13 décembre 2025 |

Ecrit par le 13 décembre 2025

Partenariat Initiative Terres de Vaucluse et GSE : la force du collectif au service du territoire

La plateforme Initiative Terres de Vaucluse vient de renouveler sa convention de partenariat avec le groupe avignonnais GSE. L’occasion pour les ‘patrons’ des deux structures de rappeler leur attachement viscéral au développement de leur territoire ainsi que de porter un message de confiance pour tous les entrepreneurs locaux en cette période d’incertitude.

Le premier, Christophe Emprin, est le président d’Initiative Terres de Vaucluse depuis 2018. C’est aussi le dirigeant de Pack Solutions, une société de gestion de portefeuilles de produits de prévoyance et d’assurance implantée aux Angles, l’une des plus importantes entreprises du Gard avignonnais.
L’autre c’est Roland Paul, le président du groupe GSE, l’une des pépites avignonnaises de l’économie vauclusienne et l’un des plus anciens partenaires privés de la plateforme d’accompagnement et de financement. Ensemble, ils viennent de renouveler leur partenariat afin de faciliter le soutien des porteurs de projets, des créateurs ou des repreneurs d’entreprise par Initiative Terres de Vaucluse. Objectif : participer au développement économique du territoire.

32,3M€ injectés dans l’économie vauclusienne par effet de levier en 2024
Pour y arriver, il faut reconnaître que la structure créée en 1998 sous l’impulsion de la Région Sud Provence Alpes Côte d’Azur, du Département du Vaucluse, de collectivités locales, de la Caisse des Dépôts ainsi que de chefs d’entreprises et de partenaires bancaires ne chôme pas.

En 2024, la trentaine de collaborateurs du réseau dirigé par Hicham Bourohi, épaulés par 250 bénévoles (voir encadré), a accompagné 809 porteurs de projet. Parmi eux, 442 ont été financés cette année permettant la création ou le maintien de 643 emplois. Pour cela, il aura fallu mobiliser près de 4 M€ de prêts d’honneur, générant par effet de levier 32,3M€ dans l’économie locale via la participation des établissements financiers et l’apport des entrepreneurs.

« Il y a beaucoup d’énergie dans ce territoire Terres de Vaucluse. »

Christophe Emprin, président d’Initiative Terres de Vaucluse

« Il y a beaucoup d’énergie dans ce territoire Terres de Vaucluse, constate Christophe Emprin. Il y a énormément d’énergie créatrice et d’énergie innovante. Simplement, il faut aller la débusquer, aller la chercher dans les moindres recoins : dans les territoire ruraux, urbains, les quartiers de la politique de la ville… »
Pour faire ce travail de terrain, outre son siège du Pontet, Initiative Terres de Vaucluse s’appuie aussi sur ses antennes et points d’accueil d’Orange, Sorgues, Avignon, Cavaillon, l’Isle-sur-la-Sorgue, Lourmarin et Apt afin de mailler le département.

Christophe Emprin, président d’Initiative Terres de Vaucluse, et Roland Paul, président de GSE lors de la signature de leur renouvellement de partenariat. Crédit : Echo du mardi/LG

« Notre réseau est au plus proche des porteurs des projets, poursuit le président d’Initiative Terres de Vaucluse. Cette notion de proximité et d’ancrage, c’est qui donne confiance aux porteurs de projets quand ils viennent auprès de nous trouver des réponses. Au-delà même des solutions de financements, ils viennent aussi chercher un accompagnement humain. Parce que l’entreprise n’est rien sans l’humain. Cela peut paraître une évidence, mais l’entreprise doit toujours être à hauteur d’homme car les projets ne fonctionnent que parce qu’il y a des femmes et des hommes qui y sont impliqués. »

« Quand on prend soin de l’humain, on reçoit beaucoup en échange. »

Roland Paul, président de GSE

« Il y a deux ans, nous avons décidé de devenir une entreprise à mission, confirme Roland Paul, président de GSE. Pour cela, nous avons interrogé nos salariés pour savoir ce qu’était notre mission. Il est ressorti trois points essentiels. Le premier, c’était de concevoir et bâtir dans le respect de la nature avec la nécessité absolue de faire attention à son environnement. Le deuxième, c’était de prospérer en prenant soin de l’humain. Quand on prend soin de l’humain, on reçoit beaucoup en échange. Enfin, le troisième point, c’était d’être au service des territoires. Parce qu’on ne fait rien, si on n’est pas correctement installé dans les territoires. Et pour faire partie de cet écosystème il faut échanger avec lui. »

S’adapter à la réalité du terrain
Si Initiative Terres de Vaucluse donne accès à de très nombreux dispositifs d’actions, Christophe Emprin rappelle que le rôle la plateforme qu’il préside « est de s’adapter à chacune des particularités du territoire où elle intervient. Parce qu’évidemment quand vous êtes dans une commune rurale dans le Luberon ou quand vous êtes dans un quartier difficile d’Avignon ou de Cavaillon, ou que vous êtes en train de redynamiser les commerces d’un centre-ville on ne peut pas proposer la même offre. Notre boulot c’est donc d’imaginer les bons dispositifs appliqués à chacune des spécificités du territoire. »

« Ne pas se couper de ses racines a beaucoup de sens, insiste la patron de GSE afin de souligner son attachement à son territoire. C’est à la fois affectif de vouloir développer son propre territoire, mais c’est aussi faire preuve de pragmatisme car une entreprise, c’est comme l’humain, ce sont les mains tendues qui font que l’on se développe. Ici, il y a beaucoup de mains tendues, c’est pour ça que je suis très heureux d’être dans ce territoire. D’ailleurs, lorsque que nous avons été repris il y a 6 ans par le groupe allemandt Goldbeck, ils nous ont dit : ‘GSE c’est une entreprise qui a les pieds dans la terre et qui a les pieds dans le territoire’. Nous, nous sommes développés qu’avec des gens proches des territoires. »

« Un territoire est sinistré quand il est désuni, quand il est désorganisé. »

Christophe Emprin

« On dit souvent que le Vaucluse est une zone sinistrée, rappelle Christophe Emprin. Pourtant, je pense qu’aucun territoire, quelle que soit sa position géographique, est totalement sinistré. Il l’est quand il y a désunion, quand il est désorganisé. Quand il n’y a pas cette volonté de faire ensemble qui, pour moi, est un critère essentiel. J’ai une conviction : aucun écosystème ne peut fonctionner seul. Un réseau associatif seul ne peut pas vivre, que ce soit dans un domaine social, culturel ou économique. Une collectivité territoriale ne peut tout faire toute seule, surtout dans un contexte de paupérisation des fonds publics. Les entreprises, grandes et petites ne peuvent pas fonctionner seules, elles ne sont pas hors sol. Ce qui fonctionne sur notre territoire c’est justement, qu’à un moment donné, ces différents écosystèmes, entreprises et grandes entreprises, collectivités territoriales et collectivités publiques, réseaux associatifs ont décidé de faire ensemble, d’additionner leurs forces, leurs énergies et leurs idées pour faire en sorte que ce territoire se développe. »

Le plus ancien partenaire privé
Afin de renforcer son action, Initiative Terres de Vaucluse a donc renouvelé son partenariat avec GSE, qui constitue le plus ancien partenaire privé de la plateforme d’accompagnement. A ce titre, l’entreprise avignonnaise apporte donc une participation financière (dont les deux tiers sont fiscalement déductibles) ainsi qu’un accompagnement humain des porteurs de projets.

97% de taux de pérennisation
Les porteurs de projet accompagnés par Initiative Terres de Vaucluse affichent un taux de pérennité de 97% à 3 ans. Au niveau national, une entreprise sur deux non-accompagnées n’atteint pas sa 3e année d’existence. A 5 ans, ce taux de survie est encore de 95% pour les projets soutenus par Initiative Terres de Vaucluse qui figure parmi les 206 plateformes du réseau Initiative France, 1er réseau d’accompagnement et de financement de la création, reprise et développement d’entreprises.

« Les partenariats privés prennent encore plus de sens aujourd’hui qu’hier, assure Christophe Emprin, car les fonds publics vont avoir tendance à se tarir.  Il faut donc que l’on pérennise et que l’on équilibre nos financements et notre fonctionnement. Ce partenariat avec GSE, le partenaire privé le plus ancien du réseau, s’inscrit dans cette histoire de confiance faite pour s’inscrire sur la durée. Un contrat de confiance dans le temps qui rassure nos porteurs de projets, nos financeurs et finalement tout l’écosystème de notre territoire. »

« La réussite, ce n’est pas qu’un chiffre d’affaires. »

Roland Paul

« Les gens font confiance aux entreprises, souligne Roland Paul, également président du Medef de Vaucluse. Aujourd’hui, plus de 60% des français font confiance à l’institution entreprise. C’est largement plus que pour l’institution politique. C’est bien dommage, mais c’est une réalité. Nous avons donc un vrai devoir en matière de développement car on nous fait confiance pour relever les défis économiques et les défis sociaux. »

« La réussite, ce n’est pas qu’un chiffre d’affaires qui monte au ciel, poursuit le patron de GSE. La réussite c’est d’avoir des clients satisfaits parce que l’on a fait du bon travail. La réussite, c’est d’avoir des salariés satisfaits. »

« Il existe encore des acteurs qui croient profondément dans la force du collectif. »

Hicham Bourohi, directeur d’Initiative Terres de Vaucluse

« Il est essentiel de rappeler qu’il existe encore des acteurs qui croient profondément dans l’avenir, dans la responsabilité, dans la force du collectif, remarque Hicham Bourohi, directeur d’Initiative Terres de Vaucluse. Ce partenariat est plus qu’une signature. C’est aussi un message d’espoir, adressé par deux hommes qui partagent une vision commune, celle du développement durable, humain et ambitieux. Deux dirigeants qui, chacun à leur manière, incarnent la confiance dans l’avenir et la volonté d’agir ici, sur ce territoire qu’ils connaissent et qu’ils aiment. Un message adressé à tous les entrepreneurs, notamment du département de Vaucluse, qui créent, qui innovent, qui embauchent et qui chaque jour participent à faire vivre notre économie locale. »

L.G.

Un soutien sans faille des bénévoles
Le réseau Initiative Terres de Vaucluse peut compter sur le soutien de plus de 250 bénévoles. Au travers de réunions techniques, de comité d’agréments, d’ateliers de travail ou bien encore d’ateliers thématiques ces derniers rencontrent et conseillent les porteurs de projets ou les jeunes entrepreneurs.
« C’est dans ces moments-là, durant les 3 premières années de leur activité surtout, que ces personnes ont besoin le plus d’être entourées, insiste Christophe Emprin, président d’Initiative Terres de Vaucluse. Durant cette période où vous n’intéressez absolument pas les banques et les fonds d’investissement. Quand on est dans une espèce de no man’s land dans l’accompagnement financier. C’est là, qu’il faut de l’accompagnement, du conseil, de l’attention, de la bienveillance et parfois tout simplement du soutien psychologique pour traverser cette période difficile. C’est ce que font nos bénévoles au quotidien. »


Partenariat Initiative Terres de Vaucluse et GSE : la force du collectif au service du territoire

Dans un contexte où de nombreux jeunes sortent des radars de l’emploi sans diplôme ni repères, l’association ‘1 par 1’ se distingue en proposant un accompagnement personnalisé vers l’alternance et l’emploi, en plaçant le parrainage au cœur de sa méthode. Depuis 2019, ce dispositif, porté par d’anciens acteurs du monde de l’entreprise, mise sur le ‘gagnant-gagnant’ entre jeunes et employeurs, avec des résultats tangibles : 154 entretiens individuels avec les jeunes, 79 accompagnés, 31 entreprises sollicitées et 31 ‘sorties positives’ sur le bassin de vie de Carpentras et Avignon. Lors de cet événement, intitulé ‘Soirée retrouvailles’ l’association faisait le bilan de l’année écoulée à l’amphithéâtre de la CCI d’Avignon, allée des Fenaisons.

Créée en octobre 2019, l’association 1 par 1 a vu le jour à l’initiative de Henri Lachmann, ancien PDG du groupe industriel international Schneider Electric, désormais installé en Vaucluse. Confronté aux difficultés d’insertion des jeunes des quartiers, et sensible aux inégalités d’accès à l’emploi, il a souhaité initier un modèle différent.  

Une structure née d’un constat et d’un engagement
Aux côtés de responsables engagés, parmi lesquels Pierrot Lauret, directeur ; Alix Crichton chargée des relations avec les parrains et Patrick Mentrel ex-DRH devenu ambassadeur de l’association, l’organisation s’est donné pour mission de donner une nouvelle dimension à des jeunes souvent jugés ‘hors parcours’, en tissant un lien de confiance dès l’engagement avec l’entreprise.  Objectif ? Permettre à des jeunes entre 16 et 30 ans, parfois sans diplôme ou éloignés des circuits classiques, de trouver une place, non seulement comme salarié, mais comme personne, dans une structure professionnelle adaptée, grâce à un accompagnement personnalisé et bienveillant. 

Le parrainage : un levier original et humain
La particularité d’1 par 1 tient dans le recours au parrainage : un accompagnateur issu de l’entreprise, garant d’un suivi individualisé. Contrairement à un tuteur pédagogique ou un manager, le parrain est un tiers bienveillant, choisi pour sa sensibilité, sa capacité d’écoute, son empathie. Son rôle est d’aider le jeune à se découvrir, à s’acclimater, à construire un projet professionnel réaliste et durable, sans rapport de supériorité hiérarchique. Egalement, chaque jeune inséré représente entre 10 000 et 15 000€ d’économie annuelle pour les Finances publiques. Chaque alternant stabilisé contribue en moyenne entre 3 à 5 ans de présence en entreprise après son diplôme et l’insertion par l’alternance est deux fois plus efficace que la recherche d’emploi classique pour les jeunes éloignés du marché.

Copyright MMH

Entreprise cherche supplément d’âme
Ce modèle entend redonner à l’entreprise une dimension éducative et humaine : apprendre le ‘savoir-être’ autant que le savoir-faire, recréer un lien social, réduire les barrières de l’exclusion, donner leur chance à ceux que le système scolaire a laissés sur le bord du chemin. Comme le dit Henri Lachmann, «les entreprises ont un devoir d’inclusion dans la société » 1 par 1 a tissé plus de 50 partenariats avec les entreprises locales.  

Des résultats concrets et encourageants
Chaque année, l’association entre en contact avec 80 à 100 jeunes. Parmi eux, environ 60 bénéficient d’un accompagnement, et 40 à 45 intègrent un parcours concret : alternance, CAP, CDD ou CDI (Contrat à durée déterminée ou contrat à durée indéterminée). L’association aboutit réellement à des emplois durables, à des reconversions réussies, à des jeunes insérés dans des secteurs variés, y compris ceux en tension ou techniques. Des partenariats avec des entreprises locales comme Enedis montrent qu’il est possible d’allier inclusion sociale et besoins de recrutement, même dans des secteurs techniques ou classiques. Au-delà de l’employabilité, le dispositif contribue à restaurer la dignité, le sentiment d’utilité, l’estime de soi, des dimensions souvent négligées, mais fondamentales pour une insertion pérenne.

Vers un modèle durable, responsable pour les jeunes, les entreprises, la société
Dans un contexte national marqué par l’échec de beaucoup de jeunes à trouver un emploi stable après le système scolaire, et où nombre d’entreprises peinent à recruter, le modèle d’Un par Un constitue une réponse innovante : Pour les jeunes : une deuxième chance, non-jugement, accompagnement personnalisé, débouché concret ; Pour les entreprises : des profils motivés, souvent de la main-d’œuvre utile, un engagement sociétal, un rôle de responsabilité civique ; Pour la société : un pont entre exclusion et inclusion, un levier pour réduire les inégalités, relancer l’emploi local.

Jeunes et emploi : où en est le Vaucluse ?
À l’heure où l’engagement social des entreprises redevient un enjeu moral et économique, l’existence d’associations comme Un par Un rappelle que l’emploi n’est pas qu’une question de chiffre, mais de sens. Grâce à un accompagnement sur mesure, un parrainage bienveillant, des partenariats concrets, l’association 1 par 1 prouve que l’on peut remettre l’humain au centre du travail, offrir une seconde chance et bâtir un lien durable entre générations, entreprises et territoires. Dans un contexte régional où l’accès des jeunes à l’emploi demeure fragile, le Vaucluse figure parmi les départements les plus exposés. Les indicateurs confirment une situation contrastée, marquée par une forte demande d’accompagnement.

Les chiffres clés
Près de 9,8 % : taux de chômage global dans le Vaucluse (T2 2025), l’un des plus élevés de Paca ; Entre 25 à 30%, c’est le taux estimé de chômage des 15–24 ans, comparable voire supérieur à la moyenne régionale ; 14% c’est la part des jeunes de moins de 25 ans parmi les demandeurs d’emploi inscrits en Paca,  tendance similaire dans le Vaucluse ; 32 000 à 33 000 c’est le nombre de demandeurs d’emploi au total dans le département ; 13% des jeunes vauclusiens sont des Neet (ni en emploi, ni en études, ni en formation) ; 1 200 à 1 500 jeunes en situation de décrochage scolaire chaque année dans le Vaucluse ; Les secteurs recrutant le plus : BTP, logistique, hôtellerie-restauration, énergies, services à la personne.
Sources : Dreets Paca, Ma Région Sud, Insee…

Une région PACA sous tension
Près de 8%, c’est le taux de chômage régional (T2 2025) ; 15% de NEET (Ni en emploi, ni en études, ni en formation), parmi les 15–29 ans, c’est l’un des taux les plus élevés de France ; 392 200 demandeurs d’emploi inscrits au 1er trimestre 2025.

Alix Crichton et Pierrot Lauret Copyright MMH

Ce que cela dit du territoire
Entre chômage structurel, manque de qualification, difficultés de mobilité et pénurie de profils adaptés, l’emploi des jeunes reste un défi majeur. Dans ce paysage, les dispositifs d’accompagnement individualisé, tels que ceux portés par 1 par 1, apparaissent comme un levier essentiel pour sécuriser l’entrée dans la vie active et répondre aux besoins des entreprises locales.

Ils ont dit, extraits
Henri Lachmann, ancien PDG du groupe industriel international Schneider Electric,
« On ne peut pas accepter que deux millions de jeunes restent sans école, sans stage, sans formation ni entreprise. On ne réussit jamais seul : les victoires sont collectives. Les entreprises ont un véritable devoir d’inclusion envers la jeunesse. C’est par l’apprentissage et le travail que nous parviendrons à cette intégration. Je veux saluer les jeunes que j’ai entendus ce soir : je les ai trouvés remarquables, avec une vraie aisance et beaucoup de talent. »

Thierry Techer, Directeur de l’Ecole hôtelière d’Avignon
« Nous formons plus de 450 élèves, du CAP au Bac+3 — et, nous l’espérons bientôt, jusqu’au Bac+4 en partenariat avec l’Université d’Avignon. Nos cursus couvrent les métiers du service, du bar, de la cuisine, de l’accueil et de la réception. Nous travaillons régulièrement en restauration éphémère. Nous avons aussi nos propres exemples de réussite, comme Saïd Soumaila, chef du Quai des Saveurs, champion de France des apprentis et troisième au concours européen. Nous accompagnons les jeunes, et nos portes vous sont grandes ouvertes. »

Pierrot Lauret, Directeur de l’association 1 par 1
« Nous construisons un véritable écosystème d’accompagnement en multipliant les expériences : ateliers sportifs, culturels, d’intelligence émotionnelle, actions “Quartiers d’été”. Nous concentrons nos efforts sur l’axe Carpentras–Avignon, le plus riche en entreprises et le plus dynamique en termes de mobilité. Nous consolidons nos actions avec de nombreux partenaires : Missions Locales d’Avignon et de Carpentras, AHARP, Centre social Villemarie, CDEF84, Entraide Pierre-Valdo, Protection de l’enfance, Maisons Familiales et Rurales, CFA Florentin-Mouret, association 100 jeunes–100 emplois, Chambres des métiers et de commerce… Nous avons également organisé huit visites collectives en entreprises. »

Sebastien Maggi, Secrétaire-général de la préfecture de Vaucluse
« Vous êtes parvenus à bâtir un véritable écosystème réunissant l’ensemble des acteurs, y compris institutionnels. Cela donne corps au lien de solidarité qui doit structurer toute société avancée pour permettre à chacun de trouver sa place. Vous bénéficiez de financements privés, de l’appui de l’État, notamment via les dispositifs “Quartiers d’été”, et de l’engagement de nombreux partenaires, au bénéfice de jeunes parfois confrontés au déterminisme social ou à l’impact de leur lieu de vie. Mais rien n’est une fatalité. Quiconque veut s’en sortir peut trouver, grâce à vous, les leviers pour s’émanciper. L’État ne se résigne pas à laisser quiconque au bord du chemin. À la lecture de votre bilan, face aux témoignages des jeunes, je vois que votre action fonctionne : vous contribuez à leur redonner une place dans la société et à revaloriser le travail comme vecteur d’intégration. »
Mireille Hurlin

Une cinquantaine de personnes était réunie pour la soirée ‘Retrouvailles’ de l’association 1 par 1, Copyright MMH

Partenariat Initiative Terres de Vaucluse et GSE : la force du collectif au service du territoire

Après Toulon, Meyreuil, Gap et Digne-les-Bains c’est au tour d’Avignon d’accueillir ce jeudi 23 octobre le ‘roadshow’ de Rising Sud, l’agence d’attractivité et de développement économique de la Région Sud.

Pour la structure présidée par Bernard Kleynhoff, cette tournée dans les territoires a pour objectif de présenter ses accompagnements à la levée de fonds, au financement, au mentorat, aux partenariats, à l’innovation ou encore à l’internationalisation au plus près des acteurs locaux.

« Cette tournée est l’occasion de rencontrerdes chefs d’entreprises et des porteurs de projets susceptibles d’être accompagnés gratuitement ou à tarif préférentiel par l’agence d’attractivité et de développement économique de la Région Sud », explique l’équipe de Rising Sud qui vient notamment d’accompagner des entreprises vauclusiennes lors du dernier salon du Bourget.

Inscription obligatoire sur ce lien

Roadshow de Rising Sud. Jeudi 23 octobre. A partir de 8h30. Maison de la Région du Vaucluse. 135, avenue Pierre Sémard. MIN d’Avignon Bât D4. Avignon


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Petit-fils a été lancé en 2007 par deux amis devant s’occuper leur grand-mère en région parisienne. A partir de leur expérience familiale, ils ont lancé leur première agence avant de démultiplier le concept services à la personne âgée en franchise. Après l’Isle-sur-la-Sorgue en 2023, un site ouvre sur Carpentras en juin.

« Nos auxiliaires de vie sont capables de répondre à plusieurs problématiques auprès des personnes âgées, qui peuvent avoir une situation de handicap, avec une perte d’autonomie. Cela commence avec l’aide au coucher et lever et les toilettes. Nous assurons également les tâches quotidiennes comme les courses et le ménage en les aidant et non en faisant à leur place. Nous apportons une vie sociale auprès des personnes âgées isolées avec des promenades, des sorties au musée par exemple  » explique Léa Ramel, la responsable du site de Carpentras. D’autres prestations sont aussi proposées par Petits-fils comme des demandes urgentes comme des sorties d’hospitalisation ou encore des présences de nuit.

Petits-fils en chiffres :
300 agences en France
30 emplois en équivalent temps plein prévus à Carpentras d’ici 3 ans
42 embauches en équivalent temps plein à L’Isle-sur-la-Sorgue entre 2023 et 2025
Salaire d’une auxiliaire de vie à temps plein : plus de 2 000 euros par mois en moyenne

Des recrutements exigeants
Pour mener à bien tous ces services, l’entreprise s’entoure d’auxiliaires de vie, principalement des femmes mais il y a aussi quelques hommes. Ces dernières doivent avoir au moins trois ans d’expérience avec un diplôme. « Nous avons aussi d’anciennes aides-soignantes et d’anciennes infirmières dans nos équipes. Nous sommes très exigeants sur le recrutement, même si le marché n’est pas facile. Pour cela, nous faisons de la communication, le bouche-à-oreille entre auxiliaire de vie fonctionne également bien. Enfin, nous proposons des salaires plus attractifs que ce qui se pratique sur le marché. »

Une personnalisation
« Petit-fils veut apporter aux personnes âgées une aide la plus personnalisée possible. Ceci est l’ADN de l’entreprise. Nous cherchons vraiment à ce qu’il y ait une auxiliaire de vie unique pour une personne âgée » explique Camille Guichard, qui a lancé sa franchise à l’Isle-sur-la-Sorgue en 2023 et celle de Carpentras.

Un partenariat avec France Alzheimer :
Petits-fils a noué un contact pour le maintien domicile avec France Alzheimer Vaucluse.  » Nous avons la compétence de gérer des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et maladies apparentées au stade 1, 2 et 3. »

Hébergé par la Cove
La société loue un bureau au château Durbesson, sur le site du Marché-gare de Carpentras, propriété de la Cove. « Nous avons un très bel outil, avec des salles de réunion à disposition. Nous avons également des pièces fermées pour pouvoir recevoir les auxiliaires de vie en entretien d’embauche et les familles en toute discrétion, explique Camille Guichard. Nous organisons des événements avec nos prescripteurs que sont les médecins généralistes ou spécialisés, les cabinets d’infirmières, les kinés. »

Une synergie avec l’autre agence
La structure sur l’Isle-sur-la-Sorgue a donné à l’antenne de Carpentras un réseau déjà existant avec des connaissances sur les besoins de la zone. Pour les embauches, certaines personnes salariées de l’Isle vont aussi intégrer la structure de Carpentras qui vient d’avoir son agrément et lance ainsi son activité début juin. « Le maintien à domicile est la solution idéale pour les personnes âgées en perte d’autonomie mais il faut plusieurs conditions : un médecin généraliste présent, l’intervention d’une infirmière et la présence de la famille » conclut Camille Guichard.

Olivier Muselet

Trois contrats :
Petits-fils fait un contrat mandataire de gestion avec la famille, reprenant le tarif et les prestations apportées.
Les auxiliaires de vie ont un contrat de travail avec les familles, avec la convention collective du salarié du particulier employeur, ouvrant droit à un crédit d’impôt de 50 %. Le troisième contrat est un mandat entre l’auxiliaire de vie et l’agence, reprenant le cahier des charges du travail demandé et les compétences requises.

La société dans les bureaux du château Durbesson, en location à la Cove.

Partenariat Initiative Terres de Vaucluse et GSE : la force du collectif au service du territoire

C’est au Domaine La Roque, à Althen-des-Paluds, que la cérémonie des vœux a été organisée ce dernier jeudi de janvier. « Une soirée pour soutenir les entrepreneurs vers la réussite », martèle la directrice, Brigitte Borel, accompagnée du président Emmanuel Sertain. « En 2024, 448,5k€ ont été accordés aux 15 lauréats sous forme de prêts d’honneur, au lieu de 300k€ en 2023, précise-t-elle, 102 emplois ont ainsi été créés, sauvegardés en attendant d’être définitivement pérennisés. »

Et d’énumérer, powerpoint à l’appui, la liste des gagnants. À Avignon, Chope et Compagnie, créée par Cédric Filippi, « Un bar à bières, vins, cocktails et softs, un magasin-cave et épicerie avec snacking et musique live. » Watio de Mickaël Casals et Thomas Dejardin, une solution qui digitalise le constat amiable de dégât des eaux. Delta Packaging du duo Vincent DucourtialSébastien Ripert, « qui assure la distribution de matériaux d’emballage. » Toujours dans la Cité des Papes, Camille Ribelles & Mickaël Veyron, créateurs de Sÿba, des glaces végétales haut de gamme. 

Primés également, Charlotte & Romain Losilla au Thor pour la reprise de l’entreprise de peinture Garcia, Maxime Favier à Arles pour MFP Sport, un centre de remise en forme en lien avec l’entraînement, la santé et le bien-être. À Laudun, Benjamin Marin, qui a lancé MSI Automation, un concept de projet clé en main de procédés d’électricité-contrôle pour machines, et enfin à Sorgues, Elodie Forat et Marc-Antoine Coullomb pour Reatech, une entreprise de chaudronnerie industrielle.

« Notre ADN, répètera Brigitte Borel, reste la gratuité, la bienveillance, la solidarité, la transmission intergénérationnelle avec la confiance, et surtout, l’humain au cœur de tout. »

Le président Sertain a évoqué les objectifs 2025 : renforcer l’accompagnement et l’ancrage territorial. La Fête de l’Entrepreneur est programmée le 17 septembre dans un lieu à préciser.

©Réseau Entreprendre Rhône-Durance

Contact : www.reseau-entreprendre.org/rhone-durance / 04 90 86 45 59 


Partenariat Initiative Terres de Vaucluse et GSE : la force du collectif au service du territoire

L’hôtel de région à Marseille vient d’accueillir la soirée inaugurale de Sud Place Financière. Ce projet a pour vocation d’aider les entreprises de la région en regroupant acteurs financiers publics et privés en constituant notamment un baromètre de la situation économique, des besoins de financement et de l’accès au crédit des entreprises régionales.

« Sud Place Financière incarne l’engagement fort de la Région pour accompagner les entreprises et dynamiser l’économie locale, explique Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, aussi président délégué de Régions de France. Trait d’union entre nos entrepreneurs et les professionnels de la finance et du conseil, c’est par ce collectif que nous continuerons d’être attractifs et performants en France et à l’international. »

9 membres fondateurs
Composée de 9 membres fondateurs (la Région Sud, Région Sud Investissement, la Banque de France, le Comité Régional Sud des Banques de la Fédération Bancaire Française, le Club Top 20, le Medef Sud, Bpi France, la Chambre de Commerce et d’Industrie Régionale et la CPME, Sud Place Financière regroupe aujourd’hui 65 membres actifs, incluant des banques, des investisseurs, des entrepreneurs et des experts, qui œuvrent ensemble pour concevoir des solutions adaptées aux besoins des entreprises.

16M€ de fonds déjà levés
L’un de ses principaux objectifs est de soutenir l’innovation et les projets clés liés à la décarbonation industrielle, à l’intelligence artificielle et aux nouvelles technologies.
Pour cela, Sud Place Financière a déjà réalisé plusieurs actions afin d’aider des entreprises à obtenir les financements nécessaires pour réduire leur impact environnemental, de soutenir les jeunes entreprises (16M€ de fonds déjà levés) ainsi que de lancer les travaux de deux premières commissions thématiques ‘Finance durable’ et ‘Capital Investissement’.

« Placer la finance au cœur de l’économie régionale. »

Alain Lacroix, président de Sud Place Financière

« Parce qu’aujourd’hui la région constitue le maillon pertinent, la raison d’être de Sud Place Financière est de placer la finance au cœur de l’économie régionale, complète Alain Lacroix, président de Sud Place Financière et président de RSI (Région Sud Invest). Elle aspire à être un lieu où, au-delà des intérêts individuels, chacun œuvre dans l’intérêt du plus grand nombre. Une communauté de femmes et d’hommes engagés, portés par une même ambition : faire de notre belle région un endroit où il fait bon vivre. »


Partenariat Initiative Terres de Vaucluse et GSE : la force du collectif au service du territoire

Si la parentalité peut être une source de changement et donc de stress au sein d’une entreprise, elle peut également entraîner une nouvelle dynamique des équipes et même être une source de performance quand elle est bien accompagnée. C’est ce que propose Mininoo, fondée par Cécile Georges à Sauveterre.

Après avoir passé plusieurs années dans le domaine du recrutement, Cécile Georges a pu constater les difficultés que rencontraient les futures mères à vivre sereinement leur maternité dans le monde de l’entreprise. C’est pourquoi la Gardoise a décidé, en 2020, de fonder Mininoo, une société de l’économie sociale et solidaire qui accompagne les entreprises dans la parentalité. « L’idée était de créer le lien entre la personne qui souhaite une parentalité, qu’elle soit maman ou coparent, et le manager ou l’entreprise », explique Cécile.

Chaque année en France, près de 500 000 femmes conjuguent grossesse et vie professionnelle. Leur peur d’être remplacée est forte, tout comme la peur de ne pas être attendue de retour de congé maternité. « Ce qui ressortait majoritairement lors de la création de Mininoo, et ce qui ressort encore aujourd’hui, c’est que ces femmes se sont surinvesties pour une entreprise, mais elles n’ont pas eu la reconnaissance escomptée à leur retour », ajoute la fondatrice.

Une solution clé en main

Aujourd’hui, nombreuses sont les entreprises qui ne savent pas comment gérer l’annonce d’une grossesse et le futur départ en congé parental, notamment les petites structures. Elles font face à de nombreuses interrogations telles que : comment accueillir l’annonce d’une grossesse ? Comment la gérer ? Que dit la loi ? Qu’est-ce que l’entreprise propose ? Quels changements cela va-t-il engendrer ? Comment continuer d’accompagner les salariés au mieux ?

C’est là qu’intervient Mininoo, en proposant une solution clé en main pour l’entreprise avec un accompagnement qui peut être global, mais aussi sur-mesure pour la personne qui souhaite être accompagnée. Il peut s’agir de la future mère, du futur coparent, ou bien du manager.

Trois formes d’accompagnement

Ainsi, pour accompagner au mieux chaque entreprise, Mininoo propose trois formules : Mininoo Maternité, Mininoo Coparent et Mininoo Manager. La première formule concerne la future mère et propose un accompagnement mensuel de 9 mois offert par l’entreprise dans laquelle elle travaille. Élaborée par une équipe d’experts qualifiés (coach, sage-femme, kinésithérapeute, ostéopathe, nutritionniste, psychanalyste), cette formule propose un suivi physique et digital du troisième mois de grossesse au deuxième mois postpartum, avec une box dans laquelle il y a un contenu de 24 pages avec des conseils santé, des conseils coaching, parentalité et carrière, et des produits qui sont adaptés au mois de la grossesse en cours, mais aussi avec un accès privilégié à des podcasts et des webinaires.

En France, 67% des coparents ont recours au congé parental, mais beaucoup craignent des répercussions professionnelles. La formule Mininoo Coparent leur donne accès à un coaching webinaire et trois ateliers coaching de codéveloppement sur divers sujets comme l’optimisation du temps avec l’arrivée d’un enfant, le traitement des croyances limitantes, ou encore le retour en entreprise, afin de trouver le bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

La formule Mininoo Manager, quant à elle, comprend trois séances de coaching avant le congé du salarié ou de la salariée avec un premier rendez-vous entre le manager et la coach, un deuxième entre le futur parent et la coach et un troisième avec les trois. « Aujourd’hui, on a trois accompagnements, mais on voit que les entreprises nous sollicitent aussi pour élargir notre offre et pouvoir répondre à des demandes sur-mesure en particulier », explique Cécile Georges.

Déjà plusieurs entreprises accompagnées

Depuis sa création en 2020, plusieurs entreprises ont décidé d’accorder leur confiance à Mininoo. Il y a notamment Veolia Eau en Provence pour laquelle Mininoo a réalisé des webinaires ainsi que deux ateliers : un sur le sommeil de l’enfant et un sur les écrans. « On espère pouvoir aller plus loin et accompagner Veolia Eau France, voire Veolia Groupe », s’enthousiasme Cécile. Le Service de Santé au Travail AIST 84, lui aussi, fait confiance à Mininoo, et lui a demandé de travailler sur le sujet de la fausse couche pour accompagner au mieux celles qui vivent ce drame qui touche près de 200 000 femmes chaque année en France.

« On a plusieurs structures qui nous ont fait confiance et qui, aujourd’hui, réenclenche un accompagnement dès qu’une nouvelle parentalité se présente. »

Cécile Georges

Mininoo accompagne aussi le groupe BIC avec les formules Mininoo Maternité et Mininoo Manager. « On fait partie des acteurs qui ont permis à BIC de gagner le trophée QVCT (Qualité de Vie et des Conditions de Travail) de la parentalité 360 », affirme Cécile avec fierté. Parmi les clients de l’entreprise Sauveterroise, on compte aussi Motul, qui fait les huiles de moteur en région parisienne, ou encore le cabinet de Management de Transition Cahra.

La parentalité : source de performance pour l’entreprise ?

Alors que la parentalité peut souvent engendrer des questionnements et des incertitudes au sein de l’entreprise, elle peut surtout être vectrice de performance et de renouveau. « Quand on a une personne qui part en congé maternité, il va falloir qu’elle fasse une bonne passation, soit auprès des équipes, soit auprès de la personne qui va la remplacer, ajoute Cécile Georges. Et quoi qu’il arrive, il va y avoir une nécessité d’être davantage dans la communication et dans la transmission. C’est toute l’équipe qui va en sortir grandie et en cohésion. »

« La réorganisation au sein d’une entreprise est une véritable source de performance économique. »

Cécile Georges

Ainsi, certains collaborateurs pourront s’engager sur des sujets auxquels ils n’auraient pas pensé auparavant ou s’investir dans un projet auquel il n’aurait pas forcément pris parti s’il n’y avait pas eu cette parentalité qui impliquait une réorganisation. Au retour de congé parental, la personne va revenir dans l’entreprise avec un nouvel équilibre des temps de vie qui va permettre d’apporter du renouveau dans le milieu professionnel. « Il y a une forte dose hormonale sur les six premiers mois de vie de l’enfant, et il y a pas mal de cheminement qui se passe dans le corps d’une femme, donc elle a cette empathie nouvelle qui va lui permettre de visualiser les choses différemment et de proposer des solutions différentes pour l’équipe », développe Cécile. Ainsi, Mininoo permet non seulement aux entreprises de vivre sereinement la parentalité, mais aussi d’en tirer profit.

Cécile Georges, fondatrice de Mininoo. DR

Partenariat Initiative Terres de Vaucluse et GSE : la force du collectif au service du territoire

Au tout début, Catherine Bugeon vient d’une famille plutôt nombreuse, où, forcément la place de l’autre importe parfois plus que la sienne. Et ces autres, elle les aime. Tout d’abord infirmière puis cadre de santé, engagée en politique, sa vie s’est déroulée au contact de multiples personnalités des plus humbles aux plus connues et au cœur des collectivités où elle a exercé ses talents de manager et de médiatrice.

Et c’est ce talent du discernement de la relation à l’autre qu’elle propose désormais à tous ceux qui veulent reprendre en main, leur vie et leur destin. Sa technique ? L’écoute, l’analyse, et la recherche de solutions. On vous raconte.

Elle est celle qui désamorce les conflits,
et pacifie les terrains minés. De ceux aussi que l’on renferme parfois, au plus profond de soi. Elle éclaire d’une lumière tactique, l’épaisse ombre tapie, au cours d’un voyage intérieur où les pieds demeurent fermement sur terre et où la tête tutoie les étoiles. Alors le doute s’efface et l’on prend enfin son élan. La vie est un trésor très personnel qui requiert toute notre attention si l’on ne veut pas que d’autres s’en saisisse pour nous la ravir.

Expérience de vie
«J’ai toujours préféré la médiation qui fédère au combat qui divise. C’est ainsi que durant l’ensemble de ma vie professionnelle j’ai accompagné des équipes dans la santé comme les institutions publiques, des dirigeants d’entreprises, culturels et cultuels. J’ai ainsi été formée à de nombreuses techniques complémentaires émanant de l’Université du symbole avec Luc Bigé, l’Ecole du coaching en France avec Vincent Lenhart, au langage du tarot de Marseille avec Dora Bertini…»

Ce que je propose 
«Le coaching permet l’accomplissement de sa vie et sa propre évolution vers un nouvel équilibre grâce à un accompagnement, comme un voyage, à la découverte de soi. Cela passe par ses perceptions, ressentis, intuitions pour reconnaître et décrypter les situations que nous vivons. Je préconise cinq à six séances de coaching associées à la symbolique du tarot et sur un suivi de trois mois. La première séance, offerte, a pour objectif de définir attentes, besoins et d’examiner les résultats attendus.»

L’interview
«J’exerce dans cette région du Sud-est où je vis depuis presque 25 ans maintenant, parce que j’adore cette Provence qui m’inspire beaucoup. J’ai pendant des années œuvré, travaillé auprès d’entreprises, de cadres de direction, d’équipes de santé, d’acteurs culturels et également dans la sphère publique, dans ce qu’on appelle une démarche d’accompagnement, c’est-à-dire de coaching.»

Le coaching
«J’ai eu la chance d’être certifiée coach à Montréal, au Canada, un pays très féru de nouvelles techniques de connaissance de soi, en avance dans le monde du leadership et de la dynamique d’équipe. Le coaching est une démarche qui va permettre à quelqu’un ou à des équipes de se concentrer sur un objectif de vie, un objectif professionnel, d’en repérer les blocages, les potentiels que l’on sent en nous, trop souvent enfouis.»

La grande idée ?
«C’est d’accéder à notre créativité, comme lorsque nous étions tout petits et que nous nous souvenions encore de l’imaginaire que généraient nos livres d’images, les marionnettes, tout ce que l’on nous présentait, mais qui dans le temps a été un peu atténué par un mental et un contrôle de plus en plus prégnants.»

Aujourd’hui
«Le coaching que je propose a aussi été nourri par mes passions, comme le travail des symboles qui relie des univers, au départ étrangers les uns aux autres comme la symbolique, la mythologie, la philosophie, la psychologie de Jung qui cependant fusionnent à merveille. Ainsi, le coaching que je propose est associé au langage symbolique du Tarot de Marseille.»

A la découverte de soi
«Le coaching c’est aussi ouvrir les portes de l’inconscient, des potentiels et des possibles, repérant les répétitions de scénario de vie, et pourquoi, de générations en génération, dans une même famille, l’on rencontre les mêmes difficultés ou échecs.»

Un choix inconscient prédominant
«C’est souvent le résultat d’un inconscient prédominant dans notre cerveau. Pourtant c’est au travers de nos rêves, ces images qui se succèdent, que nous pouvons recréer notre vie. Et c’est grâce à l’imagerie du tarot de Marseille, puissant outil d’introspection, que l’on va y chercher du sens.»

Mon travail
«Mon travail aujourd’hui c’est un peu comme d’ouvrir une poupée russe, une matriochka, qui contient plusieurs versions d’elle de plus en plus petites. Celle qui m’intéresse est d’ailleurs la plus petite. C’est notre enfant intérieur car c’est à partir de lui que tout provient et que tout peut encore être transformé.»

Comprendre le tarot
«Le tarot est né de l’envie de riches marchands,les Médicis, à l’époque de la Renaissance italienne, durant le siècle des lumières, de fréquenter et d’accueillir chez eux des philosophes, alchimistes, scientifiques, artistes peintres, musiciens, artisans, maîtres graveurs, voyageurs… Ceux-ci créèrent, ensemble, un livre d’images à la symbolique immense, subtile et cachée. Un livre qui n’aurait pas la forme d’un livre de connaissances, ce qui le préserverait d’être un jour brûlé comme cela aurait pu se produire au moment de l’inquisition. Le tarot de Marseille est donc cet immense livre, composé de 78 chapitres -78 cartes-, dont nous sommes nombreux à ne travailler que les 22 arcanes majeures. Arcane qui signifie ‘secret’.»

Comment l’on va travailler
«Je n’utilise pas le tarot de Marseille comme un outil de voyance, mais comme support à nos entretiens autour d’un questionnement pour clarifier les attentes et les objectifs de la personne qui consulte. Il s’en suit un ou plusieurs tirages de cartes avec une lecture, qui va permettre d’entrer en résonance avec la problématique de l’instant présent. »

Pas de conseils mais une compréhension de l’instant
«Je ne donne pas de conseils, je décode avec la personne ce que nous avons appris arcane par arcane, la vibration que cela vient apporter, chaque arcane délivrant ses propres messages. Évidemment, beaucoup de cartes nous disent à quel point nous sommes reliés et connectés à notre inconscient. En effet, les consultants arrivent toujours à un moment de leur vie où ils prennent des décisions importantes, abordent un nouveau chemin, sachant ce qu’ils veulent vivre et surtout ne plus vivre.»

Avec les cartes,
«nous travaillons, ensemble, des situations du quotidien, comment ouvrir des potentiels, à lâcher le mental, faire confiance à son intuition et à sa créativité. Les rendez-vous s’échelonnent de quinze jours à trois semaines pour prendre le temps de penser, d’intégrer ce qui a été dit, de traverser les obstacles, enfin, d’étudier des choix personnels, professionnels et, surtout, vivre des moments de joie.»

Se centrer sur soi, et toujours apprendre
«C’est aussi se centrer sur soi, oser s’affirmer en paroles et en actes. Je réfléchis également à répondre à une demande forte des gens, enthousiastes à étudier et à mieux décrypter les cartes du Tarot de Marseille, lors de cours dispensés en individuel ou en collectif. Cette transmission de toute une vie d’étude des tarots pourrait prendre la forme de stages de deux jours, comme un clin d’œil à ceux qui auraient, chez eux, un tarot de Marseille.»

Les infos pratiques
Coaching et langage de la symbolique du tarot de Marseille. Catherine Bugeon. 06 08 50 64 62. 30 bis, rue du Général Leclerc à Villeneuve-Lès-Avignon.


Partenariat Initiative Terres de Vaucluse et GSE : la force du collectif au service du territoire

Créer, booster ou pérenniser l’emploi, c’est l’ADN du Réseau Entreprendre Rhône-Durance. L’association imaginée en 1986 par André Mulliez, (le créateur des hypermarchés Auchan) dans le Nord de la France, a essaimé dans 10 pays, avec 135 implantations. En Vaucluse, elle est hébergée par la Chambre de Commerce et d’Industrie, Cours Jean-Jaurès à Avignon avec comme président Emmanuel Sertain et comme directrice, Brigitte Borel.

Et mardi soir, elle tenait son assemblée générale dans un havre de verdure, entre oliviers, cerisiers et platanes centenaires au Domaine du Petit Roulet entre les Vignières et Cavaillon.

« Le but de notre réseau, c’est d’accompagner les entrepreneurs vers la réussite! » clame haut et fort Brigitte Borel. « Sa raison d’être : redonner une chance aux personnes éloignées de l’emploi, restaurer la confiance en soi, aider à l’élaboration d’un projet professionnel pérenne. Aucun entrepreneur ne doit rester seul ».

Aujourd’hui Rhône-Durance compte 94 membres, d’anciens chefs d’entreprises ravis de transmettre leur expérience, de donner un coup de pouce aux plus jeunes, de les faire profiter de leur carnet d’adresses. En plus de leur cotisation (1695€ / an), ils donnent de leur temps sans compter pour accompagner les jeunes entrepreneurs bénévolement. Tous partagent les mêmes valeurs : gratuité, solidarité, confiance, partage, audace, bienveillance, passion et réciprocité puisque les lauréats s’engagent à renvoyer l’ascenseur en créant au moins 5 emplois au bout de 3 ans.

12 lauréats ont été récompensés mardi.

Fleur Masson pour sa biscuiterie « Le beau geste » au Thor, une gamme sucrée et salée à base de légumineuses bio, riches en fibre pour pause gourmande.

Thomas Fattore et Guilain Yvon pour « Lium« , une start-up dont la mission est de sécuriser les sites industriels sensibles, contre les risques d’intrusions dans les centrales nucléaires ou de fuite dans les barrages grâce à des ballons dirigeables novateurs autonomes pendant 2 mois.

Laurent Marteel qui a créé au Pontet « Yaka Chanter » un karaoké décomplexé qui permet à ses clients de privatiser le lieu pour une fête ou un anniversaire et de chanter à tue-tête grâce à une sono d’enfer sans déranger les voisins.

Jean-Baptiste Petricoul, lui est à la tête de « Virgomove » où il a mis au point un casque adapté aux déplacements urbains (vélo, trotinette, roller) qui offre une protection maximale tout en étant connecté.

Christophe Bazin a repris « Clarys, Côté poêles » et propose des poêles à bois, à granulés et à pellets sur deux sites, à Orange et à Pernes.

Charles Desombre est à l’Isle-sur-La Sorgue avec « AVM Miroiterie » des vitrages isolants mais aussi des pare-douches, des dalles et des escaliers de verre.

Sébastien Tamagno, un ancien informaticien installé à Lourmarin a changé son fusil d’épaule pour « Kaukani » (qui signifie gingembre en hawaïen). Il commercialise un concentré de gingembre et de citron sans additif ni conservateur pour des apéros 100% nature qui requinquent. Sa PME créée en 2022 a engagé 7 salariés et le chiffre d’affaires a doublé en 2 ans.

Le couple Catherine et Edouard Baccar a repris à Arles et Saint-Martin-de-Crau 2 garages « BestDrive » spécialisés dans les pneumatiques avec les services qui leur sont liés : montage, équilibrage, géométrie.

Enfin Marine Stopin et Patrick Abbal ont été récompensés pour « CIT Formation » qui propose des prestations de formation professionnelle en informatique et management à Avignon.

En tout, 300 000€ de prêts d’honneur ont été octroyés à cette promotion, 102 emplois sauvegardés ou créés grâce au Réseau-Entreprendre Rhône Durance, à ses membres, ses experts-comptables, ses avocats, ses chefs d’entreprises, l’an dernier. Le taux de pérennité des entreprises aidées par Rhône-Durance est de 93% alors qu’en moyenne il est de 50% pour celles qui ne bénéficient pas d’un tel coup de main. Pour Emmanuel Sertain qui se définit lui-même comme « Un président heureux, il faut continuer à développer le réseau, qui est le coeur du réacteur avec de nouvelles adhésions, des ambassadeurs et des partenaires supplémentaires, amplifier sa notoriété, innover, faire rayonner ce mouvement pour booster l’emploi » dans un département où le chômage flirte avec les 10%.

Une 1ère « Fête de l’Entrepreneur » sera d’ailleurs initiée le 18 septembre prochain à Sorgues avec comme thème « Le dépassement de soi » et un invité d’honneur hors-pair, Philippe Croizon. Un exemple : amputé de ses 4 membres après avoir été électrocuté, à force de pugnacité, de courage et de détermination, il a réussi à traverser la Manche à la nage. Le handicap, il ne connaît pas.

Contact : 04 90 86 45 59
rhone-durance@reseau-entreprendre.org

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