26 juin 2025 |

Ecrit par le 26 juin 2025

Un nouveau directeur de la danse à l’Opéra du Grand Avignon, le chorégraphe sicilien Emilio Calcagno

Il est arrivé en France en provenance de sa Catane natale dans les années 90. Il a travaillé avec Rosella Hightower (Cannes), avec Angelin Preljocaj (Aix-en-Provence), il a dansé à New-York, au Bolchoï de Moscou, au Théâtre de la Ville à Paris, à La Vieille-Charité au-dessus du Vieux-Port à Marseille puis fondé sa propre compagnie « Eco / Emilio Calcagni » en 2006. Et depuis le 1er septembre, Emilio Calcagno est à la tête du Ballet de l’Opéra du Grand Avignon où l’ont précédé Eric Vu An et Eric Bélaud.

« Sa vie est un long voyage chorégraphique » dira de lui Claude Morel, en charge du « Spectacle vivant » et de « L’opéra » au Grand Avignon lors de la conférence de presse de présentation mardi. Le directeur du lieu, Frédéric Roels ajoutera : « Nous vivons un moment symbolique, nous franchissons une nouvelle étape. Notre ballet va changer de dimension, de vocation, plus contemporaine que néo-classique, il faut qu’il puisse tourner dans les grandes maisons d’opéra françaises voire internationales d’ici un an ou deux. Quand nous avons lancé le concours, nous avons reçu 45 candidatures et Emilio a été choisi à l’unanimité grâce à son travail, sa philosophie, son esthétisme de la danse, son originalité, son engagement. »

Emilio Calcagno prend enfin la parole pour parler de « Storm », sa toute 1ère création pour l’Opéra du Grand Avignon. Il insiste « Je suis très heureux d’être ici à Avignon, j’avais envie de travailler avec les danseurs de cette maison, ils ont leurs habitudes, leur histoire, ils se connaissent, c’est une force. Ma 1ère chorégraphie, « Storm » (la tempête) passe par leurs corps, leur physicalité. Je ne veux pas les effacer mais les faire évoluer, les mettre en avant, en danger, avec ma mise en espace , des sauts, des diagonales, des cercles. Sur scène, il y aura 7 ventilateurs industriels qui vont souffler jusqu’à 90km/h, des rafales qui perturberont les danseurs, les balaieront, repousseront leurs limites ».

« Il y aura 14 danseurs, dont 2 stagiaires sur le plateau, c’est beaucoup, je suis responsable d’eux, je dois les respecter tout en les faisant évoluer. Je proposerai un maximum de créations, pas des reprises où les danseurs reproduisent toujours les mêmes gestes, les mêmes pointes, restent dans un confort artistique ».

La musique a été spécialement composée par Mathieu Rosso et Denis Guivarch, respectivement guitariste et saxophoniste mais elle sera tour à tour électro, jazzy ou numérique.

Représentations : 26 et 28 décembre – L’Autre Scène – Vedène. Réservations : 04 90 14 26 40 ; operagrandavignon.fr


Un nouveau directeur de la danse à l’Opéra du Grand Avignon, le chorégraphe sicilien Emilio Calcagno

Venue samedi dernier au cinéma ‘Capitole’ du Pontet avec une partie des acteurs et le producteur du long-métrage, Dominique Besneard, Charlotte de Turckheim a parlé de la dictature de l’apparence, de la chasse aux kilos, du business des régimes en tous genres, de l’obsession du body-building. « L’essentiel est de se sentir bien dans sa peau. Le corps est un élément de notre vie, pas toute notre vie. »

Tourné là où elle habite, les Alpilles, entre Fontvieille, Les Baux et Eygalières, au grand air, en pleine nature, ce film met en scène un groupe d’ados en surpoids et en cure « jeûne – détox » dans un mas tenu par la réalisatrice et Lola Dewaere, (fille du regretté Patrick Dewaere) dont c’est le 1er long-métrage au cinéma.

La réalisatrice explique : « Les jeunes comédiens m’ont confié leur corps, parfois douloureux. J’ai voulu faire sourire sans me moquer d’eux, être drôle mais pas méchante, pourtant les ados sont souvent très cruels entre eux ». Avoir une taille de guêpe ne rend pas forcément heureux. Dans une station thermale, tous les curistes, jeunes et vieux, gros et maigres ont le même peignoir blanc, ils sont égaux. Charlotte de Turckheim a un regard souriant, bienveillant, émouvant sur les « dodus », elle ne sombre pas dans le pathos. Son film donne confiance en soi, quelle que soit son apparence physique. Trop forte, Charlotte !


Un nouveau directeur de la danse à l’Opéra du Grand Avignon, le chorégraphe sicilien Emilio Calcagno

Rencontre avec Sonia Arrouas, présidente de la Conférence générale des juges consulaires de France, à l’occasion du congrès national des tribunaux de commerce, les 2 et 3 décembre à Nancy. La Conférence générale des juges consulaires de France présentera son nouveau Livret Prévention. Objectif : dans un climat conjoncturel toujours tendu, faire connaître les différentes actions préventives menées par ces juges bénévoles et tenter de faire prendre conscience aux chefs d’entreprise de l’importance fondamentale de la prévention des difficultés.

Un Livret Prévention sera présenté à l’occasion de votre congrès national à Nancy, les 2 et 3 décembre. Quel est son objectif ?
« C’est un nouvel outil pour faire prendre conscience aux chefs d’entreprise de la nécessité fondamentale de pousser la porte de nos tribunaux avant qu’il ne soit trop tard. La prévention des difficultés des entreprises est dans l’ADN des juges consulaires bénévoles que nous sommes. À travers ce livret, que nous avons souhaité ludique voire humoristique, nous espérons déclencher des démarches spontanées de la part des dirigeants d’entreprises pour s’engager, de leur propre chef, dans cette démarche de prévention. »

En juin dernier, le gouvernement a mis en place un vaste plan de sortie de crise avec un important volet concernant cette prévention des difficultés des entreprises dont la création d’un mandat ad hoc simplifié. Des retours sont-ils déjà enregistrés ?
« C’est encore trop tôt pour en tirer de réelles conclusions ! Les différentes aides étatiques mises en place au plus fort de la crise sanitaire, à l’image des PGE (Prêts Garantis par l’État) ou encore les reports de charges sociales et fiscales ont permis de maintenir à flot bon nombre d’entreprises et d’éviter une situation catastrophique. Les aides de l’État sont une chose, mais derrière, s’il n’y a pas une gestion de la part des chefs d’entreprise, cela ne sert à rien. Il leur est nécessaire d’anticiper et les mesures aujourd’hui mises en œuvre le permettent. Les juges consulaires ont tous les moyens pour épauler et sauver les entreprises. »

A la tête de la conférence générale depuis janvier
15 ans qu’une femme n’avait pas été à la tête de la Conférence générale des juges consulaires ! Fin janvier Sonia Arrouas a pris la présidence de l’institution. Présidente du tribunal de commerce d’Evry depuis 2018 après quatorze ans au tribunal de commerce de Bobigny, Sonia Arrouas est juge consulaire depuis 1996. Programme affiché de la présidente : renforcer la participation des régions au centre des débats de l’économie et de la justice pour que les tribunaux de commerce existent à leur juste valeur. © Phil Henriot

« Je ne crois pas au tsunami des défaillances d’entreprises que certains annoncent. »

Reste toujours à convaincre les chefs d’entreprise à franchir la porte des tribunaux d’une façon spontanée ?
« C’est sur ce sujet que nous nous mobilisons depuis de nombreuses années ! La prévention des difficultés est un dispositif qui fonctionne. 80 % des procédures de prévention réussissent. À l’inverse, la même proportion d’entreprises qui entrent en procédure collective terminent en liquidation judiciaire. Dans le climat que nous connaissons aujourd’hui, il existe une véritable fenêtre de tir pour la prévention. Il n’est pas trop tard ! »

Après l’arrêt du « quoi qu’il en coûte » et la suspension progressive des aides étatiques, beaucoup d’observateurs annonçaient un véritable tsunami des défaillances d’entreprises. Cette vague de défaillances aura-t-elle lieu ?
« Je ne crois pas au tsunami des défaillances d’entreprises que certains annoncent !  Nous nous attendons à une remontée crescendo et progressive notamment après l’échéance de l’élection présidentielle. Les activités en matière de procédure collective reprennent à un rythme très lent et nous ne sommes pas inquiets pour faire face à une accélération prochaine de l’activité. Les juges consulaires sauront faire face. »

« La prévention des difficultés est un dispositif qui fonctionne. 80 % des procédures de prévention réussissent. »

À l’occasion de votre congrès national, une table ronde à l’intitulé un brin provocateur : « Faut-il supprimer le Code de commerce ? » est annoncée. Pourquoi ce thème ?
« C’est notamment pour faire prendre conscience que l’image de la justice commerciale ne se limite pas aux jugements rendus lors des procédures collectives. L’objectif est de démontrer que les juges consulaires se bougent et donnent de leur temps et de leur énergie sans compter. Il est indispensable qu’ils soient réellement reconnus. C’est une vraie réflexion de fond sur notre société. »

Quels sont les principaux messages que vous allez faire passer face à vos pairs ?
« La prévention, encore et toujours mais également la nécessité de continuer à se former (les juges consulaires bénéficient d’une formation obligatoire, initiale et continue dispensée dans le cadre de l’École nationale de la magistrature : NDLR). La déontologie est également primordiale pour les juges dans la période actuelle. »

Propos recueillis par Emmanuel Varrier (Les Tablettes Lorraines) pour Réso Hebdo Eco (www.reso-hebdo-eco.com)

Les Tribunaux de commerce en France
3 285 juges consulaires sont aujourd’hui répertoriés en France dans 134 tribunaux de commerce et les 7 chambres commerciales des tribunaux judiciaires d’Alsace-Moselle. En 2019, ils ont rendu près de 800 000 décisions. Le délai moyen de traitement des affaires est de cinq mois.


Un nouveau directeur de la danse à l’Opéra du Grand Avignon, le chorégraphe sicilien Emilio Calcagno

Aloïs et moi’ propose la vente de parures en laine et accessoires ce Samedi 4 décembre, au siège de l’association, porte D3, 19 boulevard Raspail à Avignon, dans une ambiance festive, de 11h à 20h. « Vous découvrirez notre nouvelle collection, croiserez des amis, et participerez au tirage au sort de la tombola autour d’un verre. Tous les articles sont réalisés à la main, à Avignon et dans ses alentours.« 

« Merci encore et encore à toutes les tricoteuses, souligne Anne Pujol Olivier, la présidente de l’association, aux bénévoles qui donnent beaucoup de leur temps, merci à vous, « fidèles parmi les fidèles » qui achetez et qui nous soutenez généreusement ….merci et bienvenue aux nouvelles et nouveaux venus ! Enfin, n’oubliez pas votre masque … nous avons crocheté de jolies pochettes à cet effet ! Et aussi d’autres accessoires sympas pour vos cadeaux de Noël. »

Rendez-vous
Rendez-vous vendredi 4 et samedi 5 décembre 2020 de 10h à 18h pour découvrir les créations réalisées par les tricoteuses bénévoles : des snoods, des écharpes, des bonnets et des chaussons, confectionnés à la main avec patience et amour par Gisèle, Yvonne, Lucianne, Yvette, Marie-Claude, Sylvie, Marie-Aurèle , Patricia, Marie-Hélène, Laurence, Edith, Stéphanie, Trine, Marilisa, Michèle, Titou, Brigitte, Annette, Yvonne, Françoise, Anne et tant d’autres.

En savoir plus
L’association humanitaire, d’entraide, sociale ‘Aloïs & moi’ promeut le tricot auprès de toutes les personnes le souhaitant afin de soutenir la recherche médicale sur la mémoire. La structure loi de 1901 vend écharpes, snoods, bonnets pour les aidants des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Renseignements auprès d’Aloïs & moi. 19, boulevard Raspail à Avignon 06 16 02 25 86.aloisetmoi84@gmail.com  instagram.com/aloisetmoi
MH


Un nouveau directeur de la danse à l’Opéra du Grand Avignon, le chorégraphe sicilien Emilio Calcagno

Quatre associés décident un beau jour de tout quitter en Île-de-France. Direction la pépinière Créativa pour faire grandir leur bébé Azuvia.

« Nous étions hier à la cérémonie ‘Le Vaucluse a du talent‘. L’Opéra du Grand Avignon, quel lieu splendide, j’ai adoré les balcons et l’architecture », nous confie le cofondateur Olivier Lucas, à peine installé. Tout juste un mois que les entrepreneurs ont élu domicile en Vaucluse et déjà la qualité de vie les gagne : « je suis hyper content d’être ici, on ne s’est pas trompé. »

Azuvia traduit la volonté audacieuse de jeunes dirigeants (25 à 32 ans) de soigner le mal à la racine, ou plutôt à la source. La start-up est spécialisée dans les solutions de traitement des eaux dédiées aux professionnels (agroalimentaire, viticulture, industrie brassicole) via les systèmes de traitement des effluents liquides ; aux particuliers avec la serre filtrante pour une piscine naturelle. Azuvia a dernièrement fait parler d’elle dans le microcosme vauclusien en décrochant le Trophée de l’innovation environnementale du vin en Provence avec sa solution de traitement d’effluents ‘SETEIA’.

Rue Michel de Montaigne, l’équipe nous accueille avec le sourire. Ambiance start-up, open space chaleureux, petit café et grands talents. La serre végétale, fruit de plusieurs années de R&D, trône au rez-de-chaussée. Le bruit de l’eau qui ruisselle fait écho au récit d’Olivier Lucas, directeur commercial qui nous conte ses périples. 7 salariés et une personne à temps partiel s’affairent à développer Azuvia dans cette nouvelle maison. Quatre ans que l’équipe travaille sur le sujet.

Aux commandes, quatre associés et amis : Jean-Rémi Loup, Paul-Etienne Fontaine, Olivier Lucas et Tristan Bauduin (directeur général). A la communication : Emilie Degenève. Pour percer le marché, ils ont élu domicile à Avignon, Saint-Saturnin-lès-Apt ou Loriol-du-Comtat. Quatre étudiants ingénieurs qui se lient d’amitié sur les bancs de la fac et notamment à Sup’Biotech, l’Institut supérieur des biotechnologies de Paris. Passionnés par le vivant et ses miracles, ils créent une association de développement durable et initient plusieurs actions de sensibilisation. « On avait par exemple un potager à Villejuif dans le Val-de-Marne, au milieu des cités. On essayait de sensibiliser les gens au végétal », nous raconte Olivier Lucas. L’équipe réfléchit alors à un projet entrepreneurial pour améliorer ce monde à leur échelle.

La piscine naturelle au commencement

Vient un jour l’idée de la serre filtrante pour nettoyer l’eau des piscines de manière naturelle et écologique. Le premier prototype est construit en 2018, testé chez le grand-père. « C’était un succès. L’eau est restée propre et translucide tout l’été, sans aucun produit chimique et grâce à l’action de notre serre filtrante », se remémore Olivier Lucas. La culture se fait hors sol, les plantes aquatiques et semi-aquatiques sont organisées en culture verticale dans une serre. Elles baignent dans une eau contenant un substrat, une solution nutritive (hydroponie). La serre vient protéger de tout aléa climatique. La dépollution s’opère ainsi par les plantes et les micro-organismes. Le concept dans la boîte, place à une cascade de pitchs pour présenter le projet à Paris.

La serre filtrante Azuvia, design et facile à installer.

Pourquoi Avignon ?

La société voit le jour en 2019, s’en suit les premières recherches de financement « pour lancer la machine ». Très vite, le concept plaît aux investisseurs. 140.000€ sont abondés par les associés, la première levée de fonds monte à 300.000€ l’année dernière à Paris. Objectif : le million d’ici janvier en capital (investisseurs privés). « On savait que l’on allait passer par cette phase de levée de fonds, impossible de recourir à l’autofinancement compte tenu de nos structures de coûts et de nos dépenses en R&D. », explique Olivier Lucas. Un levier de financement également envisagé pour les projets d’internationalisation.

Les entrepreneurs sont toujours à Paris. Les piscines ne sont pas légion, le soleil un peu plus timide. Les terrains se révèlent être soit trop chers, soit excentrés. Pour se rapprocher du marché et trouver du foncier disponible, décision est prise d’emballer les affaires. « On a sillonné le sud pour trouver les opportunités. La Région, le Département, le Grand Avignon nous ont ouvert grand les bras pour faciliter notre implantation. Vaucluse Provence attractivité, la French tech grande Provence pour le réseau, tous ont contribué », se réjouit l’ingénieur. Le Grand Avignon leur met alors à disposition une surface en friche de 900 m² à deux pas de leur atelier. « On avait le package global : atelier, bureau, terrain d’expérimentation où l’on teste nos systèmes, toute les facilités à disposition », liste-t-il.

Nouveau marché : dépollution industrielle

Et puis le projet évolue. La start-up s’oriente progressivement vers un nouveau marché professionnel, pour des raisons de rentabilité mais pas seulement. « Aujourd’hui, on est à 90% sur les effluents liquides issus de l’industrie. Avec ce marché, on trouve plus de sens, plus d’impact sur l’environnement. C’était dans notre tête depuis le départ, on savait qu’on allait s’écarter du marché de la piscine », confie Olivier Lucas. Pour autant, aucun regret, bien au contraire. Les décisions se prennent de manière collégiale, avec quatre tampons systématiques sur le papier. Pour les aider dans cette noble tâche, nul autre que Rémi Soret, éminent jeune docteur en Génie des procédés qui les a rejoint en tant que responsable R&D dépollution et industries.

Scénario catastrophe du largage dans la nature… Photo DR

80% des eaux usées dans le monde ne sont pas traitées avant relargage dans l’environnement. Parmi les polluants les plus répandus et dangereux pour l’environnement il y a l’azote (nitrates). Ces nitrates sont responsables du développement d’organismes indésirables qui consomment l’oxygène présent dans le milieu et contribuent à la mort de l’écosystème. Les solutions écologiques brevetées Azuvia répondent alors à ces enjeux. Ces technologies reposent sur 3 grands procédés : phytoremediation (la dépollution de l’eau par les plantes), biominéralisation (organismes vivants produisant des minéraux), hydroponie (la culture de plantes et végétaux hors-sol et dans l’eau).

Les clients ? Ils sont divers. Azuvia s’illustre dans le traitement des eaux de process et des eaux de lavages des caves et des brasseries, de l’industrie de l’agro-alimentaire et de ses sous-produits, l’industrie du fruit et du légume, des boissons, les usines de traitement des biodéchets. Mais également auprès des collectivités locales pour la gestion d’eau fluviale. Exemple de réussite, le système installé au sein du Domaine Les Bruyères dans la Drôme, en plein cœur des vendanges. « L’eau est arrivée extrêmement noire pour ressortir de notre système très pure », précise Olivier Lucas. Des études de biodiversité sont également en cours en vue d’une possible installation sur une île en Grèce.

La serre Azuvia a de beaux jours devant elle.

« On se lève le matin avec la pêche », se réjouit Olivier Lucas qui rappelle l’abnégation de toute son équipe. « C’est beaucoup de sacrifices, nous avons quitté de grands groupes avec de bons salaires mais nous y croyons. Aucune individualité, on se consacre entièrement à la société. C’est la meilleure décision que j’ai pu prendre », précise celui qui a notamment fait ses armes chez Orano. Une entreprise française qui entend bien dynamiser son territoire et contribuer à la réindustrialisation du pays.


Un nouveau directeur de la danse à l’Opéra du Grand Avignon, le chorégraphe sicilien Emilio Calcagno

Souad Zitouni a réuni près de 150 personnes à Avignon afin de faire un point d’étape sur ses interventions de Députée de la 1re Circonscription de Vaucluse, d’un mandat qu’elle occupe depuis le 29 mars 2020 et pour lequel elle a été élue en 2017, aux côtés de Jean-François Césarini, décédé des suites d’une longue maladie.

«Etre Députée, c’est aimer les gens et le terrain sur lequel on les rencontre, c’est interpeller les Ministres avec comme priorité l’intérêt des français et en particulier de vous, les habitants de ma circonscription, a entamé Souad Zitouni. L’une de mes premières actions ? Porter la voix des acteurs culturels de notre territoire afin de débloquer des fonds nécessaires à leur survie et permettre le déroulement du Festival d’Avignon vital pour la Cité des Papes.»

La crise sanitaire
La députée a ensuite évoqué, le Covid avec «l’accompagnement de l’Etat pour les entreprises et acteurs associatifs à hauteur de 20M€, c’est également près de 80M€ de crédit d’impôt à destination de 7 000 entreprises.»

Les jeunes
Souad Zitouni le martèle, les jeunes sont sa priorité. «J’ai apporté mon soutien aux publics les plus fragiles, en particulier les jeunes et les étudiants. J’ai contribué activement à la réflexion dans le cadre de l’enquête sur les conséquences du Covid afin que cette génération ne soit pas sacrifiée mais protégée. Le Ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer sur la continuité pédagogique et les dispositifs de lutte contre le décrochage scolaire. J’ai fait de la jeunesse un pilier majeur de mon engagement, m’engageant dans la commission qui leur est dédiée à l’Assemblée Nationale. J’ai pris la parole à l’Assemblée Nationale le 29 octobre dernier en tant que porte-parole du budget de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche résolument tournés vers la solidarité dans le Projet de Loi de Finances 2022 (PLF 2022).»

Enseignants & étudiants
«Nous avons voté -avec mes collègues de la majorité présidentielle- une nouvelle prime pour les enseignants chercheurs, le gel des droits d’inscription à l’Université mais aussi des loyers pour les étudiants ; Ou encore la continuité des repas à 1€ pour les étudiants boursiers et précaires. C’est aussi la gratuité de la contraception pour toutes les femmes jusqu’à 25 ans dès le 1er juillet 2022. C’est également la création du pass culture pour les jeunes dès l’âge de 15 ans depuis cette année qui permet aux jeunes d’avoir accès à 380€ de produits et activités culturels, ce sera même 500€ dès 2022. L’éducation est une arme douce pour chacun d’entre nous, qui nous accompagne et nous aide à grandir et à vivre.»

Fleuristes, agriculture, commerces de détail
«J’ai interpellé le Ministre de l’Agriculture Julien Denormandie sur la situation des fleuristes, des exploitations agricoles et la filière viticole ; Le Ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire sur la situation des Chambres de Commerce et d’Industrie ; Ou encore le Premier Ministre Edouard Philippe puis Jean Castex afin de défendre les petits commerces non essentiels qui faisaient face à une concurrence perçue comme déloyale ; sans oublier la levée du Pass-sanitaire dans certaines zones commerciales lorsque le taux d’incidence était, alors, en forte baisse.»

Pouvoir d’achat
«‘45% des français placent le pouvoir d’achat dans leurs 3 principales préoccupations’. Depuis le début du quinquennat, celui-ci est la priorité des français, j’ai souvent été interpellée par des familles qui éprouvaient des difficultés à boucler la fin de mois. C’est pourquoi la prime d’activité a été élargie avec 170€ par mois en plus pour un travailleur au Smic (salaire minimum de croissance de 1 589,47€), c’est aussi la suppression de la taxe d’habitation, la revalorisation du chèque énergie, la baisse de l’impôt sur le revenu, l’augmentation de l’AAH (Allocation aux adultes handicapés). Depuis 4 ans, c’est en moyenne 300€ de moins à payer pour 17 millions de foyers.»

Le département
«Dans le département, près de 10 000 foyers ont bénéficié de la Prim’Rénov, 4 000 entreprises de France Numérique, près de 200 structures culturelles sont bénéficiaires de fonds de soutien, 15 000 contrats d’apprentissage ont été signés pour l’emploi et la formation des jeunes, 5 000 jeunes de 16 à 25 ans sont accompagnés par la Garantie Jeunes, enfin, 600 primes à l’embauche ont été déployée pour les personnes handicapées.»

La Santé
«J’ai œuvré pour une revalorisation des salaires de nos personnels de santé permettant, dorénavant, à une infirmière en début de carrière de percevoir 290€ de plus par mois. C’est même 500€ net par mois en plus pour les sages-femmes ou encore une revalorisation de la rémunération des sapeurs-pompiers à hauteur de 50€.»

Sécurité
«Dernièrement, 36 renforts de policiers et gendarmes ont été déployés dans notre Département dont 31 à Avignon. Cela permet la création d’un groupe de sécurité de proximité afin de lutter contre la haute délinquance, notamment de nuit.»

La rocade d’Avignon
«Je m’étais en effet engagée le 17 septembre 2021 à interpeller Jean-Baptiste Djebbari, Ministre des Transports, et ses équipes afin de commander de nouvelles études sans que cela ne perturbe le calendrier des opérations, ce que j’ai fait dès le 30 septembre 2021. Le comité de pilotage de la liaison Est-Ouest d’Avignon, tenu le 7 octobre 2021, a entériné cette décision sans retarder le projet.»

Avant de décliner ses actions
Avant de décliner ses actions, Souad Zitouni a rendu hommage à Jean-François Césarini : «Vous m’avez fait confiance en 2017, aux côtés de Jean-François Cesarini pour qui j’ai une pensée affectueuse et respectueuse ce soir, parce que je porte votre voix et défends votre territoire ! Pour moi, la République permet l’émancipation et l’éveil des consciences grâce à son système éducatif qui m’a permis de devenir avocate au barreau d’Avignon, moi fille d’immigrés algériens. Je mesure la chance qui est la mienne d’être là devant vous à force de travail et de pugnacité.»

Enfin, Souad Zitouni a invité Inès Bigonnet, jeune lycéenne de de la section musique du Lycée Aubanel à Avignon, à entamer la Marseillaise reprise par l’assistance.


Un nouveau directeur de la danse à l’Opéra du Grand Avignon, le chorégraphe sicilien Emilio Calcagno

Alors que le taux d’incidence du Covid-19 était de 40 cas pour 100 000 habitants mi-octobre en Vaucluse, ce chiffre a été multiplié par près de 10 maintenant. En effet, ce taux s’élève désormais à 350 en semaine 47 (du lundi 22 au dimanche 28 novembre) dans le département, soit 149 de plus en 7 jours.
Cette situation est fort disparate selon les secteurs du département (voir carte en illustration). Actuellement, c’est surtout le Sud-Luberon (593 à Pertuis) et les Sorgues du Comtat (504) qui sont affectés. Bien au-dessus des taux d’incidence constaté dans l’Enclave (257) ou la zone du Ventoux-Sud (259).
Sur les 7 derniers jours – voir tableau ci-dessous – c’est dans les Sorgues du Comtat (+162,50%) que l’accélération est la plus nette. Devant le Pays réuni d’Orange (+139,50%) et Luberon Monts de Vaucluse (+90,50%).

Evolution du taux d’incidence durant sur 7 derniers jours

141 personnes hospitalisées
Aujourd’hui, 141 personnes sont hospitalisées dont 3 en réanimation et soins intensifs (moyenne d’âge 78,3 ans – aucun patient vacciné), 89 en hospitalisation conventionnelle et 49 en soins de suite et réadaptation. Pour rappel, le pic du nombre de personnes hospitalisées en Vaucluse pour Covid a eu lieu le 17 novembre 2020, avec 526 personnes hospitalisées.
Au total, depuis le début de la pandémie, 1 177 décès ont été déplorés dans le département : 991 décès à l’hôpital, dont 6 la semaine 47 et 186 en Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).

La vaccination remonte en régime
Côté vaccination, 88% des Vauclusiens (424 639 personnes) ont reçu leur 2e dose dont 1 647 durant les 7 derniers jours. Cependant avec l’arrivée d’une 3e dose, le centre de vaccination du parc des expositions (Hall J) est redimensionné pour réaliser 1 000 injections par jour. Cela sera chose faites à compter du 4 décembre (ouverture 7j/7, de 9h à 20h).
Par ailleurs, le centre de vaccination de Carpentras est désormais situé au centre hospitalier de Carpentras depuis le 29 novembre. Enfin, le centre de la Tour d’Aigues est rouvert pour une période minimale de 4 jours (1 000 injections proposées cette semaine).
En parallèle, le préfet de Vaucluse a également renforcé les mesures concernant le port du masque à l’approche des fêtes.

L.G.


Un nouveau directeur de la danse à l’Opéra du Grand Avignon, le chorégraphe sicilien Emilio Calcagno

Le monde passe en moyenne près de 7 heures par jour connecté à Internet. En ce moment même, une quantité énorme de données, souvent de nature privée, transite sur la toile, et le nombre de personnes préoccupées par la sécurité de leurs données personnelles ne cesse d’augmenter.

Selon les données d’Eurostat, un citoyen européen sur quatre a déclaré avoir évité de fournir des informations personnelles sur les réseaux sociaux ou professionnels en 2019 pour des raisons de sécurité. Comme dans un certain nombre d‘autres domaines, ce sont les Français qui se montrent les plus méfiants. 40 % des personnes interrogées en France ont préféré ne pas fournir de données personnelles sur une plateforme par crainte de sécurité, soit le pourcentage le plus élevé de l’étude. Parmi les plus inquiets à ce sujet, on retrouve ensuite les Pays-Bas (39 %), la Finlande (37 %), ainsi que la Slovaquie et la Suède (36 % chacun).

En revanche, la question des données personnelles semble moins préoccupante dans les pays d’Europe de l’Est, où un pourcentage beaucoup plus faible de la population déclare s’être abstenu de fournir de telles informations : 9 % en Croatie et Roumanie, 8 % en Bulgarie et Hongrie, 6 % en Lituanie.

Sur le même sujet : vous pouvez consulter notre graphique sur les applications qui partagent le plus de données avec des tiers.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Un nouveau directeur de la danse à l’Opéra du Grand Avignon, le chorégraphe sicilien Emilio Calcagno

A l’occasion du Téléthon, Lumi’in & Macellio proposent le salon du véhicule électrique. Ça se passe 222, rue des Vanniers, au Pontet, vendredi 3 et samedi 4 décembre 2021 de 10h à 19h.

Lumi’in ? C’est un spécialiste de la recharge de véhicules électriques et de la recharge solaire. Acteur de l’éclairage solaire et du stockage d’énergie, la société a développé une gamme de recharge pour le véhicule électrique alimenté. Son Agence Vaucluse est située 690 route d’Orange à Loriol-du-Comtat.

Macellio
Macellio (macellum en latin) quant à lui, est le plus grand marché couvert du Vaucluse. Il a ouvert le 22 juillet 2021. Sa spécialité ? Allier commerces alimentaires et restauration en proposant un paiement en fin de parcours. Le process, peu connu en France, est pourtant courant dans les pays nordiques. Le mode d’emploi ? Une carte offerte par Macellio est créditée par les commerçants en fonction des achats effectués par les utilisateurs, puis elle est restituée aux hôtesses de caisse afin que le client règle ses achats en une seule fois.

Co-branding
Les deux sociétés ont décidé de s’associer proposant un évènement unique durant deux journées vendredi 3 et samedi 4 Décembre 2021 : présenter la plus large gamme possible de véhicules électriques, sensibiliser les professionnels et les particuliers à la règlementation Irve (Infrastructure de Recharge pour Véhicule Électrique).

Les animations Téléthon
Vendredi 3 Décembre à 11h30 lancement de la plus grande raclette alimenté par des véhicules électriques en présence des élus et parlementaires. Samedi 4 Décembre, à 12h, Présence des clubs de véhicules électriques Tesla, Nissan, Leaf, France Café, vente au profit du Téléthon.

Lancement du club Ze Provence
Lancement du club ZE Provence avec la Fédération française des usagers du véhicule électrique. Pendant cet événement, Macellio reversera un pourcentage de son chiffre d’affaires au Téléthon. Possibilité de faire des dons. Offre spéciale visiteur 5€ pour 40€ d’achat, 5€ pouvant être versé au Téléthon.

Toute la journée
Les participants pourront découvrir diverses bornes de recharge et tester une multitude de véhicules électriques, toutes marques confondues.
MH

https://www.echodumardi.com/page/967/   1/1