nouveau temps fort musical, convivial, engagé et incontournable de la Cité des Papes. « Lancé en 2023, cet évènement montera en puissance, en volume et en notoriété, nous n’en doutons pas, pour fêter dignement en 2025, les 25 ans d’Avignon, Capitale européenne de la Culture », expliquait Cécile Helle, maire d’Avignon, dans le communiqué de présentation de l’évènement. Mettant à l’honneur, le rap, la pop et la musique électro, la première édition du festival se déroulera les 9 et 10 juin au parc du centre de loisirs de l’île de la Barthelasse, à Avignon.

Teddy Sambuchi a appris l’existence de ce nouveau festival il y a maintenant deux ans : « des agents de la mairie m’avaient informé qu’il devait se tenir au printemps et programmer des musiques pop, hip-hop et variétés. Problème, nous n’imaginions pas que les porteurs de ce projet iraient jusqu’à programmer des artistes de musiques électroniques et qu’il se déroulerait un mois avant notre festival. »

Avec le festival ID-Ile programmé début juin et le festival Résonance fin juillet, « le Green Fest se retrouve en étau au milieu », explique Teddy Sambuchi. « Programmer deux évènements de grande ampleur, à un mois d’intervalle, démontre une méconnaissance des enjeux et de la réalité du secteur », selon le directeur du festival qui accueille en moyenne 3 000 participants.

En 2022, le festival Green Fest a accueilli 3 000 personnes © Green Fest

« Le plagiat est flagrant »

A ce mauvais timing, s’ajoute un certain caractère de plagiat toujours selon le directeur : « le 13 octobre 2022 s’est tenue une table ronde en mairie pour dresser le bilan de l’édition 2022. Durant cette réunion, j’ai présenté les enjeux et les perspectives de développement du Green Festival pour les trois prochaines années. Lorsque j’ai lu le contenu de la délibération de l’association Idylle [porteuse du festival éponyme], j’y ai retrouvé exactement les mêmes éléments de langage mot pour mot, qui étaient présentés dans notre rapport d’activité, d’enjeux et des perspectives. Le plagiat est flagrant. »

Face à cette accusation, la municipalité d’Avignon explique dans un courrier adressé au festival électro que « le Festival GreenFest est un évènement musical entièrement tourné vers les musiques électroniques ; il n’y a pas de chansons à proprement parler, les artistes sont des DJ ou des interprètes de compositions essentielles basées et réalisées à partir d’instruments et appareils numériques. » Alors que le festival ID-Ile est quant à lui « essentiellement tourné vers la chanson autour d’une typologie large de styles de musiques actuelles : rock, pop, rap et beaucoup plus ponctuellement de musiques électroniques. »

Cette réponse ne satisfait pas le directeur du Green Fest qui déclare avoir essayé de nombreuses demandes de recours amiable : « depuis mi-novembre, la mairie procrastine à notre égard. Une seule réunion en visio s’est tenue avant les fêtes. Nous devions refaire un point d’étape début janvier… puis mi-janvier, début février… nous sommes mi-mars ».

« L’idée n’est pas de faire annuler tel ou tel festival, mais de trouver un équilibre »

Enfin, au mauvais timing et au supposé caractère de plagiat, s’ajoute la question des subventions. « L’organisateur du festival ID-Ile a communiqué un budget global avoisinant 600 000€. La subvention de 80 000€ qui leur a été allouée représente 13,33% de ce budget. Le principe d’égalité commande à la mairie de nous allouer une subvention au taux de 13,33% de notre budget de 270 000€, soit la somme de 36 000€. Problème, la municipalité ne cesse de se réfugier derrière les prestations en nature évaluées à 35 000€ qui correspondent à la mise en conformité technique du site pour l’accueil d’un festival. » Face à cela, le directeur du Green Fest demande à la mairie « de respecter le principe d’égalité et de ne pas fausser le jeu de la concurrence. »

« Nous voulons un accord qui soit juste et dans une logique d’équité », déclare Teddy Sambuchi

Malgré ces constats, Teddy Sambuchi souhaite trouver un compromis : « L’idée n’est pas de faire annuler tel ou tel festival, mais de trouver un équilibre dans le temps, l’espace et le contenu et surtout que nous soyons traités sur un pied d’égalité. » Pour cela, le directeur du festival demande à la ville d’Avignon la signature d’une convention d’objectifs pour 3 ans avec une subvention au même taux que le festival ID-Ile, ainsi que les mêmes avantages de communication institutionnelle.

« Nous voulons un accord qui soit juste et dans une logique d’équité et de respect des parties afin que le jeu de la concurrence ne soit pas favorisé pour l’un ou l’autre. » conclut Teddy Sambuchi.


Les Angles, Blanelec, entreprise d’électricité générale et d’installation de bornes électriques

Alors que les prix des produits alimentaires ont bondi en février de 14,5 % sur un an, l’Observatoire Cetelem et Harris Interactive viennent de publier une étude* sur ‘L’Alimentation à l’heure des arbitrages’ et à la façon dont les Français font face à l’inflation alimentaire en modifiant leur consommation.

Des habitudes alimentaires stables malgré les pénuries
Associées jusqu’alors à un passé révolu, les pénuries alimentaires se sont à nouveau invitées dans le quotidien des Français, notamment après le déclenchement de la guerre en Ukraine il y a un an, mais également du fait d’évènements climatiques. Ainsi, ils sont plus de 3 sur 4 (77%) à affirmer avoir été confrontés eux-mêmes à des pénuries, un phénomène qui semble avoir touché tout particulièrement les familles (84%). L’huile et la moutarde sont les principaux produits pour lesquels les Français ont dû faire face à une pénurie en 2022, devant les pâtes, la farine et les œufs.
En réaction à ces ruptures de stock, 51% des Français ont cherché à remplacer le produit manquant tandis que d’autres (41%) ont attendu qu’il soit de nouveau disponible. Par ailleurs, lorsqu’ils ont cherché des produits de remplacement, la majorité des consommateurs (54%) les ont souvent trouvés plus chers que le produit d’origine.
Ces stratégies n’ont duré qu’un temps puisque presque 7 Français sur 10 (69%) indiquent être revenus à leurs anciennes habitudes de consommation une fois le retour du produit en rayon.

« Pour des raisons budgétaires, près de 7 Français sur 10 (69%) révèlent avoir déjà renoncé à faire certaines de leurs courses alimentaires au cours des 12 derniers mois. »

Une sobriété de mise face aux contraintes budgétaires
La quasi-totalité des Français affirment avoir ressenti une augmentation des prix de l’alimentation. L’inflation n’aura donc épargné personne avec une majorité qui l’estime à un niveau compris entre 10% et 19% (53%) ; 25% des personnes aux revenus les plus modestes et 23% des familles la considèrent encore plus élevée, supérieure à 20%.
Pour des raisons budgétaires, près de 7 Français sur 10 (69%) révèlent avoir déjà renoncé à faire certaines de leurs courses alimentaires au cours des 12 derniers mois, dont 30% qui indiquent que cela a pu concerner des produits qu’ils jugent comme essentiels. Un renoncement plus prononcé chez les jeunes (83%, dont 42% concernant des produits essentiels).
Pour lutter contre l’inflation, la réaction la plus courante, pour 51% des Français, a été de remplacer le produit devenu trop cher à leurs yeux par un équivalent d’une marque moins coûteuse. Ils sont un quart (24%) à avoir malgré tout continué d’acheter leur produit habituel, même s’il était devenu plus cher ; un comportement plus fréquent chez les personnes aux revenus élevés (37%) que chez celles aux revenus moyens (23%) ou faibles (19%).

De manière plus générale, les Français considèrent apporter une plus grande attention aux prix (86%), faire attention à ne pas gaspiller (86%) mais également avoir changé leurs réflexes alimentaires (manger moins, voire un peu moins équilibré pour un peu plus d’un tiers d’entre eux). En outre, le low-cost, qui n’est plus perçu comme un achat dévalorisant, a vu ses marques plébiscitées par 52% des Français, et ils sont 61% à s’être davantage tournés vers les marques distributeurs.

Pour les Français, l’inflation va durer
Les habitudes de consommation adoptées par les Français face à l’inflation leur semblent destinées à s’inscrire dans le temps. En effet, chez ceux qui ont opéré des changements dans leur consommation de produits de marque, la plupart envisagent ces changements comme pérennes (67%). Les femmes les inscrivent plus souvent que les hommes dans la durée (76% contre 56% des hommes), de même chez les personnes aux faibles revenus (70% contre 57% chez ceux ayant des revenus élevés).

« Les Français semblent opter pour un modèle alimentaire plus sobre à un niveau collectif comme individuel. »

Pour près de 3 Français sur 4 (74%), les prix de l’alimentation vont continuer à augmenter dans les 12 prochains mois. Les bouleversements récemment vécus seront amenés selon eux à être plus fréquents à l’avenir, qu’il s’agisse de pénuries (69%) ou de fortes variations de prix (79%).
Face à ce constat, les Français semblent opter pour un modèle alimentaire plus sobre à un niveau collectif comme individuel. Au niveau collectif, la plupart d’entre eux estiment qu’il faut miser davantage sur une plus grande indépendance de la France dans sa production alimentaire (73%) pour lutter contre les dérèglements de l’économie, et ce, quitte à ce que les produits vendus soient plus chers. Cet avis est particulièrement partagé par les plus âgés (80% chez les 50 ans et plus).
Quant au niveau individuel, les Français mettent tout particulièrement l’accent sur la limitation du gaspillage alimentaire (39%). Une mesure privilégiée, comme le sont aussi le fait d’effectuer plus de stocks (29%), de cuisiner davantage  » maison  » (28%), ou de privilégier des marques moins chères pour ses achats alimentaires (22%).

*Méthodologie : Enquête réalisée par Harris Interactive en ligne du 8 au 10 février 2023. Échantillon de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).


Les Angles, Blanelec, entreprise d’électricité générale et d’installation de bornes électriques

« Le voyage dans la lune » , une féerie en 4 actes et 23 tableaux à voir ce dimanche à l’Opéra Grand Avignon

Acrobaties, lévitations, drôleries, dromadaire, tout est possible sur la Lune….même l’amour pourtant inexistant avant la venue de 3 terriens improbables : Le roi fatigué Vlan, le fils et Prince Caprice et l’ingénieur Microscope.

Le plateau de l’Opéra Grand Avignon était pour l’occasion la scène d’un tournage cinématographique à la manière du « Voyage dans la lune » de Georges Méliès (1902) tout en retrouvant les péripéties des personnages «De la terre à la Lune» de Jules Verne (1865). Créé en 1875, l’Opéra féerie de Jacques Offenbach nous interpelle encore aujourd’hui sur notre soif de découvertes tout en nous croyant le centre du monde !

Deux heures de féerie aux décors ingénieux et au casting impeccable
Le royaume de la Terre et de la Lune se succèdent entre clair de Terre et clair de Lune, dans un grand enchevêtrement de farces, de bons mots et de lyrisme merveilleusement interprété par la mezzo-soprano Héloïse Mas ( prince Caprice) et la soprano Sheva Tehoval (Fantasia) Chaque tableau se succède dans un camaïeu graphite où l’étonnement fait place au rire. Aucun temps mort dans une mise en scène d’Olivier Fredj alerte et fascinante.
Le voyage dans la lune. Dimanche 26 mars 2023. 14h30. 10 à 75€. Réservation ici. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr

Extraordinaire voyage dans la lune à l’Opéra Grand Avignon

Les Angles, Blanelec, entreprise d’électricité générale et d’installation de bornes électriques

Soroptimist International France Avignon recrute et propose aux jeunes-femmes d’agir au sein d’un réseau intergénérationnel pour améliorer la condition des femmes.

«Attribuer des bourses d’études pour des jeunes femmes, participer à la lutte contre les violences faites aux femmes, soutenir la Maison d’Agathe à Pondichéry, présenter des dossiers pour les bourses nationales Envie d’entreprendre, organiser des salons Talents de femmes, des journées Femmes d’action… et inventer de nouvelles actions, de nouvelles façons de participer aux objectifs du Soroptimist : cela vous intéresse ? Rejoignez-nous : avignon@soroptimist.fr« 
MH


Les Angles, Blanelec, entreprise d’électricité générale et d’installation de bornes électriques

L’association naturiste Pourquoi pas nu Provence organise ce vendredi 24 mars, une grande soirée au Théâtre l’Electro, boulevard Raspail à Avignon. Au programme ? Visite d’une expo-photo, pièce de théâtre, cocktail dînatoire et soirée DJ. Ca commence à 18h.

«Ce soir nous serons plus de 110 personnes et pouvons accueillir jusqu’à 160 personnes, sourit Régis Monseaux, le président de l’association ‘Pourquoi pas nu Provence’, également secrétaire de l’Union régionale de naturisme Paca-Corse et membre du conseil d’administration de la Fédération française de naturisme.»

Au programme ?
«Au programme de la soirée de ce soir vendredi 24 mars ? La visite de l’exposition ‘Aimons-nous comme nous sommes’ qui promeut le #Stop Body shaming (Arrêter de faire honte au corps, faire cesser les propos cruels sur le physique).»

Le message ?
«S’aimer tels que nous sommes, dans l’acceptation de soi et de l’autre, sans aucun jugement. Le but ? Contrer les images des magazines photoshopés et de l’éloge de la minceur. Ces photos retouchées qui stéréotypent les êtres humains avant les beaux jours.»

Ce dont je me suis rendu compte ?
«L’utilisation des jeunes aux filtres omniprésents sur les téléphones avec Instagram, WhatsApp, qui nous déforment et distillent –sans qu’on s’en aperçoive tout de suite- une honte de qui nous sommes.»

#Stop Body shaming
«Cette exposition s’adresse à tous les maux actuels de notre société et est porteuse de messages positifs. Ce en quoi le naturisme s’allie puisque, dans notre philosophie et nos messages, nous prônons le respect de l’autre comme nous-mêmes, sans jugement. Quant à l’exposition, elle sera décrochée jeudi 30 mars en fin de journée. D’ici là, elle est visible tous les jeudis et samedis.»   

Une pièce de théâtre
«Ce soir, nous proposons à 20h la pièce de théâtre ‘Ça pourrait être pire !’ de Vincent Varinier. L’histoire ? Le petit fils de Perrault vient d’hériter de la maison de son grand-père. La nuit venue, tous les personnages de Perrault émergent des contes. La soirée se prolongera autour d’un cocktail puis d’une soirée dansante avec DJ.»

‘Pourquoi pas nu Provence’
«‘Pourquoi pas nu Provence’ propose 3 à 4 activités par mois, précise l’assistant administratif dans le domaine du handicap. Nombre de personnes sont seules et recherchent des activités qu’elles soient urbaines : escape game, bowling, restaurant ; ou rurales avec les bord de plages, de rivières, le camping, les randonnées. Nous organisons des sorties à la piscine dans un complexe sportif avec aquagym, aqua bike et musculation sur machine. Toutes les activités se font dans le cadre du naturisme.»

Une femme à la vice-présidence
«Marie-Anne Grillon, coach sportive, vient d’être élue vice-présidente de l’association ‘Pourquoi pas nu Provence’ «J’ai trouvé génial qu’une association propose des activités nues dans la région, même si j’avais découvert cela, mais plus dans le cadre du camping.»

Le naturisme ?
«C’est un moyen de lâcher prise sur l’apparence, le corps, les complexes, ce qui permet d’avoir, avec les autres, des rapports simples et authentiques. Lorsque l’on est dans ces conditions, tout le monde conserve son espace vital, les gens se regardent dans les yeux et n’émettent pas de jugement, au lieu de se regarder de travers. Ça devient tout de suite convivial et je trouve cela apaisant.»

«C’est une façon de prendre le contre-pied des réseaux sociaux,
très exigeants sur l’apparence. Etant moi-même coach sportif je suis sensible à cela. Je rencontre beaucoup de personnes mal dans leur peau, bourrées de complexes, et cela alors qu’elles ont effectué un immense travail sur elle-même, leur corps, mais conservent une mauvaise image d’elles. Je trouve cela très dommage.»

Les photos exposées sont de la photographe Tamara Hauvuy

Féminiser et rajeunir le naturisme
«J’ai pensé qu’avec mon métier, je pourrais aider l’association à faire de nouvelles activités. Mon propos ? Communiquer les messages et valeurs du naturisme, essayer d’ouvrir l’association à un public plus féminin –je suis trentenaire- et plus jeune particulièrement touché par cette exigence esthétique des médias.»

L’association naturiste
‘Pourquoi pas nu Provence’ a été créée pendant le Covid en 2020 et compte actuellement une cinquantaine d’adhérents. Basée en Vaucluse avec son siège social à Avignon, elle est affiliée à la Fédération française de naturisme et membre de l’Union régionale de naturisme.

Les infos pratiques
Vendredi 24 mars. Soirée naturiste. Ouverture des portes à partir de 18h. Théâtre éphémère l’Electro est situé 11, boulevard Raspail. Pour toute information contacter Régis Marseaux courriel pkpasnu@gmail.com

Non, vous ne rêvez pas,
le 11, boulevard Raspail, au mois de juillet est spécialisé dans le théâtre contemporain. Une aventure entamée en 2017. Il est dirigé par Fida Mohissen et Laurent Sroussi et a dépassé la barre des 40 000 spectateurs l’été dernier avec ses trois salles de 220, 148 et 127 places. Hors juillet une partie du lieu est dévolue aux jeunes sous le nom ‘Théâtre électro Avignon’. Il s’agit d’un théâtre éphémère ouvert les jeudis et week-end de 19h à 1h du matin.


https://www.echodumardi.com/page/588/   1/1