14 mai 2025 |

Ecrit par le 14 mai 2025

Hôtel des ventes Ivoire à Nîmes : Vente d’objets d’art et de décoration, tableaux, mobilier, bijoux et monnaies or

Mercredi 3 août à partir de 9h et en non-stop, l’Hôtel des ventes Ivoire à Nîmes proposera des objets d’art et de décoration, des tableaux, du mobilier, des bijoux et des monnaies or.

Parmi une foule d’objets raffinés cet album en laque du Japon vers 1900 comprenant environ 50 photographies de scènes de la vie quotidienne, des paysages les photos sont de 25,5 x20 cm. Il y a aussi de quadriptyque en bois laqué en provenance du Vietnam de la fin du XXe de 120x58cm qui donne à contempler des carpes rouges dans leur environnement de flore marine. 

Icônes et tableaux
Dans un autre registre l’hôtel des ventes de Nîmes met à la vente une collection d’icônes en provenance de Russie de la fin du XVIIIe siècle. Au chapitre des tableaux il y a cette huile sur toile signée Albert Gosselin (1862-1931) représentant un paysage en bord de rivière et aussi cette huile sur toile pour un paysage marin de Paulin Bertrand (1852-1940). Sans oublier les scènes agricoles de René Seyssaud (1867-1952- pour une huile sur toile et une autre signée Pierre Ambriogiani (1907-1985) datée de 1955 et représentant un paysage rural. Il y a aussi ce paysage marin de Maxime Noiré (1861-1927).

Des boucliers de danse
Ivoire propose cette très belle collection de boucliers de danse en provenance de Madagascar de l’ancienne collection de René-Victor Fournier (1873-1931).

Les bijoux
L’hôtel des ventes propose un collier et un bracelet torsadés or et corail, broche fleur or et turquoise, une bague or, améthyste avec entourage de diamants, des bagues et alliance platine, or et diamants et ce repossi, un bracelet manchette orné d’un camée sur coraline et diamants ainsi qu’une bague en cristal de roche et diamants.

Les meubles
Ils seront nombreux à vouloir trouver un nouveau foyer comme cette commode provençale en Merisier du XVIIIe, une autre de la même époque en provenance du Midi de la France ainsi que cette armoire provençale en noyer, toujours de la même époque, sans oublier l’iconique table à pied métal et plateau de verre d’après Le Corbusier, Pierre Jeanneret et Charlotte Perriand.

Objets d’art
Il y a cette assiette en terre de faïence blanche peinte en noire signée Pablo Picasso (1881-1973), et ce vase Georges Jouve (1910-1964) marqué du sigle d’Apollon.

Les infos pratiques
Exposition mardi 2 août de 10h à 17h. Vente Mercredi 3 août 2022 à partir de 9h non-stop. La vente sera effectuée par Françoise Kusel, ou Pierre Champion ou Franck Puaux ou Aurore Illy, tous les quatre étant commissaires- priseurs pour l’Hôtel des ventes Ivoire France.
SEARL Champion-Puaux et SAS HôtelHôtel des ventes de Nîmes. 21, rue de l’Agau à Nîmes. 04 66 67 52 74 hoteldesventes@hdv-nimes.fr
Tout le catalogue est visible sur www.ineterencheres.com/30001 ou www.ivoire-nimes.fr

Calendrier des ventes
En septembre 
: La brocante, uniquement en présentiel et sans live, aura lieu jeudi 8 ; Les timbres et cartes postales jeudi 15 ; La brocante chic, en live, jeudi 20 ; les bijoux, sur désignation, jeudi 29.
En octobre : Les jouets vintage –de 1975 à 2000- mercredi 5 ; Les objets d’art, mobilier et bijoux jeudi 13 ; Les bijoux sur désignation jeudi 20 ; Les Dinky toys et jouets anciens mercredi 26.
En novembre : Les bijoux sur désignation jeudi 3 ; Les vélos anciens, mobylettes et motos mercredi 9 ; Les objets d’art, mobilier et bijoux jeudi 24.
En décembre : Les timbres et cartes postales jeudi 1er ; Les Dinky toys et jouets anciens mercredi 7 et les bijoux vendredi 9.


Hôtel des ventes Ivoire à Nîmes : Vente d’objets d’art et de décoration, tableaux, mobilier, bijoux et monnaies or

Les offices de tourisme Isle sur la Sorgue Tourisme et Destination Luberon Cœur de Provence viennent d’organiser la première édition de l’événement ‘Instameet en Luberon’ dont l’objectif est d’inviter des influenceurs à faire découvrir le territoire à leur communauté.

Isle sur la Sorgue Tourisme et Destination Luberon Cœur de Provence ont reçu une dizaine d’influenceurs dans le cadre de la première édition de l’événement ‘Instameet en Luberon’, qui a été un véritable succès. Tous influents sur le réseau social Instagram, ils ont découvert les paysages provençaux à bord d’un combi van Volkswagen et l’ont fait découvrir à leurs abonnés par le biais de la caméra de leur téléphone. Le van, très en vogue sur les réseaux sociaux depuis plusieurs mois, les a conduit à la découverte du patrimoine vauclusien.

Après un petit déjeuner à la Forêt des Cèdres de Cabrières d’Avignon, le groupe a pu faire une balade à VTT et en trottinette électrique jusqu’à la Venise Comtadine, l’Isle-sur-la-Sorgue. Les influenceurs se sont ensuite rendus à Oppède pour une pause déjeuner au Domaine de la Garelle. L’occasion idéale de découvrir les vins du Luberon. Pour finir cet ‘Instameet’ en beauté, ils ont pu profiter de la nature et des paysages lors d’une randonnée d’une heure et demi entre Maubec et Oppède-le-Vieux.

En tout lors de cet événement, ce sont plus de 200 stories qui ont été publiées par les influenceurs, qui ont atteint une communauté totale de 37 700 personnes. Pour retrouver les photos de cette journée, rendez-vous sur les profils Instagram des influenceurs : @une_fille_du_soleil, @violaine_pradon, @lescheminsdetraverse, @p._laetitia , @julie__arena, @melou030, et @ninou_mrl

V.A.


Hôtel des ventes Ivoire à Nîmes : Vente d’objets d’art et de décoration, tableaux, mobilier, bijoux et monnaies or

La Caserne de Bédoin organise une nouvelle journée autour de l’artisanat, le samedi 6 août à partir de 10h. Cette journée sera consacrée aux métiers rares de manufacture ou de restauration d’instruments de musique.

La Caserne de Bédoin revient pour une nouvelle journée autour de l’artisanat, le samedi 6 août à partir de 10h. Cette journée sera consacrée aux métiers rares de manufacture ou de restauration d’instruments de musique. Tout au long de la journée, les artisans partageront les secrets à l’origine des notes de musique et réaliseront des démonstrations.

A 18h, en compagnie des facteurs d’instruments (celles et ceux qui fabriquent, réparent et accordent les instruments de musique) et des autres artistes de la boutique, la Caserne inaugurera la nouvelle exposition des artisans éphémères Eric Latour, fabricant d’instruments au son doux et harmonieux, et Laurie Fouillen, relieuse.

Eric Latour
L’atelier Sound Circle fabrique à la main des instruments de musique zen au son doux et harmonieux (steel tongue drum) réalisés à partir de bouteilles de gaz recyclées. Plusieurs finitions sont possibles. Faciles et intuitifs, ces instruments se passent d’apprentissage et sont accessibles à tous.

Laurie Fouillen
Créé en mai 2019, l’atelier Laurie Fouillen est spécialisé dans la restauration et la conservation de livres anciens du XVe siècle au XIXe siècle ainsi que dans l’accompagnement de projets personnalisés. L’atelier propose ses services auprès des particuliers, des professionnels ainsi qu’auprès des institutions.

Ces nouveaux artisans éphémères seront exposés jusqu’au mois d’octobre.

A 18h, en compagnie des facteurs d’instruments et des autres artistes de la boutique, la Caserne inaugurera la nouvelle exposition des artisans éphémères Eric Latour et Laurie Fouillen © DR

La Caserne des artisans – au 49 rue du marché aux raisins – Bédoin.

J.R.


Hôtel des ventes Ivoire à Nîmes : Vente d’objets d’art et de décoration, tableaux, mobilier, bijoux et monnaies or

Le concours sur le thème ‘Un regard sur la nature en ville’, qui a été organisé à Apt, voit les photos de ses participants exposées au jardin public de la commune. Accessible à tous dès aujourd’hui, cette exposition sera en place jusqu’au 30 septembre.

Hier, élus, partenaires, invités et participants au concours ont vagabondé entre les arbres du jardin public d’Apt lors du vernissage de l’exposition des photos du concours ‘Un regard sur la nature en ville’. Ce dernier, qui a eu lieu au mois de mai, a été élaboré dans le cadre de la politique ‘Environnement et développement durable’ de la commune. L’objectif pour les participants était de montrer leur point de vue sur la biodiversité dans un milieu urbain.

Pour cette compétition, le jury, présidé par le célèbre photographe Hans Silvester, a reçu plus de 130 photographies dont les auteurs n’étaient pas seulement des Aptésiens. Les participants ont représenté plus de 18 communes étalées sur 4 départements. Amateurs et professionnels de tout âge, tous partagent un point commun : la passion.

Une dizaine de panneaux ont été installés aux quatre coins du jardin public avec toutes les photos du concours. ©Vanessa Arnal

Le gagnant du concours

Parmi tous les participants, 12 ont été désignés comme lauréats : Christine Anton, Guy Chaigneau, Serge Truphemus, Jean-Jacques Pauleau, Chaulan Irene, Jean-Marc Faday, Muriel Boher, Lucas Garreau, Marilou Polzin, Evelyne Rostoll, Pierrick Moigneau et Marine Giannelli. En récompense de leur travail, ils ont reçu leur photo lauréate imprimée au format A3 par la Maison Suet, partenaire du concours, un ouvrage de Hans Silvester, ainsi qu’un kit de jardinage.

5 participants ont reçu les premiers prix avec en récompense un stage photo argentique à la Maison Suet, leur photo gagnante imprimée au format A3 également, un bon d’achat pour la réalisation de tirages photographiques, un bon d’achat à la Pépinière Semaire, partenaire du concours, pour l’achat de plantes et de matériel et deux livres édités par le Parc naturel régional du Luberon. Sylvie Fricot se positionne à la cinquième place, Sonia Boggia à la quatrième, Philippe Fricot à la troisième, Sophie Durante est arrivée en deuxième position sur le podium.

De gauche à droite : Benoît Suet (Maison Suet), Sonia Boggia (quatrième prix), Hans Silvester (président du jury), Sophie Durante (deuxième prix), Patricia Nervi (Aptésienne qui a fait partie au jury), Gaelle Letteron (adjointe chargée de l’environnement et du développement durable), Philippe Fricot (troisième prix), Véronique Arnaud-Deloy (maire d’Apt), Robert Caracchioli (premier prix). ©Vanessa Arnal

Le grand gagnant du concours est Robert Caracchioli avec son œuvre intitulée ‘Grands cormorans sur le Plan d’eau’. Une photo dont la beauté fait l’unanimité et à laquelle l’auteur a joint une explication : « Zone de loisirs et de pleine nature, le Plan d’eau de la Riaille, qui jouxte la zone industrielle, est un endroit privilégié pour photographier une grande diversité d’oiseaux aquatiques après le départ des derniers promeneurs. Les grands cormorans sont nombreux jusqu’aux premiers jours du printemps. Janvier et février sont les mois privilégiés, surtout dans la lumière rose du crépuscule. »

La photo de Robert Caracchioli, qui a reçu le premier prix. ©Robert Caracchioli

Une compétition à but environnemental

Si cet événement s’apparente à un simple concours de photographie, l’enjeu est en réalité bien plus grand pour la politique ‘Environnement et développement durable’ de la ville. « L’objectif était de voir comment les citoyens perçoivent la nature au milieu de la ville d’Apt, explique Gaelle Letteron, adjointe chargée de l’environnement et du développement durable à la mairie d’Apt. Tout le monde peut porter un regard bien différent sur une même chose. »

Ainsi, Gaelle Letteron compte bien se servir de toutes ces photos pour travailler sur la politique ‘Environnement et développement durable’ d’Apt. Dans une ère où toutes nos actions comptent en ce qui concerne l’environnement, il était important pour la mairie d’avoir l’avis des citoyens qui sont les premiers concernés. Et comme l’a dit Hans Silvester, « les images sont plus importantes que les mots. » L’intérêt de ce concours prend donc tout son sens.


Hôtel des ventes Ivoire à Nîmes : Vente d’objets d’art et de décoration, tableaux, mobilier, bijoux et monnaies or

Jean-Christophe Daudet, le maire de Barbentane a convoqué un Conseil municipal extraordinaire mercredi 27 juillet en soirée. Objectif : Obtenir l’accord du Conseil municipal pour porter plainte contre X suite aux 1 400 hectares de la Montagnette ravagés par le feu causé par les étincelles des freins d’un train. Le maire, les pompiers, les professionnels de l’ONF (Office national des forêts) ont fait le point sur la situation.

Autour de la table, de nombreux conseillers municipaux, le maire Jean-Christophe Daudet, deux sapeurs-pompiers du 13 et trois membres de l’ONF (Office national des forêts) sont venus témoigner. Après que l’ensemble de la salle se soit levée pour rendre hommage à l’adjudant-chef Martial Morin, pompier, décédé le 25 juillet suite à son intervention dans l’incendie de la Montagnette, Nicolas Rabouin Chef du centre de secours Principal d’Arles- SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) 13 Arles, Provence-Alpes-Côte d’Azur témoigne de ce qui s’est passé.

Commandant Nicolas Rabouin, sapeur-pompier

Témoignage du commandant Nicolas Rabouin, sapeur-pompier
«Vous le verrez avec l’Hérault, l’Ardèche, dès que l’on a des feux multiples, tout devient compliqué, entame le commandant Nicolas Rabouin. Dès que l’on a un feu, on dépêche, sur place, un engin qui évalue la situation, demande des renforts et rend compte au Codis (Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours). C’est le capitaine Pascal Chauvet qui, étant sur place, prendra le Commandement des opérations de secours (Cos). Nous étions sur plus de 60 jours sans pluie et un dessèchement des végétaux qui correspond à une végétation de fin août.»

Une défense sur 3 principes
«Nous défendons en priorité les personnes, les biens puis l’environnement. C’est ce que nous avons fait. Tous les engins ont donc été d’abord absorbés par la défense des maisons avec les problèmes d’accès, de manque d’eau pour, ensuite, pouvoir de lutter contre l’incendie. Lorsque le débroussaillement avait été fait un seul camion de pompier était nécessaire pour défendre la maison mais lorsque celui-ci n’avait pas été fait, alors trois camions de pompier étaient nécessaires, empêchant d’autres maisons d’être plus vite protégées, » détaille Nicolas Rabouin.

Un feu explosif
«La zone qui a brûlé n’avait jamais été, auparavant, atteinte. Nous étions sur des plantations matures, des grands arbres, des massifs non débroussaillés -ce qui convient à la nature-, c’est là que le feu a pris sa vitesse avec plus de 2,5km/h, car le feu génère son propre vent, sa propre énergie. Il possède des sautes -des braises- projetées à plus de 400m. Les Bouisses, Saint-Roch, le Mas de la Dame, le mas Ferrier, la route des carrières étaient les enjeux à protéger.»

Les points chauds
«Le 15 juillet au matin les lisières -périphéries du feu entre la zone verte et la zone brûlée- n’étaient toujours pas stabilisées. Les points chauds, comme les souches d’arbres, peuvent le demeurer plus de 10 jours, même si la zone est noyée sous l’eau. L’incendie a repris le 18 juillet avec un vent de Mistral en direction de Graveson. Les champs d’oliviers de 200 pieds réputés pour être résistants, ont été anéantis. Nous avons du tout recommencer, sécuriser à nouveau les biens, confiner ou évacuer, mettre en sécurité les randonneurs…»

Capitaine Pascal Chauvet, chef de centre de la Montagnette

Témoignage de Pascal Chauvet, chef de centre de la Montagnette
«Le 14 juillet, lorsque j’arrive, détaille le Capitaine des pompiers Pascal Chauvet, chef de centre de la Montagnette, le feu s’était déclaré de part et d’autre de la voie SNCF, sur la route de Graveson. Le feu arrive à Graveson où se tiennent les maisons. Ma préoccupation ? La sécurité des personnes et des biens. Je vois un Dash (canadair) dans le ciel et un hélicoptère en renfort, -l’équivalent d’un pélican (canadair)- qui vient renforcer notre dispositif. Le feu monte le long du Massif de la Montagnette et prend la direction de Saint Michel de Frigolet. Je crains que le feu aille sur les carrières, arrive au quartier qui comprend l’Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), la Raphaëlle. Je m’entretiens avec le maire. Je lui dis que le feu arrive route de la gare et va atteindre Saint-Joseph. Nous procédons à l’évacuation totale du quartier.»

Préparation aux scénarii-catastrophes
«Chaque année nous travaillons à des scénarii catastrophes pour être rodés à ces types de feux explosifs, alimentés par la sécheresse et dotés de vitesses de propagation antérieurement peu vues resitue Pascal Chauvet. J’ai 42 ans de métiers et je n’avais auparavant pas été confronté à de telles vitesses. Alors que je roulais à plus de 80 km/h le feu était déjà là.»

Témoignage de Jean-Christophe Daudet, maire de Barbentane
«Nous avons eu à faire à des hommes et des femmes exceptionnels, a entamé Jean-Christophe Daudet, maire de Barbentane. J’ai vu des choses hallucinantes : organisation, efficacité, implication. C’est grâce aux pompiers si le village a été sauvé. Vous avez notre reconnaissance éternelle. » Toute la salle, très émue, applaudit les pompiers.

Des habitants actifs et solidaires
«Tout ce que vous avez fait, dans les quartiers, pour nous sapeurs-pompiers, on ne l’a jamais eu, reprend, la voix troublée, le Capitaine Pascal Chauvet. Nous donner à manger, à boire. Les pompiers des Bouches-du-Rhône n’avaient jamais vécu un tel soutien. Je tiens, de la part de tous les pompiers, à tous vous remercier. »

Vite, répondre à toutes les demandes
A l’issue de la séance du Conseil municipal, une élue révèle à quel point tous les habitants ont été solidaires apportant leur soutien entre eux et surtout aux acteurs de la lutte contre l’incendie en apportant des boissons fraîches et chaudes, de la nourriture, des aides de toute nature afin de les soutenir dans leur combat contre les flammes, la chaleur et une extrême fatigue, confie-telle dans un discret sourire. «Tout ce qu’ils nous demandaient, on le faisait, ne réclamant rien à personne, allant chercher chacun dans nos maisons, ce que nous avions pour le leur donner. C’est normal parce qu’ils étaient en train de nous sauver.»

Expertise et expérience de l’ONF pour reconstruire la Montagnette
«Heureusement que nous pouvons compter sur les compétences des professionnels de l’ONF (Office national des forêts), souligne le maire Jean-Christophe Daudet, malheureusement, vous êtes de moins en moins nombreux. C’est politique. Alors que les moyens de l’ONF devraient être de plus en plus importants, particulièrement à l’heure où l’on veut sauver nos forêts, protéger notre planète et nos espaces arborés. Vos moyens se réduisent à la portion congrue alors que l’on a besoin de vos expertises et expériences. Nous nous appuierons sur vous et le Pidaf (Plan intercommunal de débroussaillement et d’aménagement forestier) pour procéder à la reconstruction de la Montagnette. Pouvez-vous nous dire comment reconstruire, régénérer cette Montagnette ? »

Jean-marc Lagarrigue de l’ONF

Jean-Marc Lagarrigue, responsable de l’Unité territoriale Alpilles Collines Provençales
«L’ONF est gestionnaire des forêts communales de Barbentane, intervient en assistance technique du Pidaf, en amont et en prévention. L’été, nous intervenons auprès des pompiers sous l’autorité du préfet, en matière de patrouille de surveillance et de mission de police judiciaire auprès des gendarmes et les pompiers.»

Les chiffres
Verdict ? «1 400 hectares de forêt brûlés sur le massif de la Montagnette qui en compte 3 800. Sur la forêt communale de Barbentane qui se déploie sur 638 ha, 358 ha ont brûlé. C’est catastrophique et cela aura un impact particulier sur la commune et l’ensemble de la forêt. Notre rôle ? Accompagner la commune dans la suite. Le premier principe ? Sécuriser. Procéder aux abattages des arbres sur la route de Frigolet. Remettre à niveau les obligations légales de  débroussaillement le long des routes. Notre rôle est aussi de donner des éléments de décision au maire. Nous allons faire un diagnostic général de l’impact en matière de sécurité, de risques naturels induits : crues et coulées de boue, érosion, mouvements de terrain (les racines des arbres ne retenant plus la terre), de chute de blocs. Il nous faudra sécuriser les axes principaux puis secondaires. C’est la raison pour laquelle le massif est fermé au public, car les arbres brûlés peuvent tomber à tout moment.»

La restauration ? Résultat dans 30 à 40 ans !
«Ensuite nous précèderons à la restauration de l’espace incendié avec l’abattage et l’enlèvement des bois brûlés. Notre intérêt sera aussi d’observer la nature pour voir ce qu’elle donnera et l’accompagner. Le pin d’Alep aura semé ses graines, c’est une espèce pionnière bien adaptée aux feux. Il sera le premier à reconstituer la forêt pour que les autres espèces de feuillus s’installent à la suite. Nous sommes dans des cycles longs et c’est dans 30 à 40 ans que l’on verra le résultat.»

Luc Vénot, de l’ONF

Retour d’expérience incendie Luc Vénot, coordinateur DFCI à L’ONF
«Notre rôle est d’éviter la catastrophe dans la catastrophe avance Luc Vénot, coordinateur DFCI (Défense des forêts contre les incendies) à L’ONF. On ne se rend pas compte des services que nous rend la forêt. En région méditerranéenne où il pleut rarement, la forêt joue le rôle d’éponge absorbant une pluie courte, drue et très abondante qui tombe violemment pour en restituer, ensuite, l’eau doucement. Là, malheureusement, les sols ont perdu cette protection végétale. Il faudra diagnostiquer des points de faiblesse. Les arbres commenceront à tomber au bout d’un an, un an et demi. Les risques d’érosion pourront menacer des secteurs d’habitation ou des voies très fréquentées. Le massif ne pourra pas rester éternellement fermé car il répond à un besoin social, nous devrons sécuriser les chemins de randonnées, les pistes les plus fréquentées, protéger les sols des espaces les plus pentus. Dans les mois qui viennent nous vivront une prolifération des insectes xylophages, attirés par les bois brûlés qui pourront gravement fragiliser les arbres blessés.»

Gabriel Chauvet, conseiller municipal

Gabriel Chauvet, conseiller municipal délégué à la sécurité civile et aux risques majeurs
«Les pics d’incendies se sont déroulés les 14 avec le départ de feu et 18 juillet avec la reprise qui menaçait, relate Gabriel Chauvet, conseiller municipal délégué à la sécurité civile et aux risques majeurs. Nous avons mis en place et actualisé le plan communal de sauvegarde. Ce document identifie les risques et les crises, détient des fiches techniques et la mise en œuvre du poste de commandement communal à la mairie. Les actions se sont révélées plutôt positives parce que le document était à jour.»

Le poste de commandement de la mairie
«Le poste de commandement a été activé le 14 juillet 1h30 environ après le début de l’incendie et jusqu’à la reprise de celui-ci le 18 juillet. La présence d’un officier de liaison du Sdis à nos côtés a été fort appréciée pour la circulation de l’information. Depuis 2018, nous avons l’habitude de communiquer sur les alertes météo ; les conditions d’accès au massif forestier, ce qui nous a permis de communiquer des messages d’alerte aux populations dès les premiers départs de feu, sur l’évolution du sinistre, les consignes à tenir et donner à voir des photos illustratives. La population avait besoin de savoir où se déroulait l’incendie et quel était son niveau d’évolution. Nous avons touché de 10 à 111 000 personnes. Nous nous sommes mis sur des pages thématiques comme face book 13 et Feux de forêts afin qu’ils soient nos ambassadeurs en cas de communication de crise.»

Un logiciel d’alerte
«Nous avons utilisé, pour la 1re fois, notre service d’alerte hébergé acquis en 2017 qui nous permet d’envoyer des sms et messages d’alerte vocaux aux personnes qui n’utilisent pas les réseaux sociaux. 2 000 personnes ont été touchées par les messages vocaux et 600 par sms. Nous ferons très prochainement le point avec les Barbentanais pour qu’ils puissent s’inscrire sur le face book de la Ville. Le post sur la reprise de feu le 18 juillet a été vu par 60 000 personnes. La salle des fêtes a été ouverte en permanence après le 14 juillet pour l’accueil des pompiers et deux fois en tant que centre d’accueil et de regroupement.»

La Croix rouge
«Nous avons fait appel à la Croix rouge française pour les lits et leurs bénévoles. Ils ont été d’une aide très précieuse et l’ensemble des personnes accueillies a salué leur bienveillance et professionnalisme, se rappelle le conseiller municipal. Nous réitèrerons notre convention de partenariat avec elle. Ce temps de crise nous a montré à quel point le village entier s’est fédéré. Nous avons observé une très forte mobilisation de notre réserve communale, police municipale et services techniques qui ont accompagné les pompiers avec 4 à 6 hommes sur le terrain de 11h à minuit tous les jours, 2 500 km ont été parcourus par nos véhicules à sillonner le massif, à traiter les souches, à guider les pompiers, à participer aux évacuations des MFR (Maisons familiales et rurales) et des habitations, à passer des messages d’alerte.»

Des crises dans la crise, la rupture d’eau
«Le 15 juillet à 3h du matin nous nous sommes aperçu qu’il n’y avait plus d’eau dans le village. Le réservoir de 500m3 avec une réalimentation à 50m3/h ne pouvait plus faire face. Nous avions vécu pour la 1re fois un sinistre de grande ampleur et l’incendie n’était pas encore fixé. Nous avons organisé deux points de ravitaillement en eau et distribué des bouteilles. Nous nous sommes mis en relation avec la Saur (société de gestion d’eau) et avec le commandant des opérations de secours pour qu’il puisse limiter la consommation d’eau sur les poteaux incendie, chaque poteau représentant une consommation de 60m3/h, l’alimentation dans le château d’eau étant de 53m3/h. Hors les pics des 14 et 18 juillet, nous avons pu avoir accès à l’eau. Nous intègrerons ce problème de rupture d’eau dans le plan de sauvegarde et allons revoir notre réseau d’eau. Nous devrons également travailler sur les ruptures électriques -2 lignes hautes tensions RTE coupées-, les quartiers qui n’ont pas d’autre eau que leur forage pouvant être impactés par les ruptures électriques.»

Un travail de tous les services
«Cette problématique est récurrente lors de gros incendie, précise le commandant des pompiers Nicolas Rabouin. Ces importantes opérations sont aussi celles de l’interservices avec les réserves communales dont certaines viennent de loin, les services municipaux, sans oublier les sociétés d’eau, EDF, Enedis, la SNCF, qui sont toujours présentes dès que l’on arrive sur des réseaux, la Police, la police municipale, la gendarmerie, l’ONF qui participe à la lutte, la direction des routes. Les PC (Postes de commandements) sont en temps de crise de vraies ruches.»

Risque de ruissellement et obligation de débroussaillage
«Nous avons identifié des zones de ruissellement dans le massif et sur le pourtour du village, reprend Gabriel Chauvet. Nous avons des zones plus vulnérables qui peuvent donner lieu à des coulées de boue, à des mouvements de terrain en centre-ville, à Voulongue, aux carrières, au Petit Castel… Nous entamons un plan pluriannuel de gestion des obligations légales de débroussaillement. Dans un premier temps, avec une cartographie et une identification des risques, puis via des réunions d’information, des courriers, des visites de diagnostique et de contrôle afin que les propriétaires puissent mettre en place ces OLD (Obligations légales de débroussaillage). Le feu s’arrête aux portes des maisons lorsque le terrain est bien débroussaillé.»

Plainte contre X
Le Conseil municipal a donné son accord pour que le maire de Barbentane, Jean-Christophe Daudet puisse ester en justice et porter plainte contre X. Dans son allocution le maire a expliqué «qu’une information judiciaire sera ouverte et un magistrat instructeur nommé. L’édile enjoint les habitants et particuliers qui ont vu leur habitation détruite ou atteinte par le feu, mais également à celles qui sont propriétaires de parcelles de pins, chênes, ou oliviers incendiés dans la colline à également porter plainte contre X et à se constituer partie civile s’ils ont subi un préjudice personnel et direct.»

Jean-Christophe Daudet, maire de Barbentane

Témoignage de Jean-Christophe Daudet
«Nous étions le 14 juillet et j’ai été pris dans une spirale infernale. Pascal Chauvet chef de centre de la Montagnette m’appelle à 16h20. Il me dit qu’il y a un départ de feu autour de la voie ferrée. Je m’y rends et vois l’étendue des dégâts. Je n’arrive plus à le joindre parce qu’il est dans des zones où le téléphone ne passe pas. J’arrive au poste de commandement et là je suis emporté par quelque chose qui me dépasse. Il faut garder son sang-froid, l’équilibre, prendre des décisions. Le préfet n’a pas pris le commandement des opérations, alors chacun des maires concernés -de Barbentane, Graveson et Boulbon- prend la direction des opérations.»

En hélico
«2h30 après je me retrouve dans un hélicoptère avec Grégory Allione, le grand patron du Sdis 13, survolant la Montagnette avec, autour, la fumée, les canadairs, les hélicos détaille Jean-Christophe Daudet. Je crains à ce moment-là que l’abbaye de Frigolet ne brûle. Même les pompiers ne le savent pas. Nous sommes très attachés au monument qui fait partie de notre culture. Et puis on vous dit qu’il va y avoir le feu à l’Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées). Vous pensez aux 55 résidents qui y vivent ainsi qu’au personnel. On prévient le directeur, les gens, les habitants, on leur demande de se tenir prêts à partir. On rassemble les résidents de l’Ehpad sur la grand place du village. Chacun porte un bracelet avec son nom et son prénom de crainte qu’il ne soit perdu lors de l’évacuation.»

Le bon réflexe
«Il faut savoir que le bon réflexe quand le feu arrive est de bien rester confiné, reprend l’édile. De fermer volets, portes et fenêtres et d’humidifier des linges roulés au sol contre les accès pour faire barrage aux fumées et appeler le 18. Généralement l’incendie n’atteint pas la maison. A Barbentane, 4 maisons ont brûlé. Par rapport à l’ampleur de l’incendie qui s’est déroulé cela reste minime. Les pompiers ont accompli un travail extraordinaire. Ils ont sauvé l’abbaye de Frigolet, les mas qui étaient autour, les Bouisses qui est un quartier de Boulbon. Ce matin j’ai reçu une personne dont la maison a brûlé, elle a tout perdu ! Retrouver une maison va mettre du temps 12 voire 18 mois !»

Vous avez l’impression d’être projeté dans un film de science-fiction
«En même temps je me suis vraiment senti épaulé par les services de la mairie, les élus relate le maire de Barbentane. Vous n’avez pas le droit de vous tromper. Vous vous sentez seul avec votre conscience bien que tous les spécialistes vous donnent des infos. Eux-mêmes doivent diriger leurs troupes, donner leurs ordres et n’ont pas le temps de vous expliquer les choses.»

Tenir jour après jour
«Alors que les membres du Cos et du Sdis changent toutes les 24h, vous vous êtes debout tous les jours et lorsque l’incendie reprend le 18 juillet c’est la grosse frayeur car l’incendie arrive sur le village. Pascal Chauvet s’installe sur la Rebutte, me demande si je suis d’accord pour allumer un contre-feu qui doit étouffer le feu initial. Ça marche. Tout au long de cette épreuve je suis resté concentré parce que je n’avais qu’un seul objectif, sauver des vies, des gens, des quartiers. On est dans l’action. On cherche à être efficace. La vie du village dépendait de notre efficacité à tous,» conclut Jean-Christophe Daudet.

Hommage rendu à l’adjudant-chef Martial Morin du poste de secours de Tain l’Hermitage

Hommage à l’adjudant-chef Martial Morin du poste de secours de Tain l’Hermitage.
L’adjudant Martial Morin était membre du service départemental d’incendie et de secours de la Drôme (SDIS 26). Son décès a été annoncé mercredi 27 juillet dans un communiqué des pompiers de la Drôme. L’homme de 54 ans est mort lundi 25 juillet, après plusieurs jours d’hospitalisation en soins intensifs à l’hôpital d’Avignon à la suite d’un malaise pendant son temps de repos, après avoir lutté, le 14 juillet, contre l’incendie de la Montagnette. Il était pompier volontaire depuis 24 ans et père de deux enfants de 30 et 31 ans. Il est décédé d’un malaise cardiaque suite à une inflammation de l’épiglotte. Une cérémonie d’hommage national lui a été rendue, ce jour –vendredi 29 juillet- au parc du Chayla à Tain-l’Hermitage, en fin de matinée, présidée par Claire Cayeux, ministre déléguée en charge des Collectivités territoriales en présence de plus de 300 collègues pompiers et de Jean-Christophe Daudet, maire de Barbentane.


Hôtel des ventes Ivoire à Nîmes : Vente d’objets d’art et de décoration, tableaux, mobilier, bijoux et monnaies or

Alors que le comité départemental d’éducation pour la santé de Vaucluse a inauguré ses nouveaux locaux il y a un mois, rencontre avec Alain Douiller, directeur du Codes84. Syndrome d’alcoolisation fœtale, covid long, projet territorial de santé mentale, éco-anxiété… l’Echo du mardi vous propose un tour d’horizon des missions du Codes84.

Mardi 21 juin, le comité départemental d’éducation pour la santé de Vaucluse (Codes84) inaugurait ses nouveaux locaux et sa salle Pierre Souteyrand, en hommage à son ancien Président de décembre 1995 à juin 2007. Une semaine plus tard se tenait l’Assemblée générale annuelle. A l’occasion de la trêve estivale, l’Echo du mardi rencontre Alain Douiller, directeur du Codes84, et vous propose un tour d’horizon de leurs principales missions.

« Notre mission la plus récente, c’est un travail que l’on fait sur l’alcoolisation fœtale. Il y a une pathologie qui est peu connue, le SAF : le syndrome d’alcoolisation fœtale. »

Alain Douiller, directeur du Codes84

Le SAF est la forme la plus aiguë, et la moins courante, des troubles du spectre de l’alcoolisation fœtale (TSAF). Il est généralement lié à des expositions importantes et/ou fréquentes à l’alcool durant la grossesse. L’exposition prénatale à l’alcool et les troubles physiques, cognitifs et comportementaux qui en résultent sont un problème de santé publique peu connu, peu repéré et peu pris en charge. Dans sa forme complète, le SAF touche 1 grossesse sur 1 000. Concernant les formes moins sévères, elles concernent 1 naissance sur 100.

Implantée en Vaucluse, l’association nationale ‘Vivre avec le SAF’ a été fondée par la maman d’un enfant touché par le SAF. Après s’être démenée pendant une dizaine d’années pour effectuer un travail d’information et de sensibilisation, l’association a pris contact avec le Codes84. Depuis un an, ils travaillent ensemble à réunir un collectif de partenaire intéressé par le sujet. Le groupe de travail ‘Alcool et Grossesse 84’ réunit ainsi les professionnels du champ de l’addiction, de la grossesse et de la périnatalité, les associations, les services du Département et de l’Assurance maladie.

Pour approfondir les connaissances sur l’exposition prénatale à l’alcool et pour mieux connaître les modalités de prévention, d’accueil et de suivi en Vaucluse, un colloque est organisé jeudi 6 octobre, de 9h à 17h, à l’amphithéâtre de l’Ecole hôtelière de la CCI de Vaucluse. Cette première journée départementale ‘Alcool et grossesse : accueillir ensemble les parents en Vaucluse’ a pour objectif de mobiliser tous les acteurs du département autour de la question du SAF.

Programme complet à retrouver ici – inscription gratuite mais obligatoire ici.

Un colloque consacré à la question de l’alcool au féminin et sa prévention sera organisé le jeudi 6 octobre, de 9h à 17h © DR

« Il y a des gens qui sont dans une détresse »
Récemment, le Codes84 a également mis place des groupes de parole pour ceux souffrant de covid long. « Les conséquences sont souvent immédiates, explique Alain Douiller. Les cas de covid long, les gens qui ont une invalidité, et le mot n’est pas trop fort, une invalidité à la suite de leur covid, ils sont nombreux ». Les personnes atteintes par un covid long sont parfois dans des états de fatigue tels qu’elles ne peuvent pas reprendre leur travail six mois, un an, après avoir été testé.

« On a organisé un groupe de parole, de soutien, animé par une psychologue Codes et on a proposé des groupes thématiques sur des sujets un peu particuliers touchant au covid long : la fatigue, la respiration, la mémoire ». Beaucoup de personnes ont répondu présent à ces rendez-vous, « On a organisé ça en visioconférence et on a eu énormément de monde de la France entière, pas que du département ».

Alain Douiller poursuit, « Il y a des gens qui sont dans une détresse, bouger pour aller faire des courses, c’est le seul exercice qu’ils peuvent faire dans la semaine. Le covid long touche malheureusement beaucoup de monde et on ne sait pas le soigner. Comment on vit avec ? Comment on essaie de dépasser ça ? ». Ces conséquences au long cours personne ne les imaginaient, tout comme les conséquences sur la santé mentale.

Le projet territorial de santé mentale
Depuis trois ans, le Codes84 mène le projet territorial de santé mentale (PTSM) confié par l’agence régionale de santé. L’objectif : programmer des axes de travail spécifique au Vaucluse sur les questions de santé mentale. La mission avait commencé par un état des lieux pour dresser les perspectives de travail du département, puis le covid est arrivé.

« L’arrivée du covid a montré que tout le monde a une santé mentale. On s’est beaucoup alarmé pour les étudiants et les jeunes il y a quelque temps. Les difficultés sont en train d’exploser, les services de psychiatrie de santé mentale du département et d’ailleurs sont débordés par les tentatives de suicide ».

Avec l’arrivée du covid et de ses conséquences (confinement, isolement, télétravail), le PTSM a pris tout son sens. Au mois de février dernier, un colloque sur les questions de stigmatisation et sur la réhabilitation psychosociale a été organisé. « C’est l’esprit du PTSM de Vaucluse », décrit Alain Douiller.

Le PTSM de Vaucluse se veut être une approche large qui ne prend pas seulement en compte la question de la pathologie et de la médication. « La réhabilitation psychosociale ne nie pas cette réalité-là, mais essaie de prendre un peu tout ce qu’il y a autour : la famille, le travail, le logement. C’est une dimension importante du PTSM de Vaucluse : élargir les questions de santé mentale au-delà de la psychiatrie et du soin psychique et hospitalisé ».

Courant novembre, un colloque sur la santé mentale des jeunes sera organisé par le Codes84.

Courant novembre, un colloque sur la santé mentale des jeunes sera organisé par le Codes84 © freepik – fr.freepik.com

Eco-anxiété, une conférence organisée en octobre
Le Codes84 essaie de mobiliser les élus, en particulier ceux chargés de la santé, sur les problèmes climatiques et leurs conséquences sur la santé. « C’est un axe de travail qu’on développe depuis quelques années ». Pour ce faire, ils étudient les conséquences des décisions politiques sur la santé, problème, « il y a tellement de choses qu’on soulève de l’anxiété supplémentaire ».

Deux semaines d’informations sur la santé mentale et l’environnement auront lieu du 10 au 22 octobre. L’objectif est de mesurer l’impact des problèmes environnementaux et climatiques sur la santé mentale. C’est ce qu’on appelle ‘l’éco-anxiété’, c’est-à-dire la façon dont les questions de climat et de dérèglement climatique ont des conséquences sur le psychisme et la santé mentale.

Les jeunes sont les plus touchés par l’éco-anxiété, car plus sensibles, attentifs, investis par les questions de climat. Ce sont les jeunes qui se projettent le plus dans l’avenir, qui se rendent compte que chaque été est de plus en plus difficile, que les problèmes commencent à être palpables et que les conséquences dramatiques sont à venir.

Pour évoquer le sujet de l’éco-anxiété, une conférence sera donnée, le 10 octobre, par un médecin de la région nantaise, qui a fait sa thèse sur l’éco-anxiété. Cette conférence servira d’ouverture aux deux semaines de conférence qui suivront.

Au programme : ratatouille et cabriole
Les problèmes de sous-nutrition, qui peuvent être liés à des difficultés économiques et/ou des problèmes psychiques, augmentent dans notre région, tout comme ceux de surpoids dû à une surconsommation alimentaire et/ou une sous-activité physique. Ce manque d’activité physique est lié à la nature de plus en plus sédentaire de nos modes de vie.

Au cours des dix dernières années, Alain Douiller a observé un changement dans les discours sur la santé physique. « Au début, on parlait beaucoup de l’équilibre nutritionnel, avec les approches diététiques classiques : ne pas manger trop gras, trop sucré, trop salé. Puis de plus en plus, le message s’est centré, se centre sur le sport, sur l’activité physique. La nutrition ce n’est pas seulement ce qu’on consomme, c’est aussi ce qu’on dépense ».

Pour former les jeunes et notamment les enfants, le Codes84 dispense des programmes sur l’alimentation et l’éducation nutritionnelle dans les écoles, de la maternelle au lycée. Parmi les programmes, ‘ratatouille et cabriole’ s’ancre dans les écoles maternelles sur trois ans. Basé sur la connaissance des aliments (ratatouille) et l’importance du bien bouger (cabriole), le programme est dispensé dans 50 classes de maternelle du département et dans 40 classes de primaire. Pour renforcer ce travail sur la nutrition, le Codes84 cherche à recruter un ou une chargé(e) de mission, qui devra, notamment, développer une formation sur la nutrition et l’activité physique des personnes âgées.

Pour former les jeunes et notamment les enfants, le Codes84 dispense des programmes sur l’alimentation et l’éducation nutritionnelle dans les écoles, de la maternelle au lycée. Parmi les programmes, ‘ratatouille et cabriole’ s’ancre dans les écoles maternelles sur trois ans © freepik – fr.freepik.com

Hôtel des ventes Ivoire à Nîmes : Vente d’objets d’art et de décoration, tableaux, mobilier, bijoux et monnaies or

Le week-end dernier s’est tenu le 1er festival street-art mazanais, co-organisé par l’Ecole des arts urbains d’Avignon et le centre communal d’action sociale (CCAS). Dès la rentrée scolaire, le CCAS souhaite poursuivre cette collaboration et proposer des ateliers de graff pour les enfants.

Le 1er festival street-art mazanais s’est déroulé samedi 23 et dimanche 24 juillet, en plein cœur du centre ancien de la commune. Petits et grands ont pu s’essayer au graff et profiter des démonstrations de danse hip-hop et de double dutch par les étudiants et professeurs de l’Ecole des arts urbains d’Avignon, co-organisateur de l’évènement avec le centre communal d’action sociale (CCAS).

Un parcours découverte sur smartphone était également mis à disposition du public pour lui permettre d’aller à la rencontre des lieux les plus pittoresques du village.

L’inauguration du festival, qui tend à se pérenniser, a eu lieu en présence de Louis Bonnet, maire de Mazan, Marie-Hélène Morel, vice-présidente du CCAS et de Max Raspail, conseil départemental.

Le CCAS souhaite poursuivre sa collaboration avec l’Ecole des arts urbains d’Avignon en proposant dès la rentrée scolaire des ateliers graff pour les enfants à partir de 8 ans. Les deux structures tiendront un stand sur la place de la mairie le 3 septembre de 9h à 12h30 à l’occasion de la journée des associations, pour échanger sur les différentes activités prévues.

Le CCAS souhaite poursuivre sa collaboration avec l’Ecole des arts urbains d’Avignon en proposant dès la rentrée scolaire des ateliers graff pour les enfants à partir de 8 ans © Hubert Tabutiaux

Pour plus d’informations, contactez le CCAS au 04 90 69 52 55.

J.R.


Hôtel des ventes Ivoire à Nîmes : Vente d’objets d’art et de décoration, tableaux, mobilier, bijoux et monnaies or

La ville de Cavaillon et l’office de tourisme Destination Luberon Cœur de Provence se sont associés pour mettre en avant la Via Ferrata dans plusieurs vidéos afin d’augmenter l’attractivité du territoire.

Cavaillon est l’une des seules villes d’Europe à proposer une Via Ferrata directement accessible à pied, en quelques minutes, depuis le centre-ville. L’itinéraire aménagé dans la roche de la colline Saint-Jacques est composé de deux passages, afin que tout public y ait accès. Une première partie familiale nommée ‘Via Natura’ permet, en deux heures, de découvrir la vie des falaises à partir de terrasses d’observation. Elle est accessible à tous, mêmes aux enfants, mais ces derniers doivent mesurer minimum 1m30. La ‘Via Souterrata’, quant à elle, est accessible aux personnes mesurant minimum 1m50 et permet de traverser les grottes du Colombier avant de franchir les Beaumes de Combarelles.

Afin de valoriser cet itinéraire sportif qui met en avant l’histoire, le patrimoine, la faune et la flore de Cavaillon, la ville s’est alliée à Destination Luberon Cœur de Provence pour réaliser plusieurs supports vidéo avec notamment des prises de vue aériennes de la Via Ferrata, des randonneurs et des grimpeurs en action. Ces vidéos seront prochainement diffusées sur les sites internet et réseaux sociaux de la ville de Cavaillon et de l’office de tourisme. Cette mise en lumière permettrait d’augmenter l’attractivité de la commune, et plus amplement du département de Vaucluse.

V.A.


Hôtel des ventes Ivoire à Nîmes : Vente d’objets d’art et de décoration, tableaux, mobilier, bijoux et monnaies or

La première édition des rencontres musicales des pays de Ventoux et comtat Venaissin aura lieu du mercredi 3 au vendredi 12 août. Porté par l’association la Clef des Chants, ce projet a pour objectif de rendre la musique classique et la création accessible à tous.

Porté par l’association la Clef des Chants, dont le siège est à Carpentras, la première édition des rencontres musicales des pays de Ventoux et comtat Venaissin aura lieu du mercredi 3 au vendredi 12 août.

Ce projet a pour objectif de rendre la musique dite classique et la création accessible à tous. Chaque concert sera accompagné d’une présentation des œuvres interprétées ainsi que de clés d’écoutes.

Les entrées aux concerts sont libres avec un plateau de soutien aux rencontres musicales, pour ceux qui le peuvent et le souhaitent.

Programme
Mercredi 3 août à 20h30, La Charité – Carpentras
Récital de piano : « de Vienne à Malaga » Pierre Rouinvy interprètera un programme haut en couleur, de Bach à Chopin, en passant par la Vienne classique avec Haydn et l’Espagne avec des extraits d’Iberia d’Albeniz. Au programme également, une pièce de la compositrice française Mel Bonis.

Jeudi 11 août, La Charité – Carpentras
Klezmhear : « Voyage à l’Est » La Cour de la Charité était pleine à craquer pour leur passage à Carpentras en 2020 à l’occasion du festival de musiques juives, les voilà de retour : Benjamin Mayer (clarinette et composition), Emma Errera (violon) et Clément Dague (guitare).

Vendredi 12 août, La Charité – Carpentras
Concert de clôture. Deux quintettes tout en contrastes seront mis en regard : celui de la compositrice africaine-américaine Florence Price (écrit en 1936) et celui de César Franck, figure de la vie musicale française de la seconde moitié du XIXème siècle. Le célèbre mouvement lent du trio opus 100 de Franz Schubert, souvent utilisé au cinéma, sera un intermède entre ces deux œuvres. Juliette Shenton et Emma Errera (violons), Sven Boyny (alto), David Poro (violoncelle) et Pierre Rouinvy (piano).

Certains concerts auront lieu dans d’autres communes que Carpentras, comme Venasque, Aubignan et Bédoin.

Porté par l’association la Clef des Chants, ce projet a pour objectif de rendre la musique classique et la création accessible à tous © DR

Plus d’informations sur www.ventouxprovence.fr

J.R.

https://www.echodumardi.com/page/759/   1/1