13 octobre 2025 |

Ecrit par le 13 octobre 2025

Cavaillon : une exposition-vente à la galerie Heckel au profit d’associations pour le soutien à l’Ukraine et l’Afghanistan

Joliment baptisée « Regards de solidarité », la galerie Heckel de Cavaillon propose, du 10 octobre au 12 décembre prochain, une exposition-vente de photographies prises en Ukraine et de costumes traditionnels de femmes afghanes. L’intégralité du produits des ventes sera reversée au profit des associations : Solidarité Provence Afghanistan et SOS Ouman (Ville d’Ukraine).

La démarche n’est pas banale et l’occasion n’en est pas moins unique : faire l’acquisition de photographies faites en Ukraine et de tenues traditionnelles de femmes afghanes pour soutenir la cause de ces peuples en souffrance. Les photos prises par Eric Feferberg, Denis Hiault et Pascal Nivelet témoignent sous leurs aspects les plus divers de la résistance et du combat des ukrainiens pour rester libres. Quant aux robes afghanes exposées et mises en vente, elle viendront soutenir la cause des femmes de ce pays qui subissent de la part du régime des Talibans des restrictions de liberté toujours plus dures et inacceptables.

L’associationSOS Ouman achemine  des convois de matériel médical vers la ville d’Ouman en Ukraine et SOLIDARITE PROVENCE AFGHANISTAN envoie de l’aide  financière pour  l’éducation et la scolarisation des petites et jeunes filles en Afghanistan. Les responsables de ces deux associations humanitaires seront présentent à la galerie Heckel le jour de son inauguration le 10 octobre.

Une exposition-vente unique pour soutenir deux peuples qui ont en commun le combat pour leur liberté.

Galerie Heckel 97, rue de la République – Cavaillon – 07 56 91 30 19 – GALERIEHECKEL@GMAIL.COM

Ouverture du mardi au vendredi de 15 à 18 heures et le samedi de 10 à 12 heures et de 15 à 18 heures.


Cavaillon : une exposition-vente à la galerie Heckel au profit d’associations pour le soutien à l’Ukraine et l’Afghanistan

Chaque année, Grand Delta Habitat (GDH) embarque ses équipes dans un voyage peu commun à travers son propre patrimoine. Objectif : reconnecter les métiers administratifs à la réalité du terrain. À bord d’un bus, cinquante salariés volontaires vont à la rencontre des bâtiments, des chantiers, des locataires – en bref, de ce que leur travail rend possible. En octobre, une seconde délégation a pris la route. Cette fois-ci, elle rassemblait élus, représentants institutionnels, partenaires financiers, et membres du comité de pilotage. Direction : Carpentras et ses environs. Le parcours nous a menés à travers une série de programmes de réhabilitation et de constructions neuves à Bédarrides, Entraigues-sur-la-Sorgue, Monteux, Pernes-les-Fontaines, Saint-Saturnin-lès-Avignon et Sorgues.

Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat, a rappelé l’importance du logement pour tous de qualité sur un territoire où la demande très importante reste à satisfaire Copyright MMH

Une manière directe, incarnée, de juger sur pièce. « C’est important que les gens voient ce que représentent concrètement les décisions administratives qu’ils prennent au quotidien », explique Xavier Sordelet, directeur général de Grand Delta Habitat. « Nos collaborateurs saisissent des factures, rédigent des appels d’offres, suivent des dossiers techniques. Ce type de visite leur permet de visualiser le résultat de leur travail, sur le terrain, auprès des locataires. »

Un patrimoine à la croisée des enjeux sociaux, énergétiques et territoriaux
Lors de cette visite, plusieurs opérations ont particulièrement retenu l’attention, notamment la lourde réhabilitation des Amandiers à Carpentras, avec ses 12M€ d’investissement. « Le bâti était techniquement obsolète, les conditions de vie insatisfaisantes, et la vacance importante », souligne le directeur généraL. L’enjeu ? Lutter contre les logements vides – passés de 1 400 en 2023 à 700 en 2025 – tout en améliorant la performance énergétique.

Programme le Village à Bédarrides, 35 logements en 2 bâtiments en R+2 pour plus de 1,8M€ HT de réhabilitation soit plus de 50 000€HT par logement Copyright MMH

Un objectif ambitieux
Grand Delta Habitat s’est fixé un objectif ambitieux : 50 % de son parc classé A, B ou C au DPE (Diagnostic de performance énergétique). Un levier crucial, à l’heure où les charges pèsent de plus en plus sur le pouvoir d’achat des locataires. Autre exemple marquant : un immeuble de 1955 à Bédarrides, remis à neuf sans être détruit. « Esthétiquement, on dirait un bâtiment neuf », se félicite Xavier Sordelet. « On travaille avec des architectes pour rénover l’enveloppe et revaloriser l’image des résidences. »

Un bailleur qui achète, restructure, reconstruit
Dans un contexte où la production de logements neufs ralentit, GDH adopte une stratégie d’acquisition ciblée et pragmatique. « Nous rachetons des ensembles immobiliers proches de notre patrimoine existant, pour assurer une meilleure gestion de proximité », explique le directeur général. En 2024, GDH a acquis 1 500 logements. En 2025, ce chiffre pourrait atteindre 1 800.
« Le Livret A est passé de 3 % à 1,7 % en un an. Les bailleurs vendent pour faire du cash. Nous, grâce à une gestion saine, nous avons les moyens d’acheter. » L’objectif : rationaliser les implantations, mutualiser les services, et renforcer l’efficacité sur le terrain. Côté projets, GDH prévoit la surélévation de son bâtiment rue Martin Luther King à Avignon, un chantier d’envergure estimé à 4 millions d’euros. « Cela nous permettra de regrouper tous nos services administratifs au même endroit », précise Sordelet.

Une proximité revendiquée comme une force
Avec 650 collaborateurs, dont la moitié sur le terrain et 15 agences réparties sur la région PACA, GDH s’efforce d’être présent à moins de 30 minutes de chaque résidence. Cette stratégie de proximité favorise l’entretien, les échanges avec les locataires, et la réactivité. Mais l’entrée dans de nouvelles communes reste un défi, notamment dans un contexte électoral tendu et un climat législatif instable (loi ZAN, complexité des permis de construire…) « Il faut rassurer, montrer que l’on respecte nos engagements. Même si ce n’est pas la période la plus propice, notre image reste positive.»

Les Amandiers à Carpentras, Plus de 12,6M€ de travaux HT soit 45 000€ HT par logement. Copyright MMH

Des locataires plus âgés, plus fragiles, mais toujours salariés à 70 %
Avec 42 000 logements, soit près de 100 000 personnes logées, GDH héberge majoritairement des salariés (70 %). Mais un autre profil se développe : les retraités modestes, parfois précarisés par des parcours professionnels hachés. « Ce sont les oubliés du premier choc pétrolier, ceux qui arrivent aujourd’hui avec des pensions faibles », observe Xavier Sordelet. Le taux de rotation des locataires est aussi en chute libre. Passé de 10 % après le Covid à 7 % en 2025, il témoigne d’une pénurie d’alternatives sur le marché immobilier : moins de constructions neuves, moins de ventes, moins de mobilité résidentielle.

Logement social : un système à bout de souffle
Xavier Sordelet le dit sans détour : « Le logement social va mal. Nationalement, régionalement, localement. Il faut que cela redevienne une priorité de l’État. » En 2025, Grand Delta Habitat prévoit la livraison de 500 logements neufs, en plus des 1 800 acquisitions. Mais ces achats, s’ils permettent de mieux gérer le parc, ne créent pas d’offre nouvelle. « La vraie production, ce sont les constructions neuves et les logements vacants remis en service. »

Les logements les plus demandés ?
Des T2 et T3, bien isolés, à loyers maîtrisés. Une équation de plus en plus difficile à résoudre. « Lorsqu’on rénove, il peut y avoir une hausse de loyer de 10 %, mais elle est encadrée et partiellement compensée par l’APL (Aide personnalisée au logement)», tempère le directeur. « Surtout, les charges diminuent grâce aux travaux énergétiques.»

Xavier Sordelet entouré du Copil et des administrateurs vérifie le numéro affiché dans le hall d’entrée, dévolu aux locataires pour signaler une information à Grand Delta Habitat. Mission réussie, l’appel téléphonique a bien été réceptionné au siège. Copyright MMH

L’avenir : réhabiliter mieux, reconstruire en ville, penser durable
Parmi les grands chantiers de demain : les projets ANRU (Agence nationale pour le renouvellement urbain) dans les quartiers en renouvellement urbain (Orange, Cavaillon, Avignon, Arles), mais aussi la réhabilitation préventive. « Une fois le curatif terminé, il faudra penser au préventif. » À plus long terme, GDH explore de nouvelles pistes : reconstruire la ville sur la ville, surélever les bâtiments, réhabiliter les centres historiques malgré des coûts élevés. « C’est compliqué, mais nécessaire. Il faut consommer l’existant avant de grignoter les espaces naturels. »

Reconnecter l’humain à l’habitat
À travers ces visites, Grand Delta Habitat défend une vision claire : le logement n’est pas un produit, c’est un service public de proximité, un levier social, environnemental et territorial. « Ce qu’on dit à nos locataires, c’est finalement : bienvenue chez vous – même si c’est chez nous. » L’ensemble du programme visité ici.

Les Eglantines à Pernes-les-Fontaines, programme de 11 villas, T3 en plain pied et T4 en duplex, Plus de 2,5M€ HT. Copyright MMH

Cavaillon : une exposition-vente à la galerie Heckel au profit d’associations pour le soutien à l’Ukraine et l’Afghanistan

Le groupe GSE, basé à Avignon et spécialisé dans la conception, construction, rénovation et l’aménagement de bâtiment, vient de faire l’acquisition de la société Critical Building, experte sur le secteur des data centers.

En acquérant Critical Building, GSE élargit son expertise et confirme son ambition de devenir un acteur européen de référence du Design & Build de Data Centers et infrastructures digitales. Cette acquisition s’inscrit dans l’approche stratégique du groupe Goldbeck, la société mère de GSE, dont l’objectif est de renforcer son engagement dans le secteur des centres de données à travers l’Europe.

En créant un centre d’excellence européen en ingénierie data center, GSE peut désormais proposer une offre intégrée de Design & Build, qui garantit innovation, fiabilité et performance, tout en répondant aux enjeux majeurs de rapidité, de flexibilité et de sécurisation des délais qui caractérisent le marché des data centers.

Une offre enrichie

Fondée en 2006, Critical Building accompagne les clients dans leurs projets d’implantation, de construction, de rénovation et d’optimisation de data centers. En en faisant l’acquisition, GSE enrichit son offre afin de répondre aux enjeux de performance, de durabilité et de fiabilité des projets les plus complexes, dans un marché qui évolue très vite en termes de technologie.

« Ensemble, les deux entités couvriront l’intégralité du cycle de vie des projets data center, de la sélection des sites à la certification opérationnelle en fin de construction », indique le groupe avignonnais. Pour autant, Critical Building gardera une part d’indépendance avec ses propres clients. « Cette opération marque une étape structurante de notre développement : elle préserve notre identité et notre mode de fonctionnement, tout en nous offrant les moyens de franchir un nouveau cap », expliquent Thibaut Simeon, Laurent Trescartes, Jean-Marc Dugoujon et Yannick Delas, fondateurs de Critical Building.

Des objectifs à l’échelle de l’Europe

Avec ce rachat, GSE affiche une ambition : devenir le hub européen le plus rapide, flexible et engagé en matière de Design & Build. « En combinant notre savoir‑faire reconnu en construction de data centers avec l’expertise pointue de Critical Building en ingénierie indépendante, nous accélérons la création d’un véritable centre d’excellence européen, au service de clients exigeants et en quête de performance, durabilité et réactivité opérationnelle », affirme Roland Paul, président de GSE.

Un objectif européen qui est donc partagé par Goldbeck. « Grâce à notre approche qui consiste à construire de manière économique, rapide et avec un niveau de technicité élevé, nous contribuons à l’avenir numérique de l’Europe, toujours en étroite collaboration avec nos clients et l’ensemble des autres corps de métier, conclut Hans-Jörg Frieauff, directeur général du groupe Goldbeck. C’est ainsi que nous créons des lieux où les données peuvent circuler de manière sécurisée, stable et durable. »


Cavaillon : une exposition-vente à la galerie Heckel au profit d’associations pour le soutien à l’Ukraine et l’Afghanistan

Originaire de Lauris, Coline Portet est doctorante en Laboratoire de Neurosciences Cognitives et Adaptatives à l’Université de Strasbourg. Ce mercredi 8 octobre, elle recevra le Prix Jeunes Talents France L’Oréal-UNESCO Pour Les Femmes et la Science. Elle succède à Adeline Garcia, originaire de Cucuron, qui avait remporté ce Prix l’année dernière, ainsi qu’à Maëlle Bellec, originaire d’Apt et Nour Skaf, originaire de Robion, lauréates en 2021.

Pour la 19ᵉ année consécutive, la Fondation L’Oréal, l’Académie des sciences et la Commission nationale française pour l’UNESCO annoncent leur palmarès du Prix Jeunes Talents France 2025 L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science. En plus de mettre en lumière la place des femmes dans le milieu scientifique, ces prix représentent l’excellence scientifique française.

Cette année, 34 doctorantes et post-doctorantes vont être distinguées pour leurs travaux qui sont essentiels pour relever les défis scientifiques de demain. « Cette année encore, l’Académie des sciences met à profit l’expertise de ses illustres membres pour identifier les étoiles montantes de la science », déclare Professeure Françoise Combes, présidente de l’Académie des sciences et présidente du jury 2025, elle-même récompensée du prix international 2021 L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science. Ainsi, les 34 femmes récompensées en 2025 sont réparties dans six catégories :

  • Biodiversité et sociétés : préserver la planète
  • Comprendre la santé humaine
  • Comprendre les lois de l’univers
  • Développer des thérapies d’avenir
  • IA et Modélisation : anticiper et façonner l’avenir
  • Innover pour un futur durable
©L’Oréal-UNESCO

Une Vauclusienne au palmarès

En tout, ce sont plus de 700 candidatures qui ont été envoyées et évaluées par un jury d’une trentaine de membres de l’Académie des sciences. Parmi les 34 lauréates, une est originaire du Vaucluse. 

« Venant d’une zone rurale, je savais que la recherche existait, mais elle me paraissait complètement inaccessible. »

Coline Portet

Coline Portet a grandi à Lauris, avant de partir pour Montpellier pour faire étudier la physiologie animale et les neurosciences, puis de rejoindre l’Université de Strasbourg où elle fait actuellement sa thèse sur le sujet : ‘Décrypter les mécanismes du sommeil pour comprendre la mémoire’.

Des études d’art avant les sciences

Mais la voie scientifique n’a pas toujours été une évidence pour la Vauclusienne, dont les deux parents ont eux-mêmes fait des études scientifiques. « Je voulais me démarquer en faisant autre chose », affirme-t-elle. 

Ainsi, après le lycée, c’est vers des études d’art qu’elle a souhaité se diriger. Elle a donc commencé ses études supérieures dans une école préparatoire en art et design à Nevers en Bourgogne. C’est au cours d’une conversation avec un ami, qui, lui, étudiait les sciences à Aix-en-Provence, que cela s’est présenté comme une évidence. « On a notamment parlé d’un de ses cours de chimie organique, et je me suis demandée pourquoi je ne faisais pas des sciences », explique-t-elle.

Le Prix Jeunes Talents L’Oréal-UNESCO

Passionnée par les neurosciences, c’est sur le sommeil et la mémoire que se concentrent ses travaux. « J’étudie à quel point le sommeil est important pour la mémoire, comment il permet au cerveau de trier les informations utiles et inutiles, développe la jeune scientifique. C’est très important comme mécanisme parce que le sommeil permet de ne pas avoir la tête saturée d’informations. »

« Ce prix nous valorise et nous donne le sentiment que ce que l’on fait compte. »

Coline Portet

C’est donc pour ses recherches que Coline Portet va recevoir le Prix Jeunes Talents L’Oréal-UNESCO Pour Les Femmes et La Science dans la catégorie ‘Comprendre la santé humaine’. « Recevoir ce prix est très gratifiant, ça nous valorise, déclare-t-elle. Mais ça nous offre aussi la possibilité d’exprimer ce que l’on fait, de parler des sciences, et de montrer qu’il existe des femmes, dans toutes leurs diversités, qui font des sciences. »

Le Vaucluse, une terre de femmes scientifiques ?

Coline Portet n’est d’ailleurs pas la première Vauclusienne à figurer parmi les lauréates de ce prix. Avant elle, il y a eu l’Aptésienne Maëlle Bellec et la Robionnaise Nour Skaf, qui ont été distinguées en 2021, respectivement dans les catégories ‘Sciences biologiques – ingénierie’ et ‘Physique et chimie’.

L’année dernière, c’était au tour de la Cucuronnaise Adeline Garcia d’être récompensée pour ses travaux sur l’astrochimie et les origines de la vie.

Le Vaucluse voit donc naître de nombreux talents, qui plus est des femmes qui s’affirment dans des milieux jugés encore trop masculins.

Encourager les jeunes filles

Si Coline n’a pas ressenti directement de difficultés du fait d’être une femme dans le milieu scientifique, elle a tout de même été témoin de situations déplacées envers des consœurs. « Les femmes représentent la moitié de l’humanité, mais demeurent trop peu nombreuses aux postes de responsabilité dans la recherche, affirme Professeure Françoise Combes. Syndrome de l’imposteur, culture de la compétition, inégalités domestiques et bien d’autres freins écartent injustement des talents dont la science aurait besoin. Les Prix Jeunes Talents France L’Oréal-UNESCO Pour Les Femmes et la Science, en partenariat avec l’Académie des sciences, sont autant de leviers pour rééquilibrer les chances et permettre à la culture scientifique de s’enrichir de tout le potentiel de cette moitié de l’humanité. »

« Parce que le monde a besoin de science et la science a besoin des femmes. »

L’Oréal-UNESCO

Coline Portet encourage donc les jeunes filles qui souhaitent se lancer dans les sciences à le faire, sans se poser trop de questions. « Si c’est quelque chose qu’elles aiment, qui les passionne, il y a de très grandes chances qu’elles réussissent dans ce domaine », déclare la Vauclusienne.

Les projets de la Vauclusienne

Si ce prix décerné par la Fondation L’Oréal, l’Académie des sciences et la Commission nationale française pour l’UNESCO est une belle reconnaissance pour Coline Portet, elle doit désormais se concentrer sur sa thèse qui s’achèvera en décembre et qu’elle espère obtenir.

Elle aimerait ensuite partir à l’étranger pendant quelques années. « La science se fait de manière différente en fonction des pays donc j’aimerais bien aller voir ce qui se passe ailleurs, ça me permettra d’élargir mon réseau, mais aussi mes compétences », conclut la Laurisienne.


Cavaillon : une exposition-vente à la galerie Heckel au profit d’associations pour le soutien à l’Ukraine et l’Afghanistan

En septembre dernier, dans la prestigieuse Maisons des Centraliens à Paris, Serge Andrieu, maire de Carpentras, a reçu, au nom de la ville, le Coq d’Or ‘Mémoire et innovation’ pour la réalisation de l’Inguimbertine à l’hôtel-Dieu. La cérémonie des Coqs d’or a pour vocation de mettre en lumière les élus, communes et intercommunalités qui, par leurs initiatives, se font les porte-drapeaux de la vitalité de leurs territoires.

Cette distinction salue le travail des 600 agents et intervenants qui ont participé à ce projet et l’engagement des élus et institutions concernés. Ouvert en 1761 et destiné à accueillir les malades pauvres, l’institution hospitalière de Dom Malachie d’Inguimbert ferme ses portes en 2002. Après 15 ans de travaux, le public accède à cet espace remarquable de 10 000 m2 où s’étendent une bibliothèque multimédia foisonnante et innovante et de riches espaces muséaux. Les Coq d’or sont une initiative du groupe Delbo presse, en lien avec des décideurs entrepreneurs, des partenaires et des hommes politiques. Leur créneau ? Donner de la visibilité aux initiatives locales ; Mettre en avant des actions concrètes et utiles et porter la voix des territoires et de leurs acteurs engagés.

Le groupe Delbo Presse
Le groupe a pour mission de promouvoir les territoires de France et de donner une voix aux élus locaux. « Les maires sont les gardiens de notre démocratie, les véritables acteurs de terrain, et méritent d’être davantage écoutés et entendus. Face aux défis contemporains – crise climatique, mutations économiques, nouvelles solidarités » énonce le  groupe de presse qui met en lumière l’action locale et les initiatives territoriales. La France se construit sur la force de ses territoires et l’engagement des femmes et des hommes qui les animent. Dans un contexte où opportunités et espoirs n’ont jamais été aussi nécessaires, valoriser l’action locale devient vital. Cette distinction honore l’engagement de Carpentras et reconnaît le dynamisme de notre territoire.»


Cavaillon : une exposition-vente à la galerie Heckel au profit d’associations pour le soutien à l’Ukraine et l’Afghanistan

4e édition de Ose ! Evénement phare dévolu à l’entrepreneuriat au féminin s’installe mardi 14 octobre au Palais des Congrès d’Arles. Il est organisé par la CCI Pays d’Arles avec les décideuses en partenariat avec l’ensemble des partenaires du territoire et le soutien du Crédit Agricole Alpes Provence. Cette journée mettra à l’honneur les femmes porteuses de projet et jeunes créatrices d’entreprise, autour d’un programme riche en inspiration, rencontres et solutions concrètes pour développer leurs activités.

Cet évènement réseau et business au féminin s’adresse à la fois aux porteuses de projet et aux dirigeantes d’entreprise pour : Booster son projet de création ou de développement d’entreprise ; Participer à des ateliers thématiques animés par des experts ; Connaître, rencontrer et échanger avec les réseaux d’accompagnement, banques, couveuses, réseaux féminins… Développer son réseau en rencontrant d’autres entrepreneures ; Pitcher et valoriser son projet de création auprès de l’écosystème entrepreneurial devant un jury (sur inscription via la billetterie jusqu’au 03/10 à minuit).

Copyright CCIPA

Programme
Concours de pitch organisé en amont du forum avec annonce de la lauréate le jour de la 4ème édition de Ose !
9h : Matinée des Créateurs et Repreneurs d’Entreprise
14h : Ouverture au public et ouverture du village partenaires : Avocats, Experts comptables, Banques, Assurances, Coach en développement personnel, Coach en développement commercial, Agence de communication… Annonce de la lauréate du concours de pitch
15h30 : Networking/Réseautage B2B animé par nos élues (sur inscription via la billetterie et limité à 25 places) : Julie Escalier, déléguée Région Sud CCI France pour l’entrepreneuriat au féminin ; Christine Rubio, présidente de la commission création ; Sylvie Délia, secrétaire déléguée à la création, transmission et reprise d’entreprises ; Isabelle Mourret, conseillère technique.
16h30 : Conférence sur l’Intelligence Artificielle (IA), animée par Google Ateliers Numériques (sur inscription via la billetterie) : « Maximiser le potentiel de son projet entrepreneurial avec l’aide de l’Intelligence artificielle».
Clôture de l’évènement à 18h.

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Les infos pratiques
Mardi 14 octobre. De 14h à 18h. Plais des congrès d’Arles. Entrée gratuite sur réservation ici.
MMH


Cavaillon : une exposition-vente à la galerie Heckel au profit d’associations pour le soutien à l’Ukraine et l’Afghanistan

Une œuvre collective a attiré l’attention lors du Buzz’Art Festival, qui s’est tenu récemment -du 28 juin au 5 octobre- à L’Isle-sur-la-Sorgue. Conçue par Noam Desmoulins, étudiant en design, elle a mobilisé pas moins de sept artisans d’art – ébéniste, ferronnier, doreur, brodeuse, souffleur de verre. La pièce, un paravent, imaginée et façonnée grâce au don de l’Ecole supérieure d’ébénisterie d’Avignon : du noyer massif et de l’érable moucheté, deux essences de bois rares et précieuses, a été vendue aux enchères au profit de La Source Garouste, une association qui œuvre depuis 34 ans à l’inclusion par la création artistique.

Ce projet n’aurait pas vu le jour sans l’appui discret mais décisif de l’École Supérieure d’Ébénisterie d’Avignon (ESEA), implantée depuis plus de 40 ans dans le territoire d’abord à Avignon puis au Thor. L’établissement a fourni les matériaux nécessaires à la réalisation de cette œuvre unique réalisée par Jean-Damien Pont, ancien élève de l »école, aujourd’hui ébéniste installé à l’Isle-sur-la-Sorgue. Une manière, pour cette école de formation aux métiers d’art, de soutenir la création contemporaine tout en participant à une importante démarche culturelle et solidaire.

Une école dans l’écosystème de la culture et du territoire
Loin de se limiter à son rôle de centre de formation, l’ESEA multiplie les collaborations avec les acteurs culturels locaux. Elle s’est récemment associée au Festiff, un nouveau festival de films ‘feel good’, organisé les 11 et 12 octobre à L’Isle-sur-la-Sorgue. Cette fois, son soutien a pris la forme d’une participation financière, pour appuyer une initiative culturelle naissante.
« Rapprocher les artisans d’art du monde de la création contemporaine est pour nous une manière naturelle de faire vivre nos savoir-faire », relève Magali Donnat, directrice de l’école, insistant aussi sur l’importance de maintenir un lien fort avec le territoire : « Ces événements font vivre notre bassin, ils contribuent à son attractivité mais aussi à sa cohésion.»

Le paravent Copyright ESEA Communication

Transmettre un savoir-faire, au-delà des murs de l’école
Fondée en 1983, l’École Supérieure d’Ébénisterie d’Avignon forme chaque année une cinquantaine d’élèves, de tous âges et de tous parcours. Son programme, centré sur l’ébénisterie, la sculpture, la dorure et le mobilier, conjugue pratique intensive en atelier et enseignements techniques. L’école s’adresse aussi bien aux jeunes en recherche de spécialisation qu’aux adultes en reconversion.

Un pilier discret mais essentiel à la transmission des savoirs
L’école forme des artisans d’art exigeants, tout en s’ouvrant à la création contemporaine, aux événements culturels, et à des projets porteurs de sens. Une manière, aussi, de rappeler que les métiers de la main ont toute leur place dans les dialogues d’aujourd’hui.

Le paravent Copyright ESEA Communication

Cavaillon : une exposition-vente à la galerie Heckel au profit d’associations pour le soutien à l’Ukraine et l’Afghanistan

La 9ᵉ édition du festival biennal Burkin’Arts accueille, du jeudi 9 au dimanche 12 octobre, la vitrine de la création contemporaine burkinabè dans plusieurs communes du Gard rhodanien, mêlant musique, cinéma, arts plastiques, ateliers, cuisine…

Imaginé et organisé par Tôtout’Arts, centre culturel et social de Villeneuve-lès-Avignon – Les Angles. Burkin’Arts est un festival destiné à promouvoir la création artistique contemporaine du Burkina Faso. Tout a commencé en 2006, quand les choristes de Tôtout’Arts participent au Festival de Chorales de Ouagadougou. Rencontres, coup de cœur, échanges amicaux se poursuivent et l’idée d’un festival dédié à la création contemporaine du Burkina Faso est lancée. Ce sera Burkin’Arts, dont la première édition est en 2009. Ce festival est depuis une biennale.

Expressions diverses et rencontre conviviale

Outre les expositions dédiées à des peintres et plasticiens émergents burkinabè, on pourra voir le film de Michel K. Zongo, L’homme qui plante des baobabs, au cinéma Utopia d’Avignon, assister au concert de Kandy Guira au Pôle culturel Jean Ferrat de Sauveterre, et participer au Maquis, repas africain, qui permettra de belles rencontres et échanges avec tous les artistes.

Les artistes invités

La chanteuse Kandy Guira dont l’univers musical mêle avec énergie les sonorités traditionnelles du Sahel aux rythmes pop et électro contemporains sera sur la scène du Pôle culturel Jean Ferrat de Sauveterre, Le sculpteur Abou Sidibé, originaire du Mali, exposera ses œuvres essentiellement en métal recyclé au Fort Saint-André de Villeneuve-les-Avignon. À travers ses sculptures, il explore les liens entre l’homme, la nature et la mémoire collective tout en interrogeant la place de l’Afrique dans un monde en mutation. Le peintre burkinabè Léopold Segueda, alias Segson, sera à ses côtés avec des toiles vibrantes de couleurs et de textures, s’inspirant des signes traditionnels, des motifs ethniques et de la vie quotidienne en Afrique. Lui aussi amorce une réflexion profonde sur les racines africaines dans un monde en perpétuelle évolution. Enfin, on pourra découvrir le travail textile de Sidonie Condombo, influencée par l’art naïf, les textiles africains et la vie quotidienne à l’Espace Tôtout’Arts. 

Jeudi 9 octobre. Cinéma La Manutention. Avignon. 20h30. L’homme qui plante des baobabs.
Vendredi 10 octobre. Tôtout’Arts. 275, rue du Grand Montagne. Les Angles. 19h30. Le Maquis.
Samedi 11 octobre. Pôle culturel Jean Ferrat de Sauveterre. 20h. 18 à 22€. Concert Kandy Guira.
Du 9 au 12 octobre. Expositions. Tour Philippe Le Bel. Villeneuve-les-Avignon. 10h à 12h. 14h à 17h. Espace Tôtout’arts. 58 Avenue de la République. Villeneuve-lès-Avignon. 10h à 12h. 14h à 17h.

Centre culturel et social Tôtout’Arts. 275, rue du Grand Montagne. Les Angles. 04 90 90 91 79.


Cavaillon : une exposition-vente à la galerie Heckel au profit d’associations pour le soutien à l’Ukraine et l’Afghanistan

C’est désormais un rendez-vous très attendu dans la programmation annuelle de l’AJMI : le concert de The Bridge, un dispositif franco-américain permettant de réunir des musiciens européens et américains des scènes jazz et musiques improvisées.

Depuis 2013, The Bridge — le pont — a le projet de rapprocher des musiciens français et nord-américains. Le dispositif rassemble plus de 140 musiciens des deux pays, répartis en quartettes et quintettes. Chaque ensemble franco-américain circule tour à tour sur les deux continents à l’occasion de tournées conçues comme des voyages d’exploration : les ensembles qui ont commencé en France passent ensuite aux États-Unis, et inversement. Si les deux scènes internationales sont aujourd’hui en évolution constante et indépendantes, The Bridge relie les deux scènes pour créer de nouvelles collaborations.

‘The Bridge 2.13’, une création en avant-première à Avignon

Si la partition n’est pas encore écrite, les musiciens de ce nouvel ensemble savent déjà que ça va jouer ! Entre invention collective et traditions jazz, un dialogue se dessine entre les deux continents. Paul Wacrenier : « J’avais envie d’une formation ‘classique’ du jazz, pour aller droit au but, permettre aux instruments de jouer dans leur rôle traditionnel. » Et les Nord-Américains, de leur côté, ajoutent d’un commun accord : « L’une des grandes joies de la musique improvisée réside dans les nouvelles relations qui se nouent à travers le son et qui se transforment en liens humains durables. » 

Paul Wacrenier : piano 
Jeff Alberts : trombone 
Lenard Simpson : saxophone alto 
Nicolas Pointard : batterie
Christian Dillingham : contrebasse

Vendredi 10 octobre. 20h30. 5 à 18€. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85. 

https://www.echodumardi.com/page/6/   1/1