7 juin 2025 |

Ecrit par le 7 juin 2025

Depuis 60 ans, le MIN de Cavaillon se veut un acteur dynamique ancré dans son territoire

Né en 1965, le Marché d’intérêt national (MIN) de Cavaillon fêtera ses 60 ans avec le public et les professionnels les vendredi 13 et samedi 14 juin. Intronisations de personnalités, exposition sur l’origine du MIN, ateliers de cuisine, barbecue géant et bien d’autres animations sont prévus pour cet anniversaire.

« Le MIN est un magnifique outil économique, agricole et agroalimentaire souvent méconnu du public », commence par dire Benoît Mathieu, président du Marché d’intérêt national de Cavaillon. Ainsi, les 60 ans de cette structure incontournable de la ville de Cavaillon sera l’occasion pour tous de la découvrir. Cet événement donnera aussi l’opportunité au MIN de promouvoir le bien-manger, une sensibilisation que ses équipes et ses producteurs mènent déjà au quotidien.

Durant deux jours, les professionnels et les présidents et directeurs de MIN seront accueillis à Cavaillon. Le Marché d’intérêt national ouvrira aussi ses portes aux Cavaillonnais et visiteurs pour l’occasion. Le MIN n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a déjà accueilli le public, notamment durant les journées de l’agriculture en 2024 avec des rendez-vous fixé dès 5h du matin. Un événement qui avait rencontré un grand succès malgré l’heure précoce.

©MIN de Cavaillon

Accueil des directeurs et présidents de MIN

Le vendredi 13 juin, le Marché d’intérêt national de Cavaillon commencera par accueillir les présidents et directeurs de MIN de France, jusqu’à Anger. L’occasion pour eux de découvrir les entreprises du MIN, de la startup à la multinationale, mais aussi son fonctionnement qui participe activement au dynamisme de la ville de Cavaillon.

« Aujourd’hui, il y a une quinzaine de MIN encore ouverts en France. Beaucoup ont fermé avec le développement des grandes surfaces. »

Benoît Mathieu

Les directeurs et présidents des autres MIN découvriront cet outil de développement économique qui se met au service du territoire et qui compte 22 salariés à la régie, 76 entreprises, 90 producteurs et 13 grossistes. Le MIN de Cavaillon fait partie des plus grands de France avec ses 27 ha. Depuis sa naissance il y a 60 ans, il est resté public, sans subvention de la mairie. Producteur important d’énergie verte avec 17 000m² de panneaux solaire, recyclage des déchets, élève modèle en terme de solidarité, etc. Ce Marché d’intérêt national s’impose comme l’un des plus importants du pays et fait figure d’exemple pour les autres MIN.

Un anniversaire ouvert à tous

Le vendredi 13 juin, le public pourra à son tour découvrir le MIN de Cavaillon en fin d’après-midi. Dès 17h30, des personnalités seront intronisées par la confrérie du Melon de Cavaillon pour qui cette année a une saveur particulière, le Melon de Cavaillon ayant obtenu son IGP. Un apéritif sera offert et suivi de l’inauguration de l’exposition ‘Aux origines du MIN’ à 19h30. Enfin, un dîner-spectacle ‘Sur les traces du MIN’ sera organisé. 500 personnes y seront attendues. Il est encore temps de s’y inscrire (tarif : 29€ hors boissons).

Le samedi 14 juin, le temps sera aussi à la fête. Durant la matinée, dès 9h, le public pourra visiter le carreau des grossistes, lieu emblématique de toutes les transactions (gratuit sur réservation). Les chefs Christophe Chiavola, du Prieuré à Villeneuve-lès-Avignon, et Vincenzo Regine, du Domaine des Andéols à Saint-Saturnin-lès-Apt, proposeront des ateliers de cuisine gratuits autour des fruits et légumes. Les enfants ne seront pas mis de côté lors de cet anniversaire qui proposera un atelier animé par Interfel, l’Interprofession des fruits et légumes frais. Il y aura aussi un atelier autour de la Pomme Joya, et une animation blind-test. Enfin, cet événement se terminera en beauté avec une grande tablée gourmande le midi, imaginée par le Bristrot du MIN avec des vins locaux, un barbecue géant, des burgers, et bien évidemment les produits frais du MIN.

Aux origines du MIN

Pour les 60 ans du MIN de Cavaillon, il sera possible de replonger dans l’histoire. Voyage tout droit vers le Moyen-Âge, plusieurs siècles avant la création du Marché d’intérêt national, lorsque les statuts municipaux réglementaient déjà le commerce et les marchés à Cavaillon. Les produits issus de l’agriculture était transportés par roulage à Marseille, Carcassonne, Lyon ou encore Paris. Puis les chemins de fer sont arrivés dans les année 1860, suivis du moteur au XXe siècle. Ce n’est qu’au milieu des années 1900 que naissent les Marchés d’intérêt nationaux en France. En 1959, le conseil municipal de Cavaillon votait pour la création d’un MIN, qui voyait le jour 6 ans plus tard.

« Il y a eu un énorme travail d’archives pendant 3 mois pour élaborer l’exposition des 60 ans. »

Benoît Mathieu

60 ans plus tard, le MIN revient sur ses six dernières décennies au travers de l’exposition ‘Aux origines du MIN’, élaborée grâce aux archives de la ville, et plus particulièrement grâce à Hélène Maignan, directrice des archives de Cavaillon, qui a œuvré durant plusieurs mois pour permettre la création de cette exposition. En tout, ce sont 12 panneaux verticaux, recto verso, qui retraceront l’histoire du MIN de Cavaillon, ainsi qu’un petit film.


Depuis 60 ans, le MIN de Cavaillon se veut un acteur dynamique ancré dans son territoire

Le Conseil départemental de Vaucluse se dote d’une nouvelle identité visuelle. Pour cela, les services du Département ont réalisé un maximum de choses en interne afin de minimiser les coûts de changement de l’ancien logo qui datait de 2001.

Cela faisait quasiment près d’un quart de siècle que le Département de Vaucluse affichait la même identité graphique. Autant dire une éternité, tout particulièrement pour une collectivité. L’ancien logo, avec un ‘V’ jaune et bleu datait de 2001. L’institution vauclusienne s’appelait alors encore ‘Conseil Général’. Elle était présidée par le socialiste Claude Haut qui venait de succéder au RPR Jacques Bérard. A cette époque, on venait d’inaugurer la gare TGV d’Avignon en présence de Jacques Chirac et la LEO était à peu près aussi peu avancée qu’aujourd’hui. Le futur ‘tricheur’ Lance Amstrong remportait sa 3e victoire au Tour de France, les Etats-Unis étaient foudroyées par les attaques du 11 septembre et c’était l’année de sortie du premier film de la série Harry Potter…

« Le Vaucluse change. »

Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse

« La précédente identité visuelle, et le logo qui en découlent, ont naturellement vieilli et ne reflètent plus le dynamisme d’une collectivité qui se modernise et d’un territoire qui se transforme », explique le service communication du Conseil départemental de Vaucluse. Moins indulgente, Dominique Santoni, sa présidente, compare, au mieux, l’ancien logo à une fontaine, au pire, à une ‘mouette’.
« Pourquoi une nouvelle identité, explique-t-elle. Parce que je crois que le Vaucluse change. Qu’il se modernise et qu’il avance. C’est un ’V’ de Vaucluse qui dit autre chose que l’envol. Il évoque la vitalité mais aussi notre vision, nos valeurs… Cette nouvelle identité visuelle illustre véritablement ce que l’on est aujourd’hui. Elle nous rend plus lisibles et plus impactant. »

En haut, le nouveau logo. En bas, l’ancien logo datant de 2001.

Un investissement pour l’attractivité du territoire
« Au fil du temps, l’ancienne identité visuelle avait fait l’objet de très nombreuses déclinaisons ou interprétations qui n’assuraient plus la cohérence indispensable en matière de communication, complètent les services du Département. La nouvelle identité visuelle va également permettre d’harmoniser l’ensemble des supports. Elle assurera une lisibilité maximale de l’action du Département et donnera une nouvelle image du Vaucluse. »
« C’est un projet qui a été impulsé par les services du Département », confirme Dominique Santoni pour qui cette initiative constitue également « un investissement pour l’attractivité du Vaucluse ».

Maîtriser les coûts de l’opération
Cependant, à l’heure où les collectivités locales surveillent au plus près leur niveau de dépense, le Département de Vaucluse s’est engagé dans ce renouvellement avec la ferme volonté d’en maîtriser les coûts. Ainsi, un maximum de choses a été réalisé en interne.
Par exemple, l’habillage des véhicules est réalisé par les agents du Conseil départemental. Le Département s’acquittera donc seulement de la fabrication des adhésifs, ce qui divise le coût de l’opération par 5. Dans le même temps, les ‘goodies’ (objets promotionnels) ont été écoulés afin d’éviter tout gaspillages liés à la mise en place de la nouvelle charte graphique.
« L’un des impératifs étant de minimiser le coût, la mise en place de la nouvelle identité visuelle sera appliquée selon plusieurs principes simples : ne pas gaspiller, dématérialiser et réaliser en interne tout ce qui peut l’être », insiste la communication du Département.

La nouvelle identité visuelle du Département s’appuie sur une palette de 2 couleurs principales complétée par 5 couleurs complémentaires.

Changement d’identité visuelle : mode d’emplois
Basée sur un vert évoquant les massifs forestiers du département et un ocre rappelant les Ocres de Vaucluse, la nouvelle identité sera déclinée sur tous les supports de communication de la collectivité. Véhicules, papiers en-tête, façade des sites du département, site internet et outils numériques ou bien encore le magazine du Département qui sort ces jours-ci à l’occasion de l’été 2025.
Pour changer la signalétique de ses quelque 130 bâtiments (collèges, EDES, agences et centres routiers, services…) le Département fait le choix de conserver au maximum les supports existants (panneaux dibond, totems), sur lesquels seront appliqués de nouveaux films adhésifs haute résistance. Les seuls supports à remplacer sont ceux qui sont aujourd’hui endommagés.

Par ailleurs, le Vaucluse compte 68 panneaux routiers marquant l’entrée ou la sortie de son territoire et respectant une norme nationale. Au lieu de tous les remplacer, le Département a choisi de procéder à la pose, sur la zone personnalisable, d’un adhésif réfléchissant.
Même volonté d’économie concernant les vêtements de travail des agents : aucune commande exceptionnelle n’a été passée, le nouveau logo s’appliquant uniquement aux renouvellements programmés.
Enfin, le Conseil départemental de Vaucluse profite de ce changement d’identité visuelle pour approfondir sa politique de dématérialisation. Des trames portant le nouveau logo ont été intégrées aux logiciels de gestion des courriers, aujourd’hui numériques à quasiment 100%, ce qui réduit de manière drastique la commande de papier à en-tête.


Depuis 60 ans, le MIN de Cavaillon se veut un acteur dynamique ancré dans son territoire

Vincenzo Regine est le chef du Domaine des Andéols, situé à Saint-Saturnin-lès-Apt. Pour régaler vos papilles et celles de vos proches, il vous dévoile sa recette de pêche blanche en déclinaison, avec sorbet à la pêche rôtie et réduction de fenouil.

Recette pour 4 personnes:

Mettre les parures de 300 gr de  pêches et le vinaigre à chauffer jusqu’à ébullition sortez du feu et laisser reposer jusqu’au lendemain, passer au chinois étamine et réserver au frais.

Pêches pochées :
– 500 gr eau 
– 500 de sucres 
– 100 gr de vinaigre de pêches 

Faire un sirop classique, hors du feux ajouter le vinaigre de pèches. Couper les extrémités  des pêches précédemment épluché  afin d’avoir que le coté bomber. Avec un emporte pièces détailler les morceaux afin d’obtenir des cercles bien rond. Mettre les morceaux dans une poches sous vide et verser le sirop, cuire 7 minutes au bain marie a 80°C. Réserver au frais après avoir refroidir la poche dans une glaçante.

Kappa pêches :
– 500 gr crème
– 7,5 gr de kappa 
– 50 gr de sucre 
– 50 gr de crème de pèches

Faire chauffer la crème. Mélanger les poudres ensemble, ajouter les poudres dans la crème aux alentours de 35°C mélanger et arrêter le feux à la 1re ébullition. Ajouter la crème de pêches, débarrassez et mettre au frais. Utiliser le lendemain, monter légèrement

Réduction fenouil sirop d’érable :
– 2 fenouils entier 
– 500 gr de vinaigre balsamique blanc 
– 100 gr de sirop d’érable 

Mettre dans une casserole le vinaigre, le sirop d’érable et les fenouils. Laisser bouillir et réduire, retirer du feu et filmer. Réserver au froid jusqu’au lendemain, passer au chinois.

Coulis pêches :
– 500 gr de purée de pêche 
– 50 gr de sucre 
– 5 gr agar-agar 

Mélanger les poudres ensemble, faire chauffer la purée de pêche et ajouter les poudres, bien mélanger et laisser bouillir 2 minutes, réserver au frais lorsque le coulis est pris, le mixer.

Sorbet a la pêche brûlée :
– 908 gr d’eau 
– 200 gr dextrose 
– 100 gr de sucres 
– 6 gr de stab
– 40 gr de miel 
– 450 gr de pêches blanche
– 750 gr de purée de pêches 
– ½ citron 

Mettre les pêches à rôtir au four à 250° C, retirer lorsqu’elles sont bien colorées et faire refroidir. Enlever le noyau et les mixer ; faire chauffer l’eau avec le dextrose, mélanger les poudres ensembles et ajouter les a l’eau, monter à 85°C et retirer du feu, ajouter le miel et la purée de pêche brûlée, passer au chinois et verser en  bol Pacojet, réserver au congélateur.

Sorbet a la pêche blanche :
– 908 gr d’eau 
– 200 gr dextrose 
– 100 gr sucre 
– 6 gr de stabilisateur 
– 40 gr de miel 
– 450 gr de pêches blanche
– ½ jus de citron

Cuire les pêches à la vapeur, refroidir, dénoyauter, mixer, chinoiser, mélanger les poudres ensembles. Chauffer l’eau et le dextrose, ajouter les poudres et monter a 85°C , ajouter le miel, le citron et la purée de pêches. Verser en bol  Pacojet et réserver au congélateur.

Finition et dressage :
Détailler d’une pèche blanche des cubes,et des tranches fines. Faire 4 points de coulis de pèches et 4 de kappa à la pèche. Disposer 5 cubes , 3 tranches fines roulée et 4 tranches légèrement plus épaisses. Disposer les 2 quenelles de sorbets sur un crumble nature et ajouter la pèche pochée. En décoration feuilles de capucine et fleurs de champs. Terminer avec la réduction de fenouil au centre de l’assiette.

DR

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Du 13 juin au 27 septembre, le Domaine de Coyeux, à Beaumes-de-Venise, organisera la première édition de son Festival dans les Dentelles. Une vingtaine de soirées musicales rythmeront l’été, de la samba au gospel, en passant par la musique de chambre.

« L’été dernier, plus de 10 000 personnes ont participé aux soirées Nouba, dans ce site XXL du Domaine de Coyeux, à perte de vue, de 120 hectares dont 50 de vignes, plein sud, à l’abri du mistral, au pied des Dentelles de Montmirail à Beaumes-de-Venise », rappelle le propriétaire, Arnaud Strasser

« Vins doux naturels blancs, en appellation Beaumes-de-Venise, le muscat petits grains IGP Méditerranée ‘Premières Fleurs’, en rouge, ‘Les Banquettes’, AOP Beaumes-de-Venise en cru des Côtes-du-Rhône et une autre AOP CDR, ‘Les Jumelles’ avec le trio gagnant de cépages-rois, 85% de Grenache, 30% de Syrah et 5% de Mourvèdre. Et enfin, ‘Solera’ une cuvée qui revisite le Muscat, plus frais et moins sucré. »

L’événementiel face à la baisse de consommation du vin

L’année dernière, tous les vendredis soir, il y avait des voitures garées tout au long du chemin de 2km et demi qui grimpe entre pins, cyprès et garrigues jusqu’à cette terrasse où étaient organisées des soirées guinguette, musique et planchas avec nos animateurs DJ, Pascal Maurin, alias Peck et Jérôme Arnoux (de ‘Jerome by La Villa’ à L’Isle-sur-la-Sorgue). « Là, nous allons installer un parking avec 300 places supplémentaires. En cas de mauvais temps ou de mistral trop fort, l’espace musical du 1er étage a été aménagé qui peut accueillir envrion 250 personnes pour les concerts. Il pourra aussi servir à des séminaires. »

Arnaud Strasser insiste : « Avec la déconsommation de vins, l’œnotourisme et l’évènementiel deviennent encore plus décisifs dans la gestion de nos vins et de notre caveau de Coyeux. D’ailleurs l’an dernier, les ventes y ont progressé de +50% avec les participants des soirées Nouba qui ont goûté nos bouteilles sur place et en ont acheté pour les ramener chez eux. Une gamme de vins qui comprend aussi des bouteilles du Prieuré des Papes de Châteauneuf, du Moulin Blanc de Tavel et du Domaine de La Pousterle dans le Luberon à Ansouis.

Un premier millésime bio

Pour la 1ère fois, 2025 sera un millésime bio. « C’est notre ADN, c’est le choix que nous avons fait, avec ma femme Isabelle. Depuis 2022, nos vignes sont en conversion, ce qui coûte environ 30% plus cher avec un rendement inférieur de 20%. » Du coup, des dégustations, des ateliers d’assemblage de cépages seront proposés cet été dans le chai ainsi que des balades dans les vignes pour diversifier les propositions.

Le Festival dans les Dentelles

En plus du bouche à oreille et des  soirées Nouba qui ont fonctionné à fond l’été dernier et qui se poursuivront le vendredi, le Domaine de Coyeux lance son 1er Festival dans les Dentelles du 13 juin au 27 septembre. En partenariat avec Patrick Canac, vic-président de l’Orchestre National Avignon-Provence mais aussi des Musicales du Luberon, plusieurs concerts seront donnés. ‘Chansons & Songs’ de Gershwin, Bernstein et Barbara le 6 juillet, musique de chambre fin-septembre. Avec le festival Les Musicales dans les Vignes, le site remarquable de Coyeux accueillera le ‘Nina Papa Quartet’, samba et bossa nova à la fois jazzy et brésiliennes le 13 juillet. ‘On my mind, Divin’ Gospel Music’ le 28 juillet, des choristes qui interprètent du Whitney Houston, de l’Aretha Feanklin et du Ray Charles. Le 7 septembre, ‘Get the Beatles Back’, le 14, le pianiste David Bismuth jouera Couperin, Mozart, Haendel et Bäch. Enfin le 26, récital d’art lyrique avec Juliette Amirault, lauréate du Concours des Voix de Gordes. Chaque soirée, une dégustation des vins et un apéritif dînatoire seront proposés en amont de concert.

En tout, près de 20 soirées de musiques éclectiques sont proposées au public, sur des tonneaux, des mange-debout, dans des canapés et fauteuils de jardin, dans un lieu sécurisé, immense, à ciel ouvert où les décibels ne dérangent personne. L’équipe qui entoure Isabelle et Arnaud Strasser, a été choisie avec soin avec notamment Nathalie Fina, qui a longtemps travaillé auprès de Paul Dubrule (co-fondateur du groupe Accor qui gère les hôtels Novotel).

Et, en amont de ces festivités estivales, le jeudi 5 juin, le Domaine de Coyeux accueillera l’Assemblée Générale du MEDEF 84 et son nouveau président, Roland Paul.

Contact : caveau@domainedecoyeux.com


Depuis 60 ans, le MIN de Cavaillon se veut un acteur dynamique ancré dans son territoire

Inauguré en 1991, cet ensemble immobilier atypique construit autour d’une pyramide avait pour vocation d’être « la bulle de vente » de la future ZAC d’Agroparc. Deuxième construction de la zone après la chambre d’Agriculture, ces bâtiments faits d’acier et de verre, sont aujourd’hui déconstruits pour faire place à de nouveaux projets. Une page se tourne…

Dû au crayon de l’architecte Jean-François Quelderie, ce projet était à l’origine un ensemble composé d’une pyramide, auquel on y ajouta ensuite des modules de bureaux, une colline traversée par un canal et un petit lac avec son jet d’eau… Il s’agissait de marquer les esprits et d’être la porte d’entrée de la future ZAC, qui n’était à l’époque que des champs encore vierges de toutes constructions. Quant au choix de la pyramide, Jean-François Quelderie le justifie par le côté emblématique et symbolique de la forme. Un lieu où se concentre l’énergie, ajoute-t-il. 

La pyramide de l’intérieur. DR

Elle aurait inspirée François Mitterrand 

La rumeur raconte que c’est en passant devant cette pyramide que François Mitterrand aurait eu l’idée d’en construire une dans la cour carré du Louvre. Le Président faisait à l’époque régulièrement le trajet Paris — Avignon pour rendre visite à Anne Pingeot,  du côté de Gordes. L’anecdote est sympathique mais totalement fausse. La construction de la pyramide parisienne, due à l’architecte Léoh Ming Pei, date de 1989, donc bien avant celle d’Avignon. Dommage…

Une pyramide aux vies multiples et pas toujours paisible 

Ce bâtiment, qui avait pour fonction d’être le lieu de la commercialisation de la zone, prit le nom d’Agriscope. Il devait être démonté une fois sa mission accomplie. « C’est la raison pour laquelle on a utilisé peu de béton et beaucoup de structures métalliques boulonnées », précise Jean-François Quelderie. Voulu par la ville d’Avignon, à cette époque la communauté d’agglomération du Grand Avignon n’existait pas, ce bâtiment a été construit sous la responsabilité de l’aménageur SEDV (devenu ensuite Citadis).  

Après avoir accueilli l’association Agroparc, cet ensemble immobilier fut ensuite occupé par Créativa, une pépinière d’entreprises. A cette époque, il servait également de boites postales aux entreprises de la zone. La communauté d’agglomération du Grand Avignon, propriétaire des lieux, le récupéra ensuite et cela avant de s’installer en 2007 dans ses locaux actuels. Par la suite, la vie de ces bâtiments fut assez tumultueuse avec quelques projets d’installation d’entreprises qui n’aboutirent pas. Des candidats pas assez prestigieux ou peu solvables, laisse-t-on savoir. En 2018, cette construction fut définitivement désertée et abandonnée à des actes de malversation constants. 

« La démolition d’une de vos constructions est toujours une déchirure », avoue Jean-François Quelderie

La déconstruction de cet ensemble immobilier a démarré le 12 mai dernier. Il s’agissait de mettre un terme aux dégradations à la fois pour des raisons de sécurité ou mais aussi pour des questions d’image. En effet, cette pyramide endommagée et taguée était visible par tous les automobilistes passant sur la N7. Il est loin le temps où cette construction, fierté de la ville, faisait la une de l’annuaire téléphonique du Vaucluse…

« La démolition d’une de vos constructions est toujours une déchirure, avoue Jean-François Quelderie. Celle de la pyramide me choque un peu… Son rôle emblématique n’a pas été suffisamment pris en compte. » Le Grand Avignon a cependant fait procéder à un démontage précautionneux de la pyramide afin qu’elle puisse être éventuellement remontée plus tard, pour d’autres desseins. À suivre… 

Un futur en devenir

À l’issue des travaux de déconstruction, le terrain sera remis comme à l’origine et ouvert à d’autres projets. Celui présenté il y a deux ans par le promoteur REDMAN a été abandonné. La pré-commercialisation n’a pas donné les résultats escomptés. « Dans les 15 hectares qui nous restent à commercialiser sur la zone, nous privilégierons les installations d’entreprises plutôt que les promoteurs, précise Xavier Simon, le directeur de Citadis, l’aménageur du quartier. Nous avons aujourd’hui un schéma directeur qui va de l’entrée sud d’Agroparc au parc des expositions. » Avec notamment la construction par le promoteur Real Land de deux nouveaux immeubles de bureaux (3 406 m²). 

Lors de la construction de la pyramide en 1991, on y avait planté en son centre un ficus. Avec le temps il avait fini par y occuper tout l’espace. Malgré les multiples dégradations et tailles expéditives, cet arbre est toujours en vie. Jean-François Quelderie, a la faiblesse de penser que « la pyramide est en définitive une architecture de renaissance. »


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Du vendredi 6 au lundi 9 juin, la Ville d’Apt accueillera la 140e édition de son traditionnel Corso. Au programme : fête foraine, spectacle, défilé et feu d’artifice, le tout dans une ambiance ensoleillée sous les cocotiers.

Le week-end de Pentecôte sera sous le signe de la fête pour les Aptésiens qui attendent chaque année avec impatience le Corso. Les forains accueilleront le public tous les après-midis du 6 au 9 juin à partir de 14h sur le Cours Lauze de Perret. Stands de tir, machines à pièces, attrape-peluches, churros, panini et barbes à papa seront de la partie.

Un gros programme attend les habitants le samedi 7 juin sur la Place de la Bouquerie. La fête débutera à 19h30 avec un spectacle des pom-pom girls d’Apt, entraînées par Fanny Dagoumel, qui ouvriront le bal. S’ensuivra un cours de zumba géant à 20h30. Le traditionnel défilé de la parade, composée de 28 artistes et saltimbanques, débutera à la tombée de la nuit, à 21h30, au départ de la MJC. À 22h, un cabaret ‘Tropic Show’ sera proposé. La soirée se terminera en beauté avec DJ Coconut qui vous fera danser sur des rythmes tropicaux.

Le Corso s’achèvera en beauté le lundi 9 juin avec le très attendu feu d’artifice. Ce spectacle de pyrothechnie, offert par la Ville, se tiendra sur le Cours Lauze de Perret à 22h30.


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Le Comité Vaucluse de Canoë Kayak et Sports de Pagaies lance le deuxième parcours de ses ‘Rand’eau Découverte’ sur la Sorgue. Un projet interactif qui permet la découverte du patrimoine naturel et historique de la rivière.

En 2022, le Comité Vaucluse de Canoë Kayak et Sports de Pagaies fait appel à Furet Company, expert de la gamification digitale, pour développer une application gratuite nommée « Rand’eau Découverte® », disponible sur Android et IOS. Ce projet se veut interactif, innovant et ludique pour l’éducation à l’environnement utilisant le canoë comme moyen de locomotion doux pour la découverte du milieu naturel et du patrimoine.

Après le Rhône, le Comité vauclusien lance un second parcours, cette fois-ci sur la Sorgue, afin de développer la marque ‘Rand’eau Découverte’ sur tout le territoire du Vaucluse et du Grand Avignon. Ce projet, cofinancé par le Département de Vaucluse, Canoë Evasion et Kayak Vert, et élaboré avec l’aide du Club de Canoë Kayak Islois, a pour objectif une meilleure maîtrise des activités touristiques sur la Sorgue pour en protéger les fonds et les berges.

Neuf points d’observation

Grâce à l’application qui accompagne le parcours, les utilisateurs peuvent faire la descente de la Sorgue au départ de Fontaine-de-Vaucluse et profiter de neuf points d’observation agrémentés de quiz, de jeux, de réalité virtuelle, et de fiches d’information. Ainsi, les participants en apprendront davantage sur le Gouffre, les crues, les ouvrages humains, la photo souvenir, la ripisylve, les herbiers, la vue 360, les poissons, et les mammifères de la Sorgue.

Au fil du parcours, le joueur obtient des ‘Pagaies d’Or’. à partir de 8 pagaies d’or, il débloque son diplôme signifiant sa maîtrise du parcours. Les touristes peuvent ainsi découvrir la rivière et le territoire de façon ludique. Rand’eau découverte s’adresse aussi aux locaux, qui peuvent, quant à eux, redécouvrir la Sorgue et ses secrets sous un nouveau jour.

©Comité Vaucluse de Canoë Kayak et Sports de Pagaies

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Un nouveau restaurant McDonald’s devrait ouvrir ses portes au mois de juin en lieu et place de l’ancien Aldi à Monteux, Route d’Avignon. En amont de cette ouverture, l’enseigne recrute des équipiers polyvalents.

Depuis plusieurs mois, l’enseigne de restauration rapide McDonald’s a lancé une campagne de recrutement pour son nouveau restaurant à Monteux, dont l’ouverture est prévue mi-juin. En tout, 50 postes d’équipiers polyvalents étaient initialement à pourvoir. Il est en encore temps de candidater.

Les demandeurs d’emploi sont invités à postuler via le site de France Travail ou directement sur le site de McDonald’s. Aucun diplôme ni expérience professionnelle n’est requis. Les équipiers polyvalents sont en charge de l’accueil de la clientèle et de leur satisfaction. Parmi les tâches qui seront demandées, les équipiers devront s’atteler à la préparation et production des commandes, au nettoyage des postes de travail mais aussi du restaurant.

Le travail d’équipier polyvalent requiert d’être sourient, poli, sérieux, avenant, serviable, autonome, dynamique, rigoureux, mais aussi d’avoir le sens du travail en équipe et une aisance relationnelle. McDonald’s Monteux propose des CDI en 27h.


Depuis 60 ans, le MIN de Cavaillon se veut un acteur dynamique ancré dans son territoire

La Villa créative a été inaugurée mardi 27 mai, 33 bis, rue Louis Pasteur. Une renaissance saluée par près de 600 de personnes invitées à investir le bâtiment principal et ses jardins dans un espace de 8 200m2 calme et verdoyant au cœur de l’intramuros d’Avignon. Plus de onze discours d’inauguration ont ponctué l’éclosion de ce lieu foisonnant où se rencontrent déjà la science, la recherche, les enseignants, les étudiants, les entreprises, les arts et les technologies du numérique. Mission ? Construire un futur qui s’emballe.

La villa créatrice ? C’est un lieu hybride de rencontres, de travail, de recherche, d’art, des technologies du numérique, d’expérimentations diverses et variées dans un espace voué à la création : 8 200m2 de jardins et de bâtiments patrimoniaux, quatre pavillons, quatre galeries, un auditorium, un studio de captation audio-vidéo, des bureaux, un jardin et même une brasserie. Elle accueillera des expositions d’art contemporain, des résidences d’artistes, des rencontres littéraires, des conférences et séminaires scientifiques, des ateliers de recherche, des forums scientifiques, des programmes pédagogiques, des cours et formations, de sessions de mentorat et des projets collaboratifs.

La Villa créatrice, en lieu et place de l’ancienne faculté des sciences Copyright MMH

Un projet réalisé grâce à un partenariat public-privé
Il y a tout d’abord, ce modèle économique incroyable puisque qu’Avignon est la 1ere société universitaire de recherche (Sur) en France. Résultat d’un modèle juridique et financier inédit pour une structure publique lui assurant un autofinancement par le biais de l’exploitation des surfaces bâties.

Un modèle économique inédit
L’université d’Avignon est également pionnière puisqu’elle est seule lauréate dans le cadre du Programme Investissements d’Avenir 3 (PIA3). Un modèle économique et financier établi sur 20 ans, garantissant à la fois son autofinancement de fonctionnement et la pérennité du projet. Un projet qui en annonce un autre dans la foulée : la Villa naturalité, sur le campus Hannah Arendt à Agroparc et dont l’ouverture est prévue en 2027. « Une initiative qui donne déjà des idées aux universités de Nantes, La Rochelle, Reims, Strasbourg, Université de Québec à Montréal… », sourit Anne-Lise Rosier directrice des deux structures avignonnaises.

L’escalier, signature de l’architecte Alfonso Femia Copyright MMH

La construction financière de la villa créative
Pour l’exploitation de la Villa Créative, Avignon Université a créé une société par actions simplifiées, la SAS Villa Immo SUR en investissant 48 % du capital aux côtés de deux partenaires : l’État via la Banque des territoires (17 %) et Étic (35 %). Au capital de 1 462 000 €, la SAS Villa Immo SUR porte les investissements du programme Villa Créative – c’est à elle que revient la gestion et l’exploitation des bâtiments de la Villa Créative en s’appuyant sur l’expertise d’Étic. Ainsi, la Société Universitaire et de Recherche (SUR) dispose d’une convention d’occupation du domaine public relative au site, lui permettant de l’exploiter et de déployer son activité à travers une offre plurielle de services.

Le financement de la réhabilitation
La réhabilitation a pu être entreprise grâce à un Contrat de Plan Etat Région de 15M€ réunissant les soutiens de l’État, la Région, le département de Vaucluse, le Grand Avignon, la Ville d’Avignon et l’Université, ainsi que des aides complémentaires du Ministère de l’Éducation nationale, l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de la Banque des territoires, de la Banque Populaire Méditerranée et de la SAS Villa Immo SUR, pour obtenir un budget de 18,9M€ nécessaire à la dépollution et la réhabilitation complète du site. En plus de l’édifice patrimonial, l’Université d’Avignon a choisi d’intégrer un deuxième site. Rénové à hauteur de 700 000€ avec le soutien du programme France Relance, ce bâtiment est situé à 300 m du site principal. Inauguré en juillet 2023, le Pavillon des Arts et Métiers est désormais le lieu d’implantation du Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) en Vaucluse.

Autour de Georges Linarès président de l’université d’Avignon et d’Anne-Lise Rosier, directrice de la Villa créative et de la fondation Avignon univesité, les personnalités institutionnelles. Copyright MMH

Label Ethic
La Villa Créative est un lieu label Étic®. Étic® – Foncièrement Responsable, entreprise solidaire d’utilité sociale (ESUS) crée, finance et gère sur tout le territoire des espaces de bureaux et de commerces. Ces lieux permettent aux acteurs de l’Économie Sociale et Solidaire d’accéder à des locaux professionnels abordables, ainsi que de mutualiser espaces et services. L’ambiance y étant propice au partage comme à l’entraide.

Les partenaires pionniers de la Villa créative
Sept membres pionniers, résidents permanents de la Villa Créative, contribuent à l’écosystème dans plusieurs domaines : la formation, la recherche, l’entrepreneuriat, la création. Ce sont : le Cnam avec ses parcours diplômants ; l’Ecole des nouvelles images avec ses métiers du cinéma d’animation 2D et 3D ; la French Tech Grande Provence avec ses start ups, entreprises innovantes et travaille à l’internationalisation ; le Frames Web Video Festival pour la professionnalisation de la création vidéo et son développement sur Internet ; le Festival d’Avignon, la plus importante manifestation internationale du spectacle vivant ; Le Grand Avignon pour l’accompagnement des créateurs d’entreprise, du cinéma d’animation, du jeu vidéo, de la création numérique qui les soutient en louant le 1er étage de la Villa créatrice et, enfin, Avignon Université qui a choisi d’investir un pavillon de 250 m2, totalement dédié à la Recherche et à l’Innovation. Conçu comme un espace d’accueil d’enseignants, ainsi que deux galeries de 110 m2 chacune.

Près de 600 personnes étaient présentes. Copyright MMH

Et aussi plus de 60 partenariats déjà noués
Parmi ses 60 partenaires, les Arts combinatoires Matrice et Convergence, D4 Avocats associés, SVSN – spectacle vivants et scènes numériques, la Collection Lambert, Les Hivernales – CDCN d’Avignon, l’École Supérieure d’Arts d’Avignon, La Garance – Scène Nationale de Cavaillon, l’Opéra et le Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Avignon, l’Orchestre national Avignon-Provence, les nombreux théâtres et musées de la ville d’Avignon ainsi que le tiers-lieu La Scierie…

Appels d’offres & Résidence d’artistes
La Villa Créative lance chaque semestre, en octobre-novembre et janvier-février, une campagne d’appel à projets : artistes, chercheurs, associations, collectifs, institutions sont invités à candidater. Les Collèges artistiques et scientifiques de la Villa Créative se réunissent à l’issue de l’appel pour étudier chaque candidature et potentiellement l’intégrer à l’écosystème de la Villa Créative – en l’associant à des programmes de recherche, en cours de développement à travers des résidences protéiformes, accueillies dans cet espace hybride. La 1ère année La Villa créatrice a compté 1 000 consultations de l’appel et réceptionné 120 candidatures. Enfin, La brasserie, écoresponsable, propose l’inclusion, donne à travailler et servir des produits locaux, équitables, provenant de circuits courts et à bas coûts carbone. C’est aussi un restaurant d’application.

L’exposition d’Edward Burtynsky Copyright MMH


L’actuelle exposition

La Villa Créative et le Centre Culturel Canadien ont signé, en 2024, des collaborations entre leurs lieux. La première de ces collaborations est l’exposition inaugurale de la Villa Créative, des images d’Edward Burtynsky.

Architectures immersives
Un dôme monumental, prévu pour septembre 2025 dans le jardin de la Villa Créative, incarnera cette vision d’une architecture durable et spirituelle, rétablissant le lien entre humains et écosystème. Côme Di Meglio développe, dans le cadre de S+T+ARTS, des architectures immersives en mycélium alliant design bioclimatique et contemplation. Favorisant bien-être et interactions sociales, le projet vise à réduire les coûts de fabrication pour diffuser largement ces structures grâce à une méthode innovante.

Partie des jardins de la Villa créative Copyright MMH

L’historique du lieu
Le bâtiment principal, datant du 20e siècle, était, au tout début, l’École normale d’institutrices du Vaucluse puis devient, en 1891, l’École normale d’instituteurs. Pendant la Première Guerre mondiale, le bâtiment est converti en hôpital auxiliaire pour soigner les blessés du front avant de retrouver ses fonctions au service de la formation des maîtres. Du début des années 1960 jusqu’en 2014, l’Université d’Avignon y installe sa Faculté des Sciences. Le lieu devenu alors friche, le Festival d’Avignon investit les jardins – chaque été, de 2014 à 2018, avec les Ateliers de la pensée qui contribueront à créer, pendant le temps estival un lieu central d’échanges intellectuels et scientifiques. En janvier 2022, est entrepris un chantier hors norme de réhabilitation du site.

Sa réhabilitation
La réhabilitation du site patrimonial historique, après dépollution a été confiée à Alfonso Femia, personnalité de l’architecture méditerranéenne à travers les Atelier(s) Alfonso Femia avec le cabinet d’architectes du patrimoine, DLAA Architectes. Ensemble, ils œuvrent à une conservation des éléments patrimoniaux du bâtiment, dans le respect des nouvelles contraintes environnementales et de l’écriture initiale du site. Deux éléments sont remarquables : la grille de la porte d’honneur et la recréation de l’escalier monumental en une création contemporaine sur mesure imaginée pour la Villa Créative. Ce chantier d’ampleur a rassemblé 30 entreprises qui ont rénové les bâtiments patrimoniaux et 7 500m2 de jardins.

Les danseurs de l’Opéra d’Avignon Copyright MMH

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