30 juin 2025 |

Ecrit par le 30 juin 2025

Mon GR préféré : le Ventoux en 2ème position jusqu’à présent !

Le Tour du Ventoux sera-t-il le GR (Grande randonnée) préféré des Français ? Pour cette seconde semaine de vote, le Mont Chauve arrive en 2ème position, nous voilà presque au sommet…

Jusqu’au 17 novembre 2021, les votes sont ouverts pour soutenir le GR de Pays Tour du Massif du Ventoux. Au bout d’une première semaine de vote, le Ventoux est dans le duo de tête du concours, notre Géant de Provence a encore toutes ses chances pour être le GR élu des Français en 2022. Les partenaires locaux, Comité de randonnée pédestre, Vaucluse Provence Attractivité, Parc du Mont-Ventoux, Offices de tourisme invitent tous les amoureux du site à se mobiliser pour amplifier la dynamique.

Seul itinéraire retenu pour la Région Sud

Ce massif mythique aux multiples facettes, mérite d’être reconnu pour la richesse de ses milieux, la diversité de ses espèces, et la beauté de ses paysages. Composé de 5 boucles, ce Tour du Massif du Ventoux constitue un maillage de plus de 300 kilomètres. La candidature de cet itinéraire à l’élection du GR préféré des Français est une opportunité pour valoriser le territoire et lui donner un rayonnement national. Nous voilà à quelques centaines de voix pour remporter ce challenge…

Comment voter ?

Rendez-vous sur le site MonGR.fr pour découvrir les huit portions de GR en lice à travers huit reportages vidéo, cartes d’identité de chaque itinéraire… À noter : sans inscription, sans limite d’âge, licenciés ou non, il est possible de voter une fois par jour pour son GR préféré.  En prime, chaque jour, des votants seront tirés au sort pour remporter des lots. Verdict le jeudi 18 novembre.

Crédit photo: Alain Hocquel

Mon GR préféré : le Ventoux en 2ème position jusqu’à présent !

L’étiquette Énergie d’un logement ainsi que son impact sur les prix sont liés à la nature du bien, sa localisation ainsi que sa période de construction. Selon les secteurs, l’offre de logements fait largement entrer d’autres critères que la seule étiquette Énergie comme déterminants dans le choix du logement. Elle n’est pas, en elle-même, un élément déterminant du choix du logement ; mais elle peut être un critère de variation du prix.
 
Une répartition très variable par département de l’étiquette Énergie des logements vendus
La part des logements vendus qualifiés de « logements extrêmement peu performants » (classe F-G) est très hétérogène sur le territoire. 
Elle est la plus faible (3%) dans les départements proches du sud de la façade atlantique et de l’arc méditerranéen tels que le Var, les Pyrénées-Atlantiques, la Gironde et les Bouches-du-Rhône. À l’inverse, elle est la plus forte dans les départements plus ruraux et/ou montagneux tels que le Cantal (36%), les Hautes-Alpes (34%), la Creuse (30%), les Alpes-de-Haute-Provence (30%) et la Savoie (29%).

La part des logements vendus de classe A-B est moins hétérogène sur le territoire, même si ses variations ne sont pas négligeables selon les départements: de 1 % dans la Meuse, la Haute-Marne, la Creuse et le Cantal à au moins 12% dans les Pyrénées-Atlantiques, la Gironde, les Bouches-du-Rhône, l’Ille-et-Vilaine et l’Hérault. La part des logements vendus construits après 2010 est également parmi les plus faibles dans la Meuse, la Haute-Marne, la Creuse et le Cantal (de 3 à 6%) et parmi les plus fortes dans les Pyrénées-Atlantiques, la Gironde, les Bouches-du-Rhône, l’Ille-et-Vilaine et l’Hérault (de 10 à 13%).
 
Un impact d’autant plus faible que le niveau de « tension immobilière » est important 
L’analyse de la valeur verte au niveau des régions montre la faiblesse, voire l’absence, d’un impact de l’étiquette Énergie sur les prix des logements en Île-de-France. Ce constat peut s’expliquer par la spécificité du marché immobilier francilien, caractérisé notamment par une demande supérieure à l’offre et donc une tension sur le marché. 

Qu’il s’agisse de la plus-value en appartements ou de la moins-value en maisons, l’impact sur les prix engendré par l’étiquette Énergie, comparé à un logement de classe « D », est, en moyenne, d’autant plus faible que le niveau de « tension immobilière » est important. Par exemple, comparés aux appartements de classe D, ceux de classe A-B se sont vendus, en moyenne, de 6 à 9% plus cher dans les zones les plus « tendues » (A et B1) et de 14 à 21% plus cher dans les moins « tendues » (B2 et C).

Retrouvez ici l’intégralité de l’étude des notaires ‘La valeur verte des logements en 2020’


Mon GR préféré : le Ventoux en 2ème position jusqu’à présent !

A l’occasion de la ‘Journée nationale de la reconversion’ le 9 novembre 2021, le centre de formation Afpa Avignon ouvre ses portes de 9h à 12h (56 avenue Émile Zola au Pontet). Objectif ? Découvrir les offres de formation disponibles dans les secteurs qui recrutent. 

Quels financements ? Quels secteurs ? Quels métiers ? Comment utiliser son CPF (Compte personnel de formation) ? Tous les acteurs Afpa de la reconversion se mobilisent pour apporter des réponses concrètes. L’occasion de se renseigner sur les métiers et les formations dans les centres Afpa de toute la Région Sud. Mais également de rencontrer des stagiaires et des formateurs, de visiter des plateaux de formation, et de réunir toutes les informations pratiques pour bénéficier d’une formation. Les partenaires présents : Université populaire Ventoux et Agefiph.

L.M.


Mon GR préféré : le Ventoux en 2ème position jusqu’à présent !

La ‘Journée nationale de la reconversion professionnelle’ se déroulera le 9 novembre 2021, de 14h à 17h, à la Mission locale jeunes Grand Avignon (2 place Alexandre Farnèse, Avignon).

Ce rendez-vous est porté par le Ministère du Travail et la Caisse des dépôts. Le Service public régional de l’orientation du territoire (SPRO) ouvre ses portes dans les locaux de la Mission locale jeunes Grand Avignon, pour répondre à l’ensemble des personnes qui souhaitent être informées sur les possibilités de reconversion. Comment changer de métier grâce à une formation certifiante ? Comment acquérir des droits à la formation, comment s’orienter vers un métier d’avenir. Comment faire le point sur son projet professionnel et comment valoriser son expérience professionnelle ?

Toutes ces questions seront abordées lors de cette journée de rencontre avec l’ensemble des conseillers en évolution professionnelle de CMAR, CIBC CEP pour les salariés, CAP Emploi, Pôle Emploi, Mission Locale Jeunes Grand Avignon, Mission Locale du Delta, Mission Locale Comtat Venaissin, l’APEC, CAD CMA, le Centre de formation de la CCI d’Avignon ainsi que le CFA Vincent de Paul.

Le portes seront ouvertes à la fois en présentiel mais également à distance, via un lien zoom. Pour participer à la réunion zoom : cliquez ici. ID de réunion : 822 8463 6329. Code secret : 207430.

L.M.


Mon GR préféré : le Ventoux en 2ème position jusqu’à présent !

Cela fait plus d’un siècle que l’aventure a débuté pour Voyages Arnaud. L’entreprise basée à Carpentras a su traverser le temps afin de s’adapter à son territoire ainsi qu’à son époque. Aujourd’hui, les nouveaux défis passent notamment par la transition écologique et la difficulté à recruter de nouveaux chauffeurs.

L’aventure familiale dédiée aux voyages en car a débuté il y a plus d’un siècle, en 1920 chez les Arnaud, à Saint-Zacharie à la limite des Bouches-du-Rhône et du Var dans le Pays d’Aubagne. C’est le grand-père, Aloys Arnaud, qui a eu l’idée de créer cette entreprise avec au début, des chevaux qui tractaient. Lui ont succédé Adrien, son fils, puis Gabriel, son petit-fils. Le premier autocar de la société a été acquis en 1938. En 1981, ‘Les Voyages Arnaud’ s’installent à Carpentras avec une autre adresse un peu plus tard à l’Isle-sur-la-Sorgue et des dépôts désormais à Orange, Cavaillon et Le Thor notamment.

Les Autocars Arnaud à l’Isle-sur-la-Sorgue en 1938.

En tout l’entreprise totalise 150 véhicules dont une quinzaine dédiée aux transports de proximité. On voit ainsi des bus Arnaud qui irriguent les transports urbains de Sorgues, Châteaurenard et dans les agglomérations du Grand Avignon et de Carpentras (Cove).
Tout le reste, en dehors des mini-bus, ce sont majoritairement des autocars (où l’on est assis confortablement et on fait de plus longs trajets), dans le Vaucluse mais bien au-delà, vers l’aéroport de Marseille-Provence à Marignane, les gares routière et TGV d’Aix et dans l’Europe entière pour des déplacements touristiques.

« Du clef en main. »

« Nous avons aussi une agence de voyages pour les groupes, les clubs, les associations de retraités par exemple, explique Jérôme Mouret, le président actuel du groupe. Elle crée du sur-mesure, avec un itinéraire à la demande, un programme culturel, patrimonial, on réserve les hôtels et les restaurants. Bref, du clef en main. »
Evidemment, avec la crise sanitaire pendant plus d’un an et demi, l’entreprise a vécu au ralenti. « Confinement, télé-travail, lieux culturels fermés, festivals annulés, tourisme en berne, tous les cars étaient garés sur le parking, sans bouger. Mais avec la vaccination anti-Covid, on sort de la crise, petit à petit, notre activité reprend », se réjouit-il.
Car une flotte de 150 véhicules, c’est d’abord un coût d’achat (200 à 300 000€ pour un bus en ville, 350 à 400 000€ pour un car long-courrier), il faut les renouveler tous 5 à 10 ans, les entretenir grâce à une dizaine de mécanos, carrossiers, électriciens, passer à la pompe pour remplir d’énormes réservoirs avec un prix des carburants en hausse constante depuis des mois « Et on ne peut répercuter les hausses qu’un an après, éventuellement » regrette Jérome Mouret.

Le coût de la transition écologique
Aujourd’hui, pour parcourir 4 850 000 km par an, le groupe vauclusien dispose des véhicules thermiques (Iveco et Mercedes-Setra) « Mais la transition s’amorce pour suppléer le gas-oil avec l’hydrogène et l’électrique, le problème c’est que les coûts sont exorbitants, explique le patron, ils doublent pour l’hybride et ils triplent pour l’hydrogène. Il nous faudra attendre un peu pour qu’ils deviennent abordables. »
Fin 2013 Voyages Arnaud a été la première entreprise Vauclusienne à avoir signé la charte d’engagement volontaire de réduction des émissions de CO2 des transporteurs routiers de voyageurs. Cette charte a été renouvelée en 2017.

Jérome Mouret devant l’un des bus électriques du groupe vauclusien de transport et de voyage.

Recherche chauffeurs désespérément
Autre préoccupation majeure pour l’entreprise, et elle n’est pas la seule dans ce cas : le manque de chauffeurs. Du coup, en octobre, elle a imaginé et lancé avec Pôle-Emploi le ‘Job Bus Tour Voyages Arnaud’, qui a notamment fait étape à Sorgues, Carpentras, Mazan, Sarrians, Jonquières, Monteux pour aller au-devant des chômeurs, des séniors privés d’emplois, des jeunes qui ne sont pas encore entrés dans la vie active. Objectif : leur expliquer l’intérêt de ce métier, les services qu’il rend, le contact avec les voyageurs. Elle les forme, notamment à conduire un bus scolaire, s’assurer que les élèves ont attaché leur ceinture, ne soient pas trop dissipés et évitent de distraire le chauffeur. Elle les embauche quand ils sont aptes.

Le bus de l’OM
Sujet de satisfaction même s’il est peu connu… « Arnaud Voyages » a un contrat avec l’OM pour transporter l’équipe de foot iconique dans tous ses déplacements en championnat de Ligue 1. « On a la chance de voir les stars de l’OM dans notre bus quand ils ne prennent pas l’avion. Mais on transporte de toutes façons le matériel, les tenues d’entraînement, les maillots bleus et blancs, les survêtements, les ballons. Parfois, on bénéficie d’une escorte pour certains matches à haute tension, mais c’est rare. L’Olympique de Marseille a des supporteurs d’une telle ferveur que c’est un bonheur de ramener leurs champions au Stade Vélodrome après une victoire. »

Cela fait une dizaine d’années maintenant que Voyages Arnaud assure le transport des joueurs et du matériel de l’OM.

« Après plus d’un siècle de transports, Arnaud qui a survécu à 2 guerres mondiales a la chance d’avoir toujours eu des personnels de qualité (160 salariés aujourd’hui) qui ont su au fil des décennies, quoi qu’il arrive, préserver cette entreprise familiale. La résilience, c’est notre ADN » conclut Jérôme Mouret qui affiche un chiffre d’affaires de 14M€.


Mon GR préféré : le Ventoux en 2ème position jusqu’à présent !


Mon GR préféré : le Ventoux en 2ème position jusqu’à présent !

La réalisatrice Emmanuelle Bercot ainsi que l’acteur Benoît Magimel seront au cinéma Capitole studios Le Pontet ce vendredi 12 novembre à 20h, pour l’avant-première du film « De son vivant ».

Un homme condamné trop jeune par la maladie. La souffrance d’une mère face à l’inacceptable. Le dévouement d’un médecin (le docteur SARA dans son propre rôle) et d’une infirmière pour les accompagner sur l’impossible chemin. Une année, quatre saisons, pour « danser » avec la maladie, l’apprivoiser, et comprendre ce que ça signifie : mourir de son vivant.

Le film est présenté hors-compétition au Festival de Cannes 2021

Billetterie disponible en caisse ou sur Internet. Le pass sanitaire est obligatoire.

L.M.


Mon GR préféré : le Ventoux en 2ème position jusqu’à présent !

Au tournant du xxe siècle, un curieux usage a cours au Japon. Un officier étranger est autorisé à épouser temporairement, le temps de son séjour une geisha, chanteuse et danseuse. Au départ du mari, le contrat prend fin et la femme redevient fille. Sauf que…….ce n’est pas si simple.

De Pierre Loti à Puccini

C’est exactement ce qu’a fait Pierre Loti, notre auteur national de récits de voyages et de romans exotiques, en se mariant avec une Japonaise de dix-huit ans, Kiku-San, le soir-même de son débarquement au port de Nagasaki en 1885. Il raconte cette aventure dans Madame Chrysanthème en 1887. Le livre connaît un succès retentissant. En 1898 Luther Long s’inspire de ce récit qui est adapté au théâtre par David Belasco, dramaturge et directeur de théâtre américain.
En 1904, la création à la Scala de Milan de l’opéra de Giacomo Puccini est par contre sifflée.  L’opéra ne triomphera qu’après que Puccini l’eût révisé 5 fois !

Le drame lyrique en trois actes de Giacomo Puccini  devient un drame humain loin de l’anecdote orientale.

Le Livret de Luigi Illica et de Giuseppe Giacosa d’après John Luther et David Belasco écarte la femme intéressée et matérialiste de Loti et s’émeut de la femme utilisée puis abandonnée. Cio-Cio-San, surnommée Madame Butterfly, campe une geisha digne et amoureuse.

Le metteur en scène Daniel Benoin transpose l’histoire dans le Japon postapocalyptique de 1945.

L’acte 1 s’ouvre sur une maison, une colline, près de Nagasaki. Cela nous plonge d’emblée dans la  zénitude nipponne et la délicatesse incarnée par Cio-san, la femme papillon. Mais les Américains, Nagasaki, ses drames et ses morts nous évoquent aujourd’hui autre chose : la bombe atomique. Nous retrouverons avec plaisir l’ancien chef invité de l’Orchestre Avignon-Provence, Samuel Jean ainsi que le chœur de l’Opéra Grand Avignon.

Vendredi 12 novembre 20h30. Dimanche 14 novembre 14h30. Mardi 16 novembre 20h30. 10 à 75€. Opéra. Place de l’Horloge. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr


Mon GR préféré : le Ventoux en 2ème position jusqu’à présent !

‘Si les besoins de formation sont en plein boum, la réglementation en fait un marché très étroit où peu d’entreprises sont capables de répondre à la demande.’

Gilbert Cassar,  acteur de référence de la formation dans les métiers du transport, de la logistique, du BTP (Bâtiment et travaux publics), de la sécurité et réseau d’écoles de conduite en Provence-Alpes-Côte d’Azur évoque le marché de la formation. Si la demande explose dans ce secteur, le poids de la règlementation et la chape administrative n’offrent que peu de latitude pour absorber une demande croissante.

«D’après nos propres estimations et en regard des flottes privées et publiques de poids-lourds, il manquerait environ 1 million de chauffeurs en France, précise Gilbert Cassar, Directeur-général d’ECF SPS. En septembre, L’ambassade du Canada a même demandé à la France de lui fournir des chauffeurs routiers pour travailler au Québec. Ainsi, ECF France et ECF SPS Avignon sont diligentées pour évaluer les chauffeurs français ayant postulé à l’ambassade du Canada avant que de leur proposer d’entamer une nouvelle vie là-bas. Le Canada y met d’ailleurs les moyens puisqu’il offre d’accompagner le conjoint dans ses démarches de recherche d’emploi et œuvre à l’installation de la famille afin de fidéliser les futurs salariés.»

Le Brexit

«L’Angleterre est également très en demande, malmenée par un Brexit qui a notoirement ralenti ses propres échanges avec les pays voisins, induit de fortes contraintes administratives liées aux entreprises, fait fuir les chauffeurs routiers étrangers, pâtit d’une vie économique plus chère qu’en France, sans compter le changement de monnaie… Le fret par containers a, dans un même temps, considérablement augmenté alors que le transport de marchandises dans l’intérieur du pays ne peut se faire faute de chauffeurs, carençant durablement l’approvisionnement des entreprises et des particuliers.»

Pénurie de chauffeurs-routiers

«Pourquoi sommes-nous en pénurie de chauffeurs ? Très longtemps notre pays n’a pas beaucoup recruté, nombre d’entreprises choisissant de travailler en ‘cabotage’, c’est-à-dire via une autorisation temporaire accordée par l’Union Européenne pour réaliser une livraison de marchandises dans un autre pays de l’Union et sans passer par l’hexagone. Également, les entreprises formaient parfois des équipages de 2 chauffeurs par camion afin d’effectuer de longs trajets à deux en alternance ce qui permettait de conduire plus longtemps et plus loin, en conformité avec la loi.»

La formation

«Aujourd’hui ? Les Pouvoirs publiques s’inquiètent d’une relance économique plus appuyée que prévue, toutes filières confondues et notamment pour le fret, parce que nous manquons de main d’œuvre. Cela se conjugue à ‘l’effet confinement’ qui a induit des prises de conscience et l’envie pour certains de changer complètement de vie, y compris professionnelle. Ça été le cas dans les secteurs de  l’hôtellerie-restauration, du bâtiment et des chauffeurs routiers, tous désirant consacrer plus de temps à leur famille.»

L’évolution du travail

«Le monde du travail aujourd’hui évolue. Les actifs souhaitent conserver des jours de télétravail, veulent vivre plus en famille. Le travail n’est pas récompensé notamment lorsqu’en restant chez soi ou en étant au chômage l’on gagne tout autant. Si l’on compare l’amplitude horaire des personnes qui travaillent à celles qui gagnent le Smic (Salaire minimum de croissance), ces dernières sont mieux payées que les premières. Une des solutions serait de défavoriser très franchement le non-travail et de revaloriser le travail. Nous ne pourrons pas trouver de personnel motivé pour travailler sans une réforme drastique du chômage.»

Perspectives

«La formation de chauffeurs-routiers va s’intensifier. La problématique ? Le marché reste étroit car même en formant de nouveaux professionnels nous ne pourrons pas répondre à la demande. Autre paramètre ? 100% des chauffeurs formés et reçus n’intègreront pas le métier parce que celui-ci est difficile et réclame un rythme de vie hebdomadaire soutenu. Pour autant, en France, la formation est plutôt très performante.» 

Le marché

«La formation a toujours évolué en fonction des réglementations. Celles-ci sont adoptées puis appliquées, notamment dans les examens liés à des titres professionnels, harmonisées en fonction des nouvelles technologies, comme la digitalisation. C’est le cas notamment pour les FCO (Formation continue obligatoire), Fimo (Formation initiale minimale obligatoire), Caces (certificat d’aptitude à la conduite d’engins en sécurité) car le chauffeur-livreur, notamment d’une PME (petite et moyenne entreprise) peut avoir besoin du volet logistique de sa profession, pour charger et décharger lui-même son camion.»

Prégnante réglementation

«La réglementation évolue sans fin. Le droit d’entrée dans notre secteur de la formation est très compliqué. Nous sommes, sans cesse, audités, contrôlés, certifiés par des agences indépendantes, compilant par ailleurs les agréments. C’est très franco-français car ces certifications ne sont pas demandées à l’étranger et c’est ce qui complique la mise en concurrence, c’est particulièrement vrai dans l’agroalimentaire. Nous collectionnons les normes et les freins ce que ne font pas les autres pays.»

Le bilan

«Nous sommes bloqués par deux systèmes : le recrutement et la fidélisation du personnel. La concurrence fait son marché dans nos rangs alors, pour contrer ce phénomène, nous revalorisons les salaires. Par ailleurs les prix à la pompe grimpent ce qui induit un surcoût lors des heures de conduites… L’autre frein ? L’administration, la réglementation et le déficit du nombre d’inspecteurs. Difficile d’obtenir assez de jours d’examens car nous ne voulons pas que nos récipiendaires attendent trop longtemps pour passer devant l’examinateur et obtenir titres et examens. Notre bilan ? ECF SPS réalise une progression, chaque année, à deux chiffres. 2019 et 2020 ont été de très bonnes années puisque nous sommes passés de 14 à 17M€ de chiffre d’affaires. 2021 s’est révélée excellente au vu des commandes et des marchés sur le point d’arriver puisque nous atteindront les 20M€ de CA.»

https://www.echodumardi.com/page/987/   1/1