Printemps des poètes : la Factory ouvre ses portes aux artistes ukrainiens
Pour célébrer le Printemps des poètes, qui aura lieu du 11 au 27 mars, la Factory ouvre ses portes en solidarité aux artistes ukrainiens lors d’une soirée hommage au poète GrégoryChubaï, ce jeudi 16 mars à partir de 19h.
Initialement prévue le 6 janvier, puis reportée par manque de moyens financiers, cette soirée de soutien a pour objectif de faire connaître la culture du pays aux Français et permettre aux Ukrainiens de retrouver un peu de chez eux. Initiée par Kseniya Kravtsova, artiste plasticienne ukrainienne installée en France depuis 20 ans, et Laurent Rochut, directeur de la Factory, cette soirée est également l’occasion de faire en sorte que l’Ukraine ne soit pas réduite à son malheur actuel.
Intitulée « Dire, se taire et dire à nouveau », cette soirée rendra notamment hommage au poète Ukrainien Grégory Chubaï disparu à l’âge de 33 ans. Devenu chef de file de la poésie underground ukrainienne dans les années 70, ses textes seront interdits par les agents du KGB avant même qu’il ne soit connu des milieux littéraires. Pour faire découvrir son œuvre au plus grand nombre, Kseniya Kravtsova assura la lecture des poèmes en français et en ukrainien.
La soirée se poursuivra par un échange avec Svitlana Smirnova et Matthieu David, respectivement réalisatrice et chef-opérateur du documentaire « We are soldiers ». Le film, projeté à la suite de la session d’échange, suit le parcours de trois combattants ukrainiens volontaires, blessés au front lors de la guerre contre la Russie et les séparatistes du Donbass. Représentant trois générations, trois milieux sociaux et trois régions différentes, Dmytro, Anatolii et Oleksii se rétablissent à l’hôpital militaire de Kiev et essaient de penser à l’avenir.
Le concert reporté au mois de juillet
Cette soirée devait également accueillir Solomiya et Tars Chubaï, les enfants du poète, pour un concert de chants traditionnels ukrainien, mais malgré l’appel aux dons, notamment relayé dans nos pages, la somme nécessaire à leur venus n’a pas pu être récoltée à temps. Cependant, grâce à un important soutien d’Arsud, présidé par Michel Bissière, le concert est reporté au mois de juillet, durant le Festival d’Avignon. Cette nouvelle date permettra une meilleure visibilité des artistes. Contacté par notre rédaction, Kseniya Kravtsova explique que d’autres initiatives devraient se greffer à celle-ci.
Jeudi 16 mars à partir de 19h au Théâtre de l’Oulle, 19 place Crillon, Avignon. Billetterie solidaire en cliquant ici.
Printemps des poètes : la Factory ouvre ses portes aux artistes ukrainiens
L’administration française informe que, depuis le 1er mars 2023, le démarchage commercial par téléphone est interdit le week-end et les jours fériés. Par ailleurs, les horaires autorisés en semaine sont encadrés : pas avant 10h le matin, pas après 20h le soir. Service-Public.fr vous informe sur les dispositions prévues par un décret qui encadre le démarchage téléphonique.
Le démarchage commercial téléphonique des consommateurs est autorisé du lundi au vendredi, de 10h à 13h et de 14h à 20h. Il est, en revanche, interdit le samedi, le dimanche et les jours fériés. C’est ce que prévoit un décret paru au Journal officiel le 14 octobre 2022.
L’encadrement horaire concerne à la fois les personnes non inscrites sur la liste Bloctel (liste proposant l’inscription gratuite de son numéro pour s’opposer au démarchage) et celles inscrites mais qui sont sollicitées dans le cadre d’un contrat en cours. La restriction horaire ne s’applique pas aux consommateurs ayant donné leur « consentement exprès et préalable pour être appelé », le professionnel devra pouvoir en justifier.
Par ailleurs, un consommateur ne peut être appelé plus de 4 fois par mois par le même professionnel ou par une personne agissant pour son compte.
Enfin, si un consommateur refuse le démarchage lors du premier appel, le professionnel a l’obligation de s’abstenir de le contacter durant une période d’au moins 60 jours (2 mois) à compter du refus.
Printemps des poètes : la Factory ouvre ses portes aux artistes ukrainiens
Dans le flot de mauvaises nouvelles qui s’abattent sur nous depuis quelques mois maintenant, on n’avait pas vu celles concernant la situation de nos vignerons français. Ils sont nombreux à rencontrer, aujourd’hui, de sérieuses difficultés et en particulier dans les Côtes-du-Rhône. Une fatalité ou une opportunité ?
Dans les Côtes-du-Rhône, les vignerons sont dans une situation difficile et compliquée. Mais, ils ne sont pas tous logés à la même enseigne. Pour le haut de gamme et le très haut de gamme les choses vont plutôt bien. Pour les autres c’est un peu la galère. En premier lieu, (attention la liste est longue), il y a les tendances de fond. Les français consomment de moins en moins d’alcool (- 25% entre 2000 et 2020) et encore moins de vin, avec un recul de 30% sur la même période. Et comme si la coupe n’était pas assez pleine, c’est la consommation de vin rouge qui recule le plus. C’est justement 86 % de la production des Côtes-du-Rhône*. Faute à pas de chance.
“Les vins produits sont trop concentrés et n’entrent plus dans les goûts actuels“
Ensuite, il y a la conjoncture. La hausse des prix de l’énergie et des manières premières impactent lourdement les charges d’exploitation sans que l’augmentation des prix de vente ne puisse les compenser (et encore moins les volumes). Et c’est pas fini ! L’impact du réchauffement climatique se fait sentir dans les Côtes-du-Rhône plus fortement qu’ailleurs. Les vins produits sont trop concentrés et n’entrent plus dans les goûts actuels où les vins, plus légers, plus frais, plus minéraux sont préférés. Avouez quand même que ça fait beaucoup ! Mais, il y a cependant encore quelques bonnes raisons de conserver la foi. Au niveau mondial la consommation de vin se maintient à des niveaux importants et plutôt stables. C’est un marché qui est de plus en plus sensible au respect de la nature et de l’environnement. Comprenez par-là que les consommateurs privilégient de plus en plus les vins qui font dans le bio. En langage marketing ça veut dire : « faites des vins blancs et bio ! ». On pourrait même les inciter à faire des vins pétillants, très en vogue aujourd’hui…
“Il vaut mieux labourer profond que ratisser large !“
Bien sûr il faut tenir compte des évolutions des goûts des consommateurs, mais de-là à renoncer à ce qui fait l’ADN et les caractéristiques des Côtes-du-Rhône, c’est creuser un autre sillon, une limite à ne pas franchir. Franchement qui pourrait imaginer les Côtes-du-Rhône produire un pétillant blanc ou des rouges légers comme l’air ? Supposons que certains vignerons se laissent convaincre par l’aventure. Il leur faudra attendre au moins 5 ans avant que les efforts de cette reconversion puissent produire leurs premiers effets. En attendant que font-ils ? Et que seront devenus d’ici là les goûts des consommateurs ? Non sérieusement… que les Côtes- du-Rhône conservent toutes leurs particularismes et leurs identités. Dans ce domaine, il vaut mieux labourer profond que ratisser large ! Que les vins des Côtes-du-Rhône dépoussièrent leur image, c’est sans doute nécessaire, qu’ils soient encore plus vertueux sur le plan environnemental, c’est vital, qu’ils valorisent d’avantage leurs productions (terminologie consensuelle pour dire « faire plus qualitatif ») on sera tous d’accord la dessus, mais qu’ils ne renoncent surtout pas à ce qui en ont fait la renommée et leur raison d’être. Des vins aromatiques, expressifs, généreux, puissants et délicats. Des vins du soleil quoi !
Il faut savoir parfois garder de la distance avec les gens du marketing. Comme disait le publicitaire Jacques Séguéla : « moins de test, plus de testicules »!
Printemps des poètes : la Factory ouvre ses portes aux artistes ukrainiens
Débutée le 1er février dernier au Château de Fargues au Pontet, l’exposition consacrée aux Playmobil a attiré 9 638 visiteurs. Un succès pour cet événement mis en place avec l’association vauclusienne ‘Gare aux Playmos‘ regroupant une vingtaine de passionnés et collectionneurs du département.
Jusqu’au 10 mars dernier, petits et grands, ont ainsi pu admirer l’univers de ces petites figurines en plastique créées en 1974 en Allemagne.
Printemps des poètes : la Factory ouvre ses portes aux artistes ukrainiens
Plus de deux heures de discours et de questions-réponses lors de ce 79e Congrès de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles vauclusiens qui vient de se tenir à la salle polyvalente de Montfavet.
Après le mot de bienvenue de la présidente, Sophie Vache, Jean-Philippe Briand, trésorier -adjoint prend la parole pour évoquer la richesse de l’agriculture dans ce département. « Avignon peut être découpée en 4 territoires bien distincts : les Coteaux de Bonpas avec ses viticulteurs, Montfavet avec ses producteurs de foin et ses éleveurs, la Ceinture Verte avec ses maraîchers et la Barthelasse avec ses arboriculteurs. Avec plus de 2 000 ha, l’agriculture avignonnaise bénéficie de terres d’alluvions fertiles, d’un microclimat privilégié avec le Rhône, la Durance, le Mistral pour assainir et limiter les gelées, ce qui permet une précocité si précieuse au niveau commercial, ainsi qu’un réseau de canaux d’irrigation ».
Avignon terreau fertile pour une agriculture péri-urbaine Il poursuit : « C’est une agriculture péri-urbaine qui bénéficie d’un énorme bassin de consommation qui permet le développement de la vente directe et locale avec la mise en place d’un PAT (Projet alimentaire territorial) initié par le Grand Avignon. Cette activité agricole n’est pas toujours bien comprise ni acceptée par les citadins, mais elle entretient les paysages et attire tous les week-ends les promeneurs, les joggers et les cyclistes. Agriculteurs et citadins doivent cohabiter. Cela étant dit, elle doit aussi faire face à des freins comme le PLU (Plan local d’urbanisme) restrictif. Un projet comme la LEO (Liaison est-ouest) prend des terres arables. » Jean-Philippe Briand qui conclut : « Notre agriculture a de nombreux défis à relever, reconquérir 150ha de friches dans la ceinture verte, favoriser et promouvoir les installations dans cette zone péri-urbaine et promouvoir la richesse de ces productions locales. Il est donc indispensable d’avoir le soutien de la ville d’Avignon, du Grand Avignon et de la Préfecture pour qu’elle puisse perdurer. Malgré tous les freins et toutes les contraintes et normes, l’objectif de souveraineté alimentaire qui est fixé peut permettre de définir une orientation pour la Ceinture verte ».
Donner aux jeunes l’envie de prendre la relève C’est ensuite au tour de la présidente nationale, Christiane Lambert, par vidéo de s’adresser aux congressistes. Elle évoque le recul de la production agricole française et un sujet crucial : l’eau dont on manque déjà avant même le printemps, la main d’œuvre qui, elle aussi, fait cruellement défaut et précise « Nous devons donner envie aux jeunes de venir chez nous, de prendre la relève ». La présidente de la FDSEA 84, Sophie Vache s’adresse ensuite à l’auditoire : « Depuis 1945 et l’après-guerre, notre fédération a fait avancer l’agriculture. De nouvelles élections se profilent en 2025 à la Chambre d’agriculture, nous devons jouer collectif, chaque problème a ses solutions pour que les paysans vivent dignement et durablement. En 2022, on a tout connu, le gel, la sècheresse, nous devons sensibiliser le grand public à ce que nous traversons et nous battre pour tous, les éleveurs, les viticulteurs, les lavandiculteurs, les arboriculteurs, les maraîchers, les oléiculteurs, les céréaliers. La colère monte, sans solution, nous saurons nous faire entendre », conclut-elle sous un tonnerre d’applaudissements.
De nombreuses questions concernant les énergies renouvelables Après une interruption de séance, débat sur les énergies renouvelables. Certes, on peut en installer sur les toitures des hangars, des serres, des abris, des ombrières, avec des panneaux de photovoltaïque, des éoliennes et elles peuvent être sources de revenus d’appoint pour les agriculteurs. Mais qu’en est-il du cahier des charges à respecter, de la fiscalité, du système juridique, du rôle joué par les installateurs privés, par les banques, de la rentabilité de ces nouvelles sources d’énergie ? Nombre de points d’interrogations subsistent sur la fiabilité des prestations, les risques d’incendies quand les installations vieillissent et ne sont pas bien entretenues, faut-il faire une demande de permis de construire ? Certains parlent d’usine à gaz, de poudre aux yeux, d’autres de miroir aux alouettes. Une chose est sûre : il faut maintenir deux souverainetés, l’énergétique et l’alimentaire et la colère monte entre ces deux injonctions. De son côté, André Bernard, le président de la Chambre régionale d’agriculture aborde le sujet des énergies renouvelables. « Les ombrières sur pilotis, ce ne sont pas des constructions en dur comme une chape de béton. Cela peut être démonté, ça peut être source de recettes nouvelles pour les paysans, c’est à eux de récupérer les dividendes, pas aux banques ni aux énergéticiens qui leur proposent des contrats mirifiques. »
« Arrêtez de nous mettre des bâtons dans les roues. »
Georgia Lambertin, présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse
La présidente de la Chambre d’agriculture 84, Georgia Lambertin s’adresse à la Préfète, Violaine Démaret. « Nous poussons un coup de gueule. On nous demande de produire mieux, bon, bio, sain, d’être les gardiens de la nature, on l’a fait. Mais quand l’Europe impose 450 règlements, la France à elle seule en rajoute 309 supplémentaires. Et on voit dans les grandes surfaces que la compote vient de Pologne et les tomates hors saison du Maroc. Arrêtez de nous mettre des bâtons dans les roues. Aidez-nous à stopper l’artificialisation des sols, à accéder à l’eau. A ce jour, nous n’avons obtenu aucune réponse du ministre de l’agriculture ». Au tour d’un homme de monter sur scène, Christian Mounier, fils et petit-fils de paysan et conseiller départemental en charge de l’agriculture. « Bravo ‘les drôles de dames’ qui m’ont précédé, pour votre engagement sans faille. On nous dit de consommer le moins d’espace agricole possible, mais il faut bien construire des logements, des zones d’activités ». Place ensuite à Bénédicte Martin, elle aussi issue d’une famille d’agriculteurs et vice-présidente de la Région Sud, qui martèle haut et fort : « Nous sommes les alliés du gouvernement, pas les supplétifs. Pour l’eau, nous avons un budget de 200M€ à la Région, pour les fruits et légumes, on avance, pour la recherche aussi mais le compte n’y est pas. On n’est pas la voiture-balai. Entendez notre détresse. Nous sommes prêts à nous engager, mais gagnant-gagnant ». Après tous ces réquisitoires implacables, la Préfète monte à la tribune. « Votre colère, votre détresse, votre solitude, votre insatisfaction, je les comprends » acquiesce Violaine Démaret. « Certes, l’Etat n’est pas parfait mais nous travaillons pour trouver des solutions. Que ce soit pour la cerise ou pour la lavande. Ces productions, on ne les trouve pas dans tous les départements français, c’est la raison pour laquelle je fais remonter ces problèmes en haut lieu, je demande qu’on accélère avant qu’il ne soit trop tard. Si on ne fait rien au printemps, les filières-reines de Vaucluse vont dépérir ».
Le sujet crucial de l’eau L’eau, autre sujet majeur. « 32 jours sans une goutte d’eau, c’est du jamais vu depuis qu’existent les relevés météo, en 1959. Il faut absolument l’économiser et faire la différence entre l’usage économique de l’eau – pour les paysans, les cultures, les potagers – et le confort et les loisirs, comme l’eau des piscines. J’y travaille, on va sans doute serrer la vis pour les particuliers ». La préfète a aussi mis l’accent sur ce qui avance bien : le projet « HPR » dans le nord Vaucluse, en prélevant une faible quantité d’eau dans le Rhône pour irriguer les cultures. « En avril 2024, les études et le financement seront concrets, ce sera un chèque à 3 chiffres en millions d’euros pour sécuriser la production agricole dans ce territoire septentrional, comme elle l’est dans le sud-est du département grâce à la Société du Canal de Provence ». Elle a ensuite énuméré les dossiers en cours d’instruction en raison des calamités. « 124 dossiers acceptés pour les fruits à noyaux, 4 pour la sècheresse, c’est peu, dépêchez-vous, pensez aussi à souscrire une assurance-récolte. France 2030 c’est une série d’opportunités à saisir, déjà 40M€ ont été versés à 9 porteurs de projets ». Consciente de la détresse des paysans, la préfète se ‘décarcasse’ pour que Paris apporte de toute urgence des réponses à leurs préoccupations.
Printemps des poètes : la Factory ouvre ses portes aux artistes ukrainiens
La 22e édition du Festival Andalou annonce le printemps à Avignon et dans d’autres communes vauclusiennes
Pourquoi un festival andalou à Avignon ? Créée en 1996 par Luis de la Carrasca, auteur-compositeur, musicien et chanteur andalou, l’Association Andalouse Alhambra (AAA)présidée parBéatrice Valéro,a pour but de promouvoir et de diffuser la Culture Andalouse, arabo-andalouse et du bassin Méditerranéen par le biais d’activités et de créations artistiques. Active toute l’année, en partenariat avec le Centre social La Fenêtre, l’idée d’un festival andalou a germé il y a 22 ans. L’AAA a voulu le faire coïncider avec les célébrations qui ont lieu fin février en Espagne pour l’anniversaire de la constitution de l’Andalousie en communauté autonome.
La culture andalouse trouve ainsi son point d’orgue avec 17 jours de festivités Des spectacles de chant, musique et danse Flamenco, des concerts de musique arabo-andalouse, des spectacles jeune public, du cinéma, des expositions, ainsi qu’une Master class de violon avec Yardani Torres, des ateliers de pratique amateur, une conférence et de la gastronomie.
Autour de Luis de la Carrasca, Des grands artistes de la scène internationale comme le maître Fouad Didi(violon, oud) reconnu comme l’un des plus brillants représentants de la musique arabo-andalouse qui dirigera la chorale avignonnaise Les Chandalous, la fidélité au violoniste Yardani Torres avec un nouveau spectacle, la mise en avant de talents en pleine ascension avec les danseurs Ana Pérez, Lucas El Luco, Céline Daussan ‘La Rosa Negra’.
Un message à faire passer ? Celui de l’amour, de la générosité et de l’espoir Car au-delà des spectacles,le plus important pour Luis de la Carrasca et son association est de transmettre un message humain, celui du partage et de la fraternité.
Au fil de la semaine à venir
Conférence «Poétique musicale et sonore du flamenco» animée par Corinne Frayssinet Savy En parcourant le XXe siècle jusqu’à nos jours, il s’agira de questionner l’identité culturelle musicale et sonore du flamenco à travers quelques portraits d’artistes et des complicités artistiques. Mardi 14 mars. 19h.Salle de l’antichambre. Hôtel de ville. Avignon.
Projection du film « La culture arabo-andalouse » suivie d’un débat en présence des co-auteurs Pascal Feuillade-Dubois et Saïd Bakali. Un beau documentaire sur l’histoire d’un prince arabe chassé de Bagdad en 789 par des querelles de palais, se fait reconnaître comme roi par les berbères de la région de Fès, sous, le nom d’Idriss 1er. Il unifie le Maroc sous la bannière d’un islam ouvert et tolérant qui sera consigné comme Malékite. Mercredi 15 mars. 20h. 7€. Cinéma Vox.22 Place de l’Horloge. Avignon.
Fouad Didi, la Chandalous Copyright Bruno Gardella
Musique de la méditerranée avec Vojao Trio Flânerie musicale autour de la Méditerranée à travers un répertoire de chants traditionnels aux origines et langues variées. Au son du oud et du bouzouki se mêlent des chants grecs, turcs, arabes ou séfarades qui parlent d’exil, d’amour, et de soif de vivre. Jeudi 16 mars. 20h30. 14€. Théâtre Episcène. 5, rue Ninon Vallin. Avignon. 04 90 86 60 57. www.episcene.be
Voyage musical de l’Andalousie à Damas en passant par Fès, Oujda, Tlemcen et Tunis Avec l’Orchestre Tarab et Fouad Didi : celui-ci chante, joue du violon et de l’oud depuis son enfance. Après de nombreux concerts donnés en France et à l’étranger, il est reconnu comme étant l’un des plus brillants représentants de la musique arabo-andalouse. Egalement Youssef Kasbadji (derbouka), Farid Zebroune (banjo, mandole), Zak (clavier-piano) et l’ensemble vocal Chandalous d’Avignon. Vendredi 17 mars. 20h30. 14€. Le Rouge Gorge. 10 bis Place de l’Amirande. Avignon. 04 86 34 27 27. rougegorgevignon@aol.com www.lerougegorge.fr
Le trio Chakâm Cette formation mêle l’éclat du târ de Sogol Mirzaei (Iran) au qanun soyeux de Christine Zayed (Palestine) portés par la profonde viole de gambe de Marie-Suzanne de Loye (France). Ces trois musiciennes dévoilent un langage où les cordes dialoguent, s’affrontent et se retrouvent dans un souffle puissant ou au contraire apaisé, lorsque le chant, en quelques occasions, s’élève. Samedi 18 mars. 19h30. 5 à 22€.Théâtre du Chien qui fume.75 rue des Teinturiers. Avignon. 04 84 51 07 48. www.chienquifume.com
Soirée flamenco Avec en première partie un récital de chant flamenco d’Alberto García accompagné par Manuel Gómez à la guitare, suivi du duo de la danseuse Lori La Armenia et du chanteur Alberto García. TIERRA est un duo qui incarne l’héritage d’un paradis perdu du Flamenco. Succès du Festival Flamenco de Mont de Marsan 2022 Dimanche 19 mars. 17h. 7 à 16€.Théâtre du Sablier. 37 Cours Aristide Briand. Orange. 04 90 51 05 94. www. Theatredusablier.com 22e Festival andalou. Jusqu’au 26 mars 2023. www.lefestivalandalou.com 04 90 86 60 57.
Printemps des poètes : la Factory ouvre ses portes aux artistes ukrainiens
L’Isema, école de commerce spécialisée sur les secteurs de la Naturalité et Isara, école d’Ingénieur en agronomie, innovation, alimentation et environnement, en partenariat avec Inter Rhône, proposent à tous de venir découvrir les vins de la Vallée du Rhône.
En savoir plus Il est souvent difficile pour le grand public de comprendre précisément ce qui se cache derrière les bouteilles, quels sont les processus de fabrication ou comment déterminer la qualité des produits et notamment des Appellations d’Origine Contrôlées.
Pied de vigne
Un after-work Isema-Isara Cette nouvelle soirée Afterwork de l’Isema-Isara permettra de clarifier les catégories d’Appellations, de sensibiliser les consommateurs à la géologie, à l’encépagement, à l’assemblage, au développement durable et d’approfondir les techniques de la dégustation. Cet After Work est ouvert à un large public, particuliers, partenaires, professionnels, étudiants…
L’objectif ? Il est d’apporter une vision globale de la Vallée du Rhône, de connaître l’ambition et la stratégie de l’Interprofession et d’identifier l’appellation face à un monde toujours plus concurrentiel et bouleversé.
Vous êtes les bienvenus Ces soirées s’adressent aux étudiants, intervenants, professeurs, grand public et professionnels. L’objectif est de favoriser les échanges avec les intervenants et de participer à une dégustation animée par les professionnels de la filière.
Les infos pratiques Les Afterwork Isema-Isara, Conférence & dégustation. Jeudi 16 mars. De 18h à 20h30.105, Rue Pierre Bayle à Avignon, en amphithéâtre. Inscription obligatoire avant le 12 Mars ici. 04 27 85 86 81 et 06 58 49 16 51 MH
Maison Meffre à Gigondas
Printemps des poètes : la Factory ouvre ses portes aux artistes ukrainiens
Rencontre avec Aurélie Panattoni, la directrice générale de Mercure Pont d’Avignon et son restaurant bistronomique Saveur du Sud, Le Racine. La jeune-femme de 31 ans, qui reçoit l’équipe M6 de Top chef, organise un dîner de gala où excelleront Lilian Douchet, égérie de l’émission culinaire et Pierre Onde chef cuisinier du lieu, ce mercredi 15 mars à partir de 19h.
Notre actu ? «Nous recevons le Défi Top chef ce mercredi 15 mars au Racine, le restaurant bistronomique accueilli au rez-de-chaussée de l’hôtel Mercure Pont d’Avignon. Notre ambition ? Inspirer les gens, inspirer nos équipes. Recevoir Top chef est un honneur parce que l’émission met à l’honneur le talent. Pour l’occasion, nous proposons un repas de gala réalisé à quatre mains avec notre chef Pierre Onde et Lilian Douchet, égérie de Top chef, à partir de 19h pour 39€ par personne hors boisson. Réservation au 04 90 80 93 94. Hôtel Mercure Pont d’Avignon. Courriel ici. 2, rue Ferrure à Avignon.
Et aussi «Pourquoi avoir appelé le restaurant Racine ? Pour les racines du Sud. Parce que notre établissement se trouve à la racine des remparts du palais des papes et du Pont d’Avignon. Racine aussi pour les valeurs familiales, pour saluer le destin de mon papa, Jean Panattoni qui est arrivé à Avignon il y a 40 ans et a acquis son premier hôtel. C’est ici qu’est né le groupe. C’est aussi là que j’errais dans les couloirs, lors de fabuleuses parties de cache-cache. Le Racine c’est surtout un pari fou que l’on a porté Wilfried Tardy, Pierre Onde et moi.»
Top chef ce mercredi 15 mars à 19h «Les sélections ont commencé il y a un an. Nous avons été remarqués depuis nos avis clients, pour la qualité de dressage et gustative des plats. Une fois repérés, nous avons passé plusieurs entretiens avant d’être sélectionnés en décembre dernier. Je suis ravie que mon équipe ait été sélectionnée.»
Terrasse Mercure Pont d’Avignon DR
Un nouveau challenge, la chambre d’exception de la Tour des dignitaires «Le Palais des papes nous a demandé, en 2022, de concevoir une chambre d’exception ‘Racine-Mercure’, en haut du palais, à la Tour des dignitaires, en lieu et place de l’ancienne cafétéria. Dorian Goumain, notre décorateur, a créé, pour notre marque, cette chambre d’exception désormais très prisée de notre clientèle. L’accès à cet habitat hors du commun est précédé par une visite du palais des papes, on y sert un plateau-repas ‘Racine’ ainsi qu’un petit déjeuner ‘Mercure’.
Moi ? «Je suis rentrée dans le groupe en 2019, juste avant le Covid, avec l’envie de créer un Hôtel de plein air. J’ai donc suivi une formation, une licence RET -Responsable d’établissement touristique-. Dans le même temps, j’ai travaillé à la réception et à la comptabilité pour faire mes armes et intégrer les codes de l’hôtellerie. Mais en vérité, j’ai baigné toute petite dans cet univers et j’ai même grandi au cœur de cet établissement où j’ai connu le personnel depuis mon plus jeune âge. Aujourd’hui, je travaille avec des gens que j’ai vu évoluer.»
Mon papa ? «Il s’appelle Giovanni Panattoni et vient de Naples. Né en 1930 puis arrivé petit en France, il a connu le racisme et a francisé son nom pour s’appeler Jean. Il habitait le quartier de la Croix des oiseaux à Avignon. Au tout début ? Il travaillait comme chef de rayon chez Leclerc, puis a pris la gérance d’un Leclerc à la Ciotat. Aujourd’hui, il a 92 ans et je nourris une immense admiration pour lui.»
Le Racine DR
A la base ? «J’ai fait des études d’art déco, de graphisme, de la communication digitale. J’avais envie d’apprendre et aussi de conserver de la place pour ce que me réserverait la vie. Je ne voulais pas reprendre l’affaire parce qu’il le fallait. J’ai toujours eu envie de lier le plaisir avec le sens, particulièrement dans le travail, même s’il fallait pour cela faire des sacrifices.»
En ce moment ? «Nous concevons le restaurant l’Entre-deux, à l’Ibis Style –qui a été complètement rénové en 2019- et revoyons le jardin de 400m2 avec sa piscine et sa terrasse. Nous avons décoré les deux restaurants –Le Racine au Pont d’Avignon et l’Entre-deux de l’Ibis Style route de Marseille- avec de la seconde main grâce au talent de Pascale Palun de Vox populi. C’est ainsi que l’ancienne jardinière en ciment des années 1970 qui trônait devant la mairie d’Avignon est devenue un immense luminaire. Des pare-feuilles extraits d’un mas provençal, ponctuent le sol tandis que des nids d’oiseaux inversés, en plastique recyclé éclairent les convives, tandis que des boules en terre d’ocre du Luberon rythment l’espace… Le tout est harmonieux et nous invitent à poursuivre notre démarche RSE (Responsabilité sociale et environnementale de l’entreprise).»
Mon héritage ? «Ce n’est pas que de la pierre, ce sont aussi mes équipes. D’ailleurs je n’ai pas de bureau, je travaille sur un bout de table ou dans un salon. Accessible, je navigue d’établissement en établissement. Seconde main, seconde vie, c’est toute l’histoire de cet hôtel qui date des années 1980. Le piano, dans l’entrée, est celui que j’ai toujours connu et que j’ai fait remettre à sa place initiale, parce que le passé nous invite au présent sans renier l’histoire.»
Pierre Onde, Le racine, Mercure Pont d’Avignon
Le management «J’accompagne entre 100 et 130 salariés sur les trois établissements. Je n’ai pas de problème de recrutement car j’ai très peu de turn-over. Par contre, je mets plus l’accent sur le savoir-être que sur le savoir-faire. Je suis plus ancrée sur la compétence que sur les diplômes, c’est un management participatif en accord avec le cadre, car le cadre hiérarchique et de fonctionnement est porteur de sens et de focntionnalité. Il est structurant et axé sur le mérite.»
Ma clientèle ? «Nous sommes traditionnellement sur plusieurs segments : des groupes tours, affaires, loisirs ainsi que des individuels. L’Ibis style est l’établissement le plus tourné sur une clientèle d’affaires. Les personnalités qui ont séjourné chez nous ? Oui il y en a eu et elles continuent de venir en toute discrétion ! Johnny Halliday et bien d’autres… Les trois hôtels sont bookés un an à l’avance pour le festival d’Avignon. La grande force des deux Mercure d’Avignon, c’est leur clientèle très fidèle. Notre force ? ce sont nos habitués.» Les établissements qui font partie du groupe Accor sont labellisés Hallsafe (haut niveau de service et de propreté).
Repères Aurélie Panattoni a repris les Mercure Pont d’Avignon, Palais des papes et Ibis Style -de la route de Marseille- en 2020. La cheffe d’entreprise lance, en 2021, le restaurant bistronomique Le Racine avec le chef Pierre Onde et Wilfried Tardy, directeur d’exploitation. Le restaurant est décoré par Pascale Palun de Vox Populi avec tous les marqueurs du Sud, en clin d’œil à son père et dans un élan RSE. Le Mercure Pont d’Avignon, 4 étoiles, compte 88 chambres et 420m2 de salle de réunion en cœur de ville. Il a été construit en 1980. Le Mercure Palais des papes, hôtel 4 étoiles, compte 86 chambres et a été construit en 1990. L’Ibis style Avignon Sud, 3 étoiles, accueille 121 chambres avec une piscine et 400m2 de salle de réunion. Son restaurant l’Entre-deux a été décoré par Dorian Goumain. En termes de chiffre d’affaires ? « L’hôtel Mercure Pont d’Avignon, Palais des papes et Ibis style ont réalisé d’excellents chiffres d’affaires et le Mercure Pont d’Avignon un C.A. historique, depuis le Covid, en 2022, confie Aurélie Panattoni.
Aurélie Panattoni Copyright Mireille Hurlin
Printemps des poètes : la Factory ouvre ses portes aux artistes ukrainiens
Ils étaient plus de 300 chefs d’entreprises et entrepreneurs vauclusiens à assister à la dernière Assemblée générale (AG) de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) de Vaucluse qui vient de se tenir au Novotel Avignon-Nord à Sorgues. Une mobilisation sans précédent particulièrement soulignée par Alain Gargani, président de la CPME Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur toujours aussi étonné et admiratif de la capacité de la section vauclusienne de la Confédération « à réunir autant de monde. »
« La coupe est pleine » Prenant ensuite la parole pour ouvrir cette AG, Bernard Vergier, président de la CPME 84 a avant tout tenu à rappeler que « depuis 4 ans, notre pays, notre région et notre département traversent une période très troublée sur le plan économique et social. Il y a d’abord eu des grèves, les gilets jaunes, puis la crise sanitaire, les hausses des matières premières et pénuries de matériaux, le conflit en Ukraine engendrant une crise énergétique sans précédent. Et plus récemment, des nouveaux mouvements de grève liés à la réforme des retraites… Nous pouvons dire que la coupe est pleine. Malgré leur forte capacité de résilience, certains chefs d’entreprise baissent malheureusement les bras (…). Malgré ces épreuves, je tiens à féliciter l’ensemble de nos chefs d’entreprise et nos commerçants qui ne cessent de s’adapter au quotidien avec leurs équipes dans un contexte économique qui connaît une dynamique encourageante. »
Crise énergétique et difficultés de recrutement Mais cette réunion annuelle a été surtout l’occasion pour le président vauclusien d’insister sur les conséquences de la crise énergétique sur les entreprises locales : « rien n’explique la multiplication, jusqu’à 12 fois des montants initiaux, des factures de certains fournisseurs d’électricité. Rien n’explique certaines ruptures de contrat pouvant être jugées abusives. Nous demandons une nouvelle fois aux autorités à veiller à la bonne application des règles commerciales à ce sujet. » Saluant « les différentes aides mise en place par l’état ou la région pour amortir l’explosion des coûts », Bernard Vergier rappelle cependant que « nous sommes tous conscients de l’aspect hautement politique du sujet. La France doit impérativement retrouver son indépendance énergétique et rouvrir les nombreuses centrales en arrêt ou en maintenance jusqu’à présent. »
De gauche à droite : Alain Gargani, président de la CPME Sud, Bernard Vergier, président de la CPME 84, Violaine Démaret, préfète de Vaucluse, ainsi que Roland Gomez, dirigeant et fondateur de Proman, ancien président de la CCI de Paca, et venu témoigner de son parcours d’entrepreneur à la tête du groupe familial 4e acteur européen du travail temporaire et des ressources humaines implanté historiquement à Manosque.
Dans ce contexte global viennent s’additionner d’importantes difficultés de recrutement. « Les secteurs où les tensions de recrutement sont historiquement fortes comme le BTP, la restauration, la métallurgie et le numérique continuent à être touchés, constate le président de la CPME 84. A cela, s’ajoutent désormais des filières comme la banque, l’assurance, le tertiaire, jusqu’ici épargnées par ces pénuries de main d’œuvre sont à présent concernées. Ces difficultés ne doivent pas être une fatalité. Des travaux sont déjà engagés au sein des principales branches professionnelles pour améliorer l’attractivité des métiers et réfléchir à l’adaptation nécessaire des entreprises pour recruter et pérenniser les bonnes compétences. »
L’enjeu majeur de la mobilité Cette AG a été aussi le moment pour la CPME 84 de rappeler les difficultés de mobilité sur le territoire et particulièrement le Grand Avignon. « Le Vaucluse subit des difficultés liées à la mobilité des collaborateurs, insiste Bernard Vergier. L’offre de transport en commun es insuffisante et la circulation très perturbée dans le Grand Avignon depuis la mise en place du plan faubourgs. Celui-ci pénalise lourdement l’activité économique et l’attractivité des entreprises et des commerces au niveau des recrutements. Il nuit aussi à notre environnement et notre santé. »
« On ne peut pas rester spectateurs, l’économie c’est le fruit d’un équilibre pour nos entreprises et nos salariés. »
Bernard Vergier, président de la CPME 84
Toujours concernant la mobilité, le président Vergier a tenu à rappeler que « la CPME 84 a déposé une requête au Tribunal administratif de Nîmes avec l’association Adrem à l’encontre de ce plan. Nous attendons l’audience prochainement. A ce jour, les élus de la commune d’Avignon restent muets. Est-il normal de voir des commerces disparaitre faute de concertation ? Est-il normal de voir des collaborateurs qui refusent des postes dans les commerces ou entreprises du Grand Avignon de peur de subir des embouteillages au quotidien ? Est-il normal que certains artisans ne donnent pas suite à des chantiers en centre-ville ou en périphérie faute de stationnement adapté ou trop couteux ? Le sujet de la mobilité est majeur : Nous ne pouvons ignorer l’urgence des enjeux climatiques qui nous touchent. Mais encore une fois, le bon sens et les solutions alternatives doivent prendre le pas sur des positions fermées. J’en appelle à l’action sans délais des élus et des institutionnels. On ne peut pas rester spectateurs, l’économie c’est le fruit d’un équilibre pour nos entreprises et nos salariés. »
Laurent Garcia
Une année d’activité pour la première organisation patronale de Vaucluse Avec près de 900 adhérents, le CPME 84 est aujourd’hui la première organisation patronale en adhérents directs de Vaucluse. Un engouement dû grandement à l’activité incessante de la Confédération dans le département. En tout, la CPME a organisé plus d’une cinquantaine de rendez-vous à destination de ses adhérents en 2022 : 8 ateliers du Pôle femme dont le succès ne se dément pas depuis son lancement en 2018, 2 rencontres ‘réseau’, 4 Pitch party dont 2 en partenariat avec les CPME 13 et CPME 30, 10 rencontres thématiques animées par des partenaires, 5 rassemblements du Pôle Jeunes, des cessions de formations juridiques, des formations prud’homales, des journées sur le thème de l’hygiène et de la sécurité au travail, l’initiation au brevet SST (Sauveteur secouriste du travail)… Par ailleurs, les visites d’entreprises ont rencontré un grand succès avec la découverte de 8 entreprises Le Comptoir de Mathilde, Orange, le site nucléaire de Tricastin, Digit hall, Invinova, Mathieu lustrerie, Naturalys et Brun de Vian Tiran. Un format qui a séduit et qui sera maintenu en 2023. « Nous poursuivions également l’opération ‘1 jour/1 adhérent’, en effectuant une publication de portraits d’adhérents mettant en avant leurs activités, spécificités et équipes sur les réseaux sociaux de la CPME 84 », a précisé Hervé Belmontet, secrétaire de la CPME 84 lors de la présentation du rapport d’activités de l’année écoulée. Dans le même temps, la Confédération de Vaucluse a signé une quinzaine de conventions de partenariat avec le Conseil départemental de Vaucluse, Pôle emploi, l’Apec, l’Urssaf, l’Ordre des avocats du barreau d’Avignon, la Société marseillaise de crédit, EDF, Groupama, Orange, le groupe vyv – harmonie mutuelle, la CPAM de Vaucluse, Défense mobilité, la préfecture de Vaucluse, la gendarmerie nationale, la police nationale et l’armée. Enfin, la CPME 84 a participé cette année à la 3e édition des Trophées des Entrepreneurs positifs organisé par la CPME Sud. A ce titre, Denis Duchêne de l’hostellerie du château des Fines Roches à Châteauneuf-du-Pape a remporté le prix régional du Jury et Solène Espitalié des Jardins de Solène qui remporte le prix régional de la Solidarité après avoir fait partie des 6 lauréats du Vaucluse.