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Souad Zitouni, tous solidaires des Forces de l’ordre !

Souad Zitouni réclame le retour des éducateurs de rue et de la police de proximité afin que cesse la violence quotidienne

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Alors que la Police manifeste devant l’Assemblée nationale aujourd’hui, suite à la mort du policier Eric Masson à Avignon et aux évènements intervenus à Argenteuil, Souad Zitouni préconise plus de moyens pour les Forces de l’ordre et plus de prévention à l’éducation.

«Je m’interroge sur la meilleure façon de mettre un terme à cette violence quotidienne. Les faits ? Des jeunes, des dealers sont armés. Avant on parlait des ‘quartiers’, mais c’est le centre d’Avignon qui est touché. Les points de deals émaillent la ville. Est-ce qu’il ne faudrait pas déployer plus de caméras afin de mettre à mal l’organisation du trafic de drogue ? Le ministre de l’Intérieur Gérard Darmanin a promis la création de 10 000 nouveaux postes de policiers et gendarmes. Cependant s’il faut de la sécurité il faut également de la prévention, des médiateurs, des éducateurs dans les quartiers.»

La prévention

«Pourquoi ? Pour expliquer aux jeunes que ça n’est pas une vie de dealer. Aider les femmes isolées car ce sont souvent des enfants dont les parents sont séparés et des familles plongées dans la précarité qui peuvent, plus vite que les autres, être concernés. Et puis il y a aussi les enfants et les adultes consommateurs pris dans l’addiction et dont la consommation va délabrer l’état mental avec l’émergence de maladie mentale comme la schizophrénie.»

Communiquer sur le danger

«Je crois qu’il faut communiquer très largement sur tous les dangers encourus par ce qu’induisent le trafic et la consommation de drogue auprès des enfants et des parents. Le problème est vaste qui prend sa source dans la perte de repères, d’encadrement, de projection vers l’avenir. Je pense qu’il faut mettre plus de services publics dans les quartiers pour guider les familles les plus vulnérables où l’emploi, la formation, les études font défaut, où la crise sanitaire a plus sévi qu’ailleurs, notamment avec la disparition des petits boulots avec, pour corolaires, plus de deals et de prostitution de mineurs. La prévention et l’accompagnement se font en remettant du lien, notamment avec l’aide précieuse des éducateurs de rue. Cela permet de dire des choses que l’on ne pourrait, par exemple, pas dire à ses parents, de trouver une écoute bienveillante et des conseils avisés…»

Le maintien de l’ordre

«Ce que disent le préfet, la Police et la gendarmerie ? La violence s’est accrue et installée pendant la crise sanitaire. Il n’y aurait pas autant de marché s’il n’y avait pas autant de consommateurs, il faut donc casser le marché ! C’est la raison pour laquelle je parle d’éducation, de mise en garde. On me rapporte que des parents fument avec leurs enfants, comment est-ce possible ? Les prémices d’une solution ? Accompagner, expliquer et remettre la police de proximité dans les quartiers. Ce qui m’effraie ? Que les délinquants soient mieux et plus armés que les forces de l’ordre… J’ai voté la loi Sécurité globale justement pour mutualiser les moyens, pour donner plus de sécurité aux policiers et gendarmes, notamment au moyen de l’emploi de drones.»

Ce que je préconise ?

«Plus de moyens dans le secteur judiciaire pour traiter les dossiers, plus de d’éducation et de prévention pour mettre un terme à la délinquance quotidienne qui mobilise les forces de l’ordre .»

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