(Vidéo) Comment les Vauclusiens gèrent leur mot de passe ?
Mardi 6 mai, c’est la journée mondiale des mots de passe. L’occasion de rappeler les bonnes pratiques en matière de cybersécurité à une époque où la fraude en ligne n’a jamais été aussi répandue. En amont de cette journée, l’Echo du mardi, en partenariat avec Orange, est allé à la rencontre des avignonnais lors d’un micro-trottoir dans les rues de la cité des papes.
Si auparavant le grand public n’était pas forcément mobilisé à ces questions de sécurité numérique, il semblerait qu’il soit davantage sensibilisé aujourd’hui. Une très large majorité des gens est ainsi déjà au fait des principales précautions à avoir et évite les codes du type : 000, 1234, les dates de naissance, etc. Aucun ne fait également l’erreur de divulguer son mot de passe même si beaucoup avoue avoir du mal à se souvenir de tous.
L.G.
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La première phase des travaux de la plaine sportive Saint-Gervais, située à L’Isle-sur-la-Sorgue, dont le financement a été approuvé en décembre dernier par le conseil municipal, a débuté le lundi 28 avril.
La Ville de L’Isle-sur-la-Sorgue l’avait annoncé en décembre dernier : les travaux du projet de plaine sportive sur le site de Saint-Gervais devait débuter en avril 2025. C’est le 28 avril que le premier coup de pelle a été donné pour initier la première phase des travaux qui devraient s’étendre jusqu’au 1ᵉʳ trimestre 2028.
Gérard Gaillard, adjoint à la mairie en charge des sports, et Pierre Gonzalvez, maire de L’Isle-sur-la-Sorgue, étaient présents pour le lancement des travaux.Ce à quoi devrait ressembler la plaine sportive après les travaux.
Avec ce projet, la municipalité souhaite renforcer sa position en faveur de la pratique sportive, la ville comptant une quarantaine de clubs sportifs et 6 500 licenciés. Cette plaine sportive a de multiples objectifs : regrouper dans un seul lieu des équipements structurants, développer de nouvelles disciplines qui ne bénéficient pas d’équipements sur le territoire à l’heure actuelle, et mutualiser les équipements accessoires aux pratiques sportives.
La première phase des travaux, qui devrait s’achever en août 2025, concerne la construction de six courts de tennis, quatre en résine et deux en gazon synthétique, ainsi que la réhabilitation du local de pesage en club house et vestiaires.
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Avec la ViaSolaire à Caderousse, premier parc photovoltaïque surplombant une véloroute en France, la CNR mise à nouveau sur le soleil en Vaucluse. De son côté, la CCI de Vaucluse entend plus que jamais jouer la carte de l’énergie afin de participer au développement de son territoire. Une vision mutuelle que les deux partenaires appliquent dans une stratégie commune. Celle-ci se tournant en partie vers le secteur énergétique dans le cadre de la réflexion sur l’avenir du port du Pontet.
Il y a le parc photovoltaïque de Courtine, dont une 3e tranche comprenant 17 270 panneaux solaires devrait permettre d’alimenter l’équivalent de 6 000 personnes supplémentaires sur Avignon. Auparavant, il y a eu les éoliennes et les deux parcs photovoltaïques situés à Bollène-l’Écluse. Aujourd’hui, la CNR (Compagnie nationale du Rhône) vient tout juste de lancer la ViaSolaire, un nouveau parc expérimental sur la commune de Caderousse. Ce parc photovoltaïque longiligne composé de 6 structures en ombrières, va ainsi être testé sur la véloroute ViaRhôna. Une première en France pour cet aménagement qui doit être pleinement mis en service courant 2025.
Expérimenter de nouvelles manières de produire de l’électricité
« Notre expertise d’énergéticien et notre esprit pionnier nous poussent à expérimenter et développer de nouvelles manières de produire de l’électricité, explique ainsi Laurence Borie-Bancel, présidente du directoire de la CNR (à lire dans ‘Face à face’ à la page 14 du magazine de la CCI de Vaucluse, Acte #5). Il est essentiel de conserver cette agilité pour réussir la transition énergétique, et c’est en innovant que nous y parviendrons. Pas seulement dans de nouvelles technologies prometteuses, mais aussi dans la manière de construire les projets avec les acteurs locaux. Nos filiales Vensolair et Solarhona jouent un rôle de premier plan dans cette dynamique. » « D’ailleurs, c’est ici dans le Vaucluse que nous avons construit le premier parc solaire linéaire sur véloroute. Il est composé d’ombrières photovoltaïques disposées au-dessus de la ViaRhôna, sur un tronçon de près d’un kilomètre, confirme la présidente du directoire de la CNR. C’est une installation expérimentale inédite sur le plan technique, qui doit permettre de lever un verrou technologique important pour favoriser l’essor du photovoltaïque linéaire le long des digues, canaux, voies de chemin de fer, pistes cyclables, autoroutes. Ces grands axes représentent un gisement photovoltaïque important à l’échelle du territoire, et constituent une alternative face à la raréfaction du foncier disponible pour développer ce type d’énergie. Nous nous sommes entourés d’industriels et d’instituts de recherche français pour amener cette technologie à maturité : Schneider Electric, Supergrid Institute, Nexans et la SNCF. Sans oublier le soutien de l’ADEME et l’appui des collectivités locales qui nous permettent de mener cette expérimentation grandeur nature sur le territoire. »
Longtemps habituée à produire massivement de l’énergie via ses 19 barrages et 45 centrales hydroélectriques, la CNR (créée en 1933 et produisant 25 % de l’hydroélectricité française) n’a pas hésité à se tourner vers un mix énergétique afin de développer au maximum sa production d’énergie renouvelable. Le long du Rhône elle exploite ainsi également 61 parcs éoliens et 60 centrales photovoltaïques. De quoi permettre au 1er producteur français d’électricité 100 % renouvelable d’afficher 4 062 MW de puissance installée. « La transition écologique n’est plus une option, mais une nécessité », insiste Laurence Borie-Bancel. C’est notamment pour cela que la CNR a donc créé Solarhona, une filiale spécialisée dans le développement, la construction et l’exploitation de projets photovoltaïques, dont l’objectif est de ‘solariser les territoires’. Pour cela, elle projette d’investir près d’un milliard d’euros dans les 10 prochaines années afin de soutenir l’essor des projets photovoltaïques de taille intermédiaire (toitures de bâtiments, ombrières de parking, petits parcs au sol) et novateurs (centrales linéaires ou flottantes), portés par les collectivités locales, les entreprises et les agriculteurs.
« À nous d’imaginer le port du futur. »
Gilbert Marcelli, Président de la CCI de Vaucluse
Aucun sujet tabou
La CCI de Vaucluse a parfaitement saisi les enjeux que peuvent représenter les questions énergétiques pour les entreprises du département. Elle a donc intégré cette perspective dans les études de développement du port fluvial du Pontet. Études lancées en début d’année dans le cadre de la concession de la gestion du site octroyée par la CNR depuis 1961. « À nous d’imaginer le port du futur en multipliant ses usages, insiste Gilbert Marcelli, le président de la CCI de Vaucluse. Cela doit être à la fois un lieu d’échanges des marchandises ou de vrac mais aussi un lieu de mobilité avec un parking relais à étage afin d’économiser le foncier et, pourquoi pas, des navettes fluviales desservant Avignon et sa gare TGV (voir aussi les différents dossiers des magazines Acte 1 et 2). Mais cela peut aussi être un site lié aux nouvelles technologies, avec un petit data center, une école de l’eau ou bien encore une école liée à l’énergie. Cette dernière pourrait être spécialisée dans la réaffectation et le traitement de panneaux solaires usagés, de batteries, etc. Il ne faut négliger aucune piste de réflexion, car tout est envisageable. Il ne doit y avoir aucun sujet tabou à partir du moment où cela est techniquement faisable, financièrement acceptable et bénéfique pour notre territoire. C’est notamment pour cela que nous voulons renforcer notre coopération avec la CNR, tout particulièrement dans le domaine du solaire. » Cette volonté de développement des solutions photovoltaïques passe ainsi déjà par la création d’une société de projets (SPV) en co-actionnariat entre la CNR et la Chambre consulaire vauclusienne. « Cette SPV serait détenue à 40 % par la CCI de Vaucluse et 60 % par la CNR avec l’ambition de développer 10 mégawatts-crêtes (MWc) de photovoltaïques d’ici 2030 à l’échelle du département, annonce la présidente du directoire. C’est une illustration des partenariats de long terme que nous entendons nouer avec les acteurs du territoire à l’échelle de toute la vallée du Rhône. »
Et Gilbert Marcelli de rappeler que la formation demeure une priorité: « Nous devons créer de l’activité économique en développant des nouvelles formations sur des nouveaux métiers. C’est ce que nous étudions actuellement sur le site du port du Pontet avec pour but de créer de nouvelles formations. Pas celles que nous proposons déjà ailleurs sur les trois sites de notre Académie Vaucluse Provence. Il faut créer des formations liées aux nouvelles technologies. Tout particulièrement dans le secteur de l’énergie, car nous aurons toujours besoin d’énergie. » Un centre de recherche mutualisé de 2 ha figure ainsi dans les projets que le président de la CCI de Vaucluse souhaite voir émerger sur la zone portuaire du Pontet. « L’idée serait d’inciter les PME ou les petites entreprises innovantes de notre territoire à mettre en commun une partie de leurs investissements en R&D (ndlr : Recherche et développement). Le tout en lien avec Avignon Université. La CCI de Vaucluse serait alors là pour apporter de ‘l’huile’ dans les rouages en mettant tout le monde en relation. Il faut se poser ce genre de question : Comment mettre à disposition d’une PME les capacités de calcul d’un ordinateur quantique ? Notre objectif étant de faire émerger l’idée d’un laboratoire, puis ensuite un process de cette idée et enfin un projet d’industrialisation de ce process. C’est ce que nous devons faire sur le Vaucluse et Avignon : un pôle de recherche et développement venant en appui de start-up pour ancrer ensuite leur projet d’industrialisation dans notre département. »
« Au final, tout n’est que question d’attractivité, constate le président de la CCI de Vaucluse. Est-ce que les gens sont encore attirés pour vivre dans les grandes villes ? Pour moi la réponse est évidente : c’est non. Est-ce que l’on a besoin d’avoir des villes de taille moyenne à taille humaine offrant de nombreux services comme Avignon ? La réponse est oui. En plus, nous avons la chance de nous situer sur l’axe du Rhône et de nous trouver à 2h40 de TGV de Paris. Notre bassin de vie a donc tout pour être attractif. Quand nous faisons venir l’école supérieure de l’immobilier en Vaucluse, cela ne tombe pas du ciel. Ils s’implantent ici parce que nous sommes accessibles et qu’en une journée les intervenants peuvent venir et repartir dans un cadre de vie exceptionnel. Après, il faut bien évidemment évaluer la relation entre le besoin et ce que cela peut nous rapporter. Quand je dis ‘nous’, c’est à la collectivité. Et quand je dis combien cela nous rapporte, cela n’est pas que financier. C’est aussi un équilibre de qualité de vie, d’éducation, de formation… »
« Aujourd’hui, nous sommes véritablement à la croisée des chemins, poursuit Gilbert Marcelli. Il faut savoir faire du marketing. On vend notre territoire, on vend notre département. Et c’est là qu’il faut que les forces vives se rassemblent pour ne penser qu’à ça. Il faut travailler avec les collectivités locales, avec les industriels, avec tout le monde, avec toutes les filières, avec les fédérations professionnelles, avec les intercommunalités pour avoir une vision qui soit cohérente à court, moyen et long terme. Quand on ne sera plus là, ce qui va rester, c’est ce que nous aurons construit ! Et lorsque nous ne serons plus là, nos enfants, eux, le seront. Encore faut-il qu’ils puissent rester. Mais aujourd’hui, je suis triste quand je les vois partir parce que nous n’avons pas été capables de leur créer le job qui aurait pu les retenir ici. »
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La comédie romantique française Avignon, qui sortira dans les salles de cinéma le mercredi 18 juin prochain, vient de dévoiler sa bande-annonce officielle.
Il faudra encore patienter quelques semaines avant de visionner le long-métrage de Johann Dionnet, intitulé « Avignon », sur le grand écran. Cette comédie, dans laquelle on retrouve Baptiste Lecaplain, Elisa Erka et Alison Wheeler, a déjà fait sensation puisqu’il a été triplement récompensé au Festival de l’Alpe d’Huez en janvier dernier où il a remporté le Prix Coup de cœur des Alpes de la région Auvergne-Rhône-Alpes et Prix des abonnés Canal+ du meilleur film, ainsi que le Grand Prix du jury de l’édition 2025.
Le tournage a été rendue possible notamment grâce à la Commission du Film Luberon Vaucluse, association qui se charge de mettre en valeur les décors et le patrimoine du département, et qui propose assistance technique, liste de figurants et de compétences avec des caméramen, preneurs de son, éclairagistes, costumiers, maquilleurs, décorateurs, et bien d’autres, mais aussi grâce au soutien du Département de Vaucluse.
Le synopsis
Tournée en grande partie pendant l’édition 2024 du Festival d’Avignon, la comédie romantique suit Stéphane (Baptise Lecaplain) et sa troupe qui débarquent à la Cité des Papes pour jouer la pièce ‘Ma sœur s’incruste’ pendant le festival de théâtre et de spectacle vivant. Stéphane y croise Fanny (Elisa Arka), une comédienne montante qui joue dans un classique de Victor Hugo, et tombe sous son charme. Sur un malentendu, elle l’imagine être l’interprète de Rodrigue, le rôle principal du prestigieux ‘Cid’ de Corneille. Pour la séduire, Stéphane s’enfonce dans un mensonge qu’il va devoir faire durer le temps du festival… mais qui va très vite le dépasser.
En attendant la sortie officielle d’Avignon, découvrez la bande-annonce :
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Après des décennies de croissance presque ininterrompue du commerce, du tourisme et de la coopération internationale, la mondialisation se heurte ces dernières années à plusieurs obstacles. Après la stagnation de la croissance des échanges mondiaux dans le sillage de la crise financière de 2007-2008 puis sous la première administration Trump (2017-2021), lorsque les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine ont commencé à se manifester, la pandémie de Covid-19 a entraîné une forte baisse du commerce international, qui, mesuré en pourcentage du PIB mondial, a atteint en 2020 son niveau le plus bas depuis 2003. Bien que la pandémie ait rappelé les vulnérabilités des chaînes mondiales d’approvisionnement, le commerce international a ensuite rapidement rebondi, le ratio commerce/PIB mondial culminant à 62,8 % en 2022 avant de retomber à 58,5 % en 2023, selon les dernières données disponibles de la Banque mondiale.
Avec le regain des tensions géopolitiques et la montée des nationalismes et du protectionnisme observés à travers le monde ces dernières années, certains des progrès réalisés par le passé ont désormais été réduit à néant. Alors que la guerre commerciale 2.0 de la nouvelle administration Trump, entrée ces dernières semaines dans une nouvelle phase qui voit s’affronter directement les deux plus grandes économies mondiales (plus de 100% de droits de douane entre les deux pays à cette heure), menace de bouleverser l’économie mondiale, il se pourrait bien que nous ayons assisté à l’apogée de la mondialisation. Les nouveaux tarifs douaniers (pour certains temporairement suspendus) et surtout l’incertitude entourant la future politique commerciale des États-Unis pourraient amener les entreprises à repenser leurs chaînes d’approvisionnement afin de les rendre moins vulnérables aux perturbations internationales. Mais il reste encore à ce jour difficile de prévoir quels impacts durables la politique actuelle (et pour le moins erratique) de l’administration Trump aura sur le commerce mondial à long terme.
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C’est une première en France, la Région Sud va ouvrir le 29 juin prochain une ligne ferroviaire régionale dont l’exploitation a été confiée à un opérateur privé. Baptisée Omnéo et opérée par Transdev, cette ligne assurera la liaison entre Marseille et Nice au rythme de 14 allers-retours quotidiens. Une petite révolution dans le monde ferroviaire à un moment où s’ouvre à Marseille la conférence sur l’avenir du financement des transports…
En novembre 2021, la Région Sud confiait à la multinationale française Transdev l’exploitation pour 10 ans de la ligne ferroviaire Marseille-Toulon-Nice, dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des lignes régionales. Avec en moyenne 70 000 voyageurs par jour, cette ligne représente à elle seule 10 % du trafic de toute la région Sud. 16 rames, capables d’embarquer 360 passagers, ont été commandées au constructeur Alstom pour un montant de 16 millions d’euros l’unité. 8 ont été livrées à ce jour et dans l’attente des 8 autres, prévues pour l’automne prochain, l’exploitation démarrera avec des rames de location. Ces nouvelles rames, toujours aux couleurs de la marque « Zou ! », proposeront deux classes, avec des prises électriques et USB pour chaque siège. Une connexion Wifi sera également disponible. On pourra aussi embarquer jusqu’à 14 vélos par rame. L’accessibilité des personnes à mobilité réduite sera facilitée.
La compagnie s’engage sur une régularité à hauteur de 97,5 %
Ce train pourra circuler jusqu’à la vitesse de 160 km/h et 200 sur certaines portions, une fois des travaux de réaménagements effectués. Transdev proposera un départ toutes les heures, soit un doublement de la cadence par rapport à celle d’aujourd’hui. La compagnie s’engage également sur une régularité à hauteur de 97,5 % (on remarquera la précision du chiffre), celle de la SNCF est actuellement de 86,8 %. La région Sud s’est engagée à ne pas augmenter les tarifs actuels et propose même une réduction de 20 % du prix de l’abonnement. Pour l’exploitation de cette ligne et le fonctionnement d’un nouveau centre de maintenance construit à Nice, Transdev aura constitué une équipe de 220 personnes dont une trentaine viennent de l’opérateur historique.
En 2006, quand on a confié l’exploitation des autoroutes au secteur privé certains pensaient que c’était la bonne idée…
La coïncidence mérite d’être soulignée. La mise sur les rails de Transdev pour l’exploitation de cette ligne régionale concorde avec le début des travaux, le 5 mai, dans la cité phocéenne, de la conférence nationale sur l’avenir du financement des transports. Cette conférence, dont les travaux dureront plusieurs mois, a devra notamment répondre à la difficile question du futur financement des transports dans notre pays. Élisabeth Borne, alors premier ministre, avait lancé en avril 2023 un plan de rénovation du réseau ferroviaire à hauteur de 100 milliards. Mais ça c’était avant…
Quoiqu’il en soit, la question d’une ouverture plus grande des réseaux ferroviaires au secteur privé pourrait être développée. En 2006, quand on a confié l’exploitation des autoroutes au secteur privé certains pensaient que c’était la bonne idée. Aujourd’hui on réfléchit à récupérer la manne financière des autoroutes. Elle pourrait peut-être servir à développer le ferroviaire ?
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Avignon conforte son titre de « Capitale des Côtes du Rhône » avec la 4e édition de son ‘Live’ au pied du plus grand palais gothique d’Europe ce samedi 10 mai.
Le Live des Côtes du Rhône, un rendez-vous vigneron, festif et gourmand à partir de 18h avec 200 références de vins des 21 Côtes du Rhône Villages, de Suze-la-Rousse à Signargues, de Chusclan à Visan, de Saint-Andéol à Sablet. Sont organisés avec Inter-Rhône des ateliers de dégustation, des master-classes, un espace cocktail, se succèderont, côté musique, ‘Mind the Gap’, ‘Spanky & Co’ et DJ JeanBa, avec food-trucks et bistots éphémères jusqu’à 1h du matin.
Puis le 7 juin, ‘La Balade à Avignon’, une déambulation épicurienne au cœur de la Cité des Papes, ponctuée d’escales gourmandes, mêlant convivialité et terroir. Passage par la Maison Jean Vilar, lieu de mémoire et de Brigitte Scoture lié au fondateur du Festival d’Avignon. Endroit magique où on retrouve les costumes de scène de Gérard Philipe et Maria Casares, les maquettes des plus grands metteurs en scène de théâtre, les costumes, les affiches, les films et DVD de captations des spectacles historiques de la Cour d’Honneur depuis 1947, un fond d’archives unique au monde sous la houtlette de la directrice, Nathalie Cabrera. Puis passage par le ‘Verger’, jardin protégé au pied des imposantes murailles de pierre du Palais des Papes, qui a longtemps abrité le bureau du directeur du Festival d’Avignon, à l’époque de Bernard Faivre d’Arcier qui y avait notamment invité Isabelle Huppert, Michaël Lonsdale, Christine Scott-Thomas et Juliette Binoche pour des conférences et débats sans fin, jusqu’au bout de la nuit.
Enfin, le 26 juin, ‘La Grande Tablée’ de 200 mètres de long sur le Chemin de Halage, du Rhône, sur la Barthelasse, le plus beau point de vue sur le Pont d’Avignon et le Palais des Papes. Une nappe blanche et 200 convives attendus, un banquet avec grillades et broches et bien sûr vins des Côtes du Rhône, un festin familial à 45€, deux fois moins cher que les autres années. Les Compagnons mettront les mains à la pâte pour cet événement.
« Cette année, le site Côtes du Rhône Villages Plan de Dieu sera mis en avant pour son 20ème anniversaire d’appartenance à l’AOC. Il regroupe 1200 hectares sur les aires de production de Camaret, Jonquières, Travaillan et Violès et produit près de 42 000hl de rouge par an, soit le quart de l’ensemble des Villages AOC », précise David Bérard, le président des Compagnons des Côtes du Rhône, toujours prêt à faire partager son amour du terroir, du patrimoine, de la culture populaire et des vins de la Vallée du Rhône.
Contact : 04 90 16 00 32
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La préfecture de Vaucluse annonce le déploiement par le gouvernement d’un fonds d’urgence doté de 9M€ au niveau national pour accompagner les exploitations des jeunes viticulteurs. Ces derniers ont jusqu’au lundi 2 juin pour déposer leur demande d’aide.
Le fonds d’urgence de 9M€ déployé par le gouvernement sera décliné en Vaucluse afin d’aider les exploitations du département les plus fragilisées depuis leur installation. Les jeunes agriculteurs installés entre 2020 et 2024, ayant moins de 40 ans révolus à l’installation, sont éligibles et pourront percevoir jusqu’à 20 000€ d’aide.
L’aide sera attribuée aux viticulteurs, pour la vigne de cuve (à l’exclusion du raisin double fin) :
qui connaissent des pertes de 20% minimum de chiffre d’affaires ou d’excédent brut d’exploitation supérieures à l’issue de la récolte 2024 par rapport à une année de référence (comprise en 2020 et 2023), justifiées par un document comptable (extrait de liasse fiscale, attestation comptable, déclaration TVA pour les exploitants au micro-BA).
qui connaissent des difficultés financières prévisionnelles liées à des pertes de récolte constatées supérieures ou égales à 20% dans les déclarations de récolte 2024 par comparaison au dernier millésime normal en récolte identifié (niveau départemental), compris entre 2020 et 2023.
qui ont des difficultés financières liées à des pertes de récoltes répétées au cours des cinq dernières années, dont au moins une supérieure ou égale à 20%.
Le dépôt des demandes d’aide se fait via la plateforme ‘Mes démarches simplifiées’ jusqu’au lundi 2 juin 2025 inclus. Plus d’informations sur le site de la préfecture de Vaucluse (rubrique Actions de l’État/Agriculture/Aides conjoncturelles (climatiques et économiques), par téléphone au 04 88 17 85 12 ou par mail à l’adresse ddt-iac@vaucluse.gouv.fr
(Vidéo) Comment les Vauclusiens gèrent leur mot de passe ?
Ça y est, le festival littéraire, point d’orgue de Lire sur la Sorgue, qui développe des actions toute l’année pour faciliter l’accès à la culture à tous, proposera, pour cette 5e édition, de rencontrer 50 auteurs et artistes de mercredi 28 à samedi 31 mai 2025, au gré de conférences, rencontres, animations et dédicaces à L’Ile sur la Sorgue. Le parrain de cette 5e édition est Gilles Marchand.Au programme : des siestes littéraires, des ateliers pour petits et grands, des petits-déjeuners en petit comité avec des auteurs, des conférences, des performances d’artistes, de la musique aussi, du dessin, un escape game…Bref,La culture pour tous, la rencontre avec le livre vivant, c’est-à-dire des auteurs contemporains, le tout dans le mélange des genres, des générations et des arts pour que petits et grands, s’ouvrent au monde.
(c) Clotilde Arnaud et Lire sur la Sorgue – 2024
C’est au cœur de la Filaventure, le musée boutique de la manufacture de laine Brun de Vian Tiran, Entreprise du patrimoine vivant, et en présence de Jean-Louis Brun, que s’est tenue la conférence de presse de l’événement phare de Lire sur la Sorgue, le festival littéraire aux 5 000 festivaliers. Car c’est dans des pièces secrètes, d’habitude fermées au public, peut-être au cœur de ballots de laine, que l’on pourra découvrir, en lecture musicale, un auteur, pour la première fois.
Rencontre avec les auteurs « Lors du festival, les rencontres thématiques avec les auteurs en solo, duo ou trio, continuent, précise Maria Ferragu, la fondatrice du festival, ainsi que les parenthèses et lectures musicales. Cette année nous renforçons l’offre jeunesse avec la venue d’auteurs, un escape game Chien pourri, dans les jardins de l’hôpital. Des ateliers BD complèteront l’offre. beaucoup d’ateliers seront animés par des auteurs et des bénévoles. »
Un événement pluriel dans le village monde « L’événement se déploie partout en ville, dans de nouveaux lieux comme la Manufacture Brun de Vian Tiran, le nouveau Cinéma, prévient Maria Ferragu. Celui-ci accueillera trois rencontres : Un film tourné avec Julie Gouazé lors des ateliers d’écriture de la prison de femmes de Corbas ; Le documentaire sur les Filles de Birkenau avec le réalisateur David Teboul d’après le témoignage des rescapées de l’holocauste et une conférence du physicien Christophe Galfard sur l’univers, vendredi 30 mai à 18h30.
(c) Clotilde Arnaud et Lire sur la Sorgue – 2024
Un apéro des auteurs et un petit-déjeuner couplés à des dédicaces « Un apéro des auteurs aura lieu jeudi 29 et vendredi 30 mai, à 19h, dans les jardins de l’hôpital, précise Maria Ferragu. Réunis selon leur profil littéraire, leur style et le livre qu’ils présentent, un vin leur sera associé : corsé, épicurien, voluptueux, élégant, en présence d’un sommelier et d’une libraire. » Le petit-déjeuner des auteurs aura lieu vendredi 30 mai, à 9h, dans un lieu secret. On y découvre, au creux d’une maison d’hôtes, des auteurs avec lesquels l’on partage un petit-déjeuner en même temps qu’une dédicace. »
La Manufacture Brun de Vian Tiran « Nous recevrons des auteurs et le public, dans nos locaux, pour la première fois, a indiqué Jean-Louis Brun de la Manufacture Brun de Vian Tiran. Nous sommes fiers d’accueillir ce festival qui parie sur l’intelligence et l’envie de se cultiver du public. Une belle boussole vers l’excellence. » Pour cette proposition de sieste littéraire, Gilles Marchand fera une lecture accompagné par le violon de d’Emmanuel Cross tandis que le public -12 personnes- sera allongé dans la laine, au cœur d’une pièce secrète de la manufacture, jeudi 29 mai à 14h et sur réservation et samedi 31 mai à 10h. Cette offre de même nature, cette fois-ci pour les enfants aura lieu vendredi 30 mai à 14h.
En partenariat avec Partage des arts et aussi la Galerie Retour de voyages Partage des arts animera le Grenier numérique proposant du graphisme dans la rue et du dessin. sans réservation. La galerie retour de voyages animera des rencontres avec des livres d’artistes et la maison d’édition Le renard pâle. Les livres d’artistes du Renard Pâle rassemblent le texte d’un poète, d’un écrivain et l’œuvre d’un artiste peintre, photographe, plasticien, sculpteur, collagiste, couturier… dans un écrin astucieusement et esthétiquement conçu. Patricia Dupuy et Bernard Soria sont à la fois les instigateurs de ces rencontres où l’artiste dialogue avec l’écrivain et les metteurs en œuvre de ces livres qui deviennent des œuvres d’art, non seulement par leur contenu, mais aussi par la forme originale qu’ils revêtent. Chacun est édité à peu d’exemplaires (30 au maximum), ils sont numérotés et signés par les écrivains et artistes. Tous les livres d’artistes du Renard Pâle sont disponibles à la galerie. Lors de l’exposition “J’aime les arbres”, les éditions du Renard Pâle présenteront trois livres d’artistes : A comme arbre, Un arbre en ma mémoire, Stèle.
(c) Clotilde Arnaud et Lire sur la Sorgue – 2024
Les chiffres Lire sur la Sorgue ce sont :Plus de 5 000 festivaliers depuis 2024, 4 000 heures de bénévolat, 200 auteurs et artistes depuis 2021, 70 bénévoles et 60 partenaires nationaux, locaux et institutionnels s’adressant aux scolaires, aux entreprises et en actions sociales, dans le cadre d’un programme de médiation actif tout au long de l’année. Et aussi 600 personnes accompagnées en 2025, 365 jours d’engagement, 4 jours de fête. Au chapitre des finances : « Le budget global 2024 du programme Lire sur la Sorgue, précise Humbert Mogenet, c’est à dire le festival bien sûr mais aussi toutes les actions culturelles menées tout au long de l’année, était de 75 000€ en 2024 et devrait être de 85 000€ pour 2025. Le budget 2024 est à 28% d’origine publique (comprenant le soutien du CNL – Centre National du Livre) et à 72 % d’origine privée via les mécènes, dont six nouveaux ont rejoint l’événement. Enfin, selon Humbert Mogenet, 1€ investi dans le festival procurerait 2,7€ en termes de retombées économiques auprès des commerçants de l’Isle sur la Sorgue. Des chiffres corrélés au résultat du sondage 2024 effectué auprès de 243 festivaliers.
Quelques événements au cœur de Lire sur la Sorgue Performance d’artiste avec Maddam, street-artist travaillera sur une toile géante durant ces 4 jours, retraçant l’ambiance du festival dans son œuvre construite en direct devant le public, dans la cour du musée Campredon. Le prix de la BD réunit 8 établissements scolaires de l’Isle sur la Sorgue et Cavaillon. Les ateliers de lecture, papotage à l’hôpital sont menés pour les personnes âgées par les bénévoles de l’association.
Ce qui se passe tout au long de l’année Des ateliers d’écriture mensuels : Des ateliers d’écriture mensuels sont organisés chez les partenaires publics et privés commele foyer d’accueil médicalisé pour traumatisés crâniens, l’Institut médico-éducatif de Saint-Antoine, la Mission locale, la Résidence Le clos des lavandes, des collèges, lycées et entreprises locales. Au partage des mots : Il s’agit d’une réunion mensuelle d’échanges autour des livres par des passionnés de lecture. aupartagedesmots@liresurlasorgue.com
(c) Clotilde Arnaud et Lire sur la Sorgue – 2024
La Direction de Lire sur la Sorgue Elle est composée de Maria Ferragu, vice-présidente, qui en a porté l’idée et dessiné l’organisation. Il faut dire qu’elle est l’enthousiaste libraire du Passeur de l’Isle, une immense malle aux trésors dévolue aux livres avec, à ses côtés, Julie Gouazé, également vice-présidente, auteure sensible portée par la joie de faire partager le goût de l’écriture et de la lecture à tous, petits et grands, femmes prisonnières… Séverine Rigo est l’altruiste manageuse rigoureuse et créative qui porte la cohésion de groupe, nourrissant l’envie de se surpasser des 70 essentiels bénévoles. Il y a l’hyper connecté et volubile Humbert Mogenet, président du Fonds de dotation Nouveaux lecteurs, le Monsieur ‘banque’ de la bande, pro des tableurs Excel qui fait rentrer l’argent et, enfin, le président de cette belle et importante association Marc Leclerc, dont le métier est de conseiller les grands groupes sur les risques psycho-sociaux et la RSE, responsabilité sociétale des entreprises.
Les infos pratiques Tout le programme ici.Les principaux lieux des rencontres : Musée Campredon, Art et image 20, rue du Docteur Tallet ; 4RT gallery 2 cours Victor Hugo ; Manufacture Brun de Vian-Tiran 2 cours Victor Hugo ; Ciné sur Sorgue 3 rue de la République ; Hôpital public Place des Frères Brun ou Quai Lices Berthelot ; Le Grenier public 3 place de la Liberté. la Maison-sur-la-Sorgue 6 rue Rose Goudard. Pour devenir bénévole contacter benevoles@liresurlasorgue.com.
Où se garer ? Le week-end du pont de l’ascension combiné au festival littéraire empliront l’Isle sur la Sorgue il est donc conseillé de co-voiturer, d’utiliser le TER car la gare se trouve presque en plein centre-ville ou d’utiliser le plan ici.