(Vidéo) Néro : la série événement de l’avignonnais Jean-Patrick Benes bientôt sur Netflix
A partir du 8 octobre prochain, la plateforme de Streaming Netflix va diffuser la mini-série ‘Néro’. Imaginée par l’avignonnais Jean-Patrick Benes cette création en 8 épisodes de 52 minutes raconte l’histoire de Néro, interprété par l’acteur français Pio Marmaï, un assassin méthodique trahi par son maître et qui voit réapparaître dans sa vie sa fille (jouée par Alice Isaaz) qu’il n’a jamais élevé. Au casting également : Olivier Gourmet, Yann Gael, Lili-Rose Carlier Taboury, Camille Razat, Louis-Do de Lencquesaing, Tom Leeb, Sandra Parfait, Quentin d’hainaut…
Tournage dans le Sud de la France L’action se passe en 1504 dans le Sud de la France. Cette aventure historique pose un dilemme simple et brutal : sauver sa peau ou sauver sa fille, le tout sur fond de sécheresse historique et de soulèvement paysan. « Néro coche une case rare dans la production française : l’aventure historique jouée au premier degré, avec un humour noir à froid et des scènes d’action taillées pour le feuilleton, explique Simon Janvier sur Netflix News. La vidéo annonce un mélange net : cape-et-épée sec, sarcasme de bas étage, grands espaces cramés par la chaleur, et un tandem père-fille qui apprend à fonctionner dans l’urgence. » Mise en ligne simultanément à l’international sous le nom de ‘Néro the Assassin’, la série a été tourné en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Occitanie mais aussi en Italie et en Espagne.
Une filmographie déjà bien fournie Originaire d’Avignon, c’est donc Jean-Patrick Benes qui a créé cette nouvelle série phare de Netflix aux côtés de Martin Douaire, Nicolas Digard et Allan Mauduit. Outre le scénario, ce dernier est aussi à la réalisation des 4 premiers épisodes avant que Ludovic Colbeau-Justin ne prenne le relais pour la seconde partie de cette première saison.
Jean-Patrick Benes. Crédit : Facebook/DR
De son côté Jean-Patrick Benes n’est pas un inconnu puisqu’on lui doit notamment la très réussie série de Canal+ Kaboul Kitchen (2012 à 2017) ainsi que plusieurs longs métrages comme Le sens de la famille en 2020, Vilaine en 2007, Quatre garçons pleins d’avenir en 1997 ou bien encore le très ambitieux film d’anticipation Arès (2015), une des trop rares œuvres cinématographiques de science-fiction française de ses dernières années.
(Vidéo) Néro : la série événement de l’avignonnais Jean-Patrick Benes bientôt sur Netflix
Dans le calme verdoyant du Centre Hospitalier de Montfavet, à Avignon, une structure unique œuvre chaque jour pour accompagner les adultes autistes dans leur parcours de vie. C’est le Centre de soins de jour Les Majorelles, dédié aux adultes porteurs de troubles du spectre de l’autisme (TSA). Ce lieu de soins spécialisés fait l’objet du deuxième épisode de la série documentaire ‘Au cœur du CH de Montfavet’, réalisé par Steeve Calvo. Une plongée sensible et précieuse dans un univers souvent méconnu.
Une prise en charge sur mesure. Les troubles du spectre de l’autisme recouvrent une très grande diversité de profils : certains patients sont verbaux, d’autres non ; certains ont des capacités cognitives très développées, d’autres une déficience intellectuelle sévère. Pour répondre à cette complexité, le Centre Hospitalier de Montfavet a développé une filière complète ‘Autisme adultes’, coordonnée par le Docteur Esquer.
Pour les adultes Depuis l’ouverture en octobre 2021 de l’Hôpital de jour Pinel, les adultes atteints de TSA peuvent bénéficier d’un accompagnement structuré et personnalisé. Les patients y sont accueillis jusqu’à 2,5 jours par semaine, pour une durée maximale de deux ans.
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Sécurité et organisation L’approche repose sur : La sécurité et l’organisation : les emplois du temps sont immuables pour réduire l’anxiété ; Une prise en charge individualisée, qui tient compte des besoins sensoriels, des intérêts spécifiques et du niveau de communication ; Des activités thérapeutiques, pensées pour renforcer les interactions sociales, et non de simples activités occupationnelles. Contact HDJ (Hôpital de jour) Pinel : 04 90 03 91 37
Les cas complexes : l’unité Le Petit Bois Certains adultes autistes présentent des troubles sévères : déficience intellectuelle, absence de langage, comportements auto-agressifs… Pour ces situations, l’unité d’hospitalisation ‘Le Petit Bois’ (UHCC TED) prend le relais.
Séjours longs et de rupture Cette unité accueille deux types de séjours : Les séjours longs, pour assurer une transition vers un nouveau lieu de vie (comme une MAS ou un FAM) ; Les séjours de rupture, sollicités par des familles ou établissements en difficulté, pour soulager temporairement le quotidien. Admission uniquement pour les personnes ayant déjà une structure prête à les accueillir après l’hospitalisation.
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L’accompagnement mobile : aller vers les patients Le CH de Montfavet a aussi mis en place une équipe mobile Autisme, composée de professionnels itinérants. Leur mission : aller à la rencontre des familles, hôpitaux ou établissements médico-sociaux partout en région Paca.
Leur rôle Évaluer les besoins directement à domicile ou sur place ; Proposer des stratégies adaptées ; Assurer un suivi post-hospitalisation ; Former les équipes d’accompagnement. Une démarche essentielle pour éviter les ruptures de parcours.
Les solutions d’hébergement spécialisées Parce que les soins ne suffisent pas sans un lieu de vie adapté, trois structures d’hébergement du CH de Montfavet proposent des places réservées aux adultes autistes : La MAS Bel-Air : 14 places dédiées sur un total de 60. Les résidents participent à de nombreuses activités (balnéothérapie, art-thérapie, sport, médiation animale…). La Maisonnée : 5 places pour des adultes très dépendants, nécessitant un encadrement renforcé. L’Unité Résidentielle : 3 places pour les situations les plus complexes, orientées par une commission régionale. Ces résidents peuvent bénéficier du dispositif Handiconsult84, facilitant l’accès aux soins spécialisés.
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Un accompagnement global dès l’enfance Le CH de Montfavet ne limite pas son action à l’âge adulte. Il propose un parcours complet de soins dès le plus jeune âge, grâce à ses centres médico-psychologiques (CMPEA) et hôpitaux de jour pour enfants et adolescents : HDJ Jolyjean (Avignon) pour les 5-12 ans ; HDJ Arlequin pour les adolescents à partir de 12 ans ; Une équipe de référence pour l’évaluation de l’autisme (EREA), en cas de diagnostic complexe ; L’IME Château de Mérignargues, pour les enfants et ados avec handicap intellectuel associé à des troubles du neuro-développement, avec un projet individualisé centré sur la communication et l’autonomie.
Une plongée humaine et engagée À travers le documentaire Au cœur du CH de Montfavet, soignants et patients témoignent de ce travail de longue haleine, mené avec patience, rigueur et humanité. L’objectif est clair : permettre à chaque adulte autiste de vivre une vie digne, sécurisée, et la plus autonome possible. Briser les tabous sur l’autisme adulte, c’est déjà faire un pas vers l’inclusion.
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Du 27 septembre au 12 décembre 2025, les villages de Vaison-Ventoux accueillent la deuxième édition des Automnales, un programme d’animations porté par la Communauté de communes et l’Office de tourisme, en partenariat avec les communes et leurs comités des fêtes. Au programme : des défilés de lampions, des feux, des braséros, des veillées, des soupes, du vin, des desserts, des châtaignes, des spectacles, des contes, des concerts, un jeu-quizz entre villages, des finales et une remise des prix le 12 décembre à Saint-Romain-en-Viennois.Un événement itinérant pour vivre l’automne autrement, entre traditions locales, rencontres conviviales et partage autour de la lumière et du feu.
Nées de la volonté de créer des moments conviviaux à l’échelle du territoire, les Automnales rassemblent habitants et visiteurs autour d’une série de rendez-vous festifs ou plus intimistes. Onze rencontres sont prévues cette année, mêlant défilés aux lampions, spectacles, repas partagés et animations musicales. La symbolique du feu et de la lumière traverse l’ensemble des manifestations, incarnée notamment par le passage de la flamme de village en village, symbole du lien entre les communes. Chaque événement propose une dégustation ou un repas, souvent préparé par les habitants eux-mêmes, et met à l’honneur les produits locaux ou les traditions culinaires. Un Jeu-Quiz intercommunal, proposé à chaque date, permet aux participants de faire gagner leur village dans une joute amicale. La finale des Automnales aura lieu le 12 décembre à Saint-Romain-en-Viennois, avec la remise des prix.
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Quelques temps forts du programme Samedi 27 septembre – Faucon (19h) Départ de la flamme des Automnales avec un défilé aux lampions, contes provençaux, assiette saucisse-frites (8€ sur réservation), et spectacle de feu ; Samedi 4 octobre – Saint-Marcellin-lès-Vaison (18h) Apéritif partagé, braséros, repas sous barnum et animations autour du feu. Samedi 11 octobre – Savoillans (15h / 19h) Concours de coinche, défilé aux lampions, repas sur réservation ; Vendredi 17 octobre – Puyméras (18h30) Soirée dansante et spectacle de feu, apéritif et repas sur inscription (12€) ; Mercredi 22 octobre – Buisson (17h30) Veillée avec concert, dégustation de châtaignes, soupe offerte et concours de desserts ; Samedi 15 novembre – Rasteau (19h30) Soirée contes et chants en collaboration avec Roaix. Apéritif partagé et animations traditionnelles ; Jeudi 20 novembre – Vaison-la-Romaine (18h) Dégustations au Théâtre Antique : vins, fromages, plats chauds, marrons grillés. Entrée libre, verre de dégustation à 5€ ; Vendredi 21 novembre – Saint-Roman-de-Malegarde (18h30) ; Concours de soupe entre villageois, dégustation ouverte à tous et repas sur réservation (12€) ; Samedi 22 novembre – Cairanne (18h30) ; Dégustation de vin nouveau et viandes au braséro, animations et quizz. Vendredi 28 novembre – Mollans-sur-Ouvèze (14h30 / 18h) Concours de belote suivi d’un défilé aux lampions, apéritif et quiz. ; Vendredi 12 décembre – Saint-Romain-en-Viennois (18h) Clôture des Automnales et Fête des Lumières : maisons illuminées, cortège aux lampions, spectacles, marrons grillés, et remise des prix aux villages gagnants.
Identité et mémoires des villages Au-delà des animations, les Automnales visent à valoriser l’identité et la mémoire des villages. Un « Grand Grimoire des petites histoires en Vaison-Ventoux » est ouvert à tous : chacun est invité à y partager anecdotes, souvenirs, récits ou légendes.
Les infos pratiques www.vaison-ventoux.fr & www.vaison-ventoux-provence.com
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Ce samedi 27 septembre, l’heure sera à la course à pied avec L’Enjambée sorguaise, un événement sportif organisé à Sorgues pour la 3e année consécutive.
Chaque année, la Ville de Sorgues organise un rendez-vous sportif devenu incontournable : L’Enjambée sorguaise. L’événement devient de plus en plus attendu au fil des éditions et affiche déjà complet pour cette 3e.
Comme pour les années précédentes, deux parcours seront proposés, un de 7 km et un de 13 km empruntant la Voie des papes jusqu’à l’île de l’Oiselay. L’occasion pour les participants de faire du sport tout en redécouvrant les paysages du territoire, mais aussi pour les accompagnateurs d’en profiter et d’encourager les coureurs.
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La violoniste Kyoko Yonemoto invitée
Kyoko Yonemoto nous fait voyager en terres bohémiennes et gitanes : Maurice Ravel, Tzigane, rhapsodie de concert pour violon et orchestre Pablo de Sarasate, Carmen fantaisie, pour violon et orchestre
L’Orchestre National Avignon-Provence sous la direction du chef associé Federico Santi
Claude Debussy, Prélude à l’après-midi d’un faune réduction pour orchestre de chambre (David Björkman) Einojuhani Rautavaara, Adagio céleste Francis Poulenc, Sinfonietta
Une soirée festive
Le Choeur de l’Opéra Grand Avignon chantera en amont du concert des extraits de Carmen.
Ce concert d’ouverture de la saison sera précédé, de 18h30 à 20h, d’un point de restauration solidaire tenu par les associations ‘Un sourire pour tous’, ‘Cuisine pour un voisin’ et d’un brasseur.
Vendredi 26 septembre. 20h. 5 à 31€. Gratuit pour les moins de 18 ans. La FabricA. 11 Rue Paul Achard. Avignon. Réservations au 04 90 14 26 40 et sur le site de l’Opéra Grand Avignon.
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Ce samedi 27 septembre, le Vaucluse sera à l’honneur dans l’émission télévisée Cuisine Ouverte, diffusée chaque semaine sur France 3. Le chef Mory Sacko installera son comptoir et ses ustensiles au cœur de la Lustrerie Mathieu à Gargas et cuisinera aux côtés du chef étoilé Christophe Bacquié, du Mas des Eydins à Bonnieux.
Chaque samedi, l’émission culinaire Cuisine Ouverte met en lumière la diversité de la cuisine française parcourant la France à la recherche des meilleurs produits du terroir. Dans chaque émission, le chef animateur Mory Sacko, dévoilé dans l’émission Top Chef, est accompagné d’une personnalité française, et un chef local propose une recette aux téléspectateurs.
Ce samedi 27 septembre, c’est en Vaucluse que Mory Sacko déballera ses poêles et ses couteux, dans un lieu emblématique du département : Mathieu Lustrerie. C’est dans cette entreprise du patrimoine vivant, spécialisée dans la création et la restauration de lustres de luxe, que le chef cuisinera aux côtés du compositeur et musicien Yarol Poupaud, à la lumière des lustres. Le chef Christophe Bacquié, installé à Bonnieux et doublement étoilé par le Guide Michelin, sera aussi de la partie et dévoilera une de ses recettes.
Diffusion ce samedi 27 septembre à 20h25 sur France 3.
Le Vaucluse a déjà été mis en lumière par l’émission
Ce n’est pas la première fois que l’équipe de Cuisine Ouverte pose ses caméras en Vaucluse durant cette 6e saison de l’émission. Le samedi 13 septembre dernier, c’est à Oppède ainsi qu’à Lourmarin, dans la cour du Château, que Mory Sacko a révélé les richesses du Luberon.
Pour voir le replay de cette émission, cliquez ici.
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À l’occasion du Congrès de l’Union sociale pour l’habitat (USH), la Banque des Territoires (Groupe Caisse d’Epargne) annonce un ensemble de mesures exceptionnelles pour répondre à la crise du logement. Objectif : relancer la construction de logements sociaux, accélérer leur transition écologique et transformer les bureaux vacants en habitats durables.
Alors que la tension sur le logement ne faiblit pas, la Banque des Territoires engage plus de 12 milliards d’euros pour soutenir la construction sur la période 2025-2026. Parmi les mesures phares : 1 milliard d’euros pour construire des logements très sociaux dans les quartiers prioritaires, via des prêts PLAI bonifiés ; 10 milliards d’euros de prêts pour le logement intermédiaire, avec des conditions attractives (durées longues, différés, taux favorables) et 500M€ mobilisés avec la Banque européenne d’investissement pour élargir les offres de financement à taux fixe. Autre priorité : le logement étudiant, avec l’élargissement du prêt phare aux bailleurs sociaux, afin de soutenir la création de 75 000 places d’ici 2030.
Rénovation énergétique : priorité à l’efficacité réelle Face à l’écart souvent constaté entre les prévisions et les résultats réels des rénovations énergétiques, la Banque des Territoires lance le premier prêt à impact réel. Il repose sur les économies d’énergie réellement constatées après travaux : plus les résultats sont bons, plus les conditions de financement sont avantageuses.En parallèle, l’outil Prioréno Logement social évolue : il intègre désormais les données de consommation, les réseaux de chaleur, et des indicateurs climatiques pour aider les bailleurs à planifier leurs travaux en tenant compte des risques à long terme.
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Transformer l’existant pour créer du logement Dans un contexte de raréfaction du foncier et d’injonction à la sobriété (Zéro artificialisation nette), la Banque des Territoires mise sur la reconversion de bâtiments déjà construits. Son nouveau programme Transfo+ (130 M€) accompagne la transformation de bureaux et de locaux vacants en logements sociaux, en ciblant les projets les plus sobres énergétiquement.
Soutien à l’innovation foncière et à l’accession sociale Autre levier activé : le renforcement du modèle des Organismes de Foncier Solidaire (OFS), qui permet de dissocier le foncier du bâti pour rendre l’accession à la propriété plus accessible. Le nouveau prêt Duoz permet de préfinancer les opérations foncières dans un contexte de forte croissance des OFS. Enfin, le prêt Gaïa Habitat Social est prolongé jusqu’à 80 ans, pour permettre un portage foncier à très long terme et alléger le coût des opérations de transformation ou de construction sur des terrains déjà bâtis.
« Ne pas choisir entre le vert et le social » Pour Olivier Sichel, directeur général de la Caisse des Dépôts, cette mobilisation financière vise à répondre aux deux urgences du moment : l’accès au logement et la transition énergétique.« Nous voulons permettre aux bailleurs de construire plus et de rénover mieux, sans avoir à arbitrer entre la performance écologique et la justice sociale. Nos concitoyens ont besoin de logements abordables. Soyons créatifs, soyons audacieux. »
Repères PLAI : logements très sociaux pour les ménages en grande précarité ; PLI : logement intermédiaire, entre HLM et parc privé ; Phare : prêt pour financer le logement étudiant ; Zan : zéro artificialisation nette ; BEI : Banque européenne d’investissement ; OFS : Organismes de Foncier Solidaire (accession sociale à la propriété).
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Fin des bouchons à Bonpas, déviation d’Orange, plan santé, déménagement des archives, Routes du Sud, pistes cyclables, LEO… la présidente du Département fait le point des grands dossiers en Vaucluse. L’occasion pour l’élue de regretter les conséquences des incertitudes politiques au niveau national ainsi que la déconnexion des réalités du terrain auxquelles sont confrontés les élus de proximité. Pour elle, un seul parti compte : celui du bon sens.
Ne cherchez plus. Nous avons trouvé le bâtiment signature de la zone d’activité d’Agroparc : Memento, le nouvel édifice qui accueille les archives départementales du Conseil départemental de Vaucluse trop à l’étroit maintenant dans leur site historique du palais des papes. « C’est beau, c’est solide, c’est du concret », assure fièrement Dominique Santoni, présidente du Département, qui a pris l’habitude désormais d’organiser une rencontre de rentrée avec la presse dans un site emblématique du département. L’occasion pour l’élue de rappeler que ce nouveau lieu de mémoire constitue « un véritable symbole de notre feuille de route d’investir et de donner de la visibilité au département. C’est un projet phare que nous avons réussi à mener en 3 ans. Il illustre parfaitement notre volonté de nous tourner vers l’avenir. »
« Investir pour améliorer le quotidien des Vauclusiens. »
Dominique Santoni, président du Conseil départemental de Vaucluse
Investir, investir et encore investir, tel pourrait être le mantra de Dominique Santoni qui rappelle le cap qu’elle s’est fixée dans sa mandature : « améliorer les infrastructures pour améliorer, encore une fois, le quotidien des Vauclusiens ». Après Memento, l’autre gros chantier en cours c’est le carrefour de Bonpas. « Les travaux avancent rapidement, explique-t-elle. C’est le projet de la mandature : 38M€ de dépense, dont près de 25M€ sont financés par le Conseil départemental. Mais Bonpas, c’est plus qu’un simple réaménagement de carrefour. C’est du temps gagné et la fin des bouchons afin d’améliorer le quotidien de chacun. Même chose avec le chantier de la déviation d’Orange qui se poursuit. Un investissement de 50M€ dont 42% financés par le Département. Je crois que c’est cela que les gens veulent aujourd’hui avant tout : du concret, car dans ce département, on ne fait pas de grands discours mais des grands travaux. »
Poursuite du déploiement de plan santé Même satisfaction en ce qui concerne le déploiement du plan santé du Département. « Grâce à cette initiative, plus de 3 200 Vauclusiens ont retrouvé un médecin-traitant à ce jour. Et ce n’est pas fini puisque nous allons ouvrir prochainement un 5e centre de santé à Pernes-les-Fontaines. Nous sommes également en train de recruter 2 à 3 nouveaux médecins en plus de la dizaine que nous avons déjà embauché. Tout cela, dans un souci de proximité qui caractérise l’ADN de notre action. »
« Il faut que chaque euro dépensé serve aux Vauclusiens. »
« Mais pour mener à bien tout cela, il nous faut un budget, rappelle Dominique Santoni. Nous n’attendrons donc pas les annonces de l’Etat pour élaborer notre budget 2026 qui sera fait en décembre. Afin de jouer la prudence, nous allons travailler sur un budget qui sera similaire à celui de l’année passée. Et même si notre situation financière est plutôt saine, nous conserverons rigoureusement le même cap avec l’objectif de se désendetter parce qu’au plus on se désendette, au mieux on se porte. Nous allons donc chercher des financements et faire des économies, là où on peut les faire. Parce qu’effectivement, nous vivons une période très compliquée où, même si nous n’avons pas la planche à billets, nous avons du bon sens. Au final, il faut que chaque euro dépensé serve aux Vauclusiens. »
RSA : continuer d’accompagner les allocataires vers l’emploi Si le Vaucluse présentait le pire taux régional de retour à l’emploi (3%) des allocataires du RSA (Revenu de solidarité active), le département affiche maintenant le meilleur score (presque 35%). « Pour moi, le RSA ne peut pas être une situation qui perdure, confie Dominique Santoni. L’idée, c’est vraiment de retrouver du travail. Aujourd’hui, nous avons identifié trois types d’allocataires du RSA : ceux qui peuvent se tourner vers une prestation compensatoire (comme l’aide à l’autonomie, aux personnes handicapées, la retraite…) et que nous avons accompagné dans leurs démarches. Ensuite, il y en a une partie qui n’ont pas droit au RSA, parce qu’ils ne remplissent pas les conditions car ils ont une activité annexe ou d’autres revenus. Ceux-là, je trouve qu’il n’y a pas de raison qu’ils soient au RSA. Enfin, il y a ceux qui sont inscrits au RSA en étant à la recherche d’un emploi ou qui peuvent travailler. Des personnes souvent entre 20 et 55 ans que nous accompagnons pour qu’ils se réintègrent. Et cela marche bien, puisque nous sommes maintenant le meilleur département de la région dans ce domaine. » Côté budget, ces contrôles de l’accès au RSA on permis de faire passer le coûts du versement de cette prestation pour le Département de 110M€ à 93M€ actuellement.
Les plus belles routes du Sud en 2026 ? Concernant les projets à venir, le Département espère lancer en 2026 ‘Les plus belles routes du Sud’. Mené en partenariat avec la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui en financera une partie, ce programme vise à rénover et embellir les routes, principalement départementales. « Nous allons embellir, nous allons planter, nous allons fleurir, nous allons agrandir, nous allons installer des pistes cyclables », énumère Dominique Santoni. « Cela concerne aussi les sentiers, les itinéraires pédestres ou bien encore les traversées de VTT, poursuit-elle. L’idée c’est de mettre en scène les voies du Vaucluse et de réaliser des gestes architecturaux comme avec la passerelle de l’Oiselet. » Dans cet esprit, le Conseil départemental prévoit la création d’une piste cyclable en encorbellement le long du pont de Bonpas, un travail sur le pied du Ventoux ou dans les gorges de la Nesque. « Avec cela, on combine développement, infrastructure, attractivité, mobilité douce, développement durable, transport… », se félicite à l’avance l’élue qui souhaite mettre le paquet sur les plantations d’arbres car « le Vaucluse a encore besoin d’être embelli. »
« La solution de la rocade, c’est la LEO »
Gérant près de 2 400 km de routes départementales, Dominique Santoni a aussi forcément un œil sur les difficultés de mobilité et tout particulièrement la non-réalisation de la LEO ou bien encore le projet de limiter le trafic poids lourds sur la rocade d’Avignon. « La solution de la rocade, c’est la LEO. Je trouve vraiment dommage que l’on ait abandonné ce projet de contournement de la cité des papes alors que nous avons une vraie problématique de transport dans ce département. En plus, nous nous privons de dizaines de millions d’euros qui auraient été déversés sur le territoire. »
« Aujourd’hui, interdire les poids lourds sur la Rocade de la manière dont cela est fait cela n’a pas de sens, regrette-t-elle. Le département du Vaucluse a émis un avis défavorable, ceux du Gard et des Bouches-du-Rhône également, les professionnels du transport sont contre, le ministère des transports et le préfet de région n’y sont pas favorable et pourtant on force encore et encore. Si on fait des réunions, de conciliation, de réflexion, dans lesquelles tout est déjà décidé, à quoi cela sert ? On veut envoyer les camions ailleurs, mais pour aller où ? Vers les ponts de Rognonas et de Roquemaure qui ne pourront pas le supporter et qui sont sous surveillance technique. Le préfet de région l’a écrit, ‘un surcroît de trafic 38 tonnes semble difficile sur ces deux points’ (ndlr : en plus celui du Pont de l’Europe a été consolidé en 2014 mais ne peut pas accueillir de trafic supplémentaire, tout comme celui d’Aramon construit en 1970). »
« Et que l’on ne me dise pas que l’on fait du développement durable en faisant passer les camions à Orange pour redescendre sur Avignon. Il y aura beaucoup plus de pollution et de bruit en incitant par exemple les transporteurs à utiliser deux camions plus petits là où il en affrété un seul ou à doubler les rotations. C’est un non-sens écologique. Le tout en prenant le risque de mettre en péril une filière rail-route que l’on a patiemment construit à Champfleury. »
« Il faut arrêter de dépenser l’argent que l’on n’a pas,
« Je crois vraiment qu’il est temps de faire preuve de bon sens dans nos décisions, que ce soit au niveau local ou national, espère Dominique Santoni. Quand on écoute les gens dans la rue, 80% vous disent la même chose, Ils veulent que, si on leur annonce des choses, on sache comment on les finance. Et que, si ce n’est pas possible, on leur dise qu’on ne va pas les faire. Je pense que les Français sont prêts à l’entendre. Il faut arrêter de dépenser l’argent que l’on n’a pas et que l’on arrête de se faire gouverner par des minorités. »
« Le non-cumul des mandats a aussi éloigné les élus nationaux des problématiques de terrains et de la réalité de ce que vivent les vrais gens. Et avec le quinquennat, ils sont perpétuellement en campagne. A un moment, on a eu le ‘quoi qu’il en coûte’ et maintenant on n’a plus rien… Je ne comprends pas pourquoi on n’arrive pas à se redresser. Je ne comprends pas que nous n’ayons pas le courage de faire des réformes. L’Espagne, qui est à gauche, y est arrivé, l’Italie, très à droite, y est arrivé. Alors pourquoi pas nous ? »
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L’Hôtel des ventes d’Avignon, sous le marteau de Maître Patrick Armengau propose l’acquisition de tableaux anciens et modernes, de mobilier et d’objets d’art ce samedi 27 septembre à 10h et 14h15.
Copyright Hôtel des ventes d’Avignon communication
Les infos pratiques Tableaux anciens et modernes, mobilier et objets d’art. Plaquette illustrée disponible ici. Jeudi 25 septembre : 14h-18h ; Vendredi 26 septembre : 10h-12h et 14h-18h et le matin de la vente 9h-10h. Le catalogue complet ici. Les frais sont de 25%. Hôtel des ventes, zone de Courtine, 4 Rue Mère Térésa, 84000 Avignon. 04 90 86 35 35. Contact@avignon-encheres.com
Copyright Hôtel des ventes d’Avignon communication
Prochaines ventes Il s’agira de bijoux et d’or, mercredi 8 octobre. Les frais appliqués seront de 18%TTC.