Site icon

Ukraine : un champ de possibilités grâce aux friches de Vaucluse

Photo d'illustration

Partager cet article

L’invasion de l’Ukraine par la Russie fait trembler le monde agricole. Ces deux pays représentent à eux deux 30% des exportations mondiales de blé et d’orge.

Les prix s’envolent pour l’énergie, mais pas seulement. Emmanuel Macron, qui recueille en Vaucluse 12 parrainages en vue de l’élection présidentielle, était aux côtés des agriculteurs lors du salon de l’agriculture 2022. Le président a ainsi remercié le monde agricole, vanté la souveraineté alimentaire ainsi que « l’ambition que nous devons avoir pour notre agriculture ». Celle-ci même qui est en proie à une menace grandissante en raison du prix des céréales qui ne cesse de grimper.

« La préoccupation du Département de Vaucluse et de ses élus, c’est également d’anticiper, aussi bien que possible, les conséquences du conflit en Ukraine, notamment sur notre chaîne alimentaire », indique Dominique Santoni. La cheffe de l’exécutif rappelle que des milliers d’hectares de foncier agricole sont en friches. Une grande partie de ces friches pourraient être mobilisables pour y produire des céréales, notamment du blé dont le cours s’est littéralement envolé.

Un enveloppe de 300 000 euros

Au côté de Christian Mounier, vice-président délégué à l’agriculture, Dominique Santoni a proposé l’organisation d’une réunion de travail aux acteurs du monde agricole vauclusien : Etat, Chambre d’agriculture, représentants des filières, Safer, MSA. « Dans le cadre de sa politique de soutien à notre agriculture, le Département peut activer son dispositif d’aide à la remise en culture des terres en friches », déclare la présidente du Département. Ce dispositif correspond à une enveloppe de 300 000 euros. Il s’agit donc d’identifier avec tous les partenaires concernés les possibilités d’actions à mettre en œuvre le plus rapidement possible.

Quitter la version mobile