Après avoir atteint en avance l’objectif de voire éclore 25 licornes françaises, un nouveau cap vient d’être fixé par l’Elysée pour la French Tech : faire émerger « dix géants technologiques d’ici à 2030 au niveau européen ». Si l’écosystème des start-ups tricolores se porte bien, aucune d’entre elles ne fait encore partie du top 10 des pépites européennes les mieux valorisées. Un classement actuellement dominé par les FinTech (solutions de paiement en ligne, néo-banques, etc.), avec en tête la suédoise Klarna et les britanniques Checkout.com et Revolut, qui affichent des valorisations comprises entre 30 et 45 milliards de dollars.
Mais si l’on regarde les données par secteur, on remarque que la French Tech sort du lot en Europe dans un domaine spécifique : le commerce électronique. Comme le montre notre graphique basé sur des données de CB Insights, dans la catégorie « e-commerce/vente directe aux consommateurs », cinq des huit pépites européennes les mieux valorisées sont françaises. Valorisée 5,7 milliards de dollars, Back Market arrive en première position. Le spécialiste de la vente d’appareils électroniques reconditionnés est également la start-up la mieux valorisée dans l’Hexagone à l’heure actuelle. Sur le podium, on retrouve l’application lituanienne de vente de vêtements d’occasion, Vinted (4,5 milliards de dollars), ainsi que la plateforme française de cartes NFT à collectionner, Sorare (4,3 milliards de dollars). Le spécialiste tricolore des marketplaces Mirakl et la start-up allemande Gorillas (livraison de courses) complètent le top 5.
Après une année 2020 record, où Netflix avait ajouté 36 millions d’abonnés payants à sa communauté, le célèbre service de streaming vidéo a vu sa croissance considérablement ralentir l’année dernière. Selon sa dernière publication de résultats, Netflix a attiré 8,3 millions d’abonnés d’octobre à décembre 2021, portant le total pour l’année à 18,2 millions d’abonnements supplémentaires. Comme le met en avant notre graphique, il s’agit de la plus faible croissance annuelle d’abonnés depuis 2015. Mais bien que cela puisse sembler préoccupant à première vue, il n’est pas nécessaire de tirer la sonnette d’alarme pour l’entreprise.
D’après l’évaluation faite par la société elle-même, Netflix a été victime des effets du boom de 2020, lorsqu’une foule de personnes s’est soudainement inscrite pour se divertir pendant les périodes de confinement. Beaucoup de ces nouveaux abonnés avaient probablement l’intention de s’inscrire tôt ou tard, créant ce que l’entreprise appelle un « excédent Covid » dans sa lettre aux actionnaires. Un autre facteur mentionné par Netflix pour expliquer son ralentissement concerne « les difficultés macroéconomiques dans plusieurs parties du monde comme l’Amérique latine ». Pour le premier trimestre 2022, Netflix reste prudent dans ses prévisions, tablant sur 2,5 millions d’ajouts nets, contre 4 millions en 2021.
‘Avignon geek expo’, ou le rendez-vous incontournable des passionnés de manga, cosplay, jeux vidéo et de science-fiction. Une 5e édition avec des invités de marque, les 12 et 13 février au parc des expositions d’Avignon.
Une fois de plus, ce sont les hall A et B du parc des expositions d’Avignon qui accueilleront ce nouveau rendez-vous 100% geek. Avec ses 7800 m² de surface au total, les visiteurs pourront se balader aux divers stands où ils pourront faire le plein de goodies auprès de plus de 100 exposants, mais également profiter des animations mises à leurs dispositions.
En vue de promouvoir l’Esport dans la région, des tournois de jeux vidéo seront également organisés tout au long du weekend, avec de nombreux lots à la clé. Des artistes talentueux, issus du grand écran, de la BD ou autres, viendront à la rencontre de leurs fans tout au long de l’évènement, avec des ateliers, des conférences, des séances de dédicaces et bien plus encore.
Harry Potter, Kaamelott, Les animaux fantastiques
Comme à son accoutumée, ‘Avignon Geek Expo’ proposera son incontournable ‘Cosplay show’ du samedi soir… La crème de la crème des cosplayeurs français mais aussi étrangers viendra montrer toute l’étendue de leur talent sur scène, dans un spectacle inédit en France, alliant costumes, musique et pleins de surprises. Un immanquable des salons geek expo qui reviendra en force.
‘Avignon geek expo’ permettra cette année à ses visiteurs de rencontrer des acteurs de la série Kaamelott, à savoir Nicolas Gabion, Bruno Fontaine et Jacques Chambon, mais également un acteur majeur de la saga Harry Potter, Mark Williams alias Arthur Weasley ! Par ailleurs, une comédienne née à Avignon, Fanny Carbonnel, ayant jouée dans Les Animaux Fantastiques et Ready Player One, sera également présente. Pour les fans de jeux vidéo, deux figures majeures de cet univers seront présentes, à savoir Marcus, le célèbre présentateur de la chaine Game One ainsi que la gameuse professionnelle Kayane.
Informations, programme et billetterie : cliquez ici.
Les pépites européennes de l’e-commerce
La nouvelle carte scolaire fait couler beaucoup d’encre en Vaucluse. Julien Aubert, président LR Vaucluse et coordinateur de la cellule ‘riposte‘ de la campagne de Valérie Pécresse, saisissait la directrice académique à propos des fermetures de classes dans le département.
Au cœur des préoccupations, « un dépouillement sans précédent avec la fermeture de 5 classes (Gordes, Saint-Saturnin-lès-Apt, Loriol-du-Comtat, Mormoiron, La Tour-d’Aigues, Saint-Martin de Castillon) et seulement une ouverture (Aubignan), alors même qu’il s’agit du territoire le plus rural et reculé du département », alerte le député. Une demande d’entrevue qui intervient après une récente communication de la direction académique des services de l’Éducation nationale destinée aux maires, indiquant qu’il n’était pas envisagé de revenir sur un certain nombre de fermetures (Caseneuve, Saint Martin de Castillon, Viens notamment) malgré les craintes des élus.
« À l’échelle du département, la fermeture de 17 classes et la création de 10 hors réseau d’éducation prioritaire (REP), et ce, sans aucune proposition de création de postes de remplaçants en situation pandémique, constitue une décision incompréhensible pour les Vauclusiens au premier rang desquels : le personnel académique, les élus et les familles », abonde le parlementaire qui avait deja formulé une alerte il y a un an.
Ce dernier mettait en lumière la situation particulièrement préoccupante de sa circonscription et de certains groupements scolaires menacés au regard de l’évolution démographique dans certaines zones du territoire. Le député a donc sollicité un rendez-vous avec la directrice académique des services de l’Éducation nationale pour trouver une solution afin de pérenniser ce service public cher et indispensable aux familles vauclusiennes. « L’éducation en milieu rural ne peut pas être la variable d’ajustement d’une quelconque décision nationale », conclue-t-il.
Quand on entre au Théâtre de l’Oulle, on ne sait pas où l’on atterri. On arrive tout d’abord sur la place Crillon, toujours très chic et dépourvue de ses immenses terrasses parce qu’il fait un froid de gueux. Puis on s’approche de ce qui semble être un bar resto ? Que nenni, un bar où on ne peut pas mettre un pied devant l’autre tellement l’endroit est couru. On boit, on converse collé serré comme dans une rame de métro mais en plus convivial.
On s’excuse, on se faufile en essayant de trouver un itinéraire. Ça y est, derrière la petite cloison de l’entrée, on retrouve le visage familier de Laurent Rochut, le directeur artistique de la Factory ‘La fabrique permanente d’art vivant à Avignon’ qui gère trois salles : le Théâtre de l’Oulle place Crillon, la Salle Tomasi rue Bertrand et la Chapelle des Antonins rue Figuière, le tout dans Avignon intramuros. Auprès d’Alice Dubois, rivée à son ordi portable, il accueille les spectateurs venus en nombre. Ils sourient. Chacun fait la queue, joyeux, pour un échange de billets. On parle d’Audrey Vernon qui, en fausse ingénue, secoue le cocotier, de la Zad de Pertuis qui sera là ce soir et prendra la parole après le spectacle. Rien que cela en dit long. Pourquoi ? Parce qu’on peut penser que même au théâtre on surfe sur l’actu. La question ? Est-ce que c’est justement pour l’actu ou par conviction ? Et là on se rend compte qu’Audrey Vernon est très suivie par les assos. Signe que conviction y est et que l’image de la comédienne est porteuse.
Une salle remplie
Tout le monde est installé Ça y est. Tout le monde est installé. 194 places tout de même. Laurent Rochut s’avance sur la scène encore sombre, sans lumière, sans micro, sans rien, il prend la parole. La salle s’installe dans un silence impatient. «On a tendance à penser que le seul truc qui va mal en ce moment, c’est la santé et pourtant Audrey va nous rappeler qu’il y a plein d’autres choses qui ne vont pas bien et que la santé est là pour cacher cette forêt. Dans les théâtres on parle de la vraie politique, celle de la Cité et non pas de la politique politicienne qui consiste à spéculer, au gré d’éléments de langage. Notre rôle ? Ramener les vrais sujets sur le devant de la scène.»
L’autre Fest’hiver ? Avec humour et malice, il ajoute. «On a le plus beau spectacle du Fest’hiver tout en n’en faisant pas partie. On est puni, on n’est pas gentil, alors on est au coin. On n’a pas le droit de faire avec les autres scènes d’Avignon. On fait mieux qu’eux parce qu’on vous propose 2 autres spectacles, une sortie de résidence de la compagnie de danse contemporaine ‘Evolves’ pour ‘#Bêtise’ samedi 29 janvier à 18h puis Home movie, théâtre contemporain avec la compagnie des Lucioles les 4 et 5 février à 20h.»
Laurent Rochut
Billion dollar baby Reprenons. Jeudi soir (27 janvier 2022) Audrey Vernon dans ‘Billion dollar baby, lettre à mon bébé à naître’ avait fait le plein du Théâtre de l’Oulle. La comédienne, enceinte jusqu’aux yeux, nous sort la tête du Covid pour aborder les thèmes majeurs qui secouent la planète : Les destins de l’humanité au prise avec le capitalisme dévoreur de monde, fossoyeur de la raison et de la nature… Et pourtant on rit à gorge déployée !
Un spectacle drôlissime Oui, oui ! Audrey Vernon écrit à son bébé et, pour lui, revisite l’histoire, l’évolution des sociétés et leurs ravages, la destruction ou l’isolement des peuples primitifs, met au jour les enjeux, les mots qu’on ‘bidouille’ pour en cacher le sens et surtout les intentions. Comme à son habitude, le spectacle est ultra documenté, proposant une revisite de l’histoire, des angles de réflexions politiquement totalement inédits, incorrects, dérangeants révélant la face cachée et, surtout, le cynisme des grands de ce monde.
Audrey Vernon
Comment épouser un milliardaire Audrey Vernon est déjà très connue du grand public, notamment pour avoir écrit et interprété ‘Comment épouser un milliardaire’, sur l’explosion des inégalités et la privatisation de la richesse mondiale. L’histoire ? Comment une jeune comédienne décide d’arrêter son métier pour épouser un milliardaire. Au fil de son spectacle, la comédienne explique «Comment 1 810 personnes ‘ultra riches’ ont réussi à s’approprier les richesses naturelles, humaines et breveté les semences… »
Une intellectuelle rigolote Audrey Vernon commence le théâtre à 13 ans, âge à partir duquel elle découvre les grands auteurs français et parmi eux Claudel. Elle intègre le cours Florent. A 21 ans, elle passe une audition devant Dominique Farrugia, pour Canal +. On lui demande d’être fraîche et pétillante, elle arrive sombre et déprimée. Elle veut rater l’audition. Canal + la rappelle. Elle y restera 10 ans. Elle voulait réciter les grands auteurs classiques. On lui demande d’écrire des chroniques sur l’actualité. Elle est confrontée au traitement froid de l’information. Ça la bouscule. Elle se rend compte que le mot ‘pauvre’ est tabou, particulièrement à la TV, qu’on prononce très peu le mot ‘milliardaire’, notion encore vague à l’époque. Elle commence à s’intéresser à l’économie, dévore le Fig éco, Challenges, des ouvrages spécialisés. Son talent et une documentation fouillée construiront sa renommée. Elle explique tout cela ici, et c’est captivant. Depuis ? Ses décryptages enchantent. Elle est le caillou dans la chaussure qui éveille les consciences et on adore.
Alors que la diplomatie n’a pour le moment débouché sur aucune solution tangible et que des troupes russes sont massées à la frontière ukrainienne, les craintes de voir surgir un nouveau conflit majeur en Europe sont au plus haut. La menace d’une opération militaire russe en Ukraine a poussé les Etats-Unis à ordonner dimanche soir l’évacuation des familles du personnel de leur ambassade à Kiev. La situation « est imprévisible et peut se détériorer à tout moment », a assuré le ministère américain des Affaires étrangères dans un communiqué.
Si les relations entre la Russie et son voisin occidental sont complexes et anciennes, l’aspiration déclarée de l’Ukraine à rejoindre l’OTAN – l’alliance politique et militaire de 30 pays d’Amérique du Nord et d’Europe – est au cœur des tensions actuelles. Si la demande d’adhésion du pays remonte à 2008 et ne devrait pas être honorée de sitôt, le contexte plus large de l’expansion du traité – de 12 membres fondateurs en 1949 à 30 pays majoritairement européens – trace une marche vers l’est qui est interprétée comme une menace par Vladimir Poutine. En décembre, le président russe avait une nouvelle fois fustigé l’organisation durant sa conférence de presse de fin d’année. « Tout nouveau mouvement de l’OTAN vers l’est est inacceptable », avait déclaré Poutine. Mais sa demande d’une interdiction formelle des expansions de l’OTAN a très peu de chance d’être entendue.
Vladimir Poutine a affirmé à plusieurs reprises que l’expansion de l’OTAN vers l’est rompait une promesse faite par les puissances occidentales après la dissolution de l’Union soviétique. Pourtant, même Mikhaïl Gorbatchev, qui avait participé aux pourparlers en tant que dernier dirigeant soviétique, a déclaré qu’une telle promesse n’avait jamais été faite. Entre-temps, la politique de la « porte ouverte » de l’OTAN, incluse dans son traité fondateur, continuera à faire de l’adhésion une option pour les nations souveraines – post-soviétiques ou non – et ce malgré d’éventuelles conséquences sur le plan géopolitique.
L’Union soviétique a peut-être disparu depuis plusieurs décennies, mais la Russie continue de considérer l’Ukraine comme un élément important de sa sphère d’influence. À l’instar de la Biélorussie voisine, l’Ukraine n’a pas seulement un rôle géopolitique d’État tampon entre l’est et l’ouest, mais elle est aussi considérée comme un allié culturel et historique majeur de la Russie – bien plus que d’autres nations post-soviétiques plus éloignées de Moscou.
Selon les règles d’admission à l’OTAN, les pays ayant des différends territoriaux avec d’autres – comme l’Ukraine et la Russie au sujet de la Crimée – ont pourtant peu de chances d’être admis. Mais le bras de fer entre les souhaits d’adhésion et les requêtes d’arrêt de l’expansion a pris la tournure d’une démonstration de force entre les différents parties, continuant de faire écho à l’époque de la guerre froide.
Alors qu’il ne reste plus que quelques jours pour présenter ses vœux, cette année a été marquée, crise sanitaire oblige, par une multiplication des vidéos des élus du Vaucluse pour célébrer 2022. Nous vous proposons une séance de rattrapage de ces ‘e-cérémonies’ en vous présentant celles dont nous avons été tenus informés.
Le 11 janvier, Dominique Santoni, nouvelle présidente du Conseil départemental de Vaucluse depuis l’été dernier, publiait à son tour une vidéo pour célébrer cette nouvelle année.
Toujours le 12, la Cove a lancé la diffusion d’un clip de 1mn55 où Jacqueline Bouyac souhaite une très belle année à venir sans apparaître dans la vidéo.
Le député de la 3e circonscription, Adrien Morenas, présentait également ses vœux face caméra.
Le sénateur Alain Milon s’est exprimé sur les enjeux qui nous attendent à travers une vidéo publiée sur Facebook.
Le 14 janvier dernier c’est ensuite Anthony Zilio, maire de Bollène, qui s’est prêté à l’exercice dans une vidéo de 3mn07.
Vœux en cascade pour Avignon En attendant les vœux au monde économique, axés cette année sur la thématique du commerce, Cécile Helle, maire d’Avignon, a fait le tour des quartiers pour proposer des vœux à la carte.
A cela s’ajoute les vœux à l’attention des acteurs sportifs de la Ville avec Zinèbe Haddaoui, adjointe au maire Déléguée à la ville fraternelle (vivre ensemble : jeune, famille, seniors, intergénérationnel), active et sportive.
2022 avec les décideurs du territoire Faute de possibilité de se réunir en présentiel en raison des contraintes sanitaires, les décideurs et autres acteurs économiques du département ont aussi privilégié ce mode de communication pour présenter leurs vœux 2022.
Cette 44e édition accueillera, sur 17 jours, 25 équipes artistiques, 35 représentations, 5 spectacles jeune public, 3 masterclass, 8 stages, 3 films. Au-delà des chiffres ? Nous assisterons à des performances, des spectacles aboutis ou pas, des solis ou des collectifs, une vingtaine de partenariats, des rencontres scolaires… et forcément des spectateurs ravis de retrouver ce festival unique, malheureusement annulé en 2021.
EGD-LoveTrain copyright Julia Gat
Faisons corps, Place à la danse et au partage Ce festival de danse contemporaine en plein cœur de l’hiver nous propose de (re)découvrir les chorégraphes : Nacera Belaza, Romain Bertet, Meytal Blanaru, Boris Charmatz, Wendy Cornu, Maxime Cozic, Flora Détraz, Alexandre Fandard, Emanuel Gat, Olivia Grandville, Mette Ingvartsen, Marta Izquierdo Muñoz, Jan Martens, Anna Massoni, Frank Micheletti, Nach, Julie Nioche, Ana Pérez, Maxence Rey, Noé Soulier, Ruth Rosenthal.
Emprise Copyright Moise de Giovanni
Des partenariats qui induisent des lieux C’est ainsi que la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon accueillera Frank Michetti qui nous fera déambuler dans l’édifice à la recherche d’un rituel collectif et singulier interrogeant l’espace. Le grand plateau de l’Autre Scène (Vedène) permettra un dispositif en suspension pour le solo de Julie Nioche. L’Opéra du Grand Avignon ne sera pas en reste en proposant aux 14 danseurs de la compagnie d’Emmanuel Gat un écrin de sons et de lumière pour une fresque flamboyante. Le théâtre des Doms, vitrine de la francophonie belge a choisi la chorégraphe Meytat Bianaru basée à Bruxelles, pour interroger ses souvenirs et mémoire d’enfance. La salle BenoitXII permettra une rencontre à l’issue de la représentation avec les danseuses de la compagnie de la franco-algérienne Nacera Belaza. La salle de la Scierie sera tout à fait adaptée pour répondre à l’invitation de Mette Ingvartsen de la rejoindre dans ses excès corporels. La Garance de Cavaillon qui aime la transdisciplinarité recevra «Débandade» d’Olivia Grandville. Nos théâtres avignonnais (Les Carmes, le 11, Les Halles) se sont également impliqués dans cette programmation qui ne demande qu’à être déclinée pendant 17 jours entre découvertes et retrouvailles.
Volutes Copyright Nathalie Havez
Sans oublier les stages et les masterclass Les stages sont faits pour tous : débutant, amateur, expérimenté ou professionnel. Ils sont adaptés à tous les niveaux, à toutes les sensibilités et à tous les budgets. De la danse contemporaine au butô, en passant par le krump et les techniques somatiques, ces moments sont autant d’occasions de se découvrir autrement et d’enrichir sa pratique de spectateur, en retrouvant les artistes du festival. Et des projections, des siestes-lecture, des playlists, une balade anthropocène, une librairie itinérante…
Les Hivernales. Jusqu’au 12 février. De 5 à 30€. Billetterie au 40 cours Jean Jaurès. Avignon. De 10h à 18h. 04 90 11 46 50. www.hivernales-avignon.com
Les pépites européennes de l’e-commerce
Comme le dévoile le dernier baromètre de la société de conseil Edelman, qui a interrogé 36 000 personnes dans 27 pays sur leur confiance dans les autorités sanitaires nationales en novembre 2021, c’est en Chine que l’on observe le niveau le plus élevé de confiance.
La stratégie chinoise du « zéro-Covid », qui implique des mesures draconiennes lorsqu’un seul cas fait son apparition, fait presque l’unanimité : 93 % des Chinois interrogés ont déclaré avoir globalement confiance dans les autorités sanitaires nationales. Toutefois, cette stratégie s’avère de plus en plus difficile à maintenir depuis l’apparition du variant Omicron, hautement contagieux, et ce à quelques jours seulement du début des JO d’hiver à Pékin.
Le score est également particulièrement élevé en Inde (74 %). À l’inverse, l’un des taux les plus bas de l’étude a été enregistré en Russie, où seulement 36 % des répondants ont affirmé faire confiance aux autorités sanitaires. Une méfiance qui se traduit aussi par le taux de vaccination: seuls près de 48 % des Russes avaient une vaccination complète (sans rappel) au 18 janvier 2022, selon les chiffres de Our World in Data.
Dans l’Hexagone, où l’espoir d’un pic épidémique proche semble se dissiper, 57 % des répondants se fient aux autorités sanitaires nationales, soit moins qu’en Allemagne où la part atteint tout de même les 62 %.
Malgré le fait que la circulation du SARS-CoV-2 se maintient à un niveau très élevé, le gouvernement vient d’annoncer que le 2 février, trois contraintes seront abolies : l’exigence du port du masque en extérieur, l’obligation du télétravail trois jours par semaine et les jauges dans les lieux accueillant du public.