‘L’Ile des Pingouins’, une conférence gesticulée à l’Isle-sur-la-Sorgue
Une conférence gesticulée, qu’est-ce que c’est ?
La conférence gesticulée est un outil d’éducation populaire à mi-chemin entre le spectacle et la conférence qui mêle du récit de vie, de l’analyse et de la théorie. Un seul en scène qui généralement ne mâche pas ses mots et dénonce avec humour une situation vécue tout en y intégrant un recul théorique. Comme pour un spectacle, la conférence gesticulée est préparée, écrite et répétée.
‘L’Ile des Pingouins’, une conférence gesticulée de Patricia Jarno
Patricia Jorno est devenue enseignante un peu par hasard, un peu par amour des livres. Dans l’institution, elle n’a rien lâché afin que ses élèves ne vivent pas ce qu’elle a vécu. Comment respecter les émotions, le langage, les jeunes, comment se respecter sois-même dans ses méandres ?
Ce Café Philo sera suivi d’un repas partagé.
Samedi 22 février. 10h30. Entrée au chapeau. Chez Eliane. Ferme urbaine. 818, chemin de Reydet. Isle-sur-la-Sorgue.
‘L’Ile des Pingouins’, une conférence gesticulée à l’Isle-sur-la-Sorgue
Dans le Vaucluse, 80% des salariés restent optimistes sur leur avenir professionnel. Malgré cet état plutôt positif, le bilan de l’impact du travail sur la santé des salariés est mitigé. Pour 33%, le travail a un impact négatif sur leur santé physique et pour 28%, sur leur santé mentale. 38% se sont sentis trop stressés et sur le point de craquer au cours des derniers mois. Plus de la moitié des salariés souhaitent ralentir leur rythme de travail (53%).C’est, en substance ce que retient de 2024 l’Observatoire d’Harmonie mutuelle sur l’état d’esprit et les attentes des salariés en Provence-Alpes-Côte d’Azur, par l’organisme de sondage Lead opinion et sur un échantillon de 755 personnes.
«Parmi les éléments marquants, l’observatoire révèle que les salariés sont en quête de sens et souhaitent vivre une expérience professionnelle sur mesure, adaptée à leurs attentes, besoins et aspirations en fonction des problématiques métier, analyse Robert Jimenez, directeur régional Paca chez harmonie Mutuelle. En chiffres, près d’un salarié sur deux remet en question son poste actuel et considère que son travail a de moins en moins de sens.»
Les moins de 25 ans souhaitent donner du sens à ce qu’ils vivent au travail «Une tendance qui s’accentue chez les moins de 25 ans à hauteur de 66% des personnes consultées. En parallèle, d’autres indicateurs démontrent que le travail a un réel impact sur la santé physique et mentale. Finalement, le fait que la relation avec la ligne hiérarchique représente le 3e facteur de stress chez les salariés démontre que les managers représentent un réel pivot dans les entreprises qui influe sur l’engagement des salariés.»
Quels moyens pour réduire le stress en entreprise ? «Plusieurs axes peuvent être explorés comme l’approche managériale des 3R : Remercier, Revaloriser et Récompenser – est un excellent point de départ pour instaurer une culture de reconnaissance et de la bienveillance. L’activité physique, et le sport en particulier, comme la course à pied, la natation et le vélo…, jouent également un rôle crucial dans la gestion du stress.»
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Mise en place d’initiatives variées «Les entreprises peuvent mettre en place des initiatives variées, telles que l’organisation de cours pendant les heures de travail, ce qui en facilite l’accès et fédère les équipes. Cette pratique a un impact significatif : le sport réduit de 30% les dépressions liées au travail et diminue le stress et l’anxiété. Bien que plus facile à mettre en œuvre dans les grandes entreprises, des solutions existent aussi pour les plus petites, comme la participation à des abonnements à des activités en dehors du travail.»
Des attentes fortes Les salariés émettent de fortes attentes fortes en matière de santé physique et mentale. Le travail a, ainsi, un impact négatif sur la santé physique pour 34 % des salariés et sur leur santé morale pour 35 % des salariés. Les principaux facteurs de stress des salariés cités sont tout d’abord la charge de travail ; La pression sur délais ; La relation avec la ligne hiérarchique ; Enfin, près de 58 % seulement considèrent que leur entreprise y est attentive.
Améliorer la santé des salariés Parmi les actions évoquées pour améliorer la santé des salariés, l’amélioration des conditions de travail, à hauteur de 54 %, arrive en tête devant des actions liées au bien-être (40 %), au management (38 %), les actions de prévention des risques professionnels (24 %), l’encouragement à la pratique d’une activité physique (22 %).
Les attentes en termes d’engagements & valeurs de l’entreprise Près de 86 % des salariés considèrent important que leur entreprise et les parties prenantes soient engagées pour un impact environnemental positif. 71 % pensent que leur entreprise a un impact environnemental positif. 80 % se sentent acteurs dans cette démarche. Et pourtant, 44 % considèrent que leur travail a de moins en moins de sens.
Les leviers d’engagement des salariés La rémunération est le 1er facteur d’engagement cité (31 %), suivi par l’autonomie dans le travail (31 %), l’équipe (24 %), et la flexibilité des horaires (18 %). Parmi les salariés engagés, 79 % considèrent que leur manager joue un rôle déterminant dans leur engagement.
En quête d’un meilleur équilibre vie pro – vie perso Plus de 4 salariés sur 5 sont satisfaits de leur équilibre vie professionnelle – vie personnelle en y apportant toutefois quelques changements : 55 % des personnes interrogées souhaitent ralentir leur rythme de travail et 70 % seraient prêts à mettre leur travail en second plan pour privilégier leur vie personnelle. Près d’un salarié sur 2 a remis en question son poste actuel, une proportion plus accentuée dans la catégorie socio-professionnelle des employés (54 %), des moins de 25 ans (66 %) et des célibataires avec enfants à charge (54 %). Plus d’un tiers des salariés souahitant quitter leur organisation le ferait immédiatement ou à court terme (moins de 6 mois), notamment les ouvriers, les collaborateurs de TPE (très petites entreprises) et les 25-34 ans.
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CPME 13 , ouverture d’une Commission Santé du dirigeant dans les Bouches du Rhône La Confédération des Petites et Moyennes entreprises a décidé de l’ouverture d’une Commission Santé du dirigeant. «Le stress, le mal-être exprimés par 42% des sondés doit nous faire amplifier nos actions déjà engagées abonde Alain Gargani, Président de la CPME Sud. Les entrepreneurs, depuis plusieurs années déjà, ont pris conscience que la qualité de vie au travail était essentielle pour le bien-être des salariés. Le monde a changé et c’est notre rôle, en tant qu’organisation interprofessionnelle, d’accélérer cette mutation dans les entreprises, de prendre en compte la nouvelle vision que portent les salariés dans le travail. Il faut absolument s’adapter, mettre en place dans l’entreprise des moments de détente, davantage de flexibilité dans le travail, les horaires si on veut fidéliser nos collaborateurs afin que la qualité de vie s’améliore pour ainsi diminuer le stress et le mal-être.»
En savoir plus sur harmonie Mutuelle Harmonie Mutuelle, entreprise à mission depuis 2021, accompagne les entreprises avec la complémentaire santé, la prévoyance, l’épargne retraite et la prévention. Avec près de 5 millions de personnes protégées, 88 700 entreprises clientes et 150 000 entrepreneurs accompagnés, Harmonie Mutuelle met le bien-être des salariés, au cœur de son travail pour favoriser l’attractivité et la performance des entreprises. Avec son modèle redistributif (80 % des cotisations redistribuées en prestations), sa gouvernance partagée, la mutuelle confirme son ancrage territorial en Provence-Alpes-Côte d’Azur avec 9 agences réparties dans 6 départements et organise de nombreux évènements (agoras mutualistes, ateliers de sensibilisation) au profit de ses adhérents et du grand public.
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‘L’Ile des Pingouins’, une conférence gesticulée à l’Isle-sur-la-Sorgue
L’Inguimbertine propose de se faire découvrir, en famille lors d’une visite inédite mêlant exploration de l’exposition permanente et jeu découverte vidéo, ce vendredi 21 février à 10h.
L’Inguimbertine propose la découverte de l’exposition permanente et l’expérimentation de jeux vidéo dans l’espace Image et son de la bibliothèque-multimédia, moment où les deux média se répondront au cours d’une visite ludique en famille qui séduira autant les amateurs de jeu vidéo que les plus circonspects des visiteurs.
Et pour cause Le jeu vidéo est devenu le loisir préféré des français depuis deux décennies, d’où sa légitime place au sein de la bibliothèque-musée Inguimbertine. Ils sont 77% des plus de 10 ans y jouer occasionnellement. Ce serait même un loisir majoritairement pratiqué par les adultes à 47% féminin.
Un médium qui allie littérature, cinéma, musique et graphisme Reconnu comme un véritable médium culturel, le jeu vidéo fait appel aux savoir-faire de la littérature, du cinéma, de la musique et du graphisme. Rien d’étonnant donc à ce que l’Inguimbertine, –La structure a été l’une des premières bibliothèques de France à proposer un service de prêt à domicile dès 1874-, ait intégré le jeu vidéo dans son projet culturel.
Les infos pratiques Nombre de places est limité. Réservation obligatoire. Durée : 1h30. 3€ en plus du billet d’entrée. Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans, les porteurs de la carte Jeunes, les détenteurs du Pass annuel. Réservation au 04 90 63 04 92. En savoir plus ici. L’Inguimbertine à l’Hôtel Dieu, Bibliothèque musée, 180, place Aristide Briand, à Carpentras.
‘L’Ile des Pingouins’, une conférence gesticulée à l’Isle-sur-la-Sorgue
En novembre 2024, la communauté de communes Vaison Ventoux a lancé l’opération ‘Roule ma poule ! J’adopte 2 cocottes’ visant à sauver des poules destinées à l’abattoir. La dernier session de don de poules a eu lieu début février. En tout, ce sont 500 poules qui ont trouvé un nouveau foyer.
À travers l’opération ‘Roule ma poule ! J’adopte 2 cocottes’, la communauté de communes Vaison Ventoux a proposé aux habitants du territoire d’adopter des poules de réforme afin de leur offrir une retraite paisible en leur évitant l’abattoir et d’initier une démarche de réduction des déchets. Chaque foyer participant a pu se voir offrir deux poules. En tout, ce sont 500 cocottes qui ont trouvé un nouveau foyer.
« En adoptant des poules pondeuses, chacun peut découvrir le plaisir quotidien d’avoir des oeufs frais à la maison, explique Vaison Ventoux. Il faut savoir qu’une poule pondeuse peut produire jusqu’à 200 à 300 œufs par an. » Un autre argument phare a permis l’adoption de ces 500 poules âgés de 18 mois : la réduction de déchets ménagers. « Les poules sont capables de manger jusqu’à 150 kg de déchets organiques en une année, ajoute la communauté de communes. Épluchures de fruits et légumes, croûtes de fromage et restes de repas sont accueillis avec joie par les gallinacés. »
Les animaux qui ont été proposés à l’adoption sont issus d’un élevage de poules pondeuses de plein air. Avant de rejoindre leur nouveau foyer, leurs adoptants ont dû valider la charte d’adoption qui précise notamment l’obligation d’avoir un poulailler adapté, et l’engagement à élever les poules dans de bonnes conditions pour assurer leur bien-être.
‘L’Ile des Pingouins’, une conférence gesticulée à l’Isle-sur-la-Sorgue
Les inscriptions sont ouvertes pour la conférence ‘Zéro déchet, zéro plastique, quelles solutions locales ? et si vous sautiez le pas ?’ A Châteauneuf-de-Gadagne en présence de deux orateurs : Nathalie Gontard, chercheuse en science des emballages et Jérémie Pichon, militant associatif et auteur de l’ouvrage ‘Famille zéro déchet’. La conférence est co-organisée par notre confrère Sans transition ! Avec la Communauté de communes du Pays des Sorgues Monts de Vaucluse et la Ville de Châteauneuf-de-Gadagne.
À travers l’expérience de Jérémie Pichon et de sa famille zéro déchet, découvrez leurs solutions ludiques et concrètes pour vous engager, tout en faisant des économies, tandis que Nathalie Gontard nous expliquera notamment pourquoi il faut se passer au plus vite du plastique et en interdire la production au plus tôt, comme l’envisage l’Union Européenne d’ici 2030.
Un temps destiné aux professionnels Cette conférence est précédée, le matin, par un temps à destination des professionnels du territoire. Entreprises, associations, collectivités pourront s’informer sur des solutions concrètes pour mener à bien leurs expérimentations ‘Zéro déchet / Zéro plastique’. Un bon moyen d’anticiper les changements de réglementation en cours, et par conséquent de réaliser des économies. Tout en favorisant votre démarche RSE (responsabilité sociétale des entreprises !)
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Après un entretien croisé animé par Sans transition! avec les deux intervenants, une table-ronde sera proposée avec les entreprises du territoire, dont Laura Dos Santos directrice de site chez Mayoly (également présidente du réseau LES, Luberon et Sorgues Entreprendre), Nicolas Kammoun, directeur d’usine chez Florette, Agnès Coste, responsable RSE chez Aroma-Zone et Yoann Aucremann, dirigeant d’I level. Ce temps d’échange sera suivi d’un partage de solutions locales avec Biocoop Le Thor, Le Beau Geste, Bijouseat / Surcyclum, FDS Pro et l’Agence régionale de la biodiversité (Arbe).
La conférence est co-organisée par Sans Transition! et la Communauté de Communes Pays des Sorgues Monts de Vaucluse, en partenariat avec la ville de Châteauneuf-de-Gadagne et le réseau Luberon & Sorgues Entreprendre (LSE), en coopération avec les magasins Biocoop du Thor, Coustellet, Cavaillon et Avignon Sud.
Infos pratiques Salle de l’Arbousière, 1 360, avenue Voltaire Garcin à Châteauneuf-de-Gadagne, 11h30-14h. La rencontre sera suivie d’un moment convivial proposé par les Biocoop du Thor, Coustellet, Cavaillon, Avignon Sud et les entreprises du réseau Luberon & Sorgues Entreprendre (LSE) : Le Coq Noir, Le Beau Geste… Inscription gratuite obligatoire ici.
18h-21h Conférence Grand public Avec Jérémie Pichon, auteur de Ma famille zéro déchet et Nathalie Gontard, chercheuse en science des emballages. Jérémie Pichon Copyright Sans Transition !
À propos de Jérémie Pichon : Durant 20 années passées au service d’ONG (Organisation non gouvernementale) socioculturelles, environnementales et humanitaires, Jérémie Pichon fait le triste constat d’un système basé sur la surconsommation, dévastateur pour l’Homme et son milieu. En 2014, sa famille et lui décident de se lancer dans un défi Zéro Déchet. En trois ans, ils passent de 390 kg à 1 kg de déchets, soit un bocal par an, et découvrent surtout un nouveau mode de vie sobre et heureux. Ils en tirent deux livres, illustrés par la femme de Jérémie Pichon, Bénédicte Moret : la Famille « presque » Zéro Déchet « Ze Guide » et les Z’enfants (presque) Zéro Déchet « Ze mission », parus aux Éditions Thierry Souccar.
Nathalie Gontard Copyright sans transition !
À propos de Nathalie Gontard : Chercheuse à l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) est une experte de référence sur la question des emballages plastiques, explorant notamment des pistes prometteuses de matériaux innovants, vraiment biodégradables. Elle décrypte les limites des actions actuellement en place pour réduire la pollution par les plastiques. Elle est l’auteure d’un récent ouvrage paru chez Babélio et intitulé : Plastique, le grand emballement.
Les infos pratiques Salle de l’Arbousière, 1 360, avenue Voltaire Garcin à Châteauneuf-de-Gadagne, 18h-21h. La rencontre sera suivie d’un moment convivial autour de la dédicace des ouvrages des intervenants, avec la librairie Le Passeur de l’Isle. Inscription obligatoire ici. MMH
‘L’Ile des Pingouins’, une conférence gesticulée à l’Isle-sur-la-Sorgue
Pour son 14ème classement annuel des enseignes préférées des consommateurs, le cabinet de conseil britannique OC&C Strategy Consultants a interrogé plus de 48 000 consommateurs dans le monde concernant leurs préférences en 2024. En France, Aroma-Zone, marque française pionnière en aromathérapie et experte naturelle en soins et beauté, qui possède deux sites en Vaucluse, se hisse sur le podium.
C’est la première fois qu’elle apparaît dans le top 10 des enseignes préférées des Français selon OC&C Strategy Consultants. Fondée en 1999, l’entreprise Aroma-Zone, qui possède un site à Cabrières d’Avignon et un à Châteauneuf-de-Gadagne, est la 2e enseigne préférée des Français derrière Décathlon et devant Amazon.
L’entreprise française pionnière en aromathérapie et experte naturelle en soins et beauté se hisse même à la première place de quatre classements : les enseignes avec le meilleur rapport qualité-prix, les enseignes qui s’adaptent le mieux aux besoins du consommateur, les enseignes avec la meilleure qualité de produits, et les enseignes les plus fiables. Fondée en 1999, la société a rapidement conquis le cœur des consommateurs et s’est développée, elle a notamment fait partie du programme Sud Accélérateur de risingSUD, l’agence de développement économique de la Région Sud, qui accompagne les PME à forte croissance vers un changement d’échelle.
L’enquête du cabinet de conseil britannique révèle que les consommateurs accordent de plus en plus d’importance à la qualité des produits, le prix de ces derniers n’est plus l’une de leurs seules préoccupations. En France, seulement 24% des sondés disent faire très attention aux prix des produits qu’ils comptent acheter.
Pour découvrir le rapport entier d’OC&C Strategy Consultants, cliquez ici.
D’autres enseignes vauclusiennes ont déjà conquis les Français
Aroma-Zone n’est pas la seule enseigne présente en Vaucluse à apparaître parmi les préférences des Français. En 2023, une enquête de l’entreprise de sondages politiques et d’études marketing française OpinionWay a révélé que la marque L’Arbre Vert, produite par la société vauclusienne Novamex, dont le siège social se trouve aux Taillades, occupait la première place des marques dans la catégorie ‘Engagement’.
En 2024, une nouvelle enquête d’OpinionWay a classé une autre enseigne présente en Vaucluse parmi les préférées des Français. Il s’agit de Liebig, dont l’une des usines est implantée au Pontet depuis 1962, qui a été désignée marque préférée des Français dans la catégorie ‘marques de soupes’.
‘L’Ile des Pingouins’, une conférence gesticulée à l’Isle-sur-la-Sorgue
La municipalité de Gordes a débuté la réalisation de son nouveau pôle médical. Ce projet va voir le jour dans le cabinet médical actuel, une ancienne bibliothèque construite dans les années 1950 à proximité du centre hospitalier de Gordes labellisé ‘hôpital de proximité’ depuis 2022 par l’ARS (Agence régionale de santé).
« Ce pôle médical, c’est une vieille arlésienne à Gordes, puisque cela faisait une trentaine d’années que les habitants l’attendaient, rappelle Richard Kitaeff, maire de la commune. L’idée c’est de regrouper les infirmiers, dont les locaux sont vétustes, les médecins ainsi que d’autres spécialités médicales dans un seul bâtiment. » Pour cela, la municipalité a dû trouver 1,5M€ afin de financer l’investissement nécessaire à cette réalisation.
Très haute valeur patrimoniale et écologique « Cela aurait coûté plus cher de tout rénover, c’est pour cela que nous détruisons le bâtiment existant afin de le remplacer par un nouveau respectant toutes les réglementations RT 2012 ainsi que les normes PMR (Personne à mobilité réduite), précise le maire élu depuis 2020. Nous allons ainsi disposer d’un bâtiment à très haute valeur patrimoniale et écologique dans le centre-ville. » Conçu par le cabinet d’architecture gordien Galante, le futur pôle en R+1 sera doté de 8 bureaux individuels pour des médecins. Ces espaces auront vocation à accueillir des généralistes comme des spécialistes. Il y a aura des professionnels de la médecine permanents ainsi qu’une offre de santé plus ‘itinérante’ avec des spécialités présentes lors de permanences hebdomadaires comme des psychologues ou des naturopathes par exemple.
L’ancien bâtiment aurait couté plus cher à rénover qu’à reconstruire. Crédit : DR
Un partenariat avec l’hôpital Américain de Paris ? Par ailleurs, outre les salles de travail collectives, le pôle disposera également d’un espace dédiée à la télémédecine. Dans ce cadre, la commune est en lien avec l’hôpital Américain de Paris afin que ces possibilités de de télé-diagnostique et de télé-prescription soient assurées par des médecins de ce prestigieux établissement de santé créé en 1906. « Nous avons aussi des contacts avec les facultés de médecine de Marseille et de Nice pour trouver des médecins », complète le maire du plus beau village du monde. L’ensemble doit être opérationnel avant la fin de l’année 2025. « C’est un délai très raccourci pour des travaux publics de cette ampleur, insiste Richard Kitaeff. Surtout en prenant compte la destruction du bâtiment précédent ainsi l’intégration de la pierre sèche et de la pierre de taille dans le nouvel édifice. ». Une vraie contrainte budgétaire quand l’on sait que ces obligations architecturales représentent un surcoût de l’ordre de 50% supplémentaires par rapport à un projet équivalent dans le reste du Vaucluse.
Richard Kitaeff,. Crédit : DR
« Nous allons développer nos possibilités de soins pour les 50 prochaines années. »
Richard Kitaeff, maire de Gordes
« A Gordes, tout est très compliqué au niveau urbanisme. Surtout avec des projets dans le voisinage du château. Il faut passer par les architectes des bâtiments de France. Il faut rajouter les lenteurs de l’administration et les surcoûts liées à l’obligation de certains matériaux. Mais il est important aussi de maintenir un niveau de qualité. Le risque c’était que nous ne puissions plus être en mesure de conserver cette présence médicale, mais notre pôle va nous permettre désormais de sauvegarder l’offre de santé existante puisque, actuellement, il n’y a qu’un généraliste sur la commune. C’est donc une très bonne nouvelle pour la population parce que cela veut dire que nous allons développer nos possibilités de soins pour les 50 prochaines années. »
‘L’Ile des Pingouins’, une conférence gesticulée à l’Isle-sur-la-Sorgue
‘L’Ile des Pingouins’, une conférence gesticulée à l’Isle-sur-la-Sorgue
Les équipes de Zone interdite de M6 propose une émission sur le thème : ‘Quand la folie tourne au drame : pourquoi des malades dangereux sont-ils dehors ? Un documentaire de Zaïna Izabachène, sur M6 à 21h10 dimanche 9 mars.
Il peut s’agir de l’un de nos voisins, un proche ou un simple passant que nous croisons dans la rue. Ils seraient trois millions aujourd’hui en France à souffrir de troubles psychiatriques sévères. Et lorsque l’un d’eux commet un crime, l’affaire fait la Une de l’actualité, avec toujours la même question : le drame aurait-il pu être évité ?
Anticiper le passage à l’acte ? Car avant de passer à l’acte, beaucoup de ces malades étaient suivis dans des services de psychiatrie. Pourquoi leur prise en charge n’a-t-elle pas suffi ? Comment ont-ils pu se retrouver à nouveau en liberté parmi nous, parfois sans soins ? Pour trouver les réponses, Zone Interdite a enquêté au cœur du système psychiatrique français et de ses failles.
Au cœur de l’hôpital de Montfavet Nous avons obtenu une autorisation exceptionnelle : celle de pénétrer dans les services fermés de l’Hôpital psychiatrique de Montfavet, dans le Vaucluse, l’un des plus grands de France. Nous y avons partagé durant plusieurs mois, le quotidien des soignants et celui des malades, dont certains ont accepté de témoigner à visage découvert. A leurs côtés, nous avons tenté de comprendre la spirale qui conduit parfois au fait divers.
L’unité de malades difficiles Au sein de cet hôpital, l’UMD, l’unité pour Malades Difficiles, accueille les patients les plus dangereux, au passé parfois criminel. Dans ce service ultra-sécurisé, les infirmiers comme Patrick ou Axel tentent de les préparer à retrouver, un jour, une place au sein de la société. Mais avant de passer à l’acte et d’être conduits en UMD, beaucoup de ces malades sont passés par une lente dégringolade.
Unités d’urgence psychiatrique Elle commence par des crises. Celles-ci sont généralement prises en charge dans les unités d’urgence psychiatrique. Dans celle de Montfavet, à quelques pas de l’UMD, les infirmières comme Christelle tentent de stabiliser les patients avant de les laisser ressortir, après une trentaine de jours en moyenne.
Quelle vie pour les malades hors des murs de l’hôpital Tous ces soignants ont la même inquiétude : quelle vie attend ces malades hors des murs de l’hôpital ? Qu’en sera-t-il pour Alexandre, 25 ans, qui s’apprête à sortir mais vit dans le déni de sa maladie ? Quant à William, atteint de troubles schizophréniques, il a tout perdu, papiers d’identité, argent, famille et se retrouve désormais livré à lui-même. Nous l’avons suivi après sa sortie.
La psychiatrie française en crise La psychiatrie française, censée venir en aide à ces malades au quotidien, est en effet en crise, confrontée à un manque criant de moyens et de médecins. Une pénurie qui conduit à des situations dramatiques, comme celle qu’ont vécu les parents de Bastien. Tandis que ce jeune souffrant de troubles schizophréniques sombrait, ils ont multiplié les appels à l’aide pour tenter d’obtenir une prise en charge pour leur fils. Mais faute de place, il n’a jamais pu être accueilli dans un service de psychiatrie. Jusqu’au jour où, en plein délire, il tente d’assassiner son père à coups de couteau. MMH
Un documentaire de Zaïna Izabachène, Tony Comiti productions.