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Suppression de classes, Julien Aubert saisit son crayon

La carte scolaire constitue en Vaucluse un "dépouillement" selon Julien Aubert. Photo d'illustration

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La nouvelle carte scolaire fait couler beaucoup d’encre en Vaucluse. Julien Aubert, président LR Vaucluse et coordinateur de la cellule ‘riposte‘ de la campagne de Valérie Pécresse, saisissait la directrice académique à propos des fermetures de classes dans le département.

Au cœur des préoccupations, « un dépouillement sans précédent avec la fermeture de 5 classes (Gordes, Saint-Saturnin-lès-Apt, Loriol-du-Comtat, Mormoiron, La Tour-d’Aigues, Saint-Martin de Castillon) et seulement une ouverture (Aubignan), alors même qu’il s’agit du territoire le plus rural et reculé du département », alerte le député. Une demande d’entrevue qui intervient après une récente communication de la direction académique des services de l’Éducation nationale destinée aux maires, indiquant qu’il n’était pas envisagé de revenir sur un certain nombre de fermetures (Caseneuve, Saint Martin de Castillon, Viens notamment) malgré les craintes des élus.

« À l’échelle du département, la fermeture de 17 classes et la création de 10 hors réseau d’éducation prioritaire (REP), et ce, sans aucune proposition de création de postes de remplaçants en situation pandémique, constitue une décision incompréhensible pour les Vauclusiens au premier rang desquels : le personnel académique, les élus et les familles », abonde le parlementaire qui avait deja formulé une alerte il y a un an.

Ce dernier mettait en lumière la situation particulièrement préoccupante de sa circonscription et de certains groupements scolaires menacés au regard de l’évolution démographique dans certaines zones du territoire. Le député a donc sollicité un rendez-vous avec la directrice académique des services de l’Éducation nationale pour trouver une solution afin de pérenniser ce service public cher et indispensable aux familles vauclusiennes. « L’éducation en milieu rural ne peut pas être la variable d’ajustement d’une quelconque décision nationale », conclue-t-il.

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